Canalisé par Agnès Bos-Masseron ~
L’autoréférence est la référence au Soi. Au lieu que la référence soit une opinion, un point de vue, un être extérieur ou simplement le courant du collectif, l’autoréférence est la référence à soi. Ce n’est pas la référence à une opinion de soi. Cela n’est pas la référence à une pensée de soi. Cela n’est pas la référence à une émotion de soi. Cela n’est pas la référence à une tendance égotique de soi. C’est la référence au Soi.
L’autoréférence implique que l’être autoréférant se réfère toujours à cet océan de conscience, à cette pulsation de silence, à cet infini qui est la nature même du Soi, ce que Je Suis, non ce que je suis exprimé dans des émotions ou exprimé dans un point de vue mental ou égotique, non la référence à une préférence. L’autoréférence est cette référence au Soi. Cela signifie que l’être autoréférant s’appuie en permanence sur le Soi, sur cet océan de silence, cette pulsation de conscience, ce plein du plein qu’est le Soi. En cela, l’être autoréférant est comme un roc inébranlable. Et bien sûr cette autoréférence va influencer, si l’on peut dire, sa référence à tout.
La plupart des êtres, que ce soit par soumission ou par réaction, se réfèrent toujours au courant majoritaire de pensée ou à un courant minoritaire mais à une tendance majoritaire au sein de ce courant minoritaire, c’est-à-dire par exemple la tendance à s’opposer, la tendance à vouloir se démarquer, la tendance à vouloir décider pour un niveau de soi selon des empreintes, qu’elles soient héréditaires, qu’elles soient collectives, qu’elles soient personnelles même.
L’autoréférence est la référence à ce silence plein qui s’accompagne de cette douce clarté du discernement au sein du silence. L’autoréférence est le mode de fonctionnement d’un être ayant tout rendu à l’Être Suprême. L’autoréférence est la base et le point d’appui du mode de fonctionnement le plus libéré de toute influence extérieure, que l’influence extérieure vienne d’un autre ou d’un aspect de soi qui n’est pas aligné avec le Soi, peu importe.
On peut perdre son autoréférence ou ne l’avoir jamais gagnée car la référence passe d’être à l’extérieur de nous, pour se placer vers des aspects de notre être à nous, des aspects à nous qui ne sont pas nécessairement pacifiés, qui peuvent récriminer ou s’opposer à d’anciens modes de fonctionnement. Cela n’est pas l’autoréférence. L’autoréférence est l’état d’être de celui ou celle qui appuie tous les aspects de son incarnation sur le Soi.
Question : si on n’est pas établi dans l’Être on ne peut pas trouver l’autoréférence ?
Non. On peut avoir une référence à une opinion de nous au lieu d’avoir une référence à l’opinion d’un autre. Mais fondamentalement la dépendance est la même.
Une fois que la référence est établie à l’Être, une légèreté s’installe comme un navire qui serait ancré sur une bouée très stable et dont l’assise alors serait inébranlable. Si cette assise au Soi n’est pas établie, il reste une forme de dépendance. Que la dépendance soit envers l’opinion d’un autre, une croyance qui nous appartient, un point de vue, une émotion, la dépendance reste. Et la dépendance par nature est l’opposé de la liberté…
L’autoréférence, la référence au Soi, n’amène que plénitude parce que la relation au Soi n’est que relation de plénitude. L’autoréférence n’amène que vastitude. L’autoréférence est l’assise dans l’infini silence.
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