Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron
En cette époque où tant souhaitent un changement dans la société dans le contexte général de la vie humaine, être l’initiateur de ce changement en choisissant un autre mode de relation avec soi-même.
Il est vrai, bien souvent l’être humain ne connaît pas l’intense, cette détermination qui permet aux graines de germer car sans intensité de détermination, dans cette énergie de tiédeur qui est commune à l’humanité, rien ne germe ou si peu.
Retrouver ce feu, cette flamme intérieure et nourrir cette flamme du feu de la passion, dans la détermination de dépasser éternellement ses limites, sans tension, sans crispation, sans jugement. La réalisation de ses limites est preuve de transparence. Et le courage de traverser ses limites, mû par le feu de l’amour, démontre la sagesse et la maturité. Tant d’êtres humains ont l’attitude infantile de se rebeller contre les limites. La rébellion n’est que manque de maturité.
Dans cet éternel autodépassement qu’est le jaillissement de la vie, embrasser ses limites, les dépasser avec détermination, persévérance, enthousiasme, sans aucun jugement, seulement mû par l’amour de cet autodépassement qu’est la nature de la vie. Ainsi s’ouvrir toujours plus à soi, sans fausse complaisance, sans dureté non plus, hors de tout jugement. Réaliser la puissance de ce jaillissement qu’est la vie et rendre hommage à ce jaillissement à travers son incarnation, sans s’arrêter nulle part et surtout pas à ces prétendues limites qui ne sont que des invitations à l’autodépassement éternel.
Les tièdes s’arrêtent à chaque limite et se plaignent et se rebellent. Ceux qui brûlent du feu de l’éveil reconnaissent les limites, offrent tout l’amour, toute l’énergie, toute la clarté pour les dépasser, sans aucun jugement. Alors se présentera une autre limite. Telle est la nature de la vie qui peut être dépassée avec tout autant de détermination, d’enthousiasme, de passion, de feu.
Peut-on dire qu’il est un état sans aucune limite ? Cela ne serait pas le fait de l’incarnation. L’incarnation est ce jeu de limites qui s’offrent à l’illimité éternellement. Les limites dépassées laissent place à une limite ayant, à un niveau peut-être plus intense, le visage de l’illimité et pourtant restant limite à dépasser.
C’est cela la beauté d’être humain. Apprendre à déposer tout jugement, tout sens de rébellion et surtout toutes ces plaintes des tièdes qui se croient victimes et toutes ces croyances d’avoir tout essayé et de ne pas parvenir. Cela n’est que le langage des tièdes.
La tiédeur n’est pas le fait de l’incarnation. L’incarnation est faite de détermination et de passion, la passion de polir le miroir de l’individualisation jusqu’à ce que ce miroir soit le reflet pur du divin
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