Canalisé par Jean-Luc Ayoun
EXTRAIT 1
Sœur : Bidi, j’attends toujours ta visite.
Elisa : Bidi Il y a une personne qui dit qu’elle attend toujours votre visite.
Bidi : Elle parle de mes venues à 23h ?
Bidi : C’était une question.
Elisa : Oui c’est une question.
Bidi : Non, mais Moi ce que Je dis est une question.
Elisa : Et alors ?
Bidi : Est-ce qu’elle parle de mes venues à 23h ou d’autres choses ?
Elisa : Elle dit oui.
Bidi : Alors vous êtes innombrables à m’avoir rencontré, mais vous devez accepter que quand cette rencontre ne se produit pas, cela signifie simplement qu’il y a encore en vous une attente précise ou un espoir qui appartient à la personne. Il n’y a donc pas dans ces cas-là de vacuité suffisante, si tu préfères de vide intérieur pour permettre notre rencontre.
Vous êtes innombrables à avoir vécu ces rencontres et vous êtes certainement tout aussi innombrables à ne pas les avoir vécues malgré vos demandes.
La non rencontre n’est jamais de mon fait ou de ma responsabilité, mais simplement que le moment n’est pas adéquat. Ne cherchez aucune responsabilité, simplement le moment n’est pas venu.
Je rappelle que nous avons eu l’occasion de discuter longuement de ma capacité à intervenir en Ultra Temporalité, si vous préférez, en dehors de toute contingence liée au temps ou à l’espace. N’oubliez pas que nous sommes en totalité, c’est-à-dire l’ensemble du Créé, présents au Centre de votre poitrine au point Zéro du Cœur. Si vous ne m’avez pas rencontré, cela signifie aussi que vous ne vous êtes pas rencontrés en totalité.
Il convient d’accepter que ce moment-là n’est pas Votre moment, et qu’il faut laisser s’évacuer de vous tous les concepts et croyances concernant votre personnage. Il faut aussi abandonner toute volonté de revendication afin que notre rencontre puisse se faire librement au Cœur du Cœur.
Maintenant il existe aussi des frères et des sœurs qui n’ont pas la perception de la rencontre qui a eu lieu, mais qui peuvent constater de façon assez simple des modifications qui surviennent dans les jours suivants dans les différents secteurs de vos vies.
Donc aucune inquiétude, il n’y a ni responsable ni coupable, mais que c’est simplement l’horloge du temps qui ne l’a pas permis pour l’instant.
EXTRAIT 2
Sœur : Il y a une question complémentaire nous disant – ‘’Et comment faire ce Vide ?’’
Bidi : Vous ne pouvez pas faire le vide. Il n’est pas question de faire, il n’est pas question d’entreprendre quelque exercice que ce soit, mais uniquement et exclusivement d’accepter et d’accueillir ce qui est là sans se poser de question.
Bien sûr il faut choisir un espace calme. Bien sûr c’est plus facile si le corps est au repos et si les yeux sont clos eux aussi. Le plus dur étant de ne pas chercher à attendre quelque chose, mais simplement se pencher sur la notion d’accueil, sur une acceptation, non pas pour disserter sur ces mots, mais bien pour vivre leurs quintessences.
Ne vous occupez pas des pensées, tenez-vous fermement, si je peux dire ancré dans cet instant présent. Et plus vous êtes dans ce silence, dans cet accueil, et dans cette acceptation, je reprécise sans rien attendre, alors plus vous aurez de possibilités de rencontrer et de vivre le Réel, c’est-à-dire de vous reconnaître.
Ce n’est pas une acquisition, ce n’est pas une initiation, c’est bien plus simplement une restitution à vous -mêmes. Pour cela, il ne faut avoir aucune prétention d’évoluer, de se transformer, il ne faut aucune prétention à vivre une expérience, c’est à ce niveau que la lucidité, la clarté et la simplicité doivent s’imposer.
Alors à ce moment-là tu es disponible pour ce que Tu Es. Tu ne peux pas faire le vide parce que tu es de la nature du vide. La conscience n’est qu’un bruit, la Lumière n’est que l’illusion du mouvement et l’Amour est ta première émanation.
Mais tu n’es ni l’Amour, ni la Lumière, ni aucune forme. Tu dois être prêt pour accepter cela. Tu dois en faire, je dirais une forme non pas de croyance, mais de préambule à vive le Réel.
Voilà ce qu’on peut exprimer en mots. Mais comme le disait Abba ce matin, plus vous serez, – comment dit-on -, blasé, dégoûté je crois, il emploie ce mot Abba, plus vous serez rempli d’illusions et rempli de faux espoirs, à ce moment-là vous n’attendrez plus rien, à ce moment-là vous serez disponibles pour cette forme particulière de résilience.
Nul ne peut comme avait dit le Christ, nul ne peut pénétrer le royaume des cieux s’il ne redevient comme un enfant, dont l’attribut essentiel est la spontanéité. Le présent découle de la spontanéité. Se souvenir de qui vous êtes nécessite de ne plus croire en rien et en aucune façon à tout ce qui a pu être manifesté, à tout ce qui se manifeste et à tout ce qui pourrait se manifester.
À ce moment-là, vous êtes libres pour l’Instant, à ce moment-là vous êtes libres de tout désir et surtout de toute volonté de vous approprier ce que vous êtes. Si vous remplissez ces quelques conditions, s’il n’y a pas d’autre objectif que de vous retrouver, alors vous êtes disponibles pour le vivre.
Dès le début, voilà douze ans, je vous avais dit ‘’vous n’êtes pas ce corps’’, c’est le premier obstacle, l’identification au corps. Le deuxième obstacle est l’identification aux pensées, vous n’êtes pas non plus vos pensées, vos idées, vos visions.
Tant que vous croyez que le passé, quel qu’il soit, que cela soit la minute passée ou que ce soit les mémoires d’une de vos vies passées, tant que vous croyez être issus ou être venus de cela, alors vous n’êtes pas libres pour Maintenant.
Il n’y a rien à acquérir, il n’y a rien à éprouver. Cette reconnaissance ne peut se faire que dans le Silence et dans l’absence-même de toute expérience conçue comme quelque chose qui passe.
EXTRAIT 3
Question: Est-ce que lire les livres de Nisargadatta pour rester dans la conscience ‘’ Je suis’’ sont encore d’une quelconque utilité aujourd’hui ?
Bidi : Je précise tout d’abord que ce ne sont pas mes livres, mais ce sont mes entretiens qui ont été enregistrés et qui vous sont ainsi délivrés depuis plus de vingt ans, en tout cas en langue française.
Bien évidemment, tout ce que j’ai dit à cette époque est exactement la même chose que les mots que j’emploie aujourd’hui. Le simple fait de lire mes enseignements, comme aujourd’hui la simple façon de m’écouter quand je parle, ont des effets profondément retournants quant à vos fausses identifications au corps du rêve, au sac de viande.
Ces enseignements, entre guillemets, sont totalement intemporels et trouvent aujourd’hui leurs pleines justifications dans le vécu de la conscience de chacun, comme dans le vécu actuel de la terre.
La découverte et le vécu du Réel ne sont plus aujourd’hui liés à des montées vibratoires et ouverture de quoi que ce soit, mais découlent de la compréhension et de l’acceptation de ce que vous êtes.
Que vous nommiez cela Ce qui est, que vous nommiez cela l’Instant Présent, l’Absolu, le Parabrahman, votre Présence ou votre Absence, c’est ce qui est là. La clé de la délivrance est simplement le fait de comprendre et d’accepter cela.
Vous l’appelez dorénavant le plus souvent le grand Silence, là où aucune mémoire, aucun futur, aucun corps, aucune énergie, ni aucune vibration, ne sont nécessaires. C’est bien plus qu’une reconnexion, mais je vous rappelle que c’est bien plus de l’ordre de la Reconnaissance de ce qui a toujours été présent.
Donc, Oui, que cela soit en écoutant ma voix, en direct comme vous dites, ou en différé, ou que vous lisiez les paroles que j’ai prononcées il y a trente ou quarante ans, SI vous êtes disponibles, alors vous vivrez le Réel.
L’État du Réel ou État Naturel sont des mots qui ont été employés dans vos langues occidentales pour bien comprendre que ce n’est pas quelque chose d’exceptionnel, bien au contraire. Les uns et les autres, nous avons essayé d’approcher ce Vécu en vous donnant aussi bien des mots que des énergies et des vibrations, afin d’être littéralement apportés au plus proche de vous-mêmes.
Partagé par : https://consciencedivine.com
Source : https://apotheose.live