Canalisé par Foelia
Chers amis cocréateurs, j’ai le plaisir aujourd’hui de mener cette cinquième entrevue avec ma soeur de coeur : Lona.
Bienvenue à toi, Lona. J’ai autant hâte de connaitre la prochaine étape de ton programme de nutrition consciente que de discuter avec toi sur les questions qui émergent. Cette fois, je te laisse commencer par ton cours, si tu es d’accord.
Oui, je suis d’accord, Foelia ! Alors prenons quelques instants pour faire le bilan des deux semaines écoulées et aussi de l’ensemble du programme.
J’aimerais d’abord que chacun puisse se positionner sur l’état d’esprit dans lequel il mène ses explorations. Notre parcours nous mène à vivre de belles prises de consciences et à vivre de bonnes sensations, mais aussi de moins bonnes. Ce parcours vous nourrit-il ? C’est une question centrale ! Ceux qui ont entrepris de nous suivre ici se nourrissent-ils vraiment de l’expérience ? L’ont-ils vraiment choisie ? L’ont-ils vraiment adaptée à leur enthousiasme ? Dans quel état d’esprit la décision d’explorer a-t-elle été prise, et dans quel état d’esprit évolue-t-elle ?
Que vous le vouliez ou non, mes amis, vous vous êtes lancés dans cette exploration avec votre petit ego. Je ne dis pas exclusivement par ego, bien sûr, mais il est toujours là, puisqu’il est votre support d’intégration sur votre monde. Alors, vous avez certainement projeté des attentes, des espoirs, et même un enthousiasme ? Il existe un programme d’échec en chacun de nous, qui nous pousse à lire la réalité pour confirmer notre histoire connue : « Je commence tout feu tout flamme, puis je suis déçu. » ; « J’ai fait confiance et j’ai été trahi. » ; « J’ai voulu découvrir quelque chose de nouveau et ça ne mène à rien d’intéressant. » ; « Je m’engage puis j’abandonne. Je ne suis pas capable de tenir un engagement. » Et cetera, et cetera.
Tous ces commentaires viennent de l’ego et nous prennent beaucoup d’énergie. En fait, ils dévient notre force vitale dès que nous nous identifions à eux. C’est le principe. Se nourrir consciemment, c’est aussi découvrir tout ce qu’on accepte d’avaler. Ces commentaires font partie de l’assiette. Les choisirez-vous pour y croire, ou les laisserez-vous passer comme de vieux réflexes de replis sur soi et sur le déjà connu ?
Il y a la nourriture matérielle, qui n’est, vous le verrez petit à petit, qu’une toute petite partie de notre alimentation quotidienne. C’est aussi ça dont je souhaitais vous faire prendre conscience. Vos commentaires intérieurs sont une nourriture, qui alimente votre vie sur un certain plan de conscience.
Par quoi peut-on les remplacer ?
Je dirais : comment peut-on vraiment choisir ce qui se dit à l’intérieur de nous ? Eh bien, en le décidant. Ces commentaires négatifs, pleins de jugements sur vous ou sur les autres, remplissent votre univers intérieur. S’en rendre compte est le premier pas. Et s’en rendre compte est précieux, parce que c’est le début du chemin du choix conscient.
Comment ?
Eh bien, dès que vous surprenez un commentaire de ce type, cela vous révèle que vous vous trouvez, comme la plupart du temps, sur le mode restrictif de l’ego. Remerciez pour ça, parce que cette prise de conscience vous permet de choisir d’autres aliments intérieurs. Le choix nait de la conscience qu’on peut le faire, n’est-ce pas ? On réalise qu’on peut choisir plutôt qu’adhérer inconsciemment aux commentaires qui se présentent. N’est-ce pas une histoire de nutrition ?
Si, c’est vrai que ce même trajet, que vous ne cessez de nous décrire de mille manières différentes, peut aussi se voir comme une forme de nutrition. Que suggères-tu comme choix, à ce moment ?
Si vous voulez tirer profit du commentaire que vous venez de conscientiser, vous pouvez faire tout le travail intérieur de chercher d’où il émane. C’est toujours une blessure du passé. Puis de vous administrer l’antidote à cette blessure. C’est toujours l’amour… qui peut prendre mille formes et vous propulser dans la réalité du présent. Et, dans tous les cas, vous pouvez toujours vous saisir de la prise de conscience du commentaire pour remercier quelque chose. C’est un exercice de nutrition : là où votre ego vous demandait d’avaler une couleuvre, vous pouvez vous délecter d’un « merci ».
Alors, dans tous les cas, quels que soient vos commentaires intérieurs par rapport à notre exploration, quel que soit l’état de jugement sur vous en cet instant de bilan, vous avez droit à un grand et beau « merci ». Vous pouvez vous remercier pour tout ce que vous avez tenté, pour tout ce que vous avez découvert. Et, depuis cet état de gratitude, il sera beaucoup plus simple de rééquilibrer ce qui doit l’être. Si vous avez trop forcé et dès lors perdu l’enthousiasme du départ, vous pouvez recentrer votre quête sur vous-mêmes et votre joie personnelle de faire des découvertes. Vous ne devez rien à personne. Il n’y a que votre joie-propre qui vous fera avancer, connaitre et reconnaitre les expériences que vous vivez et que votre âme imprime dans une vie incarnée. C’est votre chemin. Chacun est maitre du sien.
Merci pour ce beau regard en altitude que tu nous partages, Lona !
Peut-être appelles-tu ça l’altitude, mais pour moi c’est le coeur : revenir à soi, rechoisir pour soi, apprendre à connaitre ses limites et ses peurs autant que ses rêves d’infini et ses enthousiasmes constructeurs.
Alors :
- Votre exploration est-elle toujours bien celle que vous choisissez ? Étalonnez-vous entre six et trente-six heures. Mettez toujours votre enthousiasme comme jauge. Trop dur, ce n’est pas respectueux de soi. Trop mou, ce n’est pas non plus respectueux de soi. Il y a un juste, et ce juste est à remettre en question à chaque fois. Alors, cette fois encore, choisissez la durée juste pour vous, et le fait de boire ou non, ce qui conduit à des expériences différentes.
- Avez-vous pu conscientiser la nourriture relationnelle que vous confère l’un de vos proches ? Et avez-vous pu lui exprimer ce qui vous nourrit en lui et que vous appréciez ? Si cette expérience vous a plu, vous pouvez toujours la réitérer avec un autre être que vous aimez.
- Avez-vous pu respirer consciemment le prana ? Savez-vous qu’il est la base de toutes les nourritures ? C’est lui qui, par l’intermédiaire des substances que vous absorbez, agit pour vous donner l’énergie dont vous avez besoin. Pour les deux semaines à venir, je vous propose un exercice plus approfondi pour jouer avec le prana. Juste avant de rompre votre jeûne, pratiquez, comme la dernière fois, des respirations conscientes, avec une apnée pleine durant laquelle vous conscientisez la diffusion du prana dans vos tissus corporels. Puis, laissez venir à vous l’image d’un aliment qui vous fait envie. Cela peut être celui que vous allez déguster juste après, ou un autre. Servez-vous alors de la puissance de votre faim pour produire, grâce à votre pensée, un maximum de sensations gustatives. Vous allez simplement imaginer manger cet aliment, comme si c’était vrai. Et en réalité, vous mangerez réellement.
Merci Lona ! Tu nous pousses dans cette direction du prana alors que je pensais que tes exercices nous feraient avancer sur la conscience des aliments. Je veux dire des aliments solides.
C’est bien ce qu’on fait ! Je vous emmène vers ce lieu de perception où vous pourrez ressentir la qualité essentielle de ce que vous mettez dans votre bouche. L’essence d’un aliment, l’essence d’un être, c’est son gout, son parfum, son ambiance, son monde. C’est avec ça que vous entrez en contact quand vous « mangez ». C’est de ça que vous êtes si peu conscients actuellement. Mais cette conscience peut revenir très vite. Il suffit pour cela de lui faire une place en vous, en lui accordant de l’attention.
Ce prana est véritablement magique. Il est le composant de toute magie. C’est lui qui donne vie à toutes les molécules et leur confère leur caractère primaire. Il est là avant la matière, qui émerge de lui. Et comme il est conscience, il est très malléable par votre volonté. Savez-vous que, lorsque vous êtes malades et demandez à certains végétaux, par exemple, de vous venir en aide, c’est à la qualité de prana concentrée par ces végétaux que vous faites appelle. Vos huiles essentielles sont des qualités de prana concentrées, d’où leur puissance. Mais cette puissance n’agit pas toute seule, sans le concours de votre propre conscience.
Par cet exercice de gouter un aliment par la force de votre imaginaire, vous condensez réellement des grains de prana dans votre bouche, dans votre corps, en leur donnant une qualité et une direction.
Vous devez savoir que, si vous faites appel à une huile essentielle pour vous aider à guérir, vous n’êtes pas obligés de l’acquérir et de l’appliquer. Vous pouvez, par cet exercice volontaire, l’appeler et la matérialiser en vous. J’insiste sur ce point parce qu’il doit vous ouvrir les yeux sur un vaste champ de possibilités. Votre nourriture extérieure pallie à votre manque de conscience. Si vous appreniez à retrouver ce pouvoir de matérialisation, vous vous rendriez compte que tout peut venir de la puissance de l’esprit.
Oui mais, Lona, tu nous parles de possibilités bien lointaines, pour autant qu’on puisse y croire !
Je sais. Lointaines pour certains, proches pour d’autres. Ça dépend de votre envie d’avancer en ce sens. Mais j’ai à vous en parler si on veut s’intéresser à la nourriture et à la conscience. L’ouverture des possibles. C’est ce à quoi nous travaillons ensemble. Pas croire, mais avoir entendu, concevoir comme possible. Ce sont des pistes d’envol.
Et concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire de ça ?
Eh bien ceux qui veulent peuvent faire ce petit exercice. Je sais que ça parait étonnant, mais essayez. La réalité, c’est qu’on est tous capables de synthétiser par nous-mêmes des molécules réelles, par notre propre volonté. On peut apprendre à faire ça comme on peut apprendre à faire ses gammes. Et tout ce qui est gout et parfum est la manifestation la plus subtile des qualités praniques. Pensez à un gout, ou plus précisément à un arôme, et voyez à quel point il peut devenir réel. Sachez que le jeûne aide beaucoup en ce sens, parce que quand les cellules ressentent le manque de leur nourriture habituelle, tout votre être reçoit d’elles une plus grande force de focalisation de la volonté pour produire des résultats. Le prana absorbé consciemment crée de réelles réactions lumineuses en vous, sur le plan subtil. Certains d’entre vous peuvent s’en apercevoir lorsque, les yeux clos, en apnée pleine, une lumière vient à apparaitre sur votre écran intérieur, au niveau de votre chakra frontal. Cette production lumineuse est bien plus claire et facile à percevoir lorsqu’aucune nourriture solide n’est en phase de digestion. Voilà pourquoi je vous propose de tester le jeûne. Grâce à lui, vous pouvez redécouvrir des fonctions créatrices nourricières dont chacun est capable.
Très intéressant, Lona ! Je te remercie pour cette direction que tu nous invites à explorer.
C’est avec plaisir si ça peut servir votre soif de retrouvailles avec ces possibilités. Ne vous imaginez rien d’extraordinaire. Tout ceci est ordinaire. Juste un chemin à déblayer. Et surtout, diminuer la force des croyances limitantes que vous avez par rapport à la nourriture. Vous êtes bien plus puissants et bien plus capables que vous le pensez. La dépendance vitale et affective que vous entretenez avec vos nourritures lourdes et anesthésiantes peut être sevrée aisément par un entrainement conscient. Et cet entrainement peut être joyeux. Ce n’est pas un effort. C’est au contraire la possibilité de laisser votre curiosité réveiller la joie. La joie du choix, la joie du partage, la joie de la découverte. Chaque rencontre gustative est un partage avec une facette de la vie, une qualité de prana.
Vous aussi êtes producteurs de prana transformé. Nous aussi, humains, avons un gout subtil, parce que nous agissons comme un concentrateur d’une certaine qualité de lumière. Plus cette qualité est subtile, parce que consciente et volontaire, plus nous attirons à nous des entités qui se nourrissent du parfum que nous dégageons. À l’inverse, si nous ne faisons que ressasser des énergies lourdes en anesthésiant notre conscience, eh bien nous attirons à nous des entités qui se repaissent de ces vibrations plus basses… et en redemandent, stimulant le cercle vicieux de l’addiction, peu importe de quelle substance on parle. On parle en tout cas de dépendance, et donc de privation de liberté. Vous voyez ce cycle ? Le voir sous l’angle de la nutrition est important. Tout ce que nous ne choisissons pas est choisi à notre place par d’autres, d’autres personnes, d’autres entités, d’autres forces.
Merci Lona ! Merci pour ces explications, mais surtout pour les exercices concrets que tu proposes, pour que chacun puisse explorer selon son rythme et son besoin.
Je propose d’en rester là pour aujourd’hui et de se donner rendez-vous dans deux semaines pour notre sixième et dernière entrevue de la série. Je rappelle à ceux qui nous suivent qu’il reste cette dernière possibilité de t’envoyer directement leurs questions, via la page de contact de mon site foelia.net.
Merci aussi pour vos échanges sur le forum. C’est intéressant de voir comment chacun trace sa route et fait ses découvertes ! C’est riche.
À bientôt Lona !
À bientôt Foelia ! Plein d’amour pour vous, mes amis de la densité !
À bientôt, chers cocréateurs et belles explorations à chaque 1 que vous êtes !
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Source : https://foelia.net