Message de Catherine
Canalisé par Aurélia LEDOUX
Dépasser la maladie par la renaissance dans l’autre monde.
Lorsque la maladie nous prend, nous sommes souvent démunis, dans le rejet ou l’incompréhension, que ce soit pour nous ou pour un proche.
Nous ne comprenons pas tout simplement, pourquoi c’est là et à quoi ça peut bien servir. La maladie qui m’a affectée était longue, tenace, difficile. Je pensais être tirée d’affaire, mais non, cela revenait à la charge.
Plus tard, j’ai compris que tout ce mal qui m’affectait était ce qui me revenait, de manière inéluctable.
Lorsque vous êtes dans la joie, que vous avez des pensées souriantes à toute heure du jour, cela vous revient et vous maintient en bonne santé.
Durant ma jeunesse, j’ai manifesté cela, ce dédain apparent de la vie, presque, cette insouciance, un côté un peu versatile qui peut agacer parfois. J’étais joyeuse, pleine de fantaisie, d’entrain face à ce que la vie me réservait. J’aimais ma vie d’alors, mon indépendance. J’éprouvais aussi une vraie curiosité face aux mystère de l’existence, à l’au-delà, la science.
Ensuite, après la naissance de mon fils, il y a eu plus de tensions au niveau de mon couple. Mon conjoint trouvait que la place lui étant réservée s’étrécissait de jour en jour. Nous en discutions, nous faisions beaucoup de choses ensemble, des voyages, des activités sportives. Cela nous permettait de surmonter chaque écueil.
Puis, il m’a fallu reprendre le travail, me réadapter à l’informatique qui avait fait un bond prodigieux. J’avais beaucoup perdu, c’était dur. Mon corps aussi n’était plus le même. Je peinais à courir, à me déplacer. J’ai toujours beaucoup aimé la marche.
Au bout de quelques mois, tout est rentré dans l’ordre, je reprenais goût à la vie active, j’ai retrouvé ma silhouette peu à peu, mon énergie, l’envie de m’épanouir professionnellement.
Mon bonheur a duré, environ une dizaine d’années. Mon fils était le plus beau cadeau que la vie m’ait offert. Avec le recul, je réalise combien je l’ai surprotégé, l’étouffant parfois, l’empêchant de faire ses propres expériences.
Ce n’est pas une bonne chose de trop couver un enfant. C’est égoïste et cela peut fragiliser son équilibre intérieur, l’empêchant plus tard de voler de ses propres ailes, de s’exprimer, tout simplement.
Mais combien j’étais heureuse de le choyer, ma constante volonté de lui faire plaisir venait combler inconsciemment tous mes propres manques d’enfant. Il a été bien trop gâté, beaucoup trop, cela est un fait. Je l’ai regretté par la suite, mon fils devenant capricieux, exigeant et parfois cruel, insensible.
J’étais devenue moi aussi une autre. Mon travail devenait pesant, ennuyeux, avec des personnes médisantes, des tâches répétitives, et la fatigue me pesait. Je ne ménageais pas mes efforts et retrouvais le soir venu une maison en désordre. C’était à moi de ranger et nettoyer, sinon ce n’était pas fait, tout simplement.
Nous avions des disputes avec mon époux. Par la suite, il a fait plus d’efforts, s’occupant des courses, du ménage et du linge.
Cela me semblait juste et normal. Pourtant, avec le recul, je me dis qu’il était remarquablement en avance sur son temps. Il a toujours été un père exemplaire pour notre fils. A cette occasion, je voyais jaillir le meilleur de lui-même. C’était un époux aimant, dévoué et aussi très amusant.
Les moments que nous passions ensemble le week-end, ou en vacances venaient compenser toute la méchanceté que je ressentais à mon travail.
J’ai subi du harcèlement professionnel de la part de deux femmes qui n’étaient jamais contentes. Ce que je faisais n’était jamais assez bien. Il fallait recommencer deux fois, trois fois pour des motifs fantaisistes.
Cela a eu un impact sur mon humeur. De retour à la maison le soir, j’étais triste, trop sérieuse ou même agressive avec mon entourage. Je m’en veux de leur avoir fait supporter cela.
Alors, nous faisons des sorties en pleine nature pour évacuer toutes ces mauvaises énergies. Les arbres ont toujours eu un effet très apaisant pour moi.
Dans le même temps, j’ai perdu ma mère, et une dispute s’est envenimée avec ma sœur cadette. Cela m’a beaucoup bouleversée.
J’ai continué à travailler, malgré tout, m’efforçant de continuer chaque jour. Je revenais le soir, et il y avait du désordre. Mon mari et mon fils jouaient ensemble, le repas n’était pas fait, il y avait du courrier à voir. Je devais être sérieuse pour deux. Mon mari me déléguait toutes les tâches administratives.
C’était à moi de supporter toute la maison, de communiquer avec nos amis, de faire grandir notre relation. J’avais ce poids sur les épaules, c’était à moi de tout organiser. Quoique très attachant, mon époux ne parlait pas beaucoup. Je devais sans cesse trouver des activités, des idées de sorties, de nouvelles recettes. A la fin, c’était devenu fatiguant.
Tout cet ensemble de choses, ma contrariété au travail, ma mauvaise humeur, ont fait que la maladie s’est déclarée subitement.
Mes proches en étaient très surpris, car j’avais une vie saine et sportive, sans excès, un peu de vin de temps en temps, c’est tout.
La vérité, c’est que notre corps, nos cellules somatisent beaucoup. On intériorise beaucoup notre mal être, et il nous ronge peu à peu. Par dédain ou par fierté, je n’avouais pas souvent mes états d’âme intérieurs.
Malgré tout, j’étais déterminée à me battre, à suivre un traitement. Je me suis mise au yoga, j’ai effectué plus de sorties en pleine nature. Ma famille était d’un très grand soutien. Les traitements ont été épuisants.
Par la suite, je vous émargerai les détails, ils ont fait plus de mal que de bien. En un peu plus de dix ans, j’ai fait trois rechutes entrecoupées d’accalmies, toujours plus graves.
Ma pensée était devenue amère, inflexible, je pouvais dire des choses très blessantes sans forcément m’en rendre compte. Mon côté sérieux était pesant, je prenais tout au premier degré, cela faisait souffrir mon entourage.
J’ai fait beaucoup de mal à ceux qui m’aimaient. A la fin la douleur était insupportable.
Puis, est venue la délivrance, la renaissance.
Lorsque l’on arrive dans l’autre monde, on est pas très en forme, pas très fier non plus. On fait moins la maline comme vous dites ici bas.
J’avais toujours eu en moi cette sorte de dédain, d’insouciance. Lorsque nous arrivons dans le lieu de repos de l’après vie. Nous sommes étendus, avec des veilleurs, des êtres très doux et aimants, qui nous guérissent de tous nos tourments intérieurs. Ils nous stabilisent, suivant leurs mots.
Nous devons expurger toutes nos mémoires traumatiques, nos peines, nos petites hontes. Plus il y en a, plus ça prend du temps.
Compte tenu de la difficulté de mon séjour sur Terre, je pense m’en être bien tirée. Mais j’aurais sans doute pu faire mieux, peut être. J’aurais pu manifester plus de cœur, de compassion à certains êtres. La maladie m’a rendue aussi bien égotique. Je donnais sans m’en rendre compte un mauvais exemple à mon fils.
J’ai demandé aux soigneurs de l’autre rive si je pouvais revenir ici bas, voir mon fils, m’approcher de mon mari.
Ils m’ont expliqué qu’il était encore trop tôt pour cela. Que j’étais encore fragile et que ça me ferait plus de mal que de bien. Je percevais par instants leurs visages, de manière fugace, mais je ne pouvais les fixer longtemps, ils disparaissaient. J’entendais leurs voix, mais eux ne m’entendaient pas.
C’était une souffrance effroyable d’être séparée de ma famille. Mais dans le monde d’après, l’attachement excessif est assimilé à une mauvaise chose qui retient les êtres, qui les empêche d’évoluer.
J’avais réussi à m’élever pour aller mon chemin, mais eux étaient encore prisonniers d’une certaine manière, de notre relation fusionnelle.
Au fil des mois, j’ai pu de nouveau me lever, bouger, participer à des activités de groupe. J’ai été émerveillée de voir combien tout était beau pour commencer. Il vous faut imaginer un lieu débordant de fleurs, de couleurs, de joie. Tous les êtres auxquels je parlais étaient infiniment bons, patients et lumineux. Une énergie de lumière émanait d’eux, de leurs visages, de leurs yeux.
Pour se déplacer, ils flottaient avec légèreté au-dessus du sol, tout comme moi. Notre pensée nous permet de nous déplacer. Je me sentais incroyablement légère. Je voulais avoir des nouvelles de ma famille. On m’indiqua simplement qu’ils allaient bien et que je devais me soucier avant tout de ma propre guérison.
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