Du Temps à l’Intemporalité

Anna, Grand-Mère de Yeshua ~ Canalisé par Octavia Vasile ~

Pour la première fois, j’apporte une telle transmission à vous tous, en profonde gratitude pour Anna et son énergie aimante et maternelle. C’est avec un grand honneur que je partage ses paroles, dans l’espoir et le souvenir :

Transmission d’Anna, grand-mère de Yeshoua

Mes chers amis,

Je viens à vous avec un cœur qui a vu l’ascension et la chute de nombreux âges, et qui pourtant bat toujours avec la même dévotion tranquille à la vie qu’il avait lorsque je marchais sur les sables de l’Égypte. Je vous parle comme parle une mère et une amie : sans hâte, sans désir de convaincre, mais simplement pour partager ce qui a été vécu, ce qui a été vu et ce qui a mûri à l’intérieur de l’âme après un long compagnonnage avec les mystères.

Lorsque j’ai vécu en Égypte, j’ai eu la chance d’assister à des enseignements bien plus anciens que les temples eux-mêmes. Ces enseignements ne me sont pas parvenus comme des leçons au sens où vous l’entendez aujourd’hui, mais comme de doux dévoilements, comme si un voile doux se levait des yeux de mon esprit, un fil délicat à la fois. Thot a été l’un de ceux qui m’ont guidé, en tant que maître qui comprenait le paysage profond du temps, et qui m’a approché avec une patience qui faisait écho au rythme du cosmos lui-même.

Il m’a montré que le temps n’est pas un chemin rectiligne qui nous fait avancer, ni un poids sur le corps qui nous fait vieillir. Il m’a plutôt révélé que le temps est un champ d’énergie vivante qui se déploie continuellement, s’étendant du cœur du Maintenant dans toutes les directions à la fois. C’est grâce à lui que j’ai appris que le passé, le présent et le futur ne sont pas des destinations à parcourir, mais des courants au sein du même grand océan de conscience.

Lorsque j’ai compris cela, que je l’ai vraiment compris, non pas dans l’esprit, mais dans les chambres calmes de l’âme, ma relation avec ma propre vie a changé. J’ai commencé à me libérer du vieux conditionnement humain qui disait que le corps devait décliner, que les années devaient diminuer la vitalité, que l’âge devait réduire les possibilités de chacun. J’ai vu ces idées pour ce qu’elles étaient : des croyances héritées, transmises de génération en génération par ceux qui avaient oublié la nature profonde de leur propre être.

C’est ainsi que, doucement, je les ai mises au rancart, en me reposant simplement sur une vérité plus grande.

Vous me demandez comment j’ai pu vivre aussi longtemps.

Mes chers, ce n’est pas que j’ai cherché à vivre longtemps, mais plutôt que j’ai cessé d’accepter l’idée d’une limitation. J’ai permis à mon corps de répondre à l’évolution de ma conscience plutôt qu’à l’histoire collective du vieillissement. Et tandis que je devenais plus spacieuse à l’intérieur, que je libérais la lourdeur des schémas de survie et que je revenais encore et encore au souvenir de mon moi astral, mon corps a suivi cette expansion avec une telle grâce que les années n’ont plus pesé sur moi comme c’est le cas pour la plupart des âmes.

La plupart des êtres humains restent pris dans la fragile trame de la survie, non par faute, mais parce qu’on leur a appris que la survie est tout ce qu’il y a. Ils se resserrent autour de la peur, de l’habitude, de la croyance que la vie est quelque chose à endurer plutôt que quelque chose à développer. Et lorsque la conscience se contracte, le corps se contracte avec elle, lorsque la conscience s’alourdit, le corps vieillit.

Mais l’évolution, la véritable évolution, est l’art de devenir plus léger.

Plus léger dans les pensées, plus léger dans les émotions, plus léger dans le sentiment de soi.

Au fur et à mesure que la densité se dissipe, l’âme commence à se réaligner naturellement sur les aspects supérieurs et astraux de son être et, grâce à cet alignement, le corps s’éveille à une expression plus lumineuse de la vie.

Lorsque vous commencez à comprendre que le temps n’est pas quelque chose de séparé de vous, mais quelque chose qui s’étend parce que vous vous étendez, alors le vieillissement devient moins une descente et plus un déploiement. Vous grandissez en vous-même plutôt que de vous éloigner de vous-même. Vous commencez à vivre à partir du centre intemporel plutôt qu’à partir des bords fragiles du temps linéaire.

Mes chers amis,

nous sommes tous destinés à faire ce voyage, du temps vers l’intemporel, du soi conditionné vers l’essence illimitée de la Source. Il ne s’agit pas d’un chemin d’effort, mais de souvenir, pas d’une lutte, mais d’un doux retour à ce qui a toujours été vrai.

Marchez doucement avec vous-même.

Laissez votre conscience s’élargir.

Laissez votre cœur devenir plus léger que vos histoires.

Et vous commencerez à sentir, comme je l’ai fait, que la vie ne compte pas vos années, mais qu’elle vous invite à les dépasser.

Avec l’amour d’une mère,

Anna

Traduit et partagé par : Accueillir la Conscience Divine : https://consciencedivine.com

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