Canalisations

Le langage printanier de l’intraterre

Canalisé par Marie Pierre AUBERT

Le langage printanier de l’intraterre. De par les mondes, il existe plusieurs sortes de langage qui sont utilisées par toutes sortes de vivants. Certains sont paisibles, d’autres résonnent fortement à travers l’univers. Nous, peuple intraterre, employons le silence.

Aucun mot ne sort de nos bouches !

Pourtant, nous percevons, nous comprenons.

Nous avons la particularité de communiquer en pensées, nous les voyons.

L’on pourrait dire, nous les entendons par la vibration qu’elles émettent et aussi par les couleurs qu’elles déploient.

 

En général, les nuances sont harmonieuses, le son est mélodieux

Nous ne connaissons pas les cris.

Ceci ne fait pas partie du langage employé par chacun.

Tout dans le silence s’accomplit dans le charme du moment, qui succède à un différent instant.

Il glisse l’un sur l’autre en continu.

Nous les suivons à pas feutrés dans la délectation de leur proposition.

Le récital de nos adorés oiseaux nous accompagne paisiblement sur les sentiers.

Nous remarquons l’apparition de jaunes jonquille, de muscaris avec leurs grappes d’un bleu violet. Ces bouquets sont en compagnie de crocus d’un léger bleu mauve au cœur blanc. On voit également des pensées multicolores qui reflètent des visages en peau de velours. Ou encore des primevères de diverses teintes, symbole de renouveau, des tulipes en d’originales nuances.

Cette coloration se révèle dans un immense jardin fleuri.

Où chacun peut venir s’y délasser, s’y ressourcer, passer du temps, en humant les parfums qui se diffusent, se distillent pour le bonheur de l’ensemble.

Nous prenons plaisir à y faire des pauses.

Nous asseoir sur une pierre, en regardant nos amies les fées dotées de leurs baguettes qu’elles agitent avec adresse sur chaque bouton.

Une poussière d’étoiles s’échappe de leurs bâtons dorés qui se dépose délicatement dans le cœur de chacune.

L’étincelle a pour effet d’éveiller les endormies.

Les paresseuses qui profitent de la volupté cotonneuse.

Vite, vite, les clochettes tintent.

Elles annoncent l’ouverture du Printemps.

Allez, allez, il n’est plus temps de dormir !

Nous devons nous montrer à tous.

Enfilez vos jolies robes de couleurs arc-en-ciel, mettez vos jambes vertes, grandissez-les afin de sortir de terre.

Pointez le bout de vos nez, jaune, violet, bleu, rose et blanc.

 

N’ayez pas peur, il ne fait plus froid

Le Soleil nous escorte dans nos échappées.

Inondez de vos pas parcs, chemins, jardins !

Offrez votre éclat rayonnant à toutes les personnes qui ont tant besoin de nous.

Vous verrez l’allégresse s’affichait dans leurs yeux. Ainsi la gaieté se distribuera.

Enfin, le printemps est là, disent-elles.

Tu as été absent trop longtemps !

De tous ces mauvais jour, nous en avons assez !

Nous sommes si heureux de t’accueillir dans nos quotidiens.

Nous allons pouvoir « grattouiller » la terre, tondre l’herbe afin d’avoir un beau tapis vert, sur lequel nous pourrons nous allonger.

Sortons à nouveau, tables, chaises, fauteuil à déposer sur cette couverture émeraude.

Embrassons toutes les fleurs qui viennent à nouveau nous visiter.

Comme vous nous avez manqué !

Voilà ce que nous entendons de vous !

Vos paroles nous confortent de vous savoir comblé.

Nous demeurerons en votre compagnie pendant un certain temps.

Vous aussi vous pouvez utiliser votre langage d’Esprit silencieux. Nous l’aimons particulièrement.

Dans ces circonstances de grâce, nos cœurs se joignent aux vôtres, une danse féerique s’improvise.

Nous vous emmenons dans la légèreté de nos notes musicales qui vous enveloppent, puis vous transportent dans les airs réjouissants de quiétude.

Pour vous, l’instant s’arrête !

C’est dans ce moment précis où nous pouvons vous déposer des bouquets de douceurs, d’euphories, de bonheurs. Votre cœur s’emplit de ce velouté.

Vous avez ainsi l’impression de gonfler, tel un ballon qui s’envole haut dans le ciel.

Nous le regardons prendre de l’altitude.

 

Rejoindre tous ceux qui se laissent bercer par le vent.

Ces bulles côtoient les nuages blancs qui ouvrent leurs fils molletonneux afin de les abriter.

Ainsi, ils voyagent dans l’azur et vont vers d’autres contrées

Où là-bas aussi, les arbres deviennent pelucheux de fleurs roses, blanches des cerisiers japonais « Sakura »

Le Printemps, le renouveau, la vitalité, la beauté

Toute la communauté du vivant participe à cette grande fête d’émerveillement ou la Nature s’éveille à nouveau afin de porter haut sa somptuosité.

Observez là, vous y verrez votre reflet.

Amorcez un sourire à ce miroir, il vous le rendra épanoui.

Comme cela sent bon la sérénité !

Si vous le souhaitez, nous la partageons volontiers avec vous lors de vos moments de communion.

Que vous soyez assis dans un fauteuil à lire, ou bien les mains dans la terre qui grattouillent notre sol !

Nous apprécions vos caresses, et en redemandons souvent.

Alors, n’hésitez pas à nous chatouiller chaque fois que vous sentirez la peine ou la tristesse pointait son museau.

Au contact de vos doigts, elles s’endormiront à nouveau, pour faire place à ses sœurs, qui sont la joie, le rire.

 

Prenez vos baskets, vos chapeaux, et venez marcher avec nous le long des chemins en forêt.

Vous serez embarqués dans la féerie des fleurs, des couleurs, des parfums, en un mot dans la Magnificence du Printemps.

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Source : https://souffledelesprist.com

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