Canalisé par Foelia
Chers amis cocréateurs, je vous propose aujourd’hui la sixième entrevue avec Elior. Ce sera la dernière de cette série, en tout cas sous cette forme. C’est une chance pour moi de pouvoir me trouver en contact avec fondateur d’Adikan, cette cité dédiée à l’harmonie, à l’unité et à la créativité, que j’ai eu la chance d’habiter avant de vous rejoindre sur cette planète. Les temps sont là, juste devant nous, et tout ce qui peut stimuler notre inspiration pour nous rassembler me semble important.
Lors des précédentes entrevues, nous avons évoqué le fait que plusieurs cités dédiées à l’apprentissage de la conscience de cinquième dimension allaient voir le jour sur notre planète. Elior a immédiatement orienté notre compréhension sur le fait qu’il s’agissait là non pas d’un but, mais d’un moyen ; non pas d’un système, mais d’un outil d’évolution.
Nous avons évoqué la question de l’argent qui, sous son regard éclairé, dépasse de loin le cadre dans lequel nous la rangeons habituellement. Nous avons parlé de l’importance d’accepter que notre humanité solterienne soit composée d’une grande diversité de maturités et qu’il convient de découvrir comment elles peuvent cohabiter en harmonie.
Elior, je te souhaite la bienvenue sur mon canal. Merci de te rendre encore disponible pour les questions qui vont suivre !
Je suis heureux de pouvoir contribuer de cette manière, Foelia. Et honoré de t’avoir pour transmettrice. Autant il te revient d’adapter mes mots pour ton monde, autant il revient à tous vos collectifs d’adapter vos inspirations aux conditions uniques de votre monde. C’est une vraie rencontre entre les plans de vie !
Nous avons survolé l’économie, la politique et l’état d’esprit d’Adikan. Cette fois, plutôt que choisir moi-même un aspect des choses à développer, j’aimerais te demander ce qui te semble le plus essentiel à connaitre, pour nous qui souhaitons ardemment vivre l’aventure de la fraternité, que ce soit dans de petits éco-lieux, des communautés, des quartiers… ou dans une cité semblable à Adikan.
Je réoriente ta question, Foelia. L’essentiel de cette aventure, c’est la rencontre de soi, la rencontre de cette dimension de l’être dans laquelle les mots « Je Suis » sont créateurs. C’est donc une aventure de la conscience individuelle, qui s’émancipe grâce au collectif, jusqu’à fusionner avec lui. C’est une quête du Divin, c’est-à-dire de ce qui est la source de notre existence à tous, et qui dresse ses itinéraires uniques dans la multiplicité des mondes. L’aventure d’Adikan, c’est une quête spirituelle, au sens premier du terme : c’est l’aventure des êtres qui dédient toute leur vie et toutes leurs forces pour faire advenir le plan contenu dans la graine d’esprit qu’ils portent, et qu’ils sont.
La création d’une nouvelle cité dédiée à cette recherche, parce que c’est une recherche perpétuelle, est le côté matériel de la quête. Avant de s’y engager, ou en parallèle, il convient de découvrir en soi l’intense nécessité, l’insatiable soif, l’irrésistible élan de se rassembler, au sens premier et individuel du terme. Rassembler toutes les parties de soi, qui se manifestent comme autant de petites mémoires disparates aux volontés parfois contradictoires. Et, je vous le dis, il n’y a pas meilleure école du rassemblement que celle de la fraternité, de la collectivité. C’est vers cette nouvelle ère et cette nouvelle aspiration que s’oriente votre planète. C’est cette aventure qu’elle se propose d’accompagner et de faire vivre aux humains qui voudront fouler son sol.
Rassembler n’est pas ressembler. Ce serait même tout le contraire. L’unité dans la diversité, c’est tout sauf l’uniformisation, c’est tout sauf les masques et les singeries. Plus besoin de faire semblant d’être quelqu’un d’autre dans un monde où chacun est libre d’exprimer qui il est vraiment.
Alors, l’essentiel, s’il en est un, serait pour moi celui-là : un cri du coeur qui veut être lui-même, insoumis à toute forme de pouvoir extérieur, mais volontairement serviteur de la vie qui le parcourt, serviteur de ses frères et soeurs en humanité, mais aussi bienfaiteur de toutes les créatures.
En reviendrait-on à l’amour, tout simplement ?
Si l’amour était simple, ça se saurait, diront certains ! Je ne peux pas leur donner tort. L’amour est un chemin aux mille visages. Apprendre à tout inclure, à tout aimer, pour grandir aux dimensions de l’univers et de l’éternité, peut-il avoir une fin ? Mais tu as raison, peut-être est-ce le mot qui résume tous les autres. Encore faut-il qu’il nous serve dans le présent et que la direction qu’il exprime soit bien concrète. Aujourd’hui, sur votre planète, l’amour peut sans doute être compris comme la volonté d’accepter toutes les tendances, toutes les maturités, toutes les formes que prend la créativité de chacun.
Il y a toujours ce problème avec l’acceptation ! Tout n’est pas juste pour soi.
Il y a un espace en chacun de nous où il est juste que cela soit, sans que cela signifie qu’il soit juste que cela continue, que cela se perpétue. Se perfectionner, c’est bien passer d’un état imparfait à un état où ce qui posait problème se solutionne en une nouvelle forme de création. C’est ainsi, sur cette base-même, que les fondations éthiques d’Adikan ont été posées. Et il me semble essentiel que tous ceux d’entre vous qui se sentiront appelés à créer ces cités nouvelles dont nous parlons soient partie-prenante de cette éthique, qui est d’ailleurs plutôt une direction volontaire.
Il faut que ces nouveaux « citadins » aient en commun la conscience de la direction qu’ils prennent. Et cette direction doit être clairement établie dans une déclaration commune.
C’est la grande nouveauté : déclarer clairement ce que l’on cherche en se rassemblant, et les règles simples qu’on se donne pour y parvenir.
Comme je l’ai dit : n’ayez pas peur de la diversité. Que chaque lieu de vie collectif soit habité consciemment, c’est-à-dire avec un objectif clairement énoncé. Qu’il y ait pour chaque lieu une raison d’être et de devenir. Et que cette raison soit consciente. Que les uns et les autres se rassemblent par attirance envers le but énoncé. Et qu’il y ait autant d’objectifs clairs que de lieux de vie.
Je me pose une question à ce stade : lorsque nous nous rassemblons avec d’autres, dans un objectif qui nous semble le même, nous constatons vite que chacun avait sa lecture propre de l’objectif. Rien n’est donc simple !
N’ayez pas peur des fissions, des schismes, des séparations apparentes. C’est parce que vous les autoriserez que vous continuerez à ressentir l’unité et la fraternité au-delà des conflits. Le conflit est une bonne chose, je vous le dis, parce qu’il invite toutes les parties prenantes à faire un pas nouveau vers un espace intérieur encore méconnu, duquel émergera forcément une solution créative.
Donc, tu nous conseilles de nous séparer dès que les divergences apparaissent ?
Non, pas dès qu’elles apparaissent. Il y a toujours ce travail à faire sur soi : consoler les parties crispées de notre être qui sont invitées à être transmutées. Si vous faites sérieusement et joyeusement ce travail, vous découvrirez deux espèces différentes de divergences. Dans l’une, c’est parce que vous n’avez pas le courage de regarder une blessure en face que vous ferez demi-tour ; dans l’autre, c’est parce que vous aurez fait tout le tour de la question que vous découvrirez deux chemins différents à explorer. Vous choisirez alors consciemment, en toute connaissance de cause, le domaine d’exploration qui vous attire le plus, laissant aux autres le droit d’arpenter leur chemin de terre, tout en restant en lien avec vous par le coeur, et dans l’échange des expériences apprises en cours d’aventure.
Vous verrez, il est très enthousiasmant de prendre en main ce pouvoir personnel, celui de choisir sa propre voie et de l’explorer, tout en s’intéressant à la voie empruntée par d’autres. C’est de cette diversité acceptée que la magie de l’harmonie alimente les mondes en expansion. Il y a des mondes étroits et des mondes infiniment larges. En agissant ainsi, acceptant les divergences, vous bâtissez en vous la capacité d’habiter un monde toujours plus large.
Tu voulais l’essentiel, Foelia. Pour moi, il se situe là : dans l’art de pouvoir se séparer pour rester unis. Et j’ai bien peu de choses à vous en dire, mes amis, parce que cet art se convoque dans et par l’expérience.
Merci Elior ! C’est une belle manière de boucler cette série de six rencontres avec toi. Il y a déjà une belle trame « éthique » qui se dessine. Il nous reste à passer au concret. Quels seraient tes conseils pour commencer à bâtir Adikan sur notre planète ?
Si tu veux parler concrètement, il faut que vous trouviez un moyen de vous retrouver nombreux autour de la question d’une nouvelle cité. Il faut créer de la communication, puis des rencontres réelles. Ensuite, il faut une ébauche de projet, qui consiste en un lieu trouvé et une manière enthousiasmante d’aller à sa rencontre, de l’apprivoiser, de s’y projeter.
Vous pouvez vous rassembler par secteurs, par quartiers futurs, comme nous l’avons fait pour Adikan. Au début, j’ai formé autour de moi un petit groupe de gens très motivés et conscients de cette volonté de faire évoluer leur conscience par la force du collectif. Nous avons mis en place la manière de fonctionner ensemble, et c’est ainsi qu’est né « Propozam », notre politique de la proposition. C’était un préalable. Après nous être entrainés à l’appliquer entre nous, nous avons ouvert le groupe vers d’autres motivés qui avaient déjà, à leur manière, fait un bout de chemin dans ce sens. À ce stade, toutes les expériences sont précieuses, autant les réussites que les erreurs.
Puis il a fallu beaucoup créer autour de cette idée de nouvelle cité dédiée à la recherche de l’unité. Créer pour exprimer notre enthousiasme, mais aussi pour que l’idée devienne visible, prenne une forme matérielle, d’abord artistique. Certains ont dessiné, d’autres ont écrit, d’autres ont modélisé. Toute forme artistique a son rôle à jouer. Et c’est grâce à ces formes artistiques que nous avons pu commencer à faire circuler les idées, à donner envie à d’autres, à réveiller ce plan lorsqu’il dormait encore en certains futurs cocitoyens. Nous avons ensuite été assez nombreux pour que les choses deviennent possibles. La force du groupe, l’énergie collective : c’est une puissance dont vous avez à découvrir le maniement.
Question concrète, mais à quel nombre estimes-tu que la force d’entrainement peut vaincre celle d’inertie ?
Ce n’est pas tant un nombre qu’une énergie d’attention, qui traduit une volonté. Certains ont beaucoup de volonté, d’autres suivront quand les choses seront enclenchées. Vous avez une bonne mesure de cette volonté sur votre planète.
Laquelle ? Je suis curieuse de voir ce que tu vas nous dire !
Eh bien c’est l’argent ! Au-delà du fait qu’il faut vous réapproprier la transparence de l’argent, comme je vous en ai déjà parlé, et je ne suis pas le seul, il reste une mesure exacte de votre volonté. Vous saurez que vous êtes prêts quand vous aurez assez d’argent pour acquérir un lieu et y bâtir vos habitations.
Hm. Tu as raison sur ce point. Je ne le voyais pas avant que tu le montres.
Oui, et chacun peut mesurer sa motivation à vivre une nouvelle vie en se demandant : « Combien d’argent suis-je prêt à investir tout-de-suite pour la rendre possible ? »
Et ceux qui n’ont pas d’argent à investir, mais toute leur bonne volonté ?
Il n’y pas un chemin unique vers la mise à disposition d’un débit suffisant d’énergie vitale. Il y a toujours une solution s’il y a une volonté. Mais il est clair que l’idéalisme ne fonctionne adéquatement qu’en présence du réalisme, qui est cette force intérieure qui permet de voir les choses sous leur aspect concret et matériel. Souvent, vous êtes plus doués avec l’une d’elles. Il vous faut alors retrouver le chemin de l’autre. Mais individuellement, c’est bien la question qui vous donnera votre propre mesure à vous lancer dans cet incroyable projet d’être pionnier d’une cité de la nouvelle conscience : combien d’argent.
Ça me donnerait envie de ne pas en rester là. Cette question d’argent est vaste, et chacun a sa manière de le voir, et ses traumatismes associés. Personne n’est totalement à l’aise avec l’argent. Et tu l’utilises comme mesure de notre volonté. Ce n’est pas simple à démêler !
Il n’y a rien à démêler. C’est limpide. Il faudra des investissements de départ en matériel, et la meilleure volonté du monde n’est pas en mesure d’acheter le matériel adéquat. Adikan est une ville, et une belle ville !
J’en témoigne !
Une belle ville où a sa place le confort et la technologie.
C’est vrai que ce n’est pas une cité moyenâgeuse, loin de là ! Comment allier le confort moderne et le respect de l’environnement ?
La question devrait toujours se poser en vous, pour vous, avant de devenir collective. Quel confort est nécessaire pour vous, pour avoir la sensation de vous respecter, vous ? Et la réponse sera différente pour chacun. Pourrez-vous accepter la réponse de chacun ?
Vous avez tout à explorer : des lieux décroissants, des lieux de sobriété, des lieux de luxe respectueux de la vie. Chacun doit pouvoir participer à l’aventure qui l’appelle. Chacun doit pouvoir choisir pour lui-même et se mettre en relation avec ceux qui souhaitent les mêmes règles du jeu. Raison pour laquelle il est impératif que ces règles soient bien exprimées et transparentes.
Tu vas nous aider à créer une cité particulière, ou nous conseiller pour plusieurs cités différentes ?
Je suis là pour honorer ces deux choix : vous aider dans une cité particulière, celle qu’Atena adombrera de son énergie créatrice, et vous aider pour toutes les autres. Chaque cité-lumière qui doit voir le jour sera reliée aux autres par sa volonté de servir le Divin en chacun. Chacune d’elle sera un noeud de rencontre sur le réseau mondial qui regroupera, rassemblera, tous les lieux sur lesquels battront les coeurs ouverts à cette conscience de fraternité, d’unité, de vérité. Ce réseau est mondial, planétaire. Il est en cours de tissage. Sa trame devient visible, et tous ceux qui souhaitent en faire partie le peuvent.
Voilà ce qui fait le côté enthousiasmant de cette époque particulière. Voilà ce qui éveille en moi une immense joie de contribuer. Voilà l’invitation pour chacun. Voilà la proposition.
Et si tu me demandes le mot de la fin…
Je te le demande !
…il prendra la forme d’une question : « Êtes-vous membres de ce réseau ? »
J’imagine que ceux qui nous ont suivis jusqu’ici répondront en grande majorité « oui ». Après, tout reste à faire pour se… rassembler ! Je sais que nous sommes aidés. Je sais que tout nous est donné pour que cela devienne possible et se fasse, au rythme juste.
Merci Elior, de nous inspirer ! Même si nous avons à trouver nos propres formes et nos propres modalités, ton témoignage est une note de plus dans l’harmonie que nous voulons cocréer.
Chers amis de terre et de densité, comme dirait Atena, je vous souhaite une excellente journée, et plein d’enthousiasme pour faire un pas dans la joie au présent !
On n’en reste pas là. Je vous retrouve bientôt pour continuer l’aventure !
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