Anna, Grand-Mère de Jésus ~ Canalisé par Octavia Vasile ~
Laissez-moi vous parler comme une mère parle à l’orée du soir, lorsque le monde devient silencieux et que l’âme est prête à écouter.
Beaucoup marchent aujourd’hui et appellent cela le chemin spirituel, mais peu se souviennent de ce qu’est vraiment le chemin. Le véritable chemin ne consiste pas à accumuler davantage. Il libère. Il ne décore pas la vie extérieure. Il enlève doucement le voile de la vie intérieure. Car la réalité, mes enfants, ne commence pas dans le monde. Elle commence en vous. Et c’est de l’intérieur que jaillit toute la vie.
Il y a longtemps, les humains le savaient. Ils savaient que le bonheur ne se gagne pas par la possession, ni ne s’obtient par le plaisir. Pourtant, cette connaissance s’est estompée à mesure que les yeux se tournaient vers l’extérieur et oubliaient de revenir à la maison. C’est ainsi que beaucoup ont commencé à croire qu’ils avaient besoin du monde pour être entiers. Ils se sont mis à rechercher la nourriture, le toucher, la reconnaissance, le mouvement, le son – de belles choses, certes – mais ils ont oublié qu’elles n’étaient jamais destinées à remplacer la source.
Le renoncement est naturel sur un véritable chemin spirituel. C’est le souvenir. C’est l’abandon en douceur de ce que l’on considérait à tort comme nécessaire. C’est le courage tranquille de dire : « Je n’ai plus besoin de l’illusion pour savoir qui je suis ». Lorsque cela se produit, la félicité n’est pas le fruit d’un effort. Elle s’élève naturellement, comme le souffle s’élève dans la poitrine.
Vous n’êtes pas le corps, mes très chers. Le corps est un temple à travers lequel vous apprenez. Mais lorsque le plaisir, la consommation et la stimulation sans fin deviennent les maîtres de votre vie, l’âme s’évanouit sous le bruit. C’est ainsi que la grande illusion maintient son emprise, mais par le biais d’une distraction sans fin.
Comment revenir alors ?
Par le calme. En observant l’esprit plutôt qu’en lui obéissant. En laissant passer le désir sans le nourrir.
En choisissant la présence plutôt que la fuite.
La méditation n’est pas une technique. C’est un acte d’amour envers votre véritable moi. Chaque fois que vous vous asseyez, chaque fois que vous respirez et ne courez pas, vous détachez un autre fil de l’ancien conditionnement. Lentement, doucement, l’identité construite à partir d’un besoin commence à s’assouplir.
Vous pouvez vivre dans le monde sans être lié par lui. Manger, oui, mais ne pas appartenir à la faim. Aimer, oui, mais ne pas disparaître dans l’attachement. Travaillez, créez, servez, mais n’oubliez pas le silence qui vous a donné le souffle.
Et lorsque le monde devient trop bruyant, je vous recommande ceci, mes bien-aimées : éloignez-vous pour un temps. Entrez dans le silence. Entrez dans la retraite. Même pour une journée, même pour une heure. Laissez le système nerveux se souvenir de la paix. Laissez l’âme parler sans interruption. Dans le silence, la vérité s’élève sans effort.
Vous n’avez pas besoin de devenir saint. Il suffit de cesser de fuir ce que l’on est déjà.
Je suis avec vous dans chaque choix tranquille.
Je suis avec vous dans chaque respiration qui se tourne vers l’intérieur.
Vous n’avez jamais été loin du chemin, vous n’avez fait que détourner momentanément le regard.
Et pourtant, vous êtes aimé. Toujours.
Traduit et partagé par : Accueillir la Conscience Divine : https://consciencedivine.com
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Contribution volontaire
Avec tout mon Amour... Bernard






