Canalisations

L’éradication des maladies (2/2)

 

Canalisé par Aurélia Ledoux

Message des Vénusiens (suite)

Nous enfilons plusieurs coursives, et je reconnais un spectacle bien touchant. De nombreux extraterrestres de tous les âges, et d’apparence très variée, sont menés vers des lieux de soins. On y voit également des humanoïdes, des petits aliens, et des lézards. Certaines formes de vie ressemblent plus à des plantes, ou à des animaux, mais Ulphéniel m’explique qu’il s’agit bien d’êtres pensants.

  • Le mot « êtres pensants » est insuffisant en votre langue pour caractériser une civilisation de l’esprit, mais c’est le seul qui existe. Nous avons appris que les animaux, les minéraux et les plantes émettent eux aussi des vibrations de bien être, de joie, ou de tristesse. Il existe ainsi des peuples plus ou moins animaux, plus ou moins végétaux, capables d’interagir parfaitement avec leur milieu, avec nos soigneurs. Ces peuples édifient des civilisations très riches, très brillantes.

Je suis tout à fait admirative d’une telle capacité. Ulphéniel m’invite à le suivre vers l’aile du centre de soins réservée aux aliens. Il existe des salles permettant de scanner l’intégralité du corps physique, y compris le cerveau. Plus loin, les blessés sont placés en stase, le temps que leurs organes soient cultivés en laboratoire et greffés. Il existe des moyens considérables mis en œuvre pour que ces êtres puissent continuer à vivre.

 

Ulphéniel me fait entrer en une pièce, où s’affairent des biologistes vénusiens, aliens, et même des lézards. Les lézards sont exactement comme certains dinosaures, il possèdent des mains habiles, leurs expressions sont très concentrées. Tous ces êtres interagissent en parfaite harmonie, et aussi dans la joie. Ils sont occupés à inspecter un équipement spectaculaire.

Il s’agit d’un appareil de soutien du corps physique, permettant de maintenir en vie un grand nombre de créatures variées. Son utilisation est simple, il faut y installer le blessé et l’appareil détecte aussitôt son métabolisme, ainsi que les corrections à apporter. Le sujet est endormi, et une énergie de régénération est envoyée par cet appareil. Une telle installation me fait éprouver des frissons d’incrédulité.

  • Cette machine permet de régénérer n’importe quel organe lésé, il reconstitue toute la trame musculaire, nerveuse, ou cérébrale d’un blessé. Il est particulièrement utilisé concernant les enfants, mais certains êtres y réagissent mal. Cela est lié avant tout à leur peur, à leurs pensées. Nous agissons toujours avec le consentement du sujet. Cette machine peut être impressionnante.

En effet, il s’agit d’un lit moelleux, avec une série de dispositifs, de plus de deux mètres de haut. Le lit est surmonté de nombreuses caméras, de capteurs et de fils électriques, abrités dans une coque incurvée blanc crème. Quoique de gros efforts aient été faits pour le rendre élégant et esthétique, cela peut intimider plus d’un patient.

Nous sortons de cette salle, pour nous rendre en un autre lieu, lorsque soudain, mon attention est attirée par une coursive extraordinaire. Je me précipite. Face à nous, une arche de verre permet de se rendre en un autre lieu, avec ce qui ressemble à une base sidérale gigantesque. En contrebas de notre position, sur la droite, je reconnais un lieu féerique. À environ 80 mètres sous nos pieds, un embarcadère fastueux apparaît. Il entoure parfaitement une superbe tourelle circulaire, pourvue d’alvéoles. De nombreux petits transports sont alignés avec soin, puis de plus gros porteurs tout autour. Je comprends que nous nous trouvons sur une cité stellaire immense.

 

Ulphéniel sourit et s’en amuse.

  • Ce sont les navires qui ramènent les patients chez eux. Ceux qui les amènent sont de l’autre côté. Les soigneurs se tiennent prêts, évidemment. Certains êtres sont très fragiles. Il existe des esquifs qui ne possèdent pas tout le matériel pour stabiliser efficacement des blessés. Ce centre permet également d’envoyer des équipes de secours dans l’espace, en quelques secondes.
  • Une action si méritante doit vous permettre de vous faire beaucoup d’amis, vous devez avoir un grand nombre d’alliés.
  • Pas toujours, certains peuples en sont presque offensés. L’aide est parfois perçue comme une ingérence. Nous faisons ainsi, de manière désintéressée, avant tout parce que nous avons appris à aimer tous les êtres, à protéger la vie. Hélas, certains s’en offusquent. Lorsque la famille des sujets est opposée à ces soins, nous nous retirons. Il existe aussi des peuples qui ont beaucoup souffert, qui n’ont pas confiance en nos équipes. Notre action est alors de former leurs soigneurs à de nouvelles thérapies. Cela est mieux perçu chez les peuples fiers. Ils comprennent que nous sommes leurs alliés. Cela débouche souvent sur une alliance de nos civilisations.

Nous parcourons d’autres ailes, réservées cette fois aux soins des androïdes, et je n’en crois pas mes yeux. Des files de machines patientes attendent d’être remises en état par des experts vénusiens, mais aussi, de nombreux peuples stellaires. Il existe des robots pour polir les sols, aspirer, peindre, remplacer des parements de navires, s’occuper des plantes, nettoyer les vitrages, laver la vaisselle, coudre, et bien d’autres choses. Chaque androïde est muni de roues, d’autres marchent comme les nôtres, un peu plus lentement, avec des petits mouvements saccadés à peine perceptibles. Ce sont des réalisations exceptionnelles.

  • Tous ces robots sont dédiés à une tâche expose Ulphéniel. Ils sont absolument inoffensifs pour les habitants de cette cité. Les robots pensants sont abrités dans d’autres ailes, et soumis à un contrôle très strict. Ils sont fort peu nombreux, car leur conception est très délicate. La vie cristalline qui les habite doit être parfaite. Ces robots sont très utiles, car ils reconnaissent une immense quantité de langues, de signaux, ils sont très sensibles. Certains robots pensants peuvent se déplacer, mais la plupart sont des armoires de grande taille pourvues de voyants.

Notre visite continue, et de nouveau, je n’en crois pas mes yeux. Nous sommes parvenus au point culminant de cette gigantesque cité. Un vitrage s’ouvre à moi, et mes larmes de gratitude coulent, car je vois la proue du gigantesque vaisseau, loin, très loin devant nous ! Je comprends que nous nous trouvons à bord d’un vaste cylindre lumineux, d’environ 5 km de long. Devant nous, des petites lumières colorées luisent sur les ponts inférieurs, à perte de vue. Ce ne sont que terrasses, antennes, et tourelles élégantes, visibles à une distance prodigieuse. Le site d’appontement est face à nous, sur notre droite. Il existe différentes terrasses, avec des pistes dégagées. Chaque transport peut accoster en douceur, apportant avec lui un groupe de blessés.

  • Ce sont des transports planétaires, explique Ulphéniel. Les demandes sont traitées par priorité. Les maîtres en télépathie organisent l’arrivée de chaque victime, avec un couloir de décélération approprié. Pour les cas extrêmes, une fenêtre est ménagée sur le site même où se trouve le blessé.

Il m’invite à le suivre, et je peine à détacher mon regard de la vue fastueuse. Ulphéniel me désigne un autre couloir, un peu plus bas, avec un passage lumineux palpitant. Nous prenons une sorte de téléporteur, qui débouche instantanément au centre du géant de lumière.

 

Cette fois, un couloir au sol transparent se dessine. J’avance avec stupeur, découvrant sur notre droite, à l’étage inférieur, la salle des « fenêtres ». La pièce est arrondie. Du dessus, on peut observer ce qui s’y passe par une baie vitrée, sans troubler les soins en cours. De jeunes étudiants sont là, et observent d’un œil fasciné.

La pièce est blanche, avec un sol très lumineux, les murs sont aussi d’un blanc intense. Des fenêtres sont disposées en arc de cercle, il y en a environ une vingtaine.

À chaque fois, trois soigneurs entrent dans la salle, un guérisseur et deux assistants. J’aperçois un groupe qui se place devant l’une des fenêtres, le guérisseur, un homme au teint hâlé et aux cheveux gris consulte une montre étrange. La fenêtre est surmontée d’un écran qui devient peu à peu d’un jaune éclatant. Le mur bleuté en arrière-plan se trouble et se déforme étrangement, puis, l’avant d’une civière apparaît, avec un petit être malingre entouré de câbles de survie, et d’une bulle lumineuse. C’est un tout jeune alien, et sa peau est étrangement desséchée, fripée, et blessée par endroits.

  • C’est une irradiation, explique Ulphéniel avec bonté. Le niveau des irradiés est à part. C’est une végétation entièrement radioactive qui permet de les soigner, avec des animalcules de lumière. Certains y restent six mois, puis repartent. Les victimes sont souvent des experts qui œuvrent à la décontamination d’anciens bâtiments transgressifs.

Les soigneurs emportent le petit blessé sur son lit flottant, l’amenant vers une porte surmontée de panneaux clignotants.

  • Comment font les soigneurs pour amener le blessé en ce milieu sans être contaminés ?
  • Il existe des êtres qui absorbent naturellement la radioactivité, et qui peuvent passer d’un milieu à l’autre sans danger. Nous possédons aussi des combinaisons entourées d’un champ, d’une bulle protectrice. Tout le matériel contaminé, est parfaitement décontaminé avec des formes de vie qui se nourrissent des particules radioactives.

De telles paroles me comblent de joie. C’est une chose merveilleuse de penser à de telles avancées. Notre visite plaisante se poursuit, et cette fois, Ulphéniel me fait entrer trois nivaux plus bas. Nous pénétrons dans un lieu plongé dans la pénombre, où des chercheurs de tous les horizons discourent à voix basse.

La superbe baie vitrée du navire révèle l’espace alentours, et une partie de la voûte étoilée. Ulphéniel agit sur une console, tandis que je prends place sur un fauteuil. Une vue à couper le souffle de Vénus, entourée de bleu pâle avec une atmosphère jaune pâle très épaisse, se dessine, bientôt suivie de celle de Mercure, sa proche voisine.

  • Vous ne parlez jamais de Mercure, fis-je remarquer. Que s’y trouve-t-il donc ?
  • J’imagine que tu le sais déjà. Des bases, érigées par les Reptiliens autrefois, puis de fastueuses cités en ruines, exactement comme sur Mars. Nous y avons aménagé quelques installations pour remiser nos navires, avec des lieux de repos en d’observation, en sous-sol.
  • Y a-t-il de la vie ?
  • De la vie de la glace, une vie en dormance, uniquement. Seule la région des pôles est habitable, autrement, la planète est très aride. La zone équatoriale est extrêmement chaude, quelques navires blindés peuvent la survoler pour effectuer des relevés climatiques. Il existe des cônes de vapeur par endroits, et des formes de vie énergétiques, très nombreuses, qui baignent l’atmosphère très fine, faiblement ionisée. C’est un monde de nuit, mais d’une beauté fabuleuse.

En effet, le sol brun rouge, par endroits jaune pâle, apparaît sur les clichés, formant une succession de cratères plongés dans un clair obscur fascinant. Seuls les êtres suffisamment éthérés peuvent explorer ce monde sans risques.

  • La radiance solaire est très élevée, explique Ulphéniel, mais c’est un monde où la vie a su résister en quelques cavernes. Bien plus profond, à l’intérieur de l’écorce de la planète, il existe de nombreuses cités, et la population vit avec tout le confort, comme sur la plupart des sphères du système solaire. Vos mondes sont creux, c’est ce qui permet d’abriter la vie du rayonnement solaire, des tempêtes, et des phénomènes d’ionisation de l’atmosphère.

Je comprends que l’entrevue est terminée, nous sortons de la salle. Je suis très émue. Ulphéniel me serre près de lui, et je le salue avec quelques larmes de gratitude.

 
  • Merci, vraiment du fond du cœur de m’avoir montré tout ceci. C’est si magnifique, cela fait beaucoup de bien de voir autant de si belles réalisations. Votre science pour guérir atteint des sommets.
  • La vôtre en fera bientôt autant, assure Ulphéniel avec un regard plein de confiance.

Il m’invite à m’avancer vers l’une des fenêtres, et j’y prend place, en reculant.

Alors, j’aperçois Ulphéniel, entouré de plusieurs Vénusiens faire de grands signes de la main. Il font une grande ovation pour la Terre. Un amour d’une puissance phénoménale émane de tous leurs êtres. Il y a subitement une grande lumière dorée, puis la vision se replie.

La voix d’Ulphéniel dit ces quelques mots avec une grande bonté.

« Nous serons toujours là, jusqu’au bout. »

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Source : http://www.unepetitelumierepourchacun.com

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