Canalisations

Le nouveau monde c’est maintenant (2/2)

 

Canalisé par Aurélia Ledoux

Message de Catherine (suite)

Je vais bien, et ce que je vis au quotidien est purement merveilleux, en termes d’enrichissement, d’épanouissement spirituel, intellectuel, et aussi émotionnel. Je ne puis trop parler avant, mais les êtres que j’ai rencontrés m’ont expliqué beaucoup de choses sur quelle avait été ma mission en ma vie d’avant. Avec le temps et sans excès de vanité, j’ai réalisé qu’elle avait été simplement positive et avait permis d’aider beaucoup de malades comme moi.

J’ai réalisé aussi que ce que les médecins nomment « cancer », était aussi un manque de satisfaction dans ma vie en général. La vie que l’on mène ne nous satisfait plus, tout simplement. On s’ennuie de tout, et on cherche en vain ce qui mettra du piment en notre existence terne.

Je m’étais enfermée dans le mensonge du bonheur parfait. Mes proches me croyaient heureuse, épanouie, joyeuse. C’était en réalité un masque de joie posé sur un état dépressif latent. Par honte et par peur d’être jugée, je communiquais en fait très peu sur mes états intérieurs.

Il y avait ces voyages, ces sorties formidables que nous faisions en pleine nature, tout cela me mettait du baume au cœur. Mon moral remontait en flèche, je me sentais tout de suite mieux. Mais ensuite, la grisaille de la ville, la pollution, mon travail ô combien ennuyeux, tout cela m’anéantissait encore plus, par effet retour. Je pouvais me complaire dans la lecture jusqu’à un certain point, pour oublier cette peine, qui s’apaisait par instants.

Mais ensuite, je devais veiller sur mon fils, sur ma famille. Mon époux était un homme au tempérament tranquille, quoique routinier et silencieux. C’était à moi d’imaginer des choses pour agrémenter notre quotidien, pour faire vivre notre relation aussi. Il est parfois ardu d’être entouré de personnes qui ne parlent pas, qui n’expriment aucune nouvelle envie, qui taisent leur rêves. Pour moi, qui suis un vraie pipelette, l’exercice était parfois compliqué. (elle rit) Je compensais en appelant des amies au téléphone. Comme c’était bon de pouvoir discuter ainsi !

Bien sûr, j’avais pour ma famille tout l’amour du monde, mon fils était ce qu’il y avait de plus cher à mes yeux. Mais faire vivre une relation sans arrêt, se soucier du bien être de chacun sans retour, peut être à la longue lassant. Il existe en plus de tous les petits tracas que rencontre une famille pour gérer la vie à la maison, et les tracas plus grands, liés au fait de trouver un travail qui correspond à nos attentes.

À la fin, j’en ai conscience maintenant, je suis devenue une femme parfois dure, triste et exigeante parfois. Chacun tentait de m’aider au mieux compte tenu de mon état. Je faisais confiance à la médecine moderne, croyant qu’elle seule pourrait me sauver. Les traitements que l’on m’administra à la fin étaient très lourds, ils ont fait empirer mon état, au lieu de le soigner. Mes cheveux tombaient et je ne pouvais plus du tout sortir de chez moi, sous peine de devoir aller aux toilettes un nombre de fois incalculable.

Les médecins devraient songer aux conséquences sociales de ces traitements. Cela était pour moi une honte cuisante, mes amis ne comprenaient pas mon état. Parfois, j’avais l’impression d’être devenue une hideuse créature répugnante. D’autres personnes ne disaient rien, elles comprenaient, faisaient preuve de discrétion. Je lisais en leurs yeux tellement de compassion silencieuse, que c’était un grand réconfort. Elles s’inquiétaient beaucoup pour moi. Je crois même que certaines personnes avaient tant de bonté, qu’elles auraient voulu échanger volontiers nos places.

 

Mais c’était mon chemin de vie, je l’avais choisi, je devais aller jusqu’au bout, coûte que coûte. Lorsque notre âme a tracé pour nous un chemin, nous devons le suivre, même en trébuchant.

Pourquoi choisir la voie de la souffrance, me direz-vous ?

L’âme choisit souvent d’expérimenter plusieurs périodes, au cours de la vie d’un individu. Il y a la période de l’amour, du travail, de la dévotion à sa famille, à ses enfants. Puis, lorsque les enfants ont grandi, que l’on a bâti une relation solide avec un homme que l’on aime profondément, il existe une sorte de période un peu creuse, un peu vide aussi. On a expérimenté beaucoup de choses à faire ensemble, le sport, les voyages, le jardinage, la lecture, le cinéma, la cuisine, les restaurants. Et ensuite ?

Quand on est une femme malade, et qu’on ne peut plus beaucoup sortir, on s’étouffe soi-même. On est prisonnière de son chez soi. Pour peu qu’il pleuve, les journées nous paraissent bien longues, la relation, même avec l’époux le plus aimant, devient un cercle sans fin d’habitudes répétées, ennuyeuses. Il faut sans arrêt trouver de nouvelles idées, de nouvelles activités.

J’ai souvent envié les personnes qui possèdent de véritables passions intérieures, la musique, le dessin, la peinture, le bricolage, ou tout ce qui a trait à la littérature, au cinéma aussi.

Les choses ne m’ont toujours intéressées qu’un temps, peut-être parce que je n’y mettais pas toute l’implication nécessaire. J’ai toujours été un peu observatrice de mon entourage, même si c’était moi qui proposais des activités. Je leur suis immensément reconnaissante de m’avoir suivie dans toutes mes idées, mes caprices parfois.

Bien sûr, tu penses que j’étais la femme la plus heureuse du monde, la plus rieuse, avec laquelle il était bienvenu de profiter de joyeux moments. Je pouvais être cela, mais ensuite, la grisaille revenait se poser en moi.

Il était des personnes dures, et cassantes à mon travail. Je n’avais pas la même faculté d’indifférence que mon entourage, je prenais tout cela bien trop au sérieux. Face à leurs paroles, j’aurais dû rire, me détacher. Il m’aurait fallu prendre plus de recul à ces occasions.

Il est bénéfique de pouvoir se défaire de tous ceux qui nous mettent mal à l’aise d’une pirouette. Il est des personnes qui prennent un malin plaisir à sermonner autrui, et à faire plier leur entourage. Il est important de savoir détecter en soi toute forme de tension intérieure.

L’esprit sait s’auto réparer, mais si la souffrance devient trop profonde, alors le corps physique somatise. L’esprit va générer en lui même une perturbation au niveau énergétique, afin d’y déverser le trop plein des émotions enfouies.

Le sport, ou toute autre activité physique, comme le simple fait de sortir de chez soi, est un excellent moyen d’extérioriser tout ce que l’on a de caché au tréfonds de nous-mêmes, et qui continue à nous faire du mal. À une époque, les groupes de parole m’ont beaucoup aidée. J’y ai rencontré des personnes exactement comme moi. Elles mettaient tout de côté, pour pouvoir continuer à avancer dans une société qui marchait à l’envers.

 

Maintenant, on accorde bien plus d’importance aux émotions, à l’empathie, dans tous les aspects de la société. C’est une chose universellement reconnue, cela fait simplement du bien de parler à quelqu’un lorsque ça va mal.

L’écriture aussi est un immense bienfait. Coucher sur le papier tout ce qui nous a fait souffrir, en le transposant ou non à autrui, est une forme réelle de bienfait.

Cela permet de digérer une émotion, puis de passer à autre chose. L’être humain ne doit jamais être prisonnier de ses émotions. Il doit apprendre à s’en détacher le mieux possible.

Je suis très contente d’avoir pu délivrer ce message, et très heureuse que la Terre s’ouvre à de nouveaux horizons. Merci infiniment pour votre lecture !

Recevez tout mon amour, toute ma lumière sur vos vies, en ces beaux jours de printemps !!!

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Source : http://www.unepetitelumierepourchacun.com

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