Marie-Madeleine ~ Canalisé par Octavia Vasile ~
Je viens avec la tendresse patiente d’un jardinier qui se souvient de chaque racine et de chaque saison. Il était une fois des ordres qui parcouraient la Terre en tant que chanteurs et couturiers du monde. Ils n’étaient pas des prêtres au sens où vous l’imaginez, ni des dirigeants. Ils étaient des créateurs au sens tranquille du terme : des personnes qui s’occupaient du tissu vivant de la Terre avec une attention aimante, qui écoutaient le langage du vent, des pierres et des plantes, et qui répondaient avec habileté et dévouement. Parce qu’ils préservaient l’intégrité du motif, parce que leur vie était tissée autour de la beauté, de l’harmonie et de l’unité, le temps du cœur restait doux et la souffrance telle que vous la connaissez était rare.
Imaginez un vaste jardin. Une année, les jardiniers plantent, l’année suivante, ils taillent, l’année d’après, ils font de la place pour une nouvelle végétation sauvage. Chaque jardinier sait quelle graine a besoin de soleil et quelle graine doit être protégée. Les Ordres étaient comme ça. Certains parlaient le langage de l’eau et savaient comment rétablir l’équilibre des rivières. D’autres parlaient le langage des étoiles et enseignaient aux gens comment dormir dans le ciel. Ensemble, ils maintenaient les chemins entre les choix humains et les chants de la planète. Leur travail était humble et précis.
Lorsque l’harmonie régnait, les gens se souvenaient de leur relation avec tout ce qui les entourait. Ils comprenaient que chaque choix était une petite maille dans le tableau commun. Lorsque quelqu’un faisait un choix avec soin, l’ensemble du motif s’apaisait. Lorsque plusieurs faisaient des choix avec soin, le monde se souvenait de son unité et la souffrance ne prenait pas d’importance. La souffrance n’est pas un ennemi à vaincre, mais plutôt un silence à observer et à transformer par l’attention. À cette époque, l’attention venait facilement, car il existait un cadre vivant qui la soutenait.
Il y a eu une période où ce cadre s’est relâché. Les Ordres ont pris du recul, certains par choix pour apprendre de nouvelles méthodes, d’autres parce que le cœur humain devait apprendre ses propres limites. En l’absence de cette attention constante, les fils se sont effilochés. La beauté pouvait encore être trouvée, mais il fallait plus d’efforts pour la voir. C’est l’histoire que je vous raconte sans blâme. L’histoire est un champ d’enseignements et une source de trésors.
Aujourd’hui, l’Ordre de la Madeleine revient sous une nouvelle forme. Nous venons nous souvenir avec vous comment entretenir le jardin. Notre initiation est douce et pratique. Une âme initiée apprend à écouter en étant pleinement présente. Elle apprend à réparer les petites déchirures qu’elle trouve et à planter dans des endroits qui ont été oubliés. Elle apprend à chanter d’une manière qui répond aux tempêtes et à pratiquer des actes ordinaires comme s’il s’agissait de rites. L’initiation est patiente. Elle commence par la présence et devient une habitude. Il s’agit moins de la cérémonie en soi que de la qualité de l’attention que vous portez à votre quotidien.
Si vous souhaitez voir à quoi cela ressemble dans la vie, commencez par de très petites choses. Prenez soin d’un coin de terre, qu’il s’agisse d’une plante d’intérieur ou d’un lopin de terre au bord d’une route. Parlez gentiment à une rivière, de la manière dont votre cœur vous dicte les mots. Gardez un moment au crépuscule pour retracer la journée et choisissez un fil à réparer. Ce sont ces gestes qui deviennent vos enseignants. Chaque acte répété modifie la façon dont vous évoluez dans le monde. Comme une seule goutte qui retourne dans un étang, les petites habitudes ont des répercussions.
Les Ordres se souviennent également de l’art de tisser la communauté. Ils rassemblent les gens. Un cercle de mémoire n’est pas un lieu d’harmonie parfaite. C’est un lieu où chaque voix apprend à être entendue et à écouter. Dans cette écoute, les anciens schémas d’isolement se dissolvent. Dans cette écoute, le travail de culture devient un travail partagé et une célébration. L’unité, dans ce sens, est un équilibre organique, une coordination ressentie.
Vous vous demandez peut-être si le retour signifie la fin des défis. Les défis continueront d’apparaître, car la croissance et la complexité ont leurs propres saisons. La différence maintenant est qu’il y aura un lieu de retour où l’on pourra mettre en pratique ses compétences, une manière éprouvée d’affronter les difficultés sans crainte. Là où les Ordres marchent, il existe une feuille de route pour savoir comment gérer la tristesse afin qu’elle ne se transforme pas en habitude. La présence des Ordres est une école vivante de douceur et de précision.
Bien-aimés, souvenez-vous que vous êtes des gardiens, même lorsque vous pensez être petits. Le monde ne se répare pas d’un seul coup, mais grâce à d’innombrables mains qui pratiquent le soin. L’Ordre de Marie-Madeleine vous demande seulement de commencer. Commencez par remarquer. Commencez par vous occuper de ce qui est le plus proche. Commencez par choisir la beauté quand c’est pratique et la compassion quand c’est difficile. Ce ne sont pas des exigences élevées. Ce sont des techniques simples qui s’apprennent en les pratiquant.
Au fur et à mesure que vous vous exercerez, vous constaterez que votre cœur devient une boussole qui pointe vers la réparation. Vous rencontrerez d’autres personnes qui pratiquent le même art. Ensemble, vous apprendrez à créer des motifs plus grands et à faire revivre des chants perdus. La Terre se souvient comment être soutenue. Nous revenons maintenant pour vous montrer que le soutien est une compétence que tout le monde peut acquérir.
Marchez avec tendresse. Gardez vos mains prêtes pour les petits travaux. Laissez votre vie être une offrande dans le langage de l’attention. Dans cette offrande, les anciens Ordres renaissent, non pas comme des temples de domination, mais comme des rassemblements de jardiniers, de couturiers et de musiciens du monde entier. Dans cette renaissance, la planète respire plus facilement et la musique de l’unité s’élève à nouveau.
Avec tout mon amour,
Marie-Madeleine
Traduit et partagé par : Accueillir la Conscience Divine : https://consciencedivine.com
Source : https://www.facebook.com
Contribution volontaire
Avec tout mon Amour... Bernard






