Canalisé par Foelia
Que vas-tu me montrer aujourd’hui, Atena ?
Il est utile d’approfondir cette notion de culpabilité. Il est utile que chaque être humain puisse conscientiser sur quelles bases ses peurs reposent, afin de pouvoir produire le mouvement de les accepter et de les dissoudre.
À ma manière, je vais vous raconter une nouvelle fois une certaine histoire de notre passé à tous, de notre passé cosmique. Voyez ceci comme un récit destiné à opérer des prises de conscience, et non pas comme une histoire à croire ou à rejeter.
Il y a bien longtemps, ce cosmos a subi de lourds traumatismes. Vous étiez là lors de ces grandes guerres effroyables. Et, entendez-le, en tant qu’âmes jeunes, vous avez tous été victimes de ces guerres. Victimes… mais aussi bourreaux. Là se trouve la racine de bien des freins actuels.
Pouvez-vous admettre que vous portez encore aujourd’hui l’immense poids de toutes les souffrances que vous avez pu engendrer, de par l’immaturité de vos âmes ? Nul n’est à blâmer ici. Cela fut et il n’est plus nécessaire de perpétuer la culpabilité qui découle de vos actions passées.
Comprenez que, votre conscience évoluant, vous avez vous-mêmes jugé ce passé de votre âme. Et c’est une des principales raisons de l’oubli. Vous ne pouviez plus vivre avec cette culpabilité, si bien que vous avez sauté à pieds joints dans la proposition qui vous était faite de pouvoir refouler votre passé, le mettre au placard. C’est sur ce ressort que jouent chaque jour les entités de pouvoir qui souhaitent vous maintenir sous leur coupe, par ce chantage : « Veux-tu vraiment te souvenir de ton pouvoir ? Celui qui a fait tant de mal ? Veux-tu vraiment te remémorer la souffrance que tu as perpétrée ? »
« Non, non, non ! » criez-vous. Et c’est ainsi que vous vous soumettez et que vous perpétuez l’oubli.
Cette mécanique est essentielle à comprendre de mieux en mieux, vous qui cherchez cette plus grande mémoire, celle qui nous relie.
Et, non, je ne viens pas avec cette histoire enfoncer plus profondément encore le clou de la culpabilité dans votre chair. Il est maintenant possible de transformer cette culpabilité en responsabilité. C’est ce qui vous a été dit, et cela est vrai et possible.
Comment, Atena ?
Pouvez-vous vous mettre en paix avec l’idée d’avoir pu être un bourreau dans bien des épisodes de votre âme ? Voilà le premier point. Si vous parvenez à vous fixer sur la dignité de pouvoir exprimer « Oui, j’ai pu commettre des erreurs, et je les regrette, même celles dont je ne me souviens pas ! » alors vous entrez de plain-pied dans le processus de guérison des peurs. « Quoi que j’aie pu faire, je suis d’accord de le regarder en face ! » Voilà la noblesse qui peut être la vôtre dès maintenant.
On pourrait penser qu’il n’est pas bon de retourner le couteau dans la plaie !
Oui, et c’est ce que vous pensez à peu près à chaque instant. Voilà pourquoi vous vous détournez sans cesse de cette plaie et que vous la laissez saigner. Or, il suffit d’un peu de courage. Ensuite, les choses peuvent aller relativement vite. Si vous acceptez de voir le bourreau que vous avez pu être, la vie vous présentera tout ce que vous avez laissé derrière et le flux lumineux pourra recommencer à irriguer vos mémoires endormies. Si vous n’avez plus peur de ce que contient votre mémoire, vous arrêterez de déployer une énergie folle pour qu’elle reste refoulée.
Apprenez à consoler ceux qui ont pu souffrir de vos actes anciens, et apprenez surtout à vous consoler vous-mêmes d’avoir, pour mille raisons, pu perpétrer de tels actes. Comme Ishtar vous l’a montré, ce n’est pas une pénitence, c’est une véritable rédemption. Vous pouvez poser ces lourdes valises et retrouver vos ailes, trop longtemps oubliées.
Notez bien que ce récit que nous mettons à jour ensemble se veut porter une force ascensionnelle. Vous demandez souvent le pourquoi de votre oubli, et nous vous montrons que vous en êtes les principaux acteurs. Ceci dit, il va de soi que les êtres de pouvoir de la planète que vous habitez sont habiles pour venir entretenir cette culpabilité. Elle est leur principale source de chantage, et votre peur de la mettre à jour leur laisse tout pouvoir sur vous. Voilà un mécanisme à bien comprendre pour avancer.
Je sais qu’on va me demander comment faire, donc si je résume ce que tu me montres, c’est de pouvoir considérer qu’on a pu être un bourreau et qu’on traine, depuis, une culpabilité qu’on refoule, qu’on a peur de reconnaitre.
C’est ça, Foelia. Ce qui compte, c’est de faire le pas de considérer cette possibilité, de s’y plonger avec courage et de déclarer que vous êtes d’accord de cesser d’entretenir cette culpabilité, que vous souhaitez maintenant vous tenir debout, dignes et responsables.
Et comment prendre la responsabilité d’actes qu’on aurait posés dans d’autres temps ?
En vous pardonnant, comme on pardonne à un enfant ses bêtises parce qu’on l’aime et qu’on sait qu’il apprend. Chacun de nous a été enfant, chacun de nous a appris. Le parcours d’une âme aussi possède son enfance. Parfois, il faut attendre plus de maturité pour accepter les erreurs qu’on a pu commettre, et il n’est jamais trop tard pour les réparer.
Que signifie les réparer ?
Vous aimer, et vous promettre de faire mieux la prochaine fois. Cela suffit.
Merci Atena ! Ce passage que tu montres est bien concret. Et nous avons vraiment besoin de concret pour avancer. Merci !
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