Canalisations

Sainte-Anne : Prions ensemble pour un monde plus juste

Canalisé par Sylvain Didelot

ÉNERGIE D’ANNE — Questions/Réponses — Je vous invite à prier régulièrement, à vous connecter à votre famille au Ciel, à vous concentrer sur l’Amour en vous. Acceptez-vous tel que Dieu vous accepte, c’est-à-dire tel que vous êtes ici et maintenant.

Chers enfants de la Lumière, je vous salue. Je suis l’énergie d’Anne, la mère de Marie. Je suis présente auprès de Sylvain et bien d’autres personnes pour les aider, pour vous aider, à poursuivre votre chemin.

Vous êtes présents et présentes ici, maintenant, dans cette énergie d’Amour et de Paix pour vivre ces moments merveilleux, fabuleux mais aussi étranges, que rencontre votre Terre, votre planète bien-aimée.

Je suis présente à vos côtés pour réenseigner quelques points aussi. Vous allez quelquefois me trouver moraliste, je vais décevoir certains ou certaines, et conforter d’autres personnes dans leur positionnement sur ce monde. Cela importe peu. Mon rôle est d’aider des gens à rester dans une droiture d’esprit nécessaire à l’avènement d’un monde meilleur, à l’avènement d’un monde plus grand, car vous avez la possibilité de faire grandir ce monde, chacun et chacune d’entre vous.

 

Tout d’abord, je voudrais vous inviter à prier régulièrement. Quel est l’intérêt de la prière ?

L’intérêt premier de la prière, chers enfants — permettez-moi de vous appeler ainsi sans que cela soit péjoratif, juste pour dire que je bénis chacun d’entre vous, et souhaite poser l’image d’une mère protectrice sur vous également —, la prière donc n’est pas une supplique, elle n’est pas qu’une demande. Elle est avant tout un moyen de vous associer, de vous associer avec vos parts invisibles, et je parle bien de ces parts dont vous n’avez pas conscience bien souvent.

Alors bien sûr, se réunir avec le Christ Tout-Puissant en vous est une de ces parts invisibles. Votre Moi supérieur, votre Conscience supérieure est et restera votre guide principal dans cette expérience humaine que vous vivez à l’intérieur de ces corps de chair, de matière. Tout cela vous semble immuable et pourtant vous entrez dans une époque de miracles. Vous entrez dans une époque où les règles sont plus souples. Vous entrez dans un temps où chacun et chacune d’entre vous trouvera son Essence spirituelle beaucoup plus facilement.

C’est pourquoi, de la même manière que vous vous sentez connecté à votre famille physique, à vos frères, à vos sœurs, à votre famille d’âme et de cœur, je vous invite à vous connecter à votre famille au Ciel. Celle que pour la plupart d’entre vous vous ne connaissez pas encore et dont nous faisons partie, car tout comme vous choisissez vos amis sur Terre, vous choisissez aussi votre famille dans ce que vous appelez encore le Ciel, l’Au-delà, l’Invisible.

Chacun, chacune d’entre nous a été placé à vos côtés non par la simple volonté de Dieu, avant tout par un accord que nous avions ensemble avant votre naissance, avant votre départ pour ce monde, ce monde de matière. Ce monde si dense, si compliqué, si duel, en revanche, où l’apprentissage de l’Amour est si puissant, si fort et si intense, que chacun d’entre vous ne peut quasiment pas échapper à la possibilité, à l’épreuve allais-je dire, de se reconnaître dans l’Amour, c’est-à-dire de comprendre que toute résistance est inutile. Il ne s’agit pas de résister dans ce monde mais d’exister dans l’Amour.

Qu’est-ce que cela signifie ? Non pas de ne pas vous opposer à ce qui engendre la peur, à ce et ceux qui engendrent la peur, ce n’est pas cela que j’évoque ici. Ce que je veux dire, c’est que parfois vous résistez plus à l’Amour qui vous est donné par ce Ciel, par nous-mêmes, vous résistez plus à cet Amour de manière inconsciente qu’à ce qui mériterait votre réelle attention, qu’à ce qui semble en vérité prendre votre attention sur la Terre. Ainsi, votre esprit est perturbé par des choses futiles, inutiles, qui n’enseignent pas l’Amour, à l’inverse, plutôt la division, la haine, la provocation, l’injustice.

Je vous invite, vous exhorte, à prendre le temps de prier parce que la prière est aussi un acte d’Amour, un acte d’Amour pour cette famille invisible que nous sommes. Cette prière, ces temps de prière où vous pouvez réciter ce que vous voulez, ce temps de prière va vous permettre de recevoir l’Amour du Ciel, de vous sentir à nouveau connecté avec votre Nature véritable, de sentir un apaisement, une pause dans ce qui semble si rude, si difficile, si intenable, simplement pour vous rappeler que tout cela n’est encore une fois qu’une épreuve d’Amour nécessaire, souhaitée et souhaitable, dans laquelle vous n’avez jamais été abandonnés.

Alors nous avons constaté à quel point beaucoup ont abandonné la prière. Nous l’avons vu. Vous pouvez vivre une existence sans prier. Vous pouvez vivre une existence complète sans être relié à votre famille dans le Ciel, néanmoins, cela est dommage. Pourquoi ? Parce que nous sommes présents pour vous donner des instincts, vous donner des petites réponses, pas de grandes réponses, des petits coups de pouce, des petits élans, des encouragements, pour suivre et poursuivre ce chemin qui est le vôtre dans ce temps, dans cette époque particulièrement.

Vous êtes si perdus dans ce temps. Cela est normal. La majorité de vos repères dans les années qui viennent vont être perturbés. C’est un peu comme si vous perdiez les poteaux indicateurs de votre existence, comme si vous perdiez les directions, ou elles semblent bouger même, pour certains. Dans ces circonstances, et comprenez-le bien, la prière remettra votre boussole intérieure en direction de ce Nord qu’est l’Amour.

Nous vous remettrons en phase avec votre existence. Nous ferons en sorte que vous puissiez voir et même entendre nos petits indices, ce qui vous permettra de vous sentir au bon endroit, ce qui vous permettra de peut-être changer les petits comportements, attitudes et habitudes qui vous ont mené jusqu’à éventuellement dérailler de ce chemin d’Amour.

La vie, l’existence humaine est faite de bien des épreuves qui la plupart du temps ne vous desservent pas, ne servent pas à vous dire que vous n’êtes rien mais servent, au contraire, à vous dire que vous pouvez tout changer. Alors, cette pression que certains ressentent et vivent mal, ils l’interprètent mal parfois.

Lorsque vous vous sentez complètement perdus, c’est qu’une autre direction est possible. Vous ne la voyez pas, vous ne la comprenez pas et c’est là que vous avez besoin de l’aide du Ciel, pas uniquement des Guides quand je parle de Ciel, mais surtout, je le répète, de la connexion avec votre Être supérieur, de la connexion avec votre Conscience supérieure. Cette connexion obéit à une seule ligne de communication et cette ligne c’est l’Amour.

En conséquence, je vous invite à aimer la plus belle partie de vous-même, les beaux aspects de vous-même, TOUS, même ! Aimez ces beaux aspects si vous n’arrivez pas encore à aimer l’entièreté de ce que vous êtes, et qui pourtant est innocente, adorable. Je vous invite à vous concentrer sur l’Amour en vous.

 

Nous avons besoin — le mot ʺbesoinʺ est sans doute un peu fort — en tout cas, nous espérons ressentir votre amour, non pour nous en nourrir, pour en faire le fil d’une communication de plus en plus présente, de plus en plus existante pour vous, de plus en plus pragmatique pour chacun et chacune d’entre vous. Ces petits instincts, ces petits indices, ces petits ajustements dont nous sommes capables avec vous nécessitent des temps de prière, puisque la prière est un temps où votre corps, et votre énergie reçoivent ces informations du Ciel. Elles ne seront pas forcément immédiatement des informations formelles, tangibles, compréhensibles directement par votre conscience, mais votre corps aura entendu. Votre esprit, ouvert à cette possibilité, commencera déjà à effectuer des petits changements dans votre existence qui sembleront imperceptibles, malgré tout, qui vous amèneront sur une route tellement plus joyeuse et agréable.

La maladie, par exemple, n’est pas une épreuve voulue par Dieu, plutôt une sorte de déraillement, une sorte d’obligation à se remettre sur la voie et sur cette voie de l’Amour et de l’acceptation, puisque généralement, pas tout le temps mais généralement, la maladie correspond à un refus de ce qui est, à un refus d’une situation. Vous pourriez la voir ainsi bien souvent. C’est pourquoi accepter le changement est une des clés importantes dans votre monde.

Acceptez ce changement. Acceptez ce qui vient dans votre nature humaine se présenter comme une nécessité d’évolution.

Vous voyez, certains et certaines d’entre vous vont évoluer dans leur couple avec une nécessité pour les deux, dans ce couple, de changer leur comportement, de changer leurs habitudes sans doute pour se diriger vers l’Amour, vers ce qui est commun, vers ces valeurs communes que vous partagez.

D’autres devront changer d’attitudes dans leur travail, pour comprendre là aussi qu’ils ont choisi leurs collègues pour être les outils de polissage de la conscience, dans la mesure où en comprenant les gens plutôt qu’en souhaitant qu’ils soient comme vous, vous pourriez faire de grands pas, un pas vers une compréhension plus grande. Si ce pas est trop grand, vous comprendrez qu’il faut partir.

Par contre, jamais le fait de partir d’un couple, d’une entreprise ou d’un lieu ne doit être une échappatoire au travail qui vous est proposé.

Si vous devez partir, je voudrais que vous compreniez ceci, le nouveau lieu sera déjà présent en vous, la nouvelle personne sera déjà présente en vous, le nouveau travail sera déjà présent en vous. Cela signifie que ce ne sera pas simplement une envie, mais une opportunité réelle, quelque chose qui sera comme une évidence, comme un principe révélateur qu’il est temps de passer à autre chose, et pas comme je le redis, une échappatoire.

À travers mes mots que j’essaie d’être les plus compréhensibles pour votre époque, j’essaie de dire que oui, oui, vous avez un travail à faire sur vous encore et encore, que vous devez sans doute prendre le temps de polir ce diamant que vous êtes.

Et vous savez, pour polir un diamant physiquement sur votre planète, il faut en général un autre disque en diamant, quelque chose qui soit au moins aussi dur que vous pour avancer, pour être polis. On ne polit pas un diamant avec un chiffon très doux. On polit un diamant avec une pierre ou une structure qui est au moins aussi solide que le diamant. Or, dans votre monde, rien n’est plus solide et fragile à la fois qu’un diamant.

C’est le cas de votre Conscience et de ce travail d’Amour que vous avez décidé de faire, afin de devenir le Diamant Vivant capable de recevoir la Lumière et de la refléter, de manière si magnifique autour de vous que votre rayonnement ne pourra que vous rendre joyeux, étant donné que le monde que vous percevez reflète ce polissage. Voyez, un diamant peut être très mat quand il n’est pas poli, à ce moment-là, très peu de lumière passe. Et si ce diamant pouvait parler, peut-être dirait-il : « Oh ! Je ne vois que peu de lumière. Je vois des gens tellement plus brillants que moi ! »

Chers amis, acceptez d’être polis par votre existence. Acceptez les épreuves que vous traversez sans essayer d’y échapper, en comprenant que chacune de ces épreuves amène en réalité une nouvelle facette de votre propre diamant vous rendant plus brillant encore.

Vous avez une expression terrienne qui n’existait pas lors de ma dernière existence — même s’il y en avait des équivalents —, vous dites que ce qui ne vous tue pas vous rend plus forts. C’est totalement exact. Et vous n’avez pas à être tués pour être plus forts, juste à comprendre que le travail à faire, c’est un travail de liaison avec le Ciel et la Terre, d’être un intermédiaire, d’être un médium entre ces deux plans, pour accepter que l’Amour puisse tout changer, que quand vous vous associez à quelque chose, à quelqu’un, vous commencez déjà à effectuer des modifications de plus en plus rapides dans votre plan d’existence. C’est pour cela que je parle de miracles.

Il est un Amour très grand, c’est Celui du Seigneur, c’est Celui de Dieu. Et cet Amour-là, pour Le recevoir, il faut vous positionner dans un état d’acceptation. Cessez de dire que vous n’êtes pas dignes de recevoir cet Amour. C’est sans doute ce qui a créé beaucoup de confusion dans votre monde.

Je vous appelle mes enfants, parce que si vous avez été mère ou si vous êtes un père, vous n’avez pas toujours cherché si votre enfant était digne de votre amour. Vous lui avez donné votre amour. Vous l’aimez. Quoi que soit cet enfant, même si vous aimeriez que certaines facettes de cet enfant soient déjà un peu plus polies alors qu’il n’est qu’un diamant brut, vous l’aimez déjà ce diamant en devenir. Vous l’aimez déjà cet être. Vous savez ce qu’il peut devenir. Vous savez tout l’espoir qui existe à l’intérieur de ce personnage qu’est votre enfant et que vous aimez.

Eh bien, à travers votre amour, cet enfant peut se révéler. Il va chercher à briller comme vous voire à briller plus que vous. C’est ça le sens de l’histoire ! En l’occurrence, n’éteignez pas sa lumière. N’essayez pas de lui dire qu’il n’atteindra jamais cette perfection que vous ne voyez pas encore, et faites de même pour vous-mêmes. Pour vous-mêmes, chères âmes, pour la simple raison que jamais le Ciel ne vous dira que vous n’atteindrez pas son niveau d’énergie, son niveau de Conscience : cela vous constitue.

 

Pour nous, vous dire que vous n’êtes pas capables de miracles, pas capables de quoi que ce soit, ce serait comme si une plante arrivée à maturité ayant déjà fait ses fleurs, ses fruits, disait à une graine qu’elle n’est capable de rien. La graine contient tous les potentiels de la plante. Bien entendu, oui, il lui faut de l’amour, il faut l’arroser, il lui faut de la chaleur pour qu’elle progresse. Et en vous, chères âmes, il vous appartient d’accepter à la fois la chaleur du Ciel, nous pourrions l’appeler la pluie, mais aussi la chaleur du Soleil, l’Amour, et vous êtes votre propre soleil.

Ne pas vous aimer, c’est une attitude de séparation en fait. Ne pas vous aimer, c’est vouloir se faire tout seul. Les gens qui ne s’aiment pas, les gens qui sont dans un principe d’indignité sont des personnes qui sont éventuellement encore trop attachées à cette notion du Bien et du Mal que semble représenter la Terre. Et dans ce combat entre le Bien et le Mal, leur décision de ce qui est bien ou mal vient véritablement les empêcher d’avoir une vision plus large, plus heureuse d’un Plan céleste parfait permettant de vous révéler à votre propre Lumière. Ainsi, l’indignité est une erreur. L’indignité ne fait que poser une image plutôt qu’un miroir. L’indignité, c’est vouloir vous voir autrement que ce que vous êtes.

Acceptez-vous tel que Dieu vous accepte, c’est-à-dire tel que vous êtes ici et maintenant. Cet état de diamant en devenir, cet état d’enfant, nous l’aimons profondément, intensément, passionnément.

L’époque que vous vivez va révéler à votre monde bien des vérités. Il va être de plus en plus difficile de mentir.

Effectivement, dans cette époque où la prière est importante parce qu’il va y avoir beaucoup de changements de repères dans votre monde, dans cette époque donc où se pencher vers ces Êtres spirituels, vers ce Moi supérieur, vers nous, dans cette époque où même Marie apparaîtra encore pour vous demander de prier, des tas de gens vous diront que cela ne sert à rien, que cela est inutile, que c’est au contraire une ruse de l’astral pour vous récupérer, que vous perdez votre plein pouvoir à chercher des indices à l’extérieur — j’ai dit des indices car c’est toujours vous qui allez faire et être — beaucoup essaieront de vous détourner de la prière.

Ces gens-là, ces esprits-là, peut-être justement attaqués par ceux qui essaient encore de résister à l’avènement du Royaume de Dieu dans la matière, à l’avènement d’un amont plus grand, plein d’Amour, plus vaste dans tous les sens du terme, cette résistance-là ne l’écoutez pas. Priez et priez encore.

Vous ne nourrissez pas l’astral en priant des êtres qui ne souhaitent que le Bien sur la Terre entière, vous vous contentez de vous connecter à ces êtres, je le répète, que vous avez choisis à votre naissance pour vous donner un petit coup de pouce, pour vous donner quelques indices, du fait que vous êtes perdus dans une forêt bien dense dans votre époque.

Tous ceux qui essaieront de vous détourner de ce chemin de prières, vous le verrez, vous placeront en fait dans votre ego, dans votre personnage. Ils essaieront soi-disant de vous raffermir, cependant, plus vous vous sentirez raffermis, plus vous vous sentirez seuls. Par conséquent ils vous diront : « C’est normal que tu te sentes seul car tu es, seul, la solution. » La solution n’est pas pour un. La solution, elle est pour le monde ou elle n’est pas !

Dans cette bataille entre l’ombre et la Lumière, une ombre qui renferme et une Lumière qui libère, vous trouverez vos pas, vos pas justes, en respectant un temps pour vous et un temps pour nous, vos amis du Ciel.

À ce sujet, il y a plein de nuances entre vos amis de la Terre et vos amis du Ciel que nous sommes. Quelles sont ces nuances ? En vérité, nous n’attendons rien de vous. Nous souhaitons que votre trame, votre plan le plus merveilleux se réalise, et nous sommes là je le répète, pour vous aider par de petits indices, pas en vous donnant la solution exacte juste des indices. Nous cherchons à vous mener soit, vers votre propre Conscience de la solution, soit, vers un Être qui par son Amour peut TOUT pour vous. Cet Être c’est le Christ, c’est Dieu. Je le répète, vous avez choisi cette Terre comme une terre d’épreuves, une terre où le chemin est et reste à faire.

L’autre différence avec les amis sur la Terre, c’est que nous n’avons pas d’obligation en retour, d’échanges particuliers, nous ne désirons pas que vous nous invitiez à diner. La seule chose peut-être que nous demandons, c’est ne nous oubliez pas. Ne nous oubliez pas, parce que nous, nous ne vous oublions pas. Je le répète, vous ne nous devez rien. Seulement vous voyez, de temps en temps vous entendrez parler de Guides qui pleurent, comme ma fille Marie. Parfois, vous entendrez dire qu’elle pleurait dans certaines apparitions. Elle ne pleure pas tant sur le sort du monde — qu’elle souhaite différent bien sûr, qu’elle a toujours souhaité vers la Lumière — elle pleure sur votre potentiel, sur l’ignorance de votre potentiel, sur le fait que vous laissez tant de place à l’ombre que vous ne vous permettez pas de recevoir toutes ces petites lumières, toutes ces petites lueurs, toutes ces petites chandelles que vous avez posées sur votre chemin.

De la sorte, la moitié des chandelles, la moitié des jalons de votre chemin est sur la Terre, l’autre moitié est au Ciel. Et Marie, quand elle vous demande de vous repentir, de vous tourner vers elle, sa demande en vérité est de vous tourner vers votre âme, de vous tourner vers votre Conscience, de vous tourner vers ce qui en vous cherche en fait ce qui est juste pour le monde, et pas uniquement juste pour vous seul. L’égoïsme aura été — et je parle déjà au passé — l’égoïsme aura été votre perdition, ce qui aura permis à la non-lumière de prendre beaucoup de place dans votre monde.

Et maintenant, vous commencez à comprendre, d’abord par des ensembles réduits : la famille, le village, le pays, vous commencez à comprendre l’importance de s’occuper des siens. Et ensuite, vous comprendrez qu’une communauté forte peut s’occuper d’une communauté plus grande encore. Oui, vous vous êtes égarés à vouloir aider une personne à l’autre bout du monde tout en laissant votre voisin dépérir. Il y avait là aussi une erreur.

 

Tout ce que vous avez demandé pour évoluer en effet se trouve à côté de vous, au propre comme au figuré. Toutes les phases d’existence que vous avez souhaitées comme étant évolutives, vous les avez placées à vos côtés, pas à l’autre bout du monde, pas à l’autre bout de votre monde, bel et bien à côté. À côté. C’est important.

La vie a toujours été évidement une trajectoire d’amour. Si vous souhaitez partir de ce monde en paix quand il sera temps, quand il sera temps, demandez-vous si vous avez aimé suffisamment, si vous avez aimé encore, si vous avez aimé à chaque minute, si vous avez aimé à chaque instant, si vous avez aimé jusqu’à la dernière seconde, dernière seconde de votre existence.

Si la réponse est non, continuez ce chemin jusqu’à ce que vous compreniez qu’il n’est fait que de cela, que de cette possibilité d’aimer et d’embrasser. Comprenez que ce qui vous a empêché d’avoir ne vous empêche pas d’être. Ce travail, il est là.

Je vous l’ai dit, je suis peut-être excessive dans mes mots comme je l’ai été avec Marie, comme je l’ai été avec Marie. Il fallait que je sois intransigeante. Il fallait que je ne laisse aucune place au démon afin que ma fille suive le chemin dont l’ange m’avait parlé.

Enfants de la Lumière, enfants de la Terre, je souhaite maintenant répondre à quelques-unes de vos questions.

J’espère que vous aurez compris ce message, ce préambule, qui vous demandait de prendre Conscience que tout ce dont vous avez besoin pour évoluer est déjà là, qui vous demandait de prier, de prier — pas sans cesse mais régulièrement, et sans cesse pour ceux qui le peuvent — afin de comprendre que vos amis du Ciel sont aussi importants que vos amis de la Terre, pas plus importants, ce n’est pas vrai, tout aussi importants.

J’entends et je vous écoute maintenant.

 

Comment ressentir la présence de notre famille d’âme alors même que l’on se sent seul profondément ?

Sachez ceci, chère âme. Je le répète, nous ne vous abandonnerons jamais, vouloir ressentir est peut-être une erreur. J’ai dit peut-être, dans la mesure où vouloir ressentir notre présence, c’est porter plus d’attention à qui nous sommes qu’au message que nous essayons de transmettre, qu’à l’indice que nous poserons dans votre existence, sous une forme de coïncidence, de synchronicité.

Ne posez pas tant votre attention sur l’idée de ressentir que sur l’idée de changer votre état d’être. Acceptez que nous changions votre état d’être.

Lorsque vous essayez de communiquer avec nous, lorsque vous priez, ne cherchez pas à ressentir notre présence forcément. Ne cherchez pas à entendre une réponse mais voyez ce qui évolue en vous. Voyez votre état d’être évoluer. Voyez votre Conscience grandir. Ressentez ce chemin qui se fait déjà et qui va vous permettre d’aller chercher dans la vie, dans la matière, dans ce qui est présent autour de vous, cette réponse que vous attendez tant, ce ressenti réel.

Bien sûr, pour ceux qui ont des capacités médiumniques un peu plus grandes, oui, vous nous ressentirez, oui, vous nous entendrez. Pour les autres, c’est ce changement d’état d’être qui sera en fait la marque de notre présence dans un premier temps, cette acceptation d’une évolution, ce petit chemin en vous qui dira : « Ah ! J’ai été entendu ! ».

ʺJ’ai été entenduʺ cela ne signifie pas ʺje vais être exaucéʺ, car vous avez tracé vos chemins. Et Dieu, le Christ peut TOUT changer, néanmoins, nous ne pouvons que donner des indices des chemins que vous aurez construits sur cette Terre déjà. Ce changement d’état d’être en vous sera déjà la marque de notre présence.

Je vous l’ai dit, nous ne sommes pas exactement comme vos amis sur Terre, vous ne nous voyez pas, vous ne nous entendez pas la plupart du temps. Par contre, effectivement, quelque chose en vous touche cet Au-delà en permanence. Quelque chose en vous sait que vous êtes, comme vous le dites, à deux doigts de toucher cela, à deux doigts de le ressentir non pas au point de vue physique, mais au point de vue émotionnel, mental, comme une bouffée d’air dans votre existence.

Permettez-vous ce temps de prière. Permettez-vous ce temps de contact. Permettez-vous ce temps d’augmentation de votre propre énergie, et vous trouverez une partie de vos réponses.

 

Quant à ce qui est de la prière, vous demandez comment prier, vous demandez quelle forme doit prendre une prière ?

J’ai envie de vous répondre, peu importe. Si vous avez appris des prières étant enfant, récitez-les. Récitez ces prières que vous avez apprises par cœur sans comprendre réellement leur sens, cependant, prononcez-les en essayant en effet de comprendre chaque mot, la signification de chacun de ces mots.

Prier, c’est honorer. Parfois, prier c’est simplement dire, parler, dans une conversation commune : « Je sais, nous savons, que vous êtes là à nos côtés. Je vous aime. Merci de poser ces indices sur mon chemin. » Encore une fois, chaque mot compte. Quand vous dites ʺJe vous aimeʺ, cela ne doit pas être que des mots, cela ne doit pas être creux, cela doit être porté de cet amour.

Nous vous aimons tellement ! Nous souhaitons juste que vous acceptiez cet Amour. Dans la prière, vous allez recevoir cet Amour, alors vous allez nous aimer en retour car l’Amour est partage. L’Amour est passion. L’Amour est tolérance. L’Amour est acceptation. L’Amour est joie. Chacun de ces mots est une forme de l’Amour.

 

Par conséquent, que vous priez en répétant des phrases le moins machinalement possible, réellement en Conscience, ou que vous ayez une simple conversation avec nous, c’est une prière. C’est une prière.

La prière est un acte gratuit, volontaire, celui de se tourner vers l’Invisible. Je le répète, non, encore une fois pour exiger des réponses, tout de même, en Conscience que vous aurez potentiellement des indices. Comme quand vous allez voir vos amis, je le répète, ils n’auront peut-être pas de solution mais vous savez que ces amis peuvent éventuellement vous donner des indices. Il en est de même pour nous.

Venez nous voir dans cet esprit-là. Si nous pouvons plus, croyez-moi, nous ferons plus. A minima, nous essaierons de vous mettre sur la voie. Nous positionnerons votre corps pour qu’il comprenne certains messages de la manière qui sera opportune pour chacun d’entre vous.

Prier, c’est se tourner vers l’Invisible en Conscience d’être aimé, pas dans une supplique comme demander une sorte de grâce royale, simplement en amitié et en amour finalement, chères âmes.

 

Vous demandez comment éduquer un enfant sans le formater ?

J’ai éduqué Marie, vous le savez jeune homme. J’ai éduqué Marie, cela a été mon rôle dans le Plan Divin. En conséquence, il a fallu que je la formate, comme vous dites. Il a fallu que je sois un peu dure parfois. Elle était très gentille, très joyeuse, toujours très aimante, un peu taquine souvent. Toutefois, je ne lâchais rien de certains principes que vous pourriez appeler formatage, et je lui ai fait constater en vrai ce que donnait l’Amour, et en vrai ce que donnait le fait de ne pas aimer.

Je lui ai alors exprimé fréquemment cette phrase qui est « Comment te sens-tu ? ».

Elle venait me raconter une histoire :

― Oh ! J’ai été un peu dure avec cet homme.

Comment te sens-tu après avoir été dure avec cet homme ?

― Je ne me sens pas bien.

C’est déjà une leçon ʺcomment te sens-tu ?ʺ.

― Ah ! J’ai aidé cet homme dans son chemin sur cette route. J’ai aidé cette personne à rechercher son mouton qu’il avait perdu.

Comment te sens-tu ?

― Je me sens joyeuse.

Voyez, ce ʺcomment te sens-tu ?ʺ est déjà une leçon d’existence pour un enfant.

« Comment tu te sens dans ce que tu vis ? — T’es-tu séparé de l’autre ou t’es-tu associé ? — As-tu eu peur ou as-tu essayé de vaincre cette peur ? »

C’est, je dois l’avouer, encore plus difficile à votre époque qu’à la mienne de vaincre la peur. Je vous le dis, c’est plus difficile à votre époque qu’à la mienne encore de vaincre sa peur, du moment que cet esprit de communauté existait déjà à mon époque, alors que vous êtes en train de le reconstituer à nouveau.

Mais, voyez-vous, instruire est nécessaire, et instruire, c’est quelquefois forcer la simplicité de certains êtres. Quand je dis la simplicité, c’est le goût de la simplicité, le goût du non-travail, de la non-œuvre qui est un peu simple. Ce n’était pas le cas de Marie. C’est le cas de beaucoup d’enfants aujourd’hui à qui on fait croire beaucoup de choses en leur disant que tout peut être simple. Ce n’est pas vrai. Vous n’êtes pas dans un monde de simplicité, vous êtes dans une œuvre d’amour permanente, une épreuve, pas constante pour autant régulière.

 

Vous me demandez pourquoi il y a dans ce monde tant de souffrance, de violence et de maladies ?

Je vais vous répondre, je n’en sais rien et je ne la souhaite pas. Ce que j’essaie de vous expliquer, c’est que l’être humain a créé la souffrance. L’être humain a créé la violence. L’être humain a créé la maladie. Ce n’est pas une création de Dieu.

 

C’est une voie que vous avez créée pour comprendre l’épreuve, parfois pour forcer l’épreuve, pour dépasser la simplicité.

Quand je dis simplicité, comprenez que je prononce ce mot un peu comme vous diriez fainéantise. S’il n’y avait pas de souffrance, pas de violence, pas de maladies, beaucoup d’entre vous vont me dire : « le monde serait alors un monde idéal ! » Je suis sans doute d’accord avec vous, seulement, que décideriez-vous d’apprendre ? Que décideriez-vous de traverser ? Que décideriez-vous de comprendre ? Pourquoi je le dis, la souffrance, la violence et la maladie ne sont pas la volonté de Dieu.

Il y a des chemins qui ne sont pas des chemins de rattrapage comme ceux-là, mais des chemins de Lumière, de compréhension divine qui nécessitent de garder en soi la Paix et l’Amour en permanence. C’est une œuvre qui nécessite justement cette connexion entre la Terre et le Ciel de manière permanente, cette sensation de ne jamais être seul en permanence. Dans ce cas, le chemin est rendu plus simple, car il n’est pas confié uniquement à ce ʺjeʺ que vous honorez tant, mais à ce ʺnousʺ divin que vous avez souhaité et qui est souhaitable.

 

La méditation est-elle un temps de prière ?

Fort probablement oui, chère amie. Fort probablement, oui. Si elle n’est pas une échappatoire, oui. Oui.

 

Vous posez cette question fort juste pourquoi se limiter à ce qui est juste à côté puisque nous sommes UN ?

Vous ne pouvez pas être UN si déjà ce qui est à côté est ignoré.

Vous voyez, quand une plante grandit, elle ne pousse pas à vingt endroits en même temps. Elle commence, pour ses fleurs qui progressent sur la Terre, elle commence d’abord par un espace et elles grandissent dans cet espace. Et c’est pareil pour un arbre, il ne grandit pas partout. Il va d’abord faire de profondes racines dans les alentours, et ses racines, elles seront dans les alentours.

Et c’est de ces racines dont je parle principalement aujourd’hui, ces racines que vous avez oubliées. Vous êtes tellement penchés vers le futur que vous en oubliez le passé. Et c’est nécessaire de revenir à des valeurs, oui, passées. Revenir à des valeurs passées serait le vrai progrès. On vous fait croire que le progrès c’est le futur, pourtant, le progrès, c’est de réussir à avancer dans le futur en tenant compte du passé, sans cesse. Car ignorer son passé, se créer un nouvel avenir, c’est ignorer le travail, ignorer l’œuvre nécessaire. On ne construit pas un monde solide sur des fondations si fragiles.

Alors, oui, je vous exhorte encore une fois, pour ceux pour qui cela est nécessaire, à commencer ses racines dans l’endroit où vous êtes : la famille, les amis, le cercle du travail, le cercle de la ville, le cercle du pays, avant, oui, de vous répandre dans le monde. Car chercher cet UN sans avoir des fondations solides là où vous êtes est inutile, vous perdez votre temps. Ce sera illusoire, vous vous ferez croire que vous êtes connectés, en fait vous ne le serez pas. Ce sera un faux UN.

Oui, vous êtes UN, bien sûr. L’esprit de chacun joue sur tout le monde. Malgré cela, je le répète, vous vous êtes plantés en tant que graines là où vous êtes, c’est donc pour pousser là où vous êtes d’abord, sauf si le Ciel vous envoie sur un autre chemin. Celui qui connaît le UN, l’unité, et le Saint-Esprit auquel il est souhaitable de vous connecter, celui-là vous expliquera qu’il est temps de vous enraciner avant de vous développer. Un arbre qui pousse très vite, très haut, très loin, avec très peu de racines, cet arbre va s’écrouler à la première tempête. Alors, ne vous écroulez pas à la première tempête, et comprenez que ce que vous faites autour de vous, ce sont vos racines.

Chères âmes, mon enseignement est peut-être plus intransigeant que d’autres que vous recevrez encore, en revanche, il me semble nécessaire dans l’époque où vous êtes, et je reviendrai encore, et encore, répéter cela autant de fois que nécessaire.

 

Vos pensées et souhaits ne sont-ils pas des prières ?

Non. Vos souhaits ne sont pas des prières. En effet, ils ne sont pas justement connectés à cette unité théorique souvent, mais seulement à ʺje veux pour moiʺ, ʺje veuxʺ. Non. Les pensées ne sont pas complètement des prières. C’est bien sûr, un dialogue avec l’univers, nous sommes d’accord.

Quand nous parlons de prières, nous parlons de vous adresser à vos amis. Vos pensées sont un dialogue avec l’univers, et donc vont rejoindre des pensées similaires et créer des choses. Elles sont des vœux vos pensées, mais elles ne sont pas prières.

Vraiment, derrière ce mot prière, nous souhaitons parler de conversation. Vous pourriez remplacer le mot prière par conversation, vraiment.

 

Peut-on prier sans utiliser une formulation religieuse ?

Bien sûr. Je vous l’ai dit tout à l’heure, la prière est un dialogue. Quand vous parlez à vos amis, vous ne leur dites pas ʺamenʺ à la fin de la phrase.

Prier, c’est communiquer avec nous. La seule chose peut-être — elle n’est pas religieuse seulement du bon sens — la seule chose que nous pourrions vous demander, c’est d’avoir au moins autant de respect pour nous que nous en avons pour vous.

 

Sinon, sans avoir exactement votre caractère à vous, nous n’avons pas à répondre à des gens qui sont sans respect, qui nous traiteraient comme leurs serviteurs simplement et pas comme leurs amis, car c’est un manque d’amour. Or, la leçon est bien une leçon d’amour ici, sans exception.

Nous sommes ensemble, présents à vos côtés dans ce que nous pourrions appeler la Communion des saints. Nous vous aidons. Nous vous aimons et nous souhaitons poursuivre ce chemin avec vous.

Recevez maintenant notre bénédiction et notre Amour.

Puissiez vous dans la Lumière trouver votre force, votre énergie, votre Amour.

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Source : https://sylvaindidelot.com

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