Canalisé par Jean-Luc Ayoun
Je suis Frère K. J’honore et salue votre présence et vous rends Grâce pour votre écoute et votre accueil.
Nous avons, dès ce matin, posé les fondements de votre comportement pour sortir du rêve, pour guérir du rêve. C’est effectivement le moment de mettre en application, de façon la plus intense possible et la plus réelle possible, l’Acceptation du rêve et le Silence face à ce qui se produit. C’est l’unique façon, nous avons dit, de traverser tous les événements de votre vie et les événements de ce monde. Nous avons explicité que les événements les moins heureux, que vous avez vécus ou que vous allez vivre, sont des opportunités uniques de vivre au-dedans de ce que Vous Êtes.
Jusqu’à présent, la vie vous appelait à maintenir le rêve de façon lucide et à entretenir le rêve. L’acceptation de tout ce qui peut se dérouler en vous comme au-dehors de vous, vous conduit à comprendre que vous n’êtes pas de ce monde mais que, comme nous l’avons tous vécu, vous êtes encore sur ce monde avec ses limitations et ses obligations, des plus simples au plus complexes.
Jusqu’à présent, il vous avait toujours été demandé d’assumer ce que vous aviez à assumer. Mais aujourd’hui, vous êtes et vous serez de plus en plus nombreux à assumer ce que vous êtes au-dedans aux dépens de ce qui est dehors. Toutes les circonstances de vos vies individuelles, comme nous l’avons dit, et que vous avez écrites, je vous le rappelle, ne sont là que pour favoriser l’intensité de ce que vous êtes et la diminution de ce que vous avez pu croire être au sein de l’illusion. Et cela va concerner aussi de plus en plus vos obligations et vos fonctions au sein du rêve et de l’éphémère.
Autrement dit, vous vous rendrez compte par vous-mêmes, si ce n’est déjà fait, que cet établissement du Réel aura de plus en plus de mal à composer avec l’illusion. Et rappelez-vous que, quelle que soit la dureté ou la complexité de ce que vous avez à vivre aujourd’hui, il y a derrière toute interrogation comme toute souffrance, une capacité de plus en plus grande à vous tourner vers ce que vous avez toujours été, au-delà de ce que nous avons nommé avec vous la scène de théâtre, la scène du rêve, de ce que de nombreux mystiques orientaux ont appelé maya ou illusion.
Tout ce qui est inscrit au sein d’une forme, ici comme ailleurs, est appelé de manière inexorable à apparaître et disparaître. Le moment est venu de comprendre et de vivre que ce qui apparaît et disparaît, à quelque niveau que ce soit, ne peut pas être vrai. Le Réel est immobile. La manifestation du rêve nommée amour est un mouvement permanent, illustré par vos cellules, comme par une planète ou un soleil, quel qu’il soit.
Le moment est venu de comprendre en le vivant que vous n’êtes partie d’aucune souffrance, ni d’aucun manque, mais que c’est au travers du jeu de l’expérience de la vie que vous retrouvez l’origine de la Vie, comme l’origine des mondes et l’origine de l’a-conscience. Il y a une Source à la Vie et vous êtes cette Source. Il y a une Source à l’Amour, il y a une Source à la Lumière et vous êtes la forme et la conscience qui manifestent la Lumière et l’Amour au sein même du rêve. Mais vous êtes antérieurs à l’Amour, à la Lumière et à la forme. Et c’est à ce moment-là que vous vous souvenez, littéralement, de ce que vous êtes en Vérité.
Vous acceptez le rêve parce que vous comprenez à ce moment-là que vous ne pouvez être nulle part ailleurs que là où vous êtes. Et, quels que soient les défis de votre personnage, de votre histoire ou de votre vie en ce moment, ils ne représentent que des opportunités et des occasions de vous découvrir en totalité. Je vous ai rappelé que le plus important est le Grand Silence parce que le Silence est Accueil et Acceptation, parce que le Silence vous extrait, littéralement, du rêve, de la conscience.
Et je vous ai dit aussi, nous avons longuement échangé sur le fait que chaque forme de vie, ici comme partout dans la création, vit le même retour à la Vérité, là où vous constatez par vous-mêmes que cela a toujours été là, en dépit de toutes les circonstances et de toutes les souffrances apparentes. Retenez aussi, comme nous l’avons échangé ce matin, qu’il est extrêmement important dans le cours de vos journées, de trouver des moments de Solitude et de Silence. Je parle bien de moments de Présence et non pas de méditation avec un but ou un objectif, mais des moments de Silence et de Solitude où vous rentrez au-dedans de ce que vous êtes.
Ce sont des moments de grande réconciliation avec la Vérité et le Réel. Quelles que soient vos obligations, quels que soient vos intérêts à ce monde, l’intérêt pour le Réel et la seule Vérité doivent vous emporter. Il ne s’agit pas simplement de recouvrir ou de retrouver un corps de Lumière, il est question bien avant tout, dorénavant, de redécouvrir ce que Vous Êtes au-delà de l’Être et au-delà du Non-Être. Et cela n’est possible que dans la Solitude, cela n’est possible que dans le Silence, cela est possible uniquement dans l’immobilité du corps, dans cet espace au milieu de votre poitrine, où vous n’avez besoin de ne rien demander et de ne rien attendre surtout.
Nous avons dit que toute attente ou tout espoir vous met en distance avec ce que Vous Êtes, quel soit cet espoir. Et quels que soient les événements que vous annonce ce qui se déroule en ce moment même sur la Terre, vous n’êtes pas là où vous êtes pour en attendre une quelconque récompense, ni même une quelconque finalité, parce qu’une finalité, quelle qu’elle soit, même au travers des événements, est bien évidemment inscrite dans la notion de temps et d’espace. Or en vérité, je vous le dis, il n’y a ni temps, ni espace, et seul le repos, le Silence, la Solitude peuvent vous le faire vivre, et comprendre que votre seule demande, si l’on puisse parler encore de demande, soit de vivre le Réel.
Tout ce qui peut se produire, que cela soit vibratoire, vision ou perception, dorénavant, vous éloignent de ce que Vous Êtes. Ce que j’ai nommé encore ce matin crucifixion et résurrection, n’est en définitive qu’un relâchement à l’idée d’être autre chose que ce que vous êtes, ici dans l’Instant. Il ne doit exister aucun objectif, aucun accaparement sur ce qui peut se produire, mais simplement comme une évidence qui se révèle d’elle-même, et c’est en cet espace sacré, qui est sans temps et sans espace, dans ce qui fût nommé par d’autres voix, le Cœur du Cœur ou le Temps Zéro, que vous pouvez vivre, et donc comprendre ce que Vous Êtes.
Aucun mot n’est nécessaire, aucune vision n’est nécessaire, le principe de l’Accueil et de l’Acceptation, ainsi que du Silence, arrivent dorénavant à faire taire le mental et toute projection de votre conscience. Il mettra fin de la même façon, en vous, à toute notion d’attente ou d’espoir de quelque chose d’extérieur.
Nous avons toujours dit, les uns et les autres, qu’aucune date, pensée, ou donnée ne pouvaient être vraies. Néanmoins, au sein de la scène du rêve, il existe des marqueurs qui sont eux cosmiques et planétaires, qui ont été parfaitement expliqués en leur temps par Sri Aurobindo de manière vibratoire et littérale, aussi bien dans l’Apocalypse de St-Jean que chez d’autres visionnaires ou prophètes.
Vous devez comprendre en le vivant que vous ne devez rien attendre, et considérer avec fermeté que tout est bien évidemment déjà accompli de toute éternité. Comme nous l’avons dit et redit, l’alpha rejoint l’oméga, seule l’illusion de la distance et du temps a mis un chemin entre l’alpha et l’oméga.
Vous devez comprendre et vivre que l’alpha n’est rien d’autre que l’oméga, et que l’oméga n’est rien d’autre que l’alpha. Nous avons ensemble cheminé ce matin, afin de vous permettre d’éviter de maintenir la moindre prétention d’être autre chose que ce que vous Êtes, parce que vous ne pouvez pas être ailleurs que là où vous êtes, quelles qu’aient pu être vos capacités de voyage, de vision ou de vibration.
Le temps est à ce grand Silence, le Réel ne peut qu’y apparaître, vous délivrant du rêve, vous guérissant littéralement du rêve, non pas pour le détruire, ni pour le fuir, mais bien plus le consumer dans l’instant zéro, ou dit de façon plus adéquate, de le laisser se consumer de lui-même face au Réel. Vous êtes réellement et activement dans ces moments-là. Les signes intérieurs, les signes célestes et planétaires ne peuvent laisser aucun doute quant à l’issue de la guérison du rêve.
Voilà des années que Bidi avait dit que vous ne pouviez pas changer une virgule de ce qui est en train de se dérouler, pour chacun de vous, pour chacun de nous, comme pour le monde et la création dans leurs totalités. Mais que, de votre capacité à demeurer le plus souvent dedans, dépendrait l’accélération en quelque sorte du scénario ou de son ralentissement.
Toutes recherches de dates, que cela soit par rapport à la visibilité de Nibiru, que cela soit l’appel de Marie, n’ont pas à être attendues ou recherchées. Votre tâche la plus importante est de passer le plus de Votre temps possible au sein du grand Silence. Et pour paraphraser Bidi, je vous conseille d’adopter ce point de vue essentiel aujourd’hui, qui est de vous dire à vous-mêmes, que tout ce qui doit arriver arrivera, quoi que vous fassiez, et que ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quoi que vous fassiez aussi.
C’est une invitation à une forme de neutralité bienveillante qui va amplifier vos capacités d’accueil, vos capacités d’acceptation, et aussi vos aptitudes à vous maintenir dans le grand Silence sans effort. C’est le seul endroit si je peux dire où vous serez en totalité contentés.
Les signes célestes présents depuis hier sont une invitation à vivre toujours plus le Réel et de moins en moins les illusions. Ainsi est l’amour, ainsi est la sagesse, de celui qui peut voir que tout ce qui se déroule ne peut pas être vrai.
Nous avons souvent parlé, durant ces années, de fin des temps ou de fin des mondes, mais vous n’êtes en rien en relation avec une quelconque fin parce que vous êtes ce qui ne peut prendre jamais fin, parce que vous êtes ce qui ne connaît ni début ni fin. Là est l’ultime révélation, là est l’unique révélation de ce que j’ai nommé ce matin votre déité.
Je n’ai fait en ce début d’après-midi que compléter et préciser ce que j’ai dit ce matin. Au-delà de mes mots et au-delà de la signification même de ces mots, ce qui est exprimé va bien au-delà de ces mots. Ce qui est exprimé est reçu dans le silence, ce qui est exprimé vous correspond en totalité, là où aucun concept ne peut émerger, où même la notion de Réel et d’illusion ne veut plus rien dire en ce fameux Temps Zéro, où vous vous rappelez que vous êtes ce qui est antérieur à tout et postérieur à tout. Il n’y a que là que vous pouvez vous reconnaître.
Nous avons dit que toutes les connaissances et toutes les expériences que vous avez pu mener ne sont qu’ignorance de ce que vous êtes. Comprenez bien qu’il n’y là aucun concept nouveau, et qu’à la limite mes mots ne sont pas à être compris, mais simplement à être accueillis pour être vécu.
Comme l’avait dit Abba, chacun de vous est Abba. Chacun de nous et chacun de vous contiennent la totalité du rêve de création. Il n’y a qu’une conscience fragmentée en une infinité de temps, de mondes et de dimensions et d’espaces, et en définitive, effectivement, il n’y a jamais eu personne. Ces mots ne sont pas des concepts, ils sont encore moins des pensées, et certainement pas des avis que je pourrais vous donner, mais le Réel que vous vivez et/ou vivrez.
Bien sûr le Commandeur ainsi que Bidi, s’ils en ont le temps, viendront commenter ce qui se passe, sur la scène de théâtre pour le Commandeur, ou pour vous faire revivre des Cœurs à Cœurs avec Bidi.
Mon intervention de ce jour après sept ans de silence est, comme je l’ai dit déjà, l’accomplissement de ce que j’ai pu dire lors de ma dernière intervention en 2017, mais aussi des conseils que j’ai pu vous donner au début de mes interventions concernant l’image, que cela soit au-travers de vos écrans, intérieurs comme extérieurs, qui ne sont que de la magie, ‘’I-mage’’. Image qui appartient à l’imagination, au monde de la perception, alors que dans le Réel, il n’y a rien à voir, ni monde, ni forme, ni amour, ni lumière, et qui pourtant contient tout cela.
Chacun de nous et chacun de vous sommes appelés à vivre la résolution de la création. Nous sommes donc tous appelés à nous souvenir de ce que nous sommes, et ce que nous sommes n’a rien à voir avec la manifestation de la vie, car nous sommes au-delà de toute forme. Nous sommes pourtant l’Intelligence, nous sommes pourtant l’espace et la Lumière, mais avant tout nous sommes ce qui est antérieur à tout cela.
C’est cela le Réel, c’est cela guérir du rêve. En définitive c’est quelque chose de très simple, et certainement aujourd’hui beaucoup plus qu’avant, simple de réaliser ce que vous êtes et surtout ce que vous n’êtes pas. Tant que vous croyez pouvoir définir, vous ne pouvez pas être le Réel, vous ne pouvez rien définir de ce que vous êtes, et simplement comme le disait Bidi, le vivre, le retrouver.
Il s’agit non plus seulement, là aussi je l’ai dit, de vomir le monde, mais de comprendre ce qu’est la maladie de la conscience, ce qu’est la maladie de la forme et la maladie des univers et des multivers. Nous nous sommes tous promis, dès le premier souffle si je peux dire, dès le premier alpha, que cela serait notre oméga.
Le temps est venu de se rappeler, mais se rappeler ici n’est pas un acte de mémoire qui serait situé dans un temps passé ou futur, mais qui a toujours été là au milieu de votre poitrine, vous accompagnant dans l’expérience de la forme, dans l’expérience de l’illusion de séparation.
Voilà ce que je voulais compléter cet après-midi de manière formelle.
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