Rencontre Intimiste – BIDI – 10 octobre 2025

Canalisé par Jean-Luc Ayoun

Et bien Bidi est de nouveau avec vous. Et il vous salue !

Tous : Bonjour Bidi.

Bidi : Et bien, après ces moments particuliers que vous venez de vivre avec Mâ, me voilà !

(Rires du groupe)

Nous allons donc poursuivre dans cette découverte que la plupart d’entre vous ont vécue voilà quelques instants avec Mâ. Je me tiens donc à votre disposition pour échanger, pour dialoguer, et pour se rapprocher du Réel, du Parabrahman, Ce Que Vous Êtes. Et donc je vous laisse la parole. À moins que Mâ vous ait définitivement coupé le sifflet.

Et dans les espaces de Silence avec moi et avec vous, nous pénétrerons aussi, de plus en plus, non plus à la lisière comme elle disait, mais dans le Grand Tout et le Grand Rien, dans le Parabrahman, antérieur à la conscience, antérieur au rêve et postérieur à la conscience et au rêve. Là où il n’y a plus de temps, plus d’espace, plus personne.

…Silence…

Ce que je peux dire simplement en attendant ce que vous avez à dire, après la lisière et sa Douceur, il y a un Feu. Ce Feu ne brûle pas. Il n’est pas visible.

Voilà quelques années, cela fût nommé, par les Anciens je crois, le Paraclet, le lieu du Mystère, passant de la lisière entre Shantinilaya et l’Absolu et pénétrant dans l’Absolu, que Vous Êtes, une autre tonalité se fait jour. Accolée en quelque sorte à la Douceur, avant de disparaître en l’Absolu, il y a la Force, il y a la Puissance qui soutient les mondes, qui soutient les rêves et qui permet aussi la sortie apparente du rêve.

Le rêve étant dans le rêve, il suffit de le voir, il suffit de le vivre sans aucune particularité de personne, sans aucune histoire, sans aucune conscience. La Douceur néanmoins vous accompagne, et est une invitation à franchir par vous-mêmes le dernier seuil. Comme vous le savez, cela ne dépend que de vous.

Sœur : Bidi. Bidi.

Bidi : On t’écoute.

Sœur : Juste un témoignage. Ce que j’ai vécu …

Bidi : Au-delà de t’écouter, surtout, nous t’accueillons.

Sœur : Merci. Donc, je disais le témoignage, ce que j’ai vécu avec Mâ. Elle est arrivée avec sa grande Douceur et j’ai senti dans tous les pores de ma peau, la Douceur pénétrait en moi, ça faisait plein de petits ‘’grigris’’ partout. Et c’est descendu jusqu’au cœur et c’était merveilleux. Et toi, tu es arrivé, j’ai l’impression que ma tête, elle fracasse. Alors, je trouve que peut-être cela aurait été plus judicieux que tu viennes avant.

(Rire)

Bidi : La Douceur et la Force, le Feu que tu ressens, c’est l’autre versant si je peux dire. La Douceur ne pourrait exister sans le support de la Force, sans le support de ce Feu, de ce Paraclet. Et c’est exactement ce qui est en train de se produire. Mais là aussi, je t’invite à aller au-delà des perceptions, au-delà des sensations, à laisser s’écouler ce qui se produit. Cela va, en quelque sorte, faire une alchimie, rejoindre la Douceur, et c’est ainsi que tu te rejoins.

De la même manière que j’expliquais voilà fort longtemps, que la puissance de ma voix venait fracasser vos illusions, fracasser l’idée d’être un corps, ce qui se produit aujourd’hui, après avoir vécu cette Douceur ineffable, c’est aussi rejoindre ce fameux Néant qui est Tout. Ne t’inquiète pas de cela. Laisse œuvrer ce qui œuvre. Laisse se dérouler un processus qui est en cours. Accueille, là aussi. Et tu remarques que plus tu accueilles, que plus vous accueillez, plus ce Feu qui fracasse la tête, va rejoindre la Douceur.

De la même façon ici, tu n’as rien à faire, tu as juste à laisser faire. Cela se fait sans toi. Mais cela se fait grâce à nous tous. C’est bien plus qu’un retournement, c’est l’Ultime. Là où il n’y a plus de possibilité d’adhérer à une quelconque illusion, d’adhérer à ce qui peut passer, d’adhérer à ce qui peut se passer, et vous découvrez ainsi que vous ne passerez jamais. Laissez faire et laissez être ce qui se déroule. De toute façon, vous n’y pouvez rien et je n’y peux rien. Ce qui se passe se fait naturellement au travers de ce sac, au travers de cette ineffable Douceur.

Accueillez. Accueillons.

…Silence…

Ce que nous pourrions nommer l’Alchimie Suprême se déroule Ici, Maintenant, de suite.

…Silence…

En ce moment même, en ce qui se déroule en chacun de nous Ici et Maintenant, en le Parabrahman, se précipite peut-être en vous, par le canal dit Marial, une Présence ou plusieurs. Laissez être ce qui est, ça n’a aucune importance. Ne vous en préoccupez pas. Laissez être là aussi ce qui se déroule. Il s’agit des consciences les plus hautes au sein du mythe de la création qui viennent littéralement, elles aussi, se souvenir et profiter de qui Vous Êtes pour être délivrées de leur agencement de forme.

Il s’agit de consciences les plus hautes, au plus proche de La Source, qui n’ont jamais été incarnées à proprement parler dans les dimensions anthropomorphiques, et qui sont restées durant toute la durée du rêve au-delà de la perception. Aujourd’hui, certains d’entre vous les sentent littéralement pénétrer au sein de votre canal Marial de Lumière. Ne cherchez pas à savoir, ne cherchez pas à identifier. Contentez-vous de vivre cela. Et là, il n’y a plus de qualificatif, ni de Douceur, ni d’Absolu.

Il se produit quelque chose qui dépasse toutes les possibilités de concept. Il s’agit tout simplement des agents de l’agencement du rêve qui viennent, comme je l’ai dit, profiter, s’abreuver, ici-même au travers de votre chair. S’ils veulent exprimer en mots, bien que cela ne soit pas tout à fait juste, mais correspond à une certaine forme de réalité, on peut dire que Shantinilaya est en Résonance et fusionne avec le Parabrahman.

Laissons Vivre cela. Laissons Être cela.

…Silence…

Cela s’amplifie. Accueillons.

…Silence…

Comme nous le constatons, c’est bien la première fois où il y a si peu de mots parce que cela se passe de mots. Vous le savez, vous le vivez.

…Silence…

La douceur renforce l’intensité et l’intensité renforce la douceur.

Cela se vit. Cela ne se dit pas.

…Silence…

En cet instant, nous n’avons plus besoin de mots, les miens comme les vôtres, parce que nous y sommes.

Alors Gratitude au Réel. Gratitude à chacun.

…Silence…

Parabrahman se suffit à lui-même.

…Silence…

Il va être temps maintenant pour Bidi de vous féliciter, pour vous être livrés et délivrés. Vous me voyez littéralement ravi. Je vais vous laisser à cela.

Je rends Grâce à votre Majesté, à votre Réel.

Et Bidi vous salue !

Sœurs : Au revoir Bidi. Merci Bidi.

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