Canalisé par Jean-Luc Ayoun
De Coeur à Coeur – BIDI, ABBA ET JEAN-LUC
Une Rencontre Intimiste
Extrait de Abba
10 Décembre 2023
Extrait 1
… Du point de vue de la Vérité, vous êtes tous souffrants quand vous êtes incarnés, et n’oublie pas que c’est un rêve, et que ce rêve qui s’achève par un cauchemar se terminera par un grand éclat de rire cosmique.
Rappelle-toi que ce n’est qu’un jeu et qu’une simulation, et ce que ressent ton cœur de mère, de grand-mère et de femme n’est lié qu’à l’illusion de ta forme présente. Mais il est tout à fait logique de ressentir ce que ressent le personnage, parce que tu es encore dans le jeu de croire que cela est réel, et c’est valable pour chacun de nous. Mais on pourrait dire que ce n’est qu’un moment à passer et que le trépas est une grande joie.
Seul ce qui est nommé l’instinct de survie et puis généralement le respect de la vie, c’est-à-dire le respect du rêve, ainsi que ce que vous avez écrit, vous oblige à respecter le contrat, parce que le Serment et la Promesse finalement sont un contrat, un contrat bien plus vaste qu’un contrat d’âme. C’est le contrat de vivre les vies, et ses souffrances et ses apparences de souffrance, comme quelque chose de très réel, jusqu’au moment où le Réel prendra tout l’espace et toute la place.
Et là, comme l’a dit le commandeur, surgira du plus profond du rêve ou du cauchemar un grand éclat de rire, rien de tout ça n’est vrai, et vous comprendrez à ce moment-là, pour ceux qui ne l’ont pas encore compris, que vous avez l’entière responsabilité de cette scène de théâtre et de l’ensemble de ces événements, et alors qu’il en est ainsi, il n’y a rien à juger, rien à condamner, mais simplement à traverser cela parce que cela fait partie de l’événement d’ores et déjà. Cela fait partie des deuils nécessaires à faire de votre humanité.
L’abandon de la forme est un deuil mais, une fois ce deuil fait, il y a une grande Joie. Beaucoup d’entre vous le vivent dès maintenant, certains le vivent depuis leur naissance, d’autres ne l’ont pas encore vécu. Ne vous inquiétez de rien, continuez à vivre dans le rêve en sachant que c’est un rêve. Comme tu l’exprimes, une partie de toi sait qu’il n’y à rien à redouter, cette partie de toi a déjà rejoint la divine Indifférence, cette divine Indifférence qui prendra l’ensemble du rêve et du cauchemar à un moment donné. À ce moment-là, chacun de nous, chacun de vous, pourra pousser un ‘’ouf ’’ de soulagement.
Il n’y aura aucun cri d’horreur, ni aucun cri de souffrance, parce qu’il s’agit bien d’un réveil et d’une libération du rêve, de l’horreur de la création. La création sera ainsi honorée pour ce qu’elle a été. Tous les moments seront fondus en un seul qui ne sera ni joyeux ni souffrant, mais tout simplement Évidence, et cela pour chacun de nous, quoi que vous puissiez en ressentir et en penser maintenant.
Mais faire le deuil est logique, parce que le personnage croit perdre quelque chose mais, en vérité, vous ne pouvez rien perdre, tout simplement parce que vous n’avez rien acquis, vous n’avez fait que passer, vous n’avez fait que expérimenter, rien de cela n’est réel et une autre partie de toi et de chacun de vous le sait déjà bien sûr.
Ce qui peut rendre compte de vos ressentis, parfois de malaise, d’impatience ou de désespoir, – mais cela fait partie du jeu et de la partition à jouer -, cela participe à votre réveil définitif de tout ce qui est faux, de tout ce qui ne fait que passer. Cela peut-être très prenant et très présent en vous encore, mais cela n’est destiné qu’à vous faire rire en définitive de vous-mêmes.
Aucune souffrance n’est réelle et, pourtant, vous le voyez autour de vous dans d’innombrables pays. Du point de vue du personnage, il y a beaucoup de souffrances et, du point de vue du Réel, il n’en est rien. Votre humanité doit être vécue, c’est cette humanité qui vous sort justement du rêve. La souffrance peut sembler tellement réelle et tellement importante quand elle est vécue, mais c’est le moyen de comprendre et de vivre aussi qu’elle n’est pas réelle.
L’impression de Réel, l’impression de souffrance, que vous le vouliez ou non, conduit à la Béatitude. Il a souvent été dit qu’il n’y a pas de différence entre la souffrance extrême et la béatitude, c’est la même intensité ou, si tu préfères, les deux côtés de la même pièce. À ce moment-là, effectivement, vous vivez. Tout cela ne fut qu’un jeu, tout cela ne fait que passer et ne représente rien du tout face au Réel.
Mais adhérer à l’illusion de votre humanité en ces moments que vous vivez est un élément extrêmement important pour briser, en quelque sorte, les derniers éléments de résistance, et briser les chaînes de l’illusion et, comme je l’ai dit, vous en rirez une fois les chaînes brisées.
Beaucoup d’entre vous, même sans connaître tout cela, pressentent et ressentent un changement important. C’est bien plus qu’un changement, c’est le retour de la Vérité qui a toujours été là, mais que le contrat vous a fait occultée et éloignée. Vous êtes rentrés, comme l’a dit le Commandeur, dans des moments de grande intensité, à tous les niveaux, et le premier des événements collectifs se produit en chacun de vous au travers de cette intensité, et il surviendra au moment qui a été choisi par l’événement lui-même.
Et vous savez très bien que le plus grand des chemins aujourd’hui est de vivre ce que vous avez à vivre chaque jour dans l’acceptation et l’acquiescement. Plus vous serez dans l’action de ce que vous êtes, moins vous aurez de temps pour projeter des appréhensions ou des peurs qui n’ont pas lieu d’être.
Prenez des moments chaque jour pour vous retrouver avec vous-mêmes dans le silence. Vous n’avez pas besoin de faire d’effort, même si votre vie est difficile et douloureuse, vous devez découvrir qu’elle est sans effort dès l’instant où vous acceptez et comprenez que vous ne pouvez rien changer à ce qui est. Alors, cela change de soi-même mais sans vous …
Extrait 2
… Nous sommes UN, nous sommes tous Abba, antérieurs à la création, et c’est la fin de la fragmentation, la fin du rêve qui n’a fait que passer. Mais comprenez bien que le mot fin ne veut en lui-même rien dire par rapport à cette Paix et ce Silence. Cela n’a jamais débuté, cela ne finira donc jamais, seul demeurera ce que nous sommes, une grande Paix et un grand Silence, sans décor et sans attribut, sans histoire et sans mémoire.
Il ne restera rien, il restera l’essentiel, CE que vous êtes en Vérité, le reste sera comme un rêve qui s’éloigne, comme un cauchemar qui n’a fait que vous réveiller au Réel. Il n’y aura pas la moindre trace d’une quelconque tristesse, d’un quelconque manque. Il n’y a aucun attribut dans le grand Silence. Il n’y a jamais eu personne.
Ce sont mes derniers mots ce-soir que je scelle dans votre cœur …
Partagé par : https://consciencedivine.com
Source : https://apotheose.live