Canalisations Dialogues 2022

Elior : La cinquième dimension est celle de votre génie

Bonjour Elior !

Bonjour Foelia.

Quel est le pas en plus, aujourd’hui ?

Le pas en plus part toujours d’une prise de conscience nouvelle, de l’irrigation d’un pan de votre être qui ne l’était pas encore. Je parle d’irrigation par la conscience. Vous pouvez considérer la conscience comme de l’eau, provenant de ce que vous nommez adéquatement La Source. Cette conscience-eau, par l’effet de la gravité, de la densité, grave des sillons dans la matière, tout comme le font les torrents qui dévalent les montagnes et créent les vallées, tout comme le font les rivières et les fleuves qui serpentent sur le paysage de votre âme et y dessinent un chemin, que vous appelez mémoire.

Je suis touchée par la poésie de cette image et par la musique de tes paroles.

Ce n’est pas ma musique, c’est le mariage de nos fréquences et de nos timbres respectifs qui se fait ici entendre. Que le beau puisse en émaner est la signature d’une certaine conscience. Cette musique est importante, bien plus que les mots qu’elle utilise pour résonner à travers vos sens, parce qu’elle est le sens, là où les mots ne sont que des porteurs de sens.

Nous avons évoqué les archanges et les anges. Voici que nous pouvons nous plonger dans un plus large tableau, afin de répondre à une question que vous portez tous, sans pour autant l’avoir formulée clairement : Que faire de la peur ?

Oui ! C’est une question qui revient souvent, et nous laisse assez impuissants !

Hahaha ! Oui, la peur a cet effet lorsque la conscience ne vient pas l’embrasser. Comprenez bien le rôle important de la peur dans le règne animal, qui abrite les formes de conscience à trois dimensions. La peur possède tout son intérêt pour un animal : elle lui sauve la vie presque tous les jours ! Ainsi, elle joue un rôle vital. Mais vous, humains de la Terre, et particulièrement dans ce que vous nommez l’Occident, combien de fois ce concentré de présence, ce surcroit d’énergie immédiatement disponible, vous sauve-t-il la vie, sur toute la durée de votre incarnation ? Deux fois ? Trois fois ? Et ce, pour vous donner la capacité de fuir, de courir, de déployer une force inhabituelle durant quelques secondes, éventuellement quelques minutes ? Je vous fais remarquer que la peur qui travaille pour la vie ne vous est pas réellement utile, à la plupart d’entre vous en tout cas, plus de dix minutes sur l’ensemble de la vie de votre corps.

C’est un constat étonnant, mais qui me semble juste.

Or, la peur, vous continuez à la ressentir et à la laisser agir sur vos corps à longueur de journée !

C’est vrai ! Pourquoi ?

Parce que vous êtes inconscients. La conscience humaine est dessinée pour percevoir naturellement quatre dimensions. L’humanité est la quatrième marche de l’évolution de la conscience. Or, sur votre planète, la peur vous fixe sur la trame de la quatrième dimension, si bien que vous ne vous y déplacez plus, et ne la percevez donc plus.

Pourquoi reste-t-on ainsi fixés « sur la trame de la quatrième dimension », comme tu dis ? Qu’est-ce qui nous empêche de bouger ?

La peur. Un enfant humain possède encore ce degré de liberté, mais les traumatismes qui vous sont imposés vous font rapidement passer l’envie d’explorer cette direction possible. Vous restez ainsi dans un état de conscience animal et, plus vous prenez de l’âge, plus vos mains se crispent et s’agrippent sur la trame, pour surtout ne pas bouger.

La réalité, c’est que la peur ne vous est presque plus nécessaire et ne vous apporte plus aucune sécurité supplémentaire. Vous n’avez plus de prédateurs desquels vous défendre. La peur qui subsiste en vous, alors que vous êtes humains, est un programme animal. Comprenez bien, et ceci n’est pas une image : en vous vit un petit animal blessé, auquel vous interdisez toute sortie, de peur qu’il se blesse davantage. Ainsi, vous vous privez continuellement de toute la force vitale de cette part animale qui soutient votre part hominale. Vous vous privez par la même occasion de son instinct. C’est seulement en ouvrant les yeux dans une cinquième dimension que vous découvrez ce que l’on nomme la présence, la conscience. Un être humain qui accède à sa cinquième dimension est un être humain en contact avec l’énergie angélique, c’est-à-dire la conscience individualisée. Un être humain n’a pas pour futur de devenir un ange, mais de dialoguer avec son ange, jusqu’à s’unir à lui. L’ange ne travaille pas la forme. C’est le rôle de l’être humain. Mais un être humain qui agit dans sa cinquième dimension, uni à son ange, est ce que l’on appelle un génie. Comprenez que, même si vous avez accès à ce cinquième monde, que je nomme ici « génial », vous ne pouvez vous y habituer que très graduellement. Ainsi, aucun d’entre vous ne peut se prétendre constamment « génie », mais certains d’entre vous peuvent prétendre avoir accès, ponctuellement, à leur génie, c’est-à-dire à leur inspiration, connexion directe aux énergies angéliques.

Waw, quel tableau !

Le futur de chacun d’entre vous est d’entrer de plain-pied dans le monde génial, dans lequel vous êtes un canal immédiat de votre part de lumière. Et je puis vous assurer que chacun d’entre vous a connu au moins un instant dans sa vie cet état de conscience. Cette conscience où tout est neuf, où vous êtes à l’interface entre ce qui est déjà créé et ce qui est en train de se créer. Vous êtes conscients d’être la main d’une force qui agit nouvellement sur votre monde. C’est cela être inspiré. C’est cela être en lien avec son ange.

Comme j’ai à vous faire avancer sur votre compréhension des travaux collectifs, qui seront la base de vos réalisations dans cette ère de fraternité qui s’ouvre à vous, il est nécessaire que vous compreniez mieux ces dimensions de la conscience. Comprenez encore aujourd’hui que la seule chose qui différencie le monde génial du monde animal, c’est la conscience. L’animal possède un instinct, c’est-à-dire un lien direct avec une forme d’intuition, mais celle-ci est inconsciente. Le génie est inspiré comme l’est l’animal, mais il en est conscient. Comprenez ce parallèle. La peur est la seule chose qui vous sépare de votre ange, c’est-à-dire de votre créativité, de votre génie.

Voyez dès aujourd’hui la peur comme une réaction inconsciente du petit animal que vous portez. Tant que vous fonctionnez dans la troisième dimension, votre peur vous fera réagir en vous entrainant dans un scénario de protection sclérosant. Donnez de l’amour à ce petit animal qui a peur. Commencez par lui donner un nom, c’est le début de la reconnaissance. Et, chaque fois que la peur lui commande une réaction et que vous vous en rendez compte, vous êtes bien celui qui vient de prendre conscience d’un programme. Vous n’êtes plus ce programme. Vous êtes un être humain qui vit pleinement ses quatre dimensions. Depuis ce lieu, qui est votre coeur, il vous est désormais possible de vous relier à votre ange, votre intuition, votre créativité, et de poser un acte issu de l’amour, qui s’appuie sur la peur que vous venez de reconnaitre, sur la caresse que vous venez de donner à votre petit animal de compagnie. Votre acte sera alors un acte posé depuis la cinquième dimension. Ainsi se créera, possiblement en chaque instant, ce fameux monde 5D dont vous rêvez.

Je ne sais que dire, que demander ! Je suis touchée par cet afflux de conscience !

Pour m’entendre et me prêter tes mots, tu as dû toi-même te lier à cette part créative, inspirée, que j’ai nommée géniale. Nous venons donc de créer des mots qui sont issus de la 5D. Nous venons de participer, très modestement, à notre mesure, à cette floraison de la conscience que nous n’avons de cesse d’appeler. Comment, mieux que par l’exemple, pouvons-nous partager une expérience ?

Merci Elior !

Merci Foelia.

Canalisé par Foelia

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Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !

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