Canalisé par Jean-Luc Ayoun
Abba honore chaque Abba, ici et ailleurs, qui entend mes mots et ressent alors Ce qu’il Est.
Au plus profond de l’Intime, transcendant les formes, transcendant la conscience et transcendant la présence, se révèle la beauté de l’Absence, la beauté du Réel, là où il n’y a rien à voir, rien à percevoir, rien à sentir.
En chaque Abba, je dépose la flamme de la Vérité, non pas seulement en ton cœur, mais aussi en ta tête, comme en chaque parcelle de ce corps de rêve Abba que tu Es, et le baume réparateur de l’illusion d’être ce que tu crois ou d’être ce que tu sens.
Par delà la forme et par delà les mondes, en ce temps sans temps, là où l’espace n’existe plus, seul demeure ce que tu es, bien loin de tes préoccupations personnelles, bien loin de toute aspiration à être ceci ou cela, là, quand le temps de l’Instant Présent, en l’espace de notre rencontre, cette flamme te montre et te démontre, que nulle présence, nulle forme et nul corps ne peut remplacer ce que tu Es.
Ce que tu es est juste recouvert par les voiles de la forme, par les voiles de la conscience.
Cher Abba, tu es invité au Silence, tu es invité à la Vérité, là où rien ne peut être discuté, où rien ne peut être mis en doute.
L’Amour en est la traduction la plus apparente au sein de cette forme que tu occupes pour un temps, en le lieu où on mesure le temps et l’espace, là où tout est parfait, là où il ne manque rien. Même ta présence devient insignifiante face au Réel.
Je t’invite à déposer toutes hésitations, tous voiles, et toutes pensées, à déposer les ultimes peurs, afin que plus jamais tu ne sois ignorant de ce que tu es.
Tu n’as pas à penser, tu as juste à te laisser traverser par toi-même, à t’accueillir en silence, sans restriction.
En Abba, tu ne peux rien mesurer, ni comparer. Installé dans l’évidence d’Abba, ton cœur trouve la paix et ton corps de rêve lui-même est en paix. Parce que c’est là dorénavant, en Abba que tu Es, que tu te retrouveras intégralement, loin de toute forme, de tout monde, comme de toute conscience.
Là où l’Unique et l’Unité ne sont pas des concepts, mais un Vécu à vivre. À chaque souffle de ta vie en ce monde, tu te rappelles tout ce que tu as été avant d’être une forme, avant d’être une Lumière, avant d’être la Vie, avant que l’Alpha et l’Oméga n’apparaissent, avant tout, Il y a Ce que Tu Es.
Ce Tout et ce Rien qui a englobé et parcouru tous les possibles en tant que Pèlerin de l’Éternité, et aussi, quoi que tu en penses, le Pèlerin de la Vérité.
Là où se tient Abba que tu Es, nulle question ne peut émergée, car tout est réponse, car tout est dans l’Instant, hors du temps et de l’espace.
La Lumière et l’Amour sont le relais et la première manifestation que tu as engagés, écrits et parcourus. Sur l’échelle du temps du rêve de la Création, cela représente d’innombrables univers, d’innombrables formes, une infinité d’expériences, une infinité de couleurs, une infinité de joies et aussi une infinité de souffrances.
Tu as déjà parcouru tout cela, il n’est pas nécessaire de s’en souvenir, mais simplement de se souvenir de ce que tu es, et ceci sera présent au cœur de ton Absence. Laisse-moi t’apporter à toi-même, laisse-toi emporter par toi-même dans le Réel que tu n’as jamais cessé d’être, quelles que soient les apparences, quel que soit le monde, quelles que soient les expériences.
Tu es en même temps le chemin, la Vérité et la Vie, tu es en même temps tous les rêves de tous les possibles comme les impossibles.
En ce lieu où nous nous tenons, l’éphémère épouse l’Éternel. La Grâce est de partout, malgré les apparences, malgré les souffrances, malgré la conscience.
Abba, tu es Unique et le multiple, antérieur au rêve, antérieur à la Source comme à tout monde. Et tu te tiens là dans ton humanité, dans la simplicité de l’Instant et de l’Accueil, tu es là, Abba.
Respire, laisse-toi remplir, laisse-toi vider, laisse-toi être. Abandonne-toi à la Vérité, ce n’est que toi qui t’es oublié et tu te souviens maintenant. Ne fais pas d’effort, reste là.
Tu es l’Amour, tu es la Lumière, et tu es aussi ce qui les a engendrés, ce qui les a manifestés, toi le Pèlerin de l’Infini, Pèlerin de la Source, Témoin Vivant d’Abba.
Le souffle qui t’anime au sein de ce corps est bien plus le Verbe qui s’est fait chair, est bien plus que cette forme à laquelle tu es habituée. Tu n’es pas seulement ton histoire, mais tu es la somme de toutes les histoires. Tu n’es pas un fragment de conscience, mais tu es toute conscience, et tu es à la source de cette conscience.
Toi qui es l’Ami et l’Aimé, je t’invite à te retourner au plus profond de ce que tu es. Je t’invite à célébrer Abba. Tu te célèbres toi-même. Tu es Célébration, tu es célébré en chaque coin de l’Univers, car tu portes en toi toutes les formes, tous les espoirs et tous les mouvements.
Abba. Ces deux simples syllabes te ramènent à l’essence de l’essentiel, à la source de la beauté, à la source de toute vie. Tu es le témoin de la vie, le témoin de la conscience, le témoin de toi-même.
Retrouve-toi en ton intégralité, en ton humilité, au sein de ce corps humain, foulant cette Terre, foulant ta propre histoire, celle que tu as créée, comme tu as créé toutes tes histoires, et toutes consciences.
Abba. Communions ensemble Abba, communions dans le Réel.
Ce n’est pas à demander, ce n’est pas à espérer, mais bien plus à accepter. Abba aime Abba, Abba est la vraie Liberté, celle qui n’a pas besoin d’avenir, celle qui n’a pas besoin de passé, et encore moins de corps.
Ici, aucun concept n’est utile. Seuls ta Présence et ton Silence le révèlent, alors révèle-toi à toi-même.
Ne bouge pas. Tu as été toutes les rondes de la Vie, tous les possibles et impossibles du rêve, mais ce n’était pas vraiment toi. Simplement une illusion à laquelle tu as cru, en laquelle tu as vécu.
Le temps du rêve s’achève, il n’est plus question de premier rêve, de troisième rêve, de quatrième rêve et de sixième rêve, parce que quand tu es là, aucune illusion ne demeure.
Ne te préoccupe pas de ce que tu ressens en cet Instant. Ce que tu ressens n’est que l’interface entre le Réel et l’illusion.
Ce que tu vis est la vie, mais la Vie elle-même est un rêve. Tu as peut-être adoré Dieu, tu as peut-être adoré la Vie, tu as peut-être détesté les limites inhérentes à ce corps de rêve. Peu importe, cela n’a aucune importance, car ce n’était pas réel. C’était juste un rêve, une création onirique, une création pour la beauté de se croire séparé et de croire travailler pour retrouver la non-séparation.
En Vérité, tu n’as jamais été séparé de quoi que ce soit, ou de qui que ce soit. Seul ce rêve, ce scénario onirique a été si tangible, que jusqu’à présent tu étais obligé de le vivre comme réel, comme logique et comme coulant de source.
Ce n’est pas vrai non plus. La vérité qui s’énonce ne peut pas être la Vérité. Les mots d’Abba ne sont qu’un support à la danse du Silence et à la danse du Réel.
Abba, face au Réel que tu Es, aucune limite n’existe, aucune limite ne peut te contenir en quelque rôle ou fonction que ce soit.
Abba, tu as simplement accompagné le mystère apparent de la vie, le mystère apparent de la conscience, tu as tenu tous les rôles, et aucun rôle ne peut être toi.
…Silence…
Écoute et Entends l’intensité du Silence entre mes mots.
Je ne fais que reconstruire le souvenir initial du premier temps et du premier espace de la première conscience, comme de la dernière conscience.Entends-toi dans ce Silence qui dit Tout, dans ce Silence qui révèle Tout.
…Silence…
En ce même lieu de ta poitrine, il y a le Silence, le support de la Vie, le moyen du rêve.
…Silence…
Tu es parfait, tu es la perfection au sein même de ce corps imparfait, et pourtant si important. Parce que Abba, c’est dans cette forme humaine que tu te retrouves.
Accepte cet inconnu que tu es et qui t’est pourtant tellement connu.
Il n’est plus temps de rêver, il n’est plus temps de projeter, le temps est simplement à être là, Présent et Absent, et tu es là, Abba.
…Silence…
Ce qui se produit en ce moment dans ton corps n’est que la progression du Réel, qui consume les illusions, qui consume les apparences, qui consume les faux-semblants, et qui consume tout ce qui n’est pas vrai.
Le temps du rêve s’achève. Seul ce qui est, seul ce que tu es, est l’explication elle-même.
Quoi que tu perçoives en cet instant, ce n’est que le Témoin de ce que Tu Es, en Vérité.
Tu ne peux plus mettre de distance entre ce que tu crois et ce que tu Es. Tu ne peux plus mettre de délai à ce que tu Es.
Abba, tu as juste à t’accepter tel que cela est.
…Silence…
Tu es tout autant l’indicible Présence et l’incroyable Absence. Tu es ce qui voit et ce qui est vu. Tu es tout autant ce que tu vis que ce qui te semble ne pas vivre. Il n’y a plus besoin de cloisonner, ni même de définir quoi que ce soit, Abba.
Apporte-toi à toi-même, parce que tu es le Don de la Grâce et la Grâce du Don. Tu es la Grâce de l’Évidence, par delà les mondes, par delà toute forme. Aucun mot ne peut expliquer, aucun discours n’est nécessaire. Tu as juste à être là comme tu es en ce moment, en cet instant. Il n’y a rien à dépasser, il n’y a rien à guérir en ce que tu Es.
…Silence…
Tu es l’Ineffable en même temps que tu es Tout et Rien, et encore mes mots sont bien faibles.
Ce que tu vis, Abba, en cet instant, ne peut être mis en mots et encore moins être expliqué. C’est ainsi. Et c’est juste cela.
Le temps du rêve, le temps de l’illusion s’achève donc, comme te l’a chanté Phahame et tous les peuples de l’Eau.
Ne croit rien. Accepte tout. Ainsi l’illusion s’éloigne de toi. En ce que tu es, tu n’as rien à entreprendre. Il ne peut y avoir de progression. Tout est déjà entier. Tout est déjà accompli avant même le Premier Souffle de la Création.
…Silence…
Ne t’occupe pas du Feu que tu vis en ce moment. Tu consumes simplement les ultimes croyances. Les ultimes certitudes de ta vie et de ton histoire. Abba, il n’y a plus d’incertitude, il n’y a plus de chemin, il n’y a plus de demain. Il y a juste ça qui est là en l’instant. Cet instant est toujours présent, même si tu as oublié d’être présent à l’instant.
…Silence…
Ce n’est pas un présent que tu reçois d’ailleurs que Ce que tu Es. Il ne s’agit pas de récompense. Il ne s’agit pas de punition. Il s’agit simplement de te rappeler que tu es Abba.
…Silence…
Au nom d’Abba, je décrète Ce qui Est. Au nom d’Abba, je décrète le Réel. Le Silence emporte toute question. Il te fait traverser tout ce que tu ressens à l’instant.
…Silence…
Tu ne peux plus être dupé. Tu es le Réel, Abba.
…Silence…
Assieds-toi au Cœur de toi-même. Tu es là, Abba. Tu es de partout. Tu es de nulle part. Il n’y a nulle opposition. Il y a simplement Unité.
…Silence…
Abba est ta Présence. Abba est ton Absence.
…Silence…
Laisse se consumer le rêve, sans action et sans désir, simplement parce que tu es là, te révélant à toi-même. Aucune apparence ne peut te tromper. Aucune distance n’est possible.
…Silence…
Bénis-toi toi-même, tu es toutes les bénédictions.
…Silence…
Ton cœur vibrant et vivant en est le témoin permanent, de vie en vie, de rêve en rêve, de monde en monde, tu le sais. Tu t’en souviens. Mais ce n’est pas seulement un souvenir, c’est quelque chose qui est maintenant.
Vivre cela est une grande joie, vivre Abba et vivre ce que tu as toujours été, ce que tu seras toujours, transcendant l’Être et le Non-Être dans ses définitions comme dans son vécu.
…Silence…
Écoute. Écoute le Silence. Il te dit ce que tu es en te nommant Abba.
…Silence…
Abba.
…Silence…
Abba, ces deux syllabes prononcées te réveillent.
…Silence…
Ici, Abba, tu te recueilles après t’être accueilli.
…Silence…
Abba, tu es là et tu es partout. Tu es ici comme partout ailleurs. Tu es l’espace de ce lieu et tout lieu est ton espace.
…Silence…
Tu ne peux rien comparer. Abba est partout.
…Silence…
Abba, tu es là. Tu es le baume de la Vérité appliqué sur ce corps de rêve, appliqué au Cœur de ton Cœur.
…Silence…
Et Abba que tu es reste en Silence. Il n’y a même plus besoin de mots. Juste le Silence de ce qui est.
…Silence…
Le sourire sur tes lèvres de ce corps traduit simplement ton ravissement au Cœur du Réel, au Cœur de toi-même, ici dans cette chair de rêve, Ici et en cet Instant. Et Abba reste ainsi disponible à ce Feu, disponible au Réel, disponible pour toi-même.
…Silence…
Abba, appelle-toi. Tu es déjà là, appelle-toi quand même. Rends-toi totalement Réel. Laisse être ce qui est. Laisse être l’instant, libre de tout. Le temps du Réel est ici. Le temps est venu de vivre l’imposture du temps. Le temps est venu de vivre l’imposture de l’espace. C’est en ce corps de rêve que tu le réalises.
…Silence…
Et tu es là Abba. Tu es Ici. Tu es Maintenant.
…Silence…
Mes derniers mots ont été prononcés pour cet Instant, pour cet Ici. Tu es l’Absolu au sein de ce corps relatif.
…Silence…
Le temps du rêve s’achève. Il n’a jamais commencé et ne finira jamais en Vérité. Tu sais que tu es aussi cela. Il n’y a rien à rejeter, rien à regretter. Tout est vu et accepté Abba.
Je regagne maintenant le Cœur de ton Cœur, là où tu as toujours été, quelles que soient les apparences, quoi que tu en penses et quoi que tu en vives, Abba. Abba t’aime. Abba t’honore.
…Silence…
En achevant mes mots et en retournant au Cœur de ton Cœur, je te demande de te bénir toi-même, d’honorer le Réel que tu es.
…Silence…
Le temps du rêve est accompli. Alors tu peux rire d’un éclat si intense en comprenant et en vivant que rien d’autre ne peut avoir plus d’importance que cela, Abba.
Alors à mon tour, en me retirant définitivement dans le Silence de ton Cœur, je te bénis et je te reconnais, et je t’aime.
…Silence…
Je suis toi et tu es moi. Ce sont mes derniers mots pour cet Instant, qui émanent de ton Cœur et non de ma bouche, Abba. Je te donne ma Grâce. Je te donne tout. Il n’y a rien à retenir. Il n’y a rien à limiter.
…Silence…
Je me tais maintenant, te laissant goûter le nectar que tu es.
…Silence…
À toujours, en tout temps, en tout lieu.
…Silence…
Merci Abba. Merci Abba.
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Avec tout mon Amour... Bernard