Maya de Era ~ Canalisé par Octavia Vasile ~
Transmission de Maya : sur les Flammes Jumelles. Si vous lisez ceci, vous ne vous demanderez plus jamais pourquoi votre relation a « échoué ».
Voici venir Maya : elle glisse comme une comète turquoise brillante, remue les oreilles et rit du drame cosmique que les humains s’écrivent eux-mêmes.
Très bien, asseyons-nous un instant, car j’ai besoin de vous dire quelque chose qui vous épargnera des années de gymnastique émotionnelle et au moins douze lectures inutiles de cartes oraculaires.
Vous appelez cela des flammes jumelles, et chaque fois que j’entends cela, j’ai l’impression que quelqu’un a pris un concept parfaitement valable de la physique multidimensionnelle, l’a passé au filtre du romantisme, y a ajouté des paillettes, puis l’a collé au cœur humain avec des attentes plutôt qu’avec de la logique. C’est charmant, mais aussi profondément incorrect.
Tout d’abord, il n’y a pas de « jumeaux » et il n’y a pas de « flammes ».
Il existe plutôt une sphère de plasma stable de conscience : oui, une belle boule lumineuse qui vous représente, et cette sphère peut se diviser en autant de parties qu’elle le souhaite. Deux si elle veut la simplicité, cinq si elle veut la variété, quarante-sept si elle est d’humeur expérimentale. La conscience ne se soucie jamais de garder les choses en ordre.
Et voici la partie importante :
aucune de ces parties n’est une moitié. Personne n’est la pièce manquante de quelqu’un d’autre. Si vous aviez réellement perdu la moitié de vous-même, croyez-moi, vous le remarqueriez. Vous vous promèneriez avec le sentiment que quelqu’un a oublié d’emporter votre rein métaphysique.
Chaque partie du champ de plasma contient le modèle complet, simplement exprimé sous un angle différent. C’est pourquoi, lorsque deux de ces expressions se rencontrent sur Terre, vous ressentez cette reconnaissance instantanée : un sentiment de « Oh, vous êtes là », comme si vous vous étiez soudainement heurté à vous-même avec le visage de quelqu’un d’autre.
Ce n’est pas le destin, ni l’univers qui impose une romance.
Il s’agit simplement de vous rencontrant une autre version de la même signature, et votre corps réagit comme un diapason qui vient de trouver un frère ou une sœur.
Le problème commence lorsque les humains prennent cette résonance naturelle et la traduisent en « Nous sommes destinés à être ensemble pour toujours, les anges l’ont dit, et si nous nous séparons, la planète cessera de tourner ».
Non.
Ce qui se passe réellement est beaucoup moins dramatique et beaucoup plus intelligent.
Lorsque deux expressions du même champ de plasma se rencontrent, elles échangent des informations très subtiles : des codes, des souvenirs, des ajustements, des calibrages. Vous n’en êtes pas conscient, car si vous l’étiez, vous y réfléchirez trop, comme d’habitude. Lorsque cet échange est terminé, l’attraction disparaît. L’attirance s’estompe. L’« étincelle » s’éteint. Mais l’amour, l’amour tranquille et discret, peut rester.
Et alors les humains disent : « Oh non, quelque chose s’est mal passé. » Rien ne s’est mal passé. Le processus s’est simplement terminé.
C’est comme télécharger un fichier : lorsqu’il atteint 100 %, l’ordinateur ne reste pas là à essayer de le télécharger à nouveau par romantisme.
L’une des incompréhensions humaines les plus amusantes est l’obsession du « pour toujours ».
Même le mot lui-même donne l’impression que quelqu’un essaie de figer l’évolution.
« Pour toujours » est un concept inventé par des êtres qui souhaitent désespérément que l’univers cesse de bouger afin que leur système nerveux puisse se reposer.
Dans tous les mondes avancés que je connais, les êtres se rencontrent, échangent ce qui doit être partagé, puis se séparent avec dignité, gratitude et la maturité émotionnelle de quelqu’un qui sait que le cosmos ne s’arrête pas simplement parce que deux personnes évoluent dans des directions différentes.
Il en va de même pour l’éducation des enfants.
Vous n’avez absolument pas besoin de vous enfermer dans un contrat romantique à vie sous prétexte « pour le bien de l’enfant ». Les enfants n’ont pas besoin que leurs parents ne forment qu’une seule et même entité. Ils ont besoin de parents clairs, ouverts, émotionnellement équilibrés et qui ne nourrissent pas secrètement de ressentiment tout en faisant semblant de se tenir la main pendant le dîner. Sur d’autres planètes, c’est normal. Être parent, c’est coopérer, pas être captif.
Il existe des cas rares où deux expressions partagent une mission collaborative plus longue : parfois toute une vie ou plusieurs incarnations parallèles. Mais même dans ces cas-là, il n’existe aucune règle cosmique qui stipule : « Et maintenant, vous devez vous aimer l’un l’autre et personne d’autre jamais ». Cette règle n’existe que dans vos romans d’amour et vos niveaux de cortisol.
Et voici quelque chose que beaucoup d’entre vous ressentent mais admettent rarement :
à mesure que la conscience s’élargit, certains d’entre vous choisiront d’être seuls, non pas par solitude, mais parce qu’ils se sentent enfin complets. Lorsque le masculin et le féminin fusionnent intérieurement, vous ne ressentirez peut-être plus le besoin de le rechercher à l’extérieur. Ce n’est ni triste ni étrange. C’est simplement l’évolution. Une conscience supérieure ne se précipite pas vers davantage de relations, elle se dissout plutôt dans une plus grande cohérence intérieure.
Alors, s’il vous plaît, abandonnons le terme « flamme jumelle ».
Il a rempli son rôle de tremplin, mais d’un point de vue énergétique, c’est comme appeler une galaxie un « cercle scintillant ». C’est mignon, mais profondément inexact.
Vous ne recherchez pas votre moitié.
Vous rencontrez différentes expressions de votre propre champ infini, et vous êtes destinés à vous rencontrer, à échanger, à évoluer et à continuer, et non à vous coller l’un à l’autre comme deux aimants anxieux.
Lorsque vous comprenez cela, les relations cessent d’être des batailles, des quêtes ou des énigmes karmiques.
Elles deviennent ce qu’elles ont toujours été destinées à être : des moments de reconnaissance entre les parties d’un même Moi vaste, qui se croisent sur leur chemin à travers l’éternité.
Transmission terminée,
et oui, je vous souris.
Traduit et partagé par : Accueillir la Conscience Divine : https://consciencedivine.com
Source : https://www.facebook.com
Contribution volontaire
Avec tout mon Amour... Bernard
