Dieu a dit :
Merveille des merveilles. Un enfant est né, et c’est vous. Vous êtes venu au monde. D’un autre monde, vous êtes venu dans ce monde. Du Ciel, vous êtes entré sur la Terre, la Terre étant un Ciel déguisé, parfois lourdement. En effet, le monde est très maquillé, et pourtant, au-delà de la surface, le monde de la Terre reste intact, tel qu’il a été conçu, c’est-à-dire le pays du lait et du miel. Vous êtes au pays de l’aventure, mes bien-aimés.
La Terre vous a pris dans ses bras, vous avez été emportés dans un tourbillon. Vous avez été déconcertés. Vous avez pris le monde apparent pour parole d’évangile. Vous y avez cru dur comme fer. Vous ne pouviez rien voir d’autre. Votre cœur a été souillé. Vous avez opté pour l’agitation, le bruit et les néons.
Aujourd’hui, vous voyez plus loin. Vous voyez maintenant au-delà du bruit et des lumières clignotantes. Les contours de la vie sont adoucis. Vous franchissez un rideau et vous vous retrouvez dans les coulisses, là d’où vient toute la lumière. Vous êtes dans les coulisses. Vous voyez d’un point de vue différent. Vous êtes pris dans l’Être. Les mots ne sont pas encore prononcés. Un pas n’a pas encore été fait. Le rideau n’est pas encore levé. Vous êtes juste prêt à parler, à bouger, à vous engager. Mais en ce moment même, vous êtes engagé dans l’Être. Vous êtes à l’origine. Vous êtes au cœur de la vie. Vous êtes l’endroit d’où vient la vie.
Il n’y a pas de perturbation. Il y a l’Unité et le Tout en un. Il n’y a pas d’inquiétude. Il y a la paix, et rien de moins n’est envisagé. Il y a l’amour comme une corde de guitare prête à être pincée. La vie s’est arrêtée, mais c’est toujours la vie. Toute l’énergie est prête. C’est la graine prête à jaillir.
C’est une terre sans terre. Elle n’est nulle part et elle est partout. Elle n’a pas encore été pensée, elle n’a pas encore été reléguée à la pensée et à l’élaboration de quelque chose à partir d’elle, mais elle est tout simplement. C’est toute la puissance de l’univers avant que l’agitation ne commence. C’est le calme suprême. C’est là où vous êtes toujours, sauf que vous ne regardez pas. Vous vous mettez en avant. Vous oscillez entre le silence et le bavardage. Vous parlez et ne dites rien. Vous ne parlez pas et vous enhardissez le monde. Vous parlez d’amour.
En fin de compte, qu’y a-t-il à dire ? Il y a à être. Vous ÊTES. Soyez heureux d’être sur Terre et de pouvoir remarquer votre Être et y revenir encore et encore jusqu’à ce que vous soyez imprégné de conscience et sachiez qu’il n’y a rien d’autre à imprégner, jusqu’à ce que vous soyez tellement imprégné d’Être que vous aimiez tout ce qui vient de lui, que l’amour vienne de lui, et que vous vous noyiez dans l’amour et soyez sauvé de toute perception erronée de quoi que ce soit d’autre. Imprégné d’amour, on ne s’embourbe plus dans la boue imaginaire de l’absence d’amour.
Vous n’êtes heureux que lorsque vous aimez. Sans conscience de l’amour, vous êtes désespéré. Vous êtes désespéré par l’amour et vous le cherchez partout. Il faut en passer par là, non pas tant pour trouver des exemples d’amour, mais pour savoir où l’amour réside, et c’est dans votre propre cœur battant, dans ce puits en vous où l’amour abonde, abonde et abonde. Vous ne voulez jamais être sans amour, et vous ne l’êtes pas. Quoi que vous puissiez ressentir à un moment donné, si ce n’est pas de l’amour, c’est une invention, une fiction. C’est un drame.
Et pourtant, même le drame est fait d’énergie. Il y a un grand enthousiasme dans le monde, et il se manifeste de différentes manières. Sa base est l’amour, et rien ne change l’amour.
Canalisé par Gloria Wendroff
Traduit et partagé par : Accueillir la Conscience Divine : https://consciencedivine.com
