Canalisé par Foelia
Chers amis cocréateurs, je me réjouis au plus haut point aujourd’hui : vous avez été nombreux à m’envoyer des questions pour Laina. Dès lors, cette seconde entrevue avec elle sera vraiment interactive. Je doute que nous ayons la possibilité de les lui soumettre toutes en une fois, mais nous ferons le maximum, parce qu’elles sont vraiment intéressantes. Je suis la première curieuse de découvrir les axes de compréhension qu’elle va nous proposer.
Merci de nous accompagner, Laina. Et bienvenue sur mon canal. Tu es prête ?
Je le suis, avec tout mon enthousiasme. Je voudrais commencer par vous remercier pour toutes ces questions que nous avons reçues. Les questions contiennent une force ascensionnelle très puissante. Elles sont comme un appel de celui qui les pose vers ce qui le dépasse. Mais ce n’est que la moitié du chemin. Après, il faut pouvoir écouter activement les réponses !
Peux-tu préciser comment écouter activement ?
Il ne s’agit pas de recevoir des réponses et de s’arrêter au fait qu’on les accepte ou qu’on les rejette. Il ne s’agit pas de les croire ou de ne pas les croire. Si vous voulez avancer, cherchez toujours depuis quel lieu elles vous sont peut-être envoyées. Cherchez à discerner par vous-mêmes ce qui résonne avec votre expérience, ou active votre mémoire profonde. Nous allons vivre une rencontre, n’est-ce pas Foelia ? Allons-nous nous rencontrer si, lorsque nous nous écoutons, nous cherchons déjà à émettre un avis sur nos échanges ? Écouter vraiment, c’est s’intéresser profondément, avec curiosité et amour, à ce qu’apporte celui qui s’adresse à vous. C’est ainsi que je vais tenter, avec mes talents mais aussi mes imperfections, de sentir depuis quel lieu de votre être vous posez vos questions. Et c’est ainsi que je ne peux que vous inviter à recevoir mon sourire, que Foelia traduira en mots. Si je pouvais vous répondre directement, sans passer par les mots, mais directement intimement, sans filtre, croyez bien que je le ferais. Mais tout notre challenge en ces heures est d’ouvrir un canal entre les plans. Tout est donc à construire. Je suis donc très heureuse de participer à cette coconstruction avec vous. Allons-y, Foelia !
Ok. Nous avons une première question de A. La voici :
Laina, as-tu des pistes de réflexion pour resacraliser et réinvestir nos zones oubliées et largement salies et profanées, comme la sexualité, sans trop (voire pas, soyons ambitieux) se salir, se re-tacher et oublier en chemin ? Merci.
Question difficile à répondre sans être longue. La sexualité est une question centrale dans notre évolution à tous. Et c’est juste, de mon point de vue, de dire qu’elle a été salie sur votre planète. Il y a un constat à faire, sans besoin d’entrer dans les détails : cette énergie vitale a été dévitalisée, je dirais volontairement, et détournée de sa beauté initiale. Elle a été sabotée de telle sorte qu’elle soit associée à la honte, mais aussi au pouvoir. C’est l’un des verrous de votre matrice et de votre mémoire.
Mais ne vous arrêtez pas sur ce fait ! Si vous êtes là, actuellement incarnés, c’est parce que vous vouliez rencontrer ces limites, toujours dans un même but : apprendre à faire jaillir de vos âmes l’antidote, qui, in fine, est toujours l’amour.
Soyons clairs : d’ici, nous vous voyons tous blessés au niveau sexuel. Aucun de vous n’est parfaitement en harmonie avec cette question, du moins sans avoir fait un travail très conscient dans ce sens.
De mon côté, sur le plan où je vis, c’est une question qui me passionne. Et ne croyez pas que nous n’ayons pas, nous aussi, à travailler en ce sens. Si je vous partage mon propre trajet sur ce sujet, peut-être cela pourra-t-il vous donner des pistes de réflexion.
On t’écoute avec beaucoup d’intérêt, Laina !
Alors, même si tout ce qui est de l’ordre de la conscientisation est beaucoup plus rapide là d’où je viens, nous pouvons néanmoins avancer dans les domaines qui nous intéressent. Et figurez-vous que cette question fait partie de mon histoire et de mes centres d’intérêt. Je vais tenter une réponse courte, et si cela éveille en vous une envie de plus, vous me redemanderez de préciser, d’accord ?
D’accord pour moi ! On fait comme ça !
J’ai habité sur un plan intermédiaire où j’ai pu toucher du doigt la honte et toutes les peurs associées à la sexualité. J’ai décidé de partir du postulat que le plaisir est le plaisir, et qu’il n’est pas naturel de craindre le plaisir. Or, il y a beaucoup de tabous. Une couche épaisse qui nous empêche d’accéder à la simple beauté du plaisir. Je parle de plaisir parce que la sexualité est supposée être un pur plaisir des sens.
Cela vous surprendra peut-être, mais j’ai été un moment ce que vous pourriez considérer comme une « hôtesse » dans un lieu où les gens sont bienvenus pour explorer leurs sens, en ce compris le sens sexuel, pour apprendre à remettre le sacré sur cette fonction-porte.
Alors, en réponse à A., je dirais d’abord que c’est vous qui pouvez, par votre simple pouvoir de décision, resacraliser la sexualité. Vous pouvez, comme moi, décider que cela n’est que sacré et que rien n’y est sale. Je vois en vous beaucoup de culpabilité face à la pression que vous ressentez, surtout les hommes. Votre condition, vue depuis notre point de vue, se rapproche de la conscience animale. Je veux dire par là que nous voyons bien à quel point il n’est pas facile de dominer vos instincts. Et c’est un fait. Nous avons beaucoup d’amour et de respect pour l’évolution de la conscience sur Solter. Elle nous parait certes préhistorique, mais cela a son intérêt, pour une âme qui veut expérimenter cette phase-là de l’évolution de la conscience : la phase où les instincts sont si forts et la maitrise encore bien endormie.
Dans l’enseignement que j’ai suivi, en tant qu’hôtesse, il y a trois étapes pour renouer avec le sacré des sens.
La première, c’est d’admettre les fantasmes qu’on porte. Qu’on le veuille ou non, certains d’entre nous sont reliés à des égrégores instinctifs très forts, et le mental tente de traduire ces impulsions fortes par des fantasmes. Sur le plan personnel, j’ai compris, du moins jusqu’à ce jour, que ces réservoirs instinctifs doivent être exprimés, c’est-à-dire vécus… jusqu’au bout ! Il y aurait tout un chemin initiatique à remettre en route sur votre planète, afin de vider ces réservoirs de fantasmes en leur donnant la possibilité d’être vécus. Mais ils doivent être vécus de manière respectueuse. C’était mon rôle en tant qu’hôtesse et disciple de cet enseignement : permettre à d’autres d’explorer et d’exprimer ces charges instinctives. Je n’en dirai pas plus pour l’instant, sans quoi je serais trop longue.
Je peux en tout cas vous dire que la seconde étape est d’apprendre à revenir dans le présent des sens, et cela va de pair avec la conscientisation de nos réseaux subtils, nos réseaux nerveux. C’est une invitation consciente de notre âme à s’incarner davantage dans toutes les ramifications de nos corps physiques.
Et la dernière étape, on ne peut réellement en parler, parce qu’elle est ce qu’on nomme un mystère. C’est une initiation qu’on ne peut envisager que lorsque le chemin nécessaire a été parcouru.
Et tu as parcouru ce chemin ?
Sans être une experte très avancée, oui, j’ai pu vivre cette initiation. Je ne sais pas si c’est l’heure d’en dire plus. Je ne crois pas que ce serait porteur. Mais ça viendra. Votre monde est au seuil de ce chemin de maitrise. Lever les tabous prend du temps, et nécessite bien des consolations de blessures avant de découvrir des sentiers insoupçonnés.
Merci déjà pour ce partage, Laina ! Donc si je résume, resacraliser la sexualité, c’est surtout une décision personnelle ?
Oui, et un courage de vous confronter à tous vos tabous, vos blessures, vos culpabilités. Soyez doux avec vous-mêmes. Nous vous voyons vraiment comme très blessés à ce niveau. Il faudra du temps pour panser les blessures.
Ok. Une seconde question ?
Avec joie !
C’est une question de E :
Laina, pouvez-vous nous dire si vous avez des missions quotidiennes à assumer, pour vous ou pour d’autres. Merci !
J’aimerais vous dire que j’ai la même mission que vous tous : chaque jour rayonner plus d’amour. Chacun a son axe de prédilection pour ça. J’ai ce rôle d’accompagnatrice de Foelia, mais aussi de transmettrice, de bâtisseuse de pont entre nos fréquences respectives. J’apprends tous les jours ! Et je m’améliore, tout comme vous lorsque vous travaillez dans une direction.
Outre mon travail particulier avec Foelia, je fais aussi partie d’un programme plus large qui consiste à activer en chaque solterien de bonne volonté sa capacité à se relier aux mondes subtils. C’est ce que je suis en train de faire avec beaucoup de plaisir en répondant à vos questions.
Pour le reste, n’imaginez pas que ma vie est extraordinaire. Pour moi, elle est ordinaire, faite de ce que je souhaite y mettre, de ce que je souhaite explorer. Je me suis mise en service sous l’aile d’Atena, comme Foelia. Et c’est passionnant. Nous vivons ça ensemble, chacune sur notre plan, apprenant à comprendre comment fonctionne la notion de fraternité dans notre galaxie, comment s’articulent les actions qui sont entreprises en ce sens par les champs de conscience divins. C’est tout un programme !
Oui, tu l’as dit, Laina ! Tout un programme ! Une autre question ?
Autant que tu veux ! C’est toi qui es limitée avec le temps. Je n’ai pas ce problème !
Hihi. Ok. Bon, je t’en pose encore une ou deux.
Question de M. :
Depuis le plan de vie de Laina, vous communiquez en « musique de pensée » que toi, Foelia, tu retraduis en mots.
Y a-t-il, à d’autres niveaux, une autre forme de communication comme la pensée par les images ? La pensée par les symboles ?
Dans ce cas-là, y a-t-il des arts sur votre plan de vie ressemblant à la poésie notamment ?
Bonjour M. ! Oui, oui et oui ! Hihi. Nous avons tout cela. Mais j’imagine que tu veux me faire parler un peu là-dessus.
Alors, avec Foelia, nous avons reçu un entrainement à la télépathie très poussé, dans une autre aventure, sur un autre plan. D’ailleurs, il s’agit du plan des mondes de Sirius, si ça parle à certains d’entre vous. Le langage par lequel vous communiquez sur Solter est très rudimentaire et subit une énorme pression de biais, une épaisse couche de déformations possibles. Nous n’avons pas ce problème sur les fréquences plus élevées. C’est tout le challenge ici : décrypter et codifier ces couches, activer le discernement, la voie du coeur, pour que la connexion entre nous se fluidifie.
Pour vous décrire ça le mieux possible, nous avons souvent évoqué les wams. C’est ainsi que nous appelons des bulles de pensée que nous envoyons vers notre destinataire. C’est comme ça que je communique avec Foelia. Et cela contient tout ce que tu évoques, M., et plus encore. Le wam contient des images, des sensations, des symboles, des sons, des ambiances. Et il vient « en une fois ». Enfin, normalement… Ici, j’ai appris à créer des wams « plus petits » pour les envoyer à Foelia, sans quoi elle ne s’en sort pas. Je pourrais lui envoyer cette réponse d’un seul coup, mais c’est plus difficile pour elle. J’ai appris à gérer des séquences, à construire mes réponses, afin qu’elles vous parviennent de manière compréhensible.
Ah bon ! Tu segmentes tes wams ? C’est la première fois que tu me dis ça !
Tu ne m’as jamais questionnée là-dessus ! Tu peux remercier M. !
Comme quoi on en apprend tous les jours !
Mais je dois dire aussi que Foelia s’est améliorée sans cesse, parce que nous travaillons comme ça depuis plus de vingt de vos années.
Et pour terminer, je pourrais répondre que la poésie est l’art de charger les mots d’un maximum de texture et d’ambiance, qui d’ordinaire sont « tout en un » dans un wam. Le langage s’affine à l’infini, et nous avons, en télépathie, une poésie de wams. Des wams de plus en plus fins, subtils, intenses et chargés de mille couleurs. Et cette finesse, pour ne pas s’égarer en chemin, doit toujours être partagée autant par l’auteur que par le récepteur. Ce qui est d’ailleurs le cas de votre poésie solterienne. Foelia aussi, tu peux témoigner. Ça te concerne tout autant !
Oui. Je peux ajouter que plus je me sens connectée, plus mes mots se font clairs, précis, concis, chargés, et plus mes phrases deviennent « musicales », belles, pleines de sens. Et tout ça sans le chercher.
Tu as raison, c’est la musique qui nous cherche. Ce sont nos coeurs qui se cherchent. La communication, c’est tellement passionnant. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai accepté cette mission en duo !
Merci Laina ! Eh bien je vois que ça nous fait déjà une longue entrevue. Je propose qu’on en reste là pour aujourd’hui.
À vous qui avez posé des questions, j’ai vraiment envie de vous faire honneur. Je ferai tout pour que Laina puisse y répondre. J’espère que ce sera possible.
Je vous souhaite à tous une magnifique journée solterienne, chers cocréateurs, en attendant la joie de vous retrouver la semaine prochaine.
Ah oui, c’est très terre-à-terre, comme vous dites, mais pour que ces mots soient partagés le plus largement possible, c’est super si vous vous abonnez à ma chaine, si vous partagez sur vos propres réseaux. Merci si vous le faites !
Laina, un mot de la fin ?
Ceci n’est pas une fin ! C’est le début d’une amitié qui se renoue entre les plans de l’enthousiasme et la densité solterienne. Et je vous félicite d’y participer ! Je vous envoie mon plus beau sourire !
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