Canalisations Dialogues 2022

Lona : L’Attention est une nourriture qui vous manque énormément

Bonjour mes amis de terre et de densité ! Comment vas-tu, Foelia ?

Je vais très bien. J’expérimente tes « invitations », par exemple au sujet du jeûne.

Tant mieux. Je suis heureuse si je peux stimuler en vous l’envie d’expérimenter. C’est tout ce qui compte. Il n’y a pas d’autre manière d’avancer vers soi. L’expérimentation mène à découvrir que tout était déjà là, mais l’incarnation de cet état de conscience dans une matière dense la rend nécessaire. Nécessaire, mais sans effort, sans volonté tendue. C’est la curiosité qui doit prendre le pas sur l’effort, et ainsi le rendre inexistant.

Comment la curiosité peut-elle rendre l’effort inexistant ?

Parce que la curiosité vous motive, c’est-à-dire qu’elle crée en vous un axe, une volonté unifiée. L’effort est une lutte contre une partie de vous-mêmes, n’est-ce pas ? C’est en tout cas comme ça que je le vois et que je vous en parle. Ce qu’on appelle généralement la curiosité est une force de motivation, c’est-à-dire d’action, d’envie d’expérimenter. Et cette force est directement issue du sentiment de joie. Sentez-vous ce pétillement en vous lorsque vous êtes soudainement axés autour de la curiosité ? Sentez-vous l’enthousiasme qui se met en route ? Depuis cette énergie-là, la notion d’effort a-t-elle encore une existence ?

Non, tu as raison.

Je pourrais reprendre les termes de mes amis, qui sont les termes qui semblent avoir déjà commencé à tracer leur sillon dans votre vocabulaire : l’effort appartient à une conscience 3D, inconsciente d’elle-même et en lutte contre une partie d’elle-même ; la curiosité appartient à une conscience 5D consciente d’elle-même, alignée et unifiée dans son mouvement d’exploration et de création.

C’est intéressant d’avoir ton axe de vue sur ces questions. Ces notions de dimensions ne sont pas simples à décrire.

À vrai dire, leur description est-elle vraiment intéressante ? N’est-ce pas surtout leur expérimentation qui l’est ?

La description ne peut-elle initier la curiosité, justement ? Donner envie de partir en exploration ?

Oh si, elle le peut, pour autant que cette description émane de l’expérience. Je veux dire, si quiconque décrit quelque chose dont il a l’expérience, les mots sont supports de cette expérience… et peuvent donc venir stimuler la curiosité d’autres personnes, par résonance sympathique. Le problème que vous rencontrez souvent, c’est la propension du mental à vouloir expliquer ce qu’il n’a pas encore vécu. Et le comble, c’est que cela vous empêche de le vivre !

Avec le recul que tu nous donnes, je ne peux m’empêcher de voir notre espèce comme tellement étonnante, de par la bêtise dont elle se rend capable.

Ce que tu prends pour de la bêtise est le résultat de l’emprise de la peur sur votre monde mental, qui ne lui a pas permis de se développer harmonieusement… D’autres t’en parleront mieux que moi : cette expérimentation que vous menez à travers ce que tu nommes la bêtise vous permet d’explorer des directions que bien peu d’êtres dans l’univers connaissent. Pour tirer bénéfice de votre expérience dense et de cette déformation du mental par la peur, eh bien il vous faut la curiosité !

Tu as raison. Si au lieu de juger cette bêtise, notre curiosité nous pousse à tenter de mieux comprendre comment elle a pu se mettre en place et perdurer, un chemin enthousiasmant peut s’accomplir.

Oui ! C’est ça.

Aujourd’hui, je souhaitais attiser votre curiosité sur un domaine important en ce qui concerne la nutrition consciente. Comme vous le savez, placer votre attention sur un objet charge cet objet d’énergie, car l’attention est une énergie. C’est d’ailleurs une nourriture que bien des enfants sur votre monde réclament ! Les enfants en provenance des mondes lumineux sont souvent principalement en manque de cette nourriture, parce qu’elle est directement présente « dans l’air » sur les plans plus subtils. Le choc d’une incarnation dans la densité fait hurler ce manque dans le psychisme de ceux qui ne sont pas habitués à ce grand écart. Dans votre densité, vous attendez l’attention de l’extérieur, alors qu’il est possible de réactiver votre capacité à vous la donner vous-mêmes… en la donnant aux autres. Vous parlez souvent d’amour, et cet amour circule par l’attention tendre que vous donnez aux êtres et aux objets qui vous entourent. C’est ainsi que vous distillez son action, que vous vous faites son canal à travers les plans.

Pourquoi cette question d’attention prend toute son importance dans la nutrition ? Eh bien, je ne dois pas vous faire un dessin ! Si vous conscientisez que l’attention est une nourriture dont beaucoup d’êtres manquent, vous pouvez prendre conscience que cuisiner est un don possible d’attention. Vous pourriez facilement dire, à la vue d’une assiette bien préparée, de légumes sculptés, d’aliments positionnés avec… attention : « Oh, pourquoi se donner tant de mal ! En bouche, ça a le même gout ! »

Eh bien détrompez-vous ! C’est que votre bouche – et tout votre corps, d’ailleurs – n’a pas encore commencé à s’intéresser au gout de la conscience, de la beauté, de l’attention. Cela a littéralement un gout. Lorsqu’un cuisinier a passé du temps avec les aliments qu’il vous propose, il y a forcément placé une certaine dose de conscience, humaine, sous forme d’attention. La qualité de cette attention est bien entendu variable et un cuisinier humain peut autant produire une grande plus-value nutritionnelle que de grands dégâts !

Explique ! Je suis curieuse !

Hihi. Si vous mangez des aliments non-cuisinés, directement offerts par la nature, vous bénéficiez de l’attention de la nature, ce qui est toujours issu d’un trajet noble de la lumière, du Soleil à votre assiette, comme nous en avons déjà parlé. Mais lorsque cela passe entre les mains d’un cuisinier humain, le pouvoir de celui-ci est très grand, tant dans le négatif que dans le positif.

Je m’explique : un cuisinier habité par des énergies tendues, de la souffrance, de l’inquiétude, de la haine, de la violence, va nécessairement imprimer ces vibrations dans la nourriture qu’il touche. Elle se verra alors totalement détériorée. Vos repas préparés en mode industriel ont une terrible teneur en attention négative, parce que l’intention qui préside à leur confection est bien souvent l’égoïsme, le profit, voire pire. De plus, cette intention est robotisée sur des chaines de production, et je ne vous parle pas de l’état d’esprit de vos semblables qui travaillent sur ces chaines de production.

À l’inverse, un cuisinier attentif à son état intérieur, qui décide de donner volontairement le meilleur de lui-même, d’être créatif, de vous transmettre plein d’amour par sa cuisine, donne une très grande plus-value à votre repas. Vous nourrir d’aliments cuisinés avec une conscience aimante, dans la présence et la créativité, peut vous combler de cette attention dont vous avez tant besoin. Tu comprends ? Vous comprenez ?

Oh oui, c’est magique de prendre conscience de ça ! Merci Lona !

J’ai consacré ma vie à Adikan* à explorer ces réalités, et c’est une joie pour moi de savoir que cette expérience va pouvoir vous servir, sur Solter. Merci pour cette occasion d’expression, de transfusion entre les plans, Foelia !

Comme disent souvent nos amis, nous sommes un tandem, n’est-ce pas ? Sans toi, pas de transmission de cette conscience, de cette expérience !

Et sans toi pas de réception, pas de traduction.

J’aime servir à ça !

Moi aussi ! Je vous laisse ici, pour ne pas diluer notre sujet. Merci pour votre… attention ! Hihi. Et à mercredi prochain, avec régal !

Merci à toi, Lona !

*Voir les deux tomes du roman Foelia.

***

Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !

Canalisé par Foelia

Partagé par : https://consciencedivine.com

Source : https://foelia.net

Soutien au site

Ce site ne peut fonctionner sans votre aide. Merci pour votre soutien.

Je soutien ce site