Canalisé par Foelia
Bonjour à tous, chers cocréateurs !
Comme souvent, Laina ne fait pas les choses à moitié. Sans doute était-ce nécessaire qu’elle exerce une pression sur les murs qui devaient tomber, pour ouvrir toujours plus l’aventure de cette vie qui circule en nous.
C’est donc aujourd’hui notre dernière entrevue de la série que j’avais prévue avec Laina. Et nous avons de nouvelles questions. Bienvenue Laina ! Es-tu prête pour démarrer ?
Bien sûr que je suis prête ! Mais l’es-tu toi aussi, Foelia ?
Oui, prête à même te suivre si tu nous bouscules. Ça me va !
Tant mieux ! Alors allons-y !
Nous pouvons commencer par une question de E. :
Beaucoup de terminologies sont employées pour définir le soi subtil : supra conscience, esprit, ange gardien, soi supérieur, moi intérieur, coeur. Finalement qu’en est-il vraiment ? Est-ce que toutes ces appellations évoquent la même chose ?
Bonjour E. ! N’as-tu pas la réponse dans ta question ? Il semble que pour toi, tous ces termes évoquent le soi subtil. Est-ce la même chose pour toi ? Je ne te renvoie pas la question par facilité, mais c’est ma réponse. Souvent, vous souhaitez des définitions qui seraient « vraies » en elles-mêmes, et c’est une des raisons qui vous empêchent de déciller votre regard en 5D. Rien n’est vrai en ce qui concerne le décor. Et les mots sont décor pour vous tant que vous ne les reliez pas à votre propre expérience. C’est quand vous faites une expérience que vous cherchez des mots pour la décrire. Alors les mots sont vrais… pour vous, et pour tous ceux qui parviennent à se relier à votre expérience par la définition que vous en donnez. Mais si d’autres peuvent vous comprendre, ce n’est pas tant à travers le mot que vous avez choisi. C’est surtout à travers la vibration que vous émanez quand vous le prononcez. Le mot est support, simplement.
Peut-être Foelia peut-elle te dire ce qu’elle entend par ces mots, à quelle expérience ça fait référence pour elle. Mais ce sera sa définition, un partage d’expérience, et pas la vérité. Quant à moi, comme mes mots sont justement choisis par Foelia, je ne suis pas à la meilleure place pour les définir. Je lui transmets mon expérience directement, et elle doit choisir les mots avec son lexique.
Mais je te remercie pour cette question, puisque je peux une nouvelle fois exprimer ce que je vois que vous ne voyez pas encore clairement. Merci E. de me donner cette occasion.
E. pose une autre question :
On entend souvent parler du conscient, subconscient, superconscient ou supraconscient. À quoi correspondent tous ces concepts et quelle est leur fonction ?
Foelia, je crois que c’est à toi d’exprimer ce que tu mets derrière ces mots, d’après ce que je t’ai déjà transmis.
Ok. Pour moi, ce qui est conscient est tout ce dont nous avons conscience dans l’immédiat, tout ce qui ne nous est pas caché. Le subconscient, c’est de l’inconscient en voie de devenir conscient, ou du conscient qu’on a refoulé parce qu’il était trop dur à gérer, jusqu’à ce qu’on soit prêt à le conscientiser. Quant au supraconscient, c’est pour moi la partie de nous qui sait parfaitement ce que nous devenons. C’est le futur qui s’adresse au présent de notre être. Ce n’est pas encore conscient, pourtant le coeur de notre être a déjà l’information. Il la conserve voilée, pour le révéler à l’heure juste, pour ne pas encombrer notre avance avec une trop grande quantité d’informations concernant le futur, et donc pour préserver la qualité de notre expérience du présent. Voilà ce que j’en dirais. D’ailleurs Laina, tu agis un peu comme ma supraconscience.
Tout à fait ! Mon rôle est d’accélérer l’arrivée du futur de ton être dans le présent. Chaque fois que tu t’adresses à moi, tu actives le lien avec ta supraconscience et tu reçois la suite du plan. Plus tu me fais parler, plus tu traduis en mots ce qui se trouve sur cette densité-ci, plus le plan passe du futur au présent. Comprendre ça est intéressant. Vous pouvez passer toute votre vie sans que votre âme évolue en dévoilant son futur propre. Amener le futur dans le présent, ce qui signifie évoluer, se fait bien plus rapidement dans votre temps à force de volonté. C’est pour ça que je vous invite sans cesse à décider. Décider, c’est activer votre volonté. Et quand vous le faites, vous faites descendre une certaine dose de futur dans votre présent. Peu importent les mots que j’emploie ici – n’est-ce pas E. ? Cherchez plutôt à ressentir ce lien entre votre volonté créative et le temps de votre âme. Dans une vision 3D, le temps semble s’écouler de l’extérieur. En 5D, nous avons conscience qu’il ne s’écoule que quand nous le décidons, que quand nous prenons nous-mêmes la décision de passer à l’étape suivante de l’éclosion de notre âme. J’avoue que ça peut être difficile à saisir pour certains. Ne vous en faites pas. C’est à force de vous baigner dans ces contemplations que l’expérience vous visitera. Et là, ces mots auront une valeur pour vous : celle de votre expérience.
Voilà une double question et une double réponse intéressante !
Question de M. :
Il semble qu’un concept de notre dernière entrevue soit difficile à comprendre : « La 3D est le mode de perception des créatures qui se prennent pour leur ego, qui d’ailleurs constitue votre quatrième dimension. » Pouvons-nous l’exprimer autrement ?
Ça, Foelia, c’est parce que tu fais des raccourcis, pensant que tout le monde peut nous suivre sur ces concepts. Retraduis comme ça : Les humains qui ne pensent être que leur ego ne perçoivent que trois dimensions en mouvement parce qu’ils s’immobilisent dans leur quatrième dimension. La quatrième dimension, c’est l’humain, c’est le coeur où on peut choisir de s’identifier au personnage et de ne plus regarder qu’au travers de ce filtre. Mais c’est aussi la dimension où on peut choisir de se relier à l’amour qu’on porte et qui nous libère de l’immobilité de notre point de vue. Ceux qui se libèrent du jugement, ne fût-ce qu’un instant, peuvent apprendre à agir depuis une nouvelle dimension, une cinquième, là où il n’y a personne à accuser, rien à défendre, donc aucune réaction programmée à mettre en route. Vous devez comprendre qu’un humain est typiquement un être qui vit dans la quatrième dimension, celle de l’ego, celle de celui qui peut dire « moi ». Soit il y vit inconsciemment. Il ne remarque donc pas qu’il est dans la quatrième dimension. Soit il invite en lui la conscience et l’amour qui lui permet un détachement de cette condition. Il se rend mobile dans la quatrième dimension. Il peut s’y déplacer. Il peut se déplacer d’un point de vue à un autre librement, sans prendre pour plus vrai qu’un autre celui que lui montre son programme 3D. Depuis cette liberté, il peut être inspiré par sa supraconscience, et cette inspiration est un dialogue entre 5D et 4D.
Oui, il faut un peu de pratique pour comprendre cette mécanique subtile. Elle parait simple quand on la vit, et incompréhensible quand on n’en a pas l’expérience. Pour éventuellement mieux comprendre, voyez les plans de conscience fonctionnant par deux : soit 3D/4D, soit 4D/5D. La 4D, nous l’habitons à tout instant, puisque c’est le plan de l’humain. Si on ne s’en rend pas compte, on ne voit que trois directions mobiles. Si on s’en rend compte, on voit une nouvelle direction au-dedans de nous : la 5D. Lorsque nous sommes inspirés, d’où vient l’inspiration ? D’une direction supplémentaire de l’univers, qui n’est ni la gauche ni la droite, ni le haut ni le bas, ni l’avant ni l’arrière, ni le point de vue d’un être ou celui d’un autre. C’est encore une nouvelle direction, une cinquième. Notre supraconscience ne peut « venir » que de là.
J’espère que ça pourra éclairer ceux qui se posent cette question ! Encore une, de M. et S., qui voudraient comprendre l’état d’esprit nécessaire pour bâtir les nouvelles cités et nouveaux petits lieux collectifs fraternels. Est-ce qu’un but matériel suffit ?
Clairement non. Le seul but à viser, c’est l’amour ! L’amour dans une version sans cesse plus vaste. Si vous voulez coconstruire de nouveaux lieux pour des raisons autres que l’amour, vous ne trouverez que les programmes de vos ego. Comme vous le savez, l’ego a besoin d’ennemis pour se sentir exister. Du coup, si votre but n’est pas l’amour, vous allez simplement rencontrer de nouveaux ennemis, sans apprendre à les voir comme faisant partie de vous-mêmes. Vous recommencerez alors à vous battre comme des enfants.
Faut-il que tous partagent les mêmes aspirations et possèdent la même maturité ?
Elior répondra mieux. De ce que je vois, l’aspiration doit être celle d’apprendre à aimer tous les êtres sans condition. Sans quoi rien de nouveau ne se réalisera. Quant à la maturité des êtres, je sais qu’il est important de mettre en place des balises qui permettent à chacun de vivre avec sa maturité propre. Même si ces lieux doivent être créés par des êtres matures pour que les règles du jeu soient des déclinaisons de l’amour, de la vérité et de la liberté, ils peuvent être habités par des êtres moins matures, qui bénéficieront des règles collectives comme de tuteurs ou de garde-fous. Les règles du jeu, ou la charte du lieu, agira spontanément comme un filtre. Les êtres qui ne se sentent pas concernés par le besoin d’apprendre à aimer volontairement et consciemment seront rebutés par vos chartes et par les modes de vie qui tentent de s’aligner sur cette conscience. La charte est donc importante. Et c’est tout un art d’apprendre à communiquer clairement les règles du jeu. Chaque nouveau lieu doit se munir d’une constitution claire, simple, tenant en peu de points, suffisamment explicite pour que les candidats habitants sachent où ils mettront les pieds.
Question de C. :
Peux-tu nous en dire plus sur la joie ? Comment la porter, vivre à travers elle tous les jours ? Quelle est l’émotion contraire de la tristesse ?
Je vais faire une réponse courte. Pour la réponse longue, il suffit de vous plonger dans tous nos dialogues. Ils ne parlent que de ça ! La joie est issue de l’alignement de toutes les parties de notre être. Elle se trouve donc au-delà des tensions dues aux différentes parties de nous qui se font la guerre, qui ont du mal à cohabiter. Et vous vivez ces tensions presque tout le temps si vous n’y êtes pas attentifs. Par exemple, vous voulez être altruistes mais si vous l’êtes comme vous pensez devoir l’être, une autre partie de vous crie qu’elle n’est pas respectée. C’est une tension absolument courante. La joie est là dès que vous acceptez que les deux intentions sont là en même temps et qu’elles sont motivées par des blessures que vous portez. Souvent, si vous souhaitez être altruistes, c’est parce que vous ne supportez pas le côté de vous qui a des besoins personnels. Vous voulez donc l’étouffer. Et donc, vous étouffez. La joie, c’est l’état dans lequel vous vous trouvez quand vous acceptez les deux parties de votre être : celle qui a mal d’être égoïste, et celle qui a mal de se soumettre aux besoins des autres. Et quand la joie est là, il n’y a plus de problème. Il y a seulement des solutions créatives, nouvelles, à trouver pour réharmoniser vos besoins et envies dans le présent.
La tristesse est souvent issue du sentiment d’impuissance, après que votre colère ne vous ai pas aidé à retrouver votre équilibre vital. Dès lors, je dirais que le contraire de la tristesse, c’est l’acceptation de ce que vous ne pouvez pas changer. Et cette acceptation peut prendre un temps de digestion. Par contre, durant tout ce temps, vous pouvez rester connectés à la joie. La joie de savoir que ce que vous vivez est dur et mérite votre plus grand soin, votre attention tendre. Et votre joie peut être de découvrir que vous pouvez vous apporter ce soin et cette tendresse. La tristesse n’est donc pas le contraire de la joie, du moins de là où je parle.
Question de C. :
Pourquoi, alors qu’il me semble avoir retrouvé le sens de ma principale mission de cette incarnation, je ne rencontre pas PHYSIQUEMENT mes amis des autres dimensions ?
J’aspire tellement à vivre physiquement la TENDRESSE HUMAINE avec eux : danser, chanter, se câliner…
Vos amis d’en-haut n’ont pas pour vocation de prendre une forme humaine physique. S’ils s’incarnent un jour, ils passent comme vous par le filtre de la matière et doivent endosser leur part d’imperfection et d’oubli. Vous pouvez tous vous considérer comme amis venant d’autres dimensions, qui travaillent à perfectionner leur amitié en endossant des rôles matériels, et des blessures humaines. Si je dois répondre à C., je ressens plutôt un idéal, et je le comprends tellement. Bien sûr que cette tendresse pure que vous avez connue sous d’autres cieux vous manque ! Mais vous êtes descendus dans la matière pour apprendre à la sortir de vous par votre propre volonté. Comprenez bien ça. Sur Solter, vous venez conquérir votre indépendance. Vous pourrez y rester aussi longtemps que vous n’aurez pas déterré votre propre tendresse, ainsi que la faculté de vous l’accorder à vous-mêmes autant qu’aux autres, ce qui est d’ailleurs le même chemin. Chaque fois que vous dansez ou chantez de manière imparfaite avec un autre être humain physique, vous retouchez à la beauté de la danse et du chant que vous portez de tout temps. Chaque fois que vous donnez un câlin tendre, que ce soit à vous-mêmes ou à un autre être humain, vous pouvez ressentir que la force de câliner tendrement fait bien partie de vous, et qu’elle est là, disponible. En réalité, tout ce qui vous manque, c’est parce que vous avez oublié comment vous le donner.
D’autre part, ce manque qui peut prendre la forme d’une nostalgie est une force ascensionnelle si vous décidez de vous en servir de cette manière. C’est parce que le plan d’où vous venez vous manque que s’éveille en vous l’envie irrésistible de faire descendre ses cadeaux là où vous vous trouvez.
Alors C., je comprends bien ton manque et je conviens qu’il est douloureux. Transforme-le en actions de tendresse pour toi et pour les autres, et tu découvriras que tu peux le remercier d’exister et d’en avoir conscience.
Merci Laina ! C’est beau de le voir comme ça. Dieu sait que la tension entre notre ciel et notre terre peut mordre nos âmes, mais, comme tu le dis, nous pouvons apprendre à bénir ce moteur, parce qu’il nous aide à nous élever.
Si vous le voyez comme ça uniquement. L’autre possibilité est de passer votre vie à refuser qu’il en soit ainsi. C’est possible aussi, et ça regarde chacun. Un jour, vous en aurez assez de refuser votre condition, et ce sera un grand jour, parce qu’il marquera le début de votre remontée vers nous, et surtout vers vous-mêmes.
Une dernière question de M.
Comment puis-je intégrer dans mes projets immobiliers une dimension de spiritualité, afin que les lieux nourrissent davantage les énergies des occupants ? À Adikan, si je devais faire un parallèle avec ce que Foelia a vécu (voir les livres de Foelia), les bâtiments et les espaces respirent cela. Mais ici, sur Solter, il n’est pas simple, voire pas encore possible de créer ces espaces de résonances.
Bravo M. ! Tu as seulement rendez-vous avec le démon du découragement. N’y crois pas, simplement. Tu es dans la matière pour inventer de nouvelles manières de faire, grâce aux manques que tu ressens. Le chemin démarre avec ta question, et je ne suis personne pour y répondre à ta place ! Je te la pose alors : Comment vas-tu intégrer la dimension spirituelle dans tes projets, à la juste dose, selon les gens qui se trouvent face à toi ? Comment vas-tu oser amener avec finesse ce que ton coeur porte jusque dans tes interactions avec les gens que tu rencontres ? Normalement, puisque tu poses une question, tu as en ce moment-même un accompagnateur subtil à tes côtés et il est en train de t’envoyer des pistes de réponse, des inspirations. N’est-ce pas ? Tu n’as plus qu’à les traduire en actes. Et il faut toujours un peu de courage pour oser poser un acte nouveau, puisqu’on n’en connait pas les résultats. Il n’y a que les actes qui nous font évoluer. alors, si je peux seulement t’encourager à mettre en application ce que ton accompagnateur vient de t’envoyer, eh bien reçois mon plus beau sourire et fonce !
N’hésite pas à nous partager ce qu’il t’a aidé à voir. Nous, les accompagnateurs, avons tant de joie à vous aider à voir ce que vous portez. Nous ne vous dirons jamais quoi faire : ce serait vous priver de votre propre créativité, qui a sa saveur propre. Mais nous vous indiquerons toujours le chemin que prend votre inspiration. L’impulsion, c’est notre travail. La traduction en actes, c’est le vôtre. Ainsi fonctionnons-nous toujours en tandem. Un tandem qui crée peu à peu une réalité bien physique en cinq dimensions.
Voilà qui est une belle conclusion de nos entrevues, tu ne trouves pas, Foelia ? Toi aussi, ose dire « oui » aux rendez-vous qui se présentent.
Oui Laina ! Mille mercis pour tes lumières, et ta joie penchée sur nous. Bien sûr, nous aurons d’autres occasions de partager ce canal avec ceux qui nous suivent. Tes réponses sont fort appréciées ! Ce serait dommage de s’en passer. On verra sous quelle forme on peut continuer à profiter de ce que tu nous partages.
En attendant de te retrouver, j’ai une bonne nouvelle à communiquer à nos amis questionneurs ! C’est fini avec Laina, mais il me reste une entrevue à mener avec Loya. Et elle est partante pour prendre la relève des questions. Dès lors, je vous invite à relire ou réécouter les cinq entrevues précédentes avec Loya. Jonathan remettra les liens ci-dessous. Si elles soulèvent des questions pour vous, eh bien je les lui poserai pour vous. En attendant ce plaisir, je vous souhaite, à chacune et chacun, une merveilleuse semaine sur notre belle planète. Que vos manques se transforment en soin pour vous, et finalement en projets pour la vie.
Avec beaucoup d’amour !
Votre dévouée Foelia.
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