Canalisé par Foelia
Foelia, prends note de notre rencontre, et vois-y une nouvelle invitation, un nouveau sourire qui rapproche nos deux plans d’existence. Il y a tant d’axes possibles pour faire de cette rencontre une fête. Les carapaces se fendillent, les écorces se brisent et la lumière de paix qui est notre demeure se partage avec vous de mieux en mieux. Le chemin reste long, mais la vie poursuit sa quête de fusion de nos consciences. Notre conscience galactique, tournée vers l’unité, et votre conscience solterienne, vêtue de tant de dualité.
Quand cette paix dont tu parles pourra-t-elle finalement s’incarner ici, sur Solter ?
À tout instant. Ce n’est pas un jeu de mots. Tout instant de guerre peut être l’occasion d’un effort de paix. Avez-vous compris que la paix est l’acte par lequel la guerre prend fin. On ne peut donc évoquer la paix sans parler de guerre, bien qu’elle ne soit pas son contraire, mais sa sublimation.
Dès lors que vous espérez vivre en paix pour ne pas avoir à affronter la guerre, vous ne faites que repousser l’éclosion de vos coeurs. Si vous êtes nés dans la guerre, c’est bien pour vous entrainer à la paix. C’est ainsi que vous pouvez le voir afin de calmer votre propension à fuir ou à baisser le regard dès que la vie vient vous réveiller à coups de souffrance.
La vie ne produit pourtant pas la souffrance, qui n’est que le symptôme de votre fuite du présent, de vos responsabilités.
Quelles sont nos responsabilités, Atena ?
Faire de toute guerre une paix, c’est-à-dire un chemin de convergence créatif qui soulage les douleurs en incarnant de nouvelles solutions pour la vie.
Pourquoi nous détournons-nous ainsi sans cesse du présent ?
C’est le mirage, justement, que nous sommes venus vous aider à briser. Rien ne vous empêche de prendre ces responsabilités, si ce n’est l’hypnose temporaire dont vous faites l’objet. Vous vous êtes endormis dans un monde dont il est difficile de sortir parce qu’il détourne constamment vos propres forces pour se perpétuer. Ce cycle n’aurait pas de fin sans un acte fort, un acte autant extérieur qu’intérieur. Et ces deux chemins s’unissent dans ce but.
Cette illusion, vous l’appelez la maya, ou la matrice… ou plus justement encore pourriez-vous la nommer la « patrice », parce qu’il s’agit bien plus d’une bulle de violence où la brutalité masculine a été entretenue pour déséquilibrer ce qui, au départ, pouvait être une douce matrice. Un stade de développement pour les âmes en quête de conscience et d’amour.
C’est ce détournement que vous devez comprendre un peu mieux aujourd’hui. Je n’ai pas à vous conter une histoire de plus, mais à faire remonter une prise de conscience qui, un jour, vous paraitra tellement banale ! L’état délabré de ce monde est certes dû à l’action de forces intelligentes, puissantes et très conscientes d’elles-mêmes. Et c’est bien grâce à cet état de délabrement que votre planète permet un enseignement si unique. Venir y tailler une brèche pour que le mouvement naturel de la vie, qui va de la guerre à la paix, puisse y reprendre son cours, est une aventure à part entière, que vous avez choisi de vivre. Que cela vous revienne en mémoire !
Vous n’avez pas à attendre la paix, puisque vous êtes justement venus pour la faire naitre. Passer du regard duel, qui oppose, qui accuse, au regard unifié qui propose, qui réconcilie. Le grand adversaire adore être accusé, être haï, être désigné comme bourreau, puisque c’est avec cette énergie-là qu’il maintient sa « patrice » et y fait régner sa loi. Comment vous faire comprendre ça plus clairement ? Il n’attend que ça que vous le désigniez comme coupable. Il vous tend cette invitation à chaque instant, et vous y succombez presque à chaque fois. Presque. Quand vous n’y succombez pas, c’est que vous incarnez le futur pacifié.
La paix n’est pas un état stable. La paix est toujours dynamique puisqu’il lui faut une guerre à transformer. C’est cet état dynamique que je vous invite à conquérir.
Vous surprendrais-je si je vous proposais, non pas de craindre la prochaine guerre, mais de l’attendre avec beaucoup d’intérêt ? Ne serait-ce pas là le seuil magique à partir duquel peut commencer à entrer en jeu CE pour quoi vous êtes venus ? Construire la paix. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Je m’adresse à vos âmes, pour leur ôter un voile dont elles ont peut-être dû s’habiller jusqu’à présent. Et mes mots sont valables pour toutes les guerres, des plus intimes aux plus visibles.
Peut-on imposer la paix ? Non. C’est la paix elle-même qui s’invite, par sa nature, lorsqu’on s’en fait le canal. Aucune force opposée à une autre n’invite la paix.
Peut-on se battre pour la paix ? Non. Parce que la paix n’a pas à être défendue. Sa nature dynamique la laisse insaisissable.
Peut-on se situer au-delà de tout parti pris ? Non. La vie vous demande de prendre parti, c’est-à-dire de vous situer fermement dans son paysage.
La paix est-elle nécessairement non-violente ? Non. La paix est une violence pour ceux qui voudraient rester en guerre. C’est pourquoi elle est combattue.
Alors, par quelle voie la trouver, Atena ? Par quel chemin l’incarner ?
Foelia, par la volonté de vous saisir de toute occasion de faire la guerre et de la transmuter en solution créative et aimante.
Si vous ne pouvez voir en ceux qui vous font du mal que des bourreaux, sans aller puiser dans un regard tendre qui en fait des enfants de la conscience, votre coeur criera toujours à l’injustice. Et vous parcourrez le chemin sans fin des redresseurs de torts.
Si vous pouviez voir une souffrance pour ce qu’elle est : un morceau d’ignorance qui attend d’être reconnu et de se sentir utile, vous deviendriez un compositeur qui agence les infirmités pour produire de nouvelles aventures de l’harmonie. Ainsi, tout aura sa place dans vos créations. Vous ferez une place à ce qui n’en a pas encore.
Quand tu évoques tout ceci, Atena, je ne peux que voir toutes ces oreilles bouchées que nous sommes. Tu parles d’un état qui n’existe même pas comme une éventualité dans les coeurs d’un grand nombre d’entre nous.
C’est pour ça que je dis que le chemin est long. On sème toujours pour demain. Cela ne nous empêche pas de récolter ce qui est mûr aujourd’hui.
Mais tu as raison, ces mots, ce courant, ne parle pas à la majorité. La maturité requise pour les entendre et les apprécier n’est pas la norme. Pas encore. Voilà pourquoi il a toujours fallu des pionniers qui viennent et reviennent, d’époque en époque, pour récolter et ressemer, pour renforcer et propager le courant, la direction.
Par contre, renoncerez-vous à être ces pionniers, pliant sous un manque de détermination ? Ce serait dommage, alors que tout concourt aujourd’hui à faire émerger de nouveaux possibles.
La paix peut s’incarner de manière collective. Il suffit pour cela de vous rassembler, de vous entourer des autres constructeurs de paix que vous reconnaissez sur votre chemin. Et je vous le dis, vous êtes nombreux ! Assez nombreux pour bâtir cette paix plus loin que dans l’intimité de vos coeurs. Elle peut dès à présent se faire action et entrer dans la vie visible, dans votre manière d’être ensemble.
C’est parce que nous sommes arrivés à une époque où la paix peut prendre forme dans des communautés et des cités-laboratoires que je me trouve là, en contact avec vous.
Il y a tant à apprendre ! Je me sens toute petite !
Il n’y a pas tant à apprendre qu’à expérimenter. La paix doit devenir un label. Vous devez commencer à assumer votre envie de l’incarner, de manière visible.
C’est un chantier énorme ! Je le vois en même temps que je capte tes wams pour les traduire en mots.
Oui ! La paix concerne tous les domaines de vos vies. C’est ça qui peut sembler énorme, parce que tout peut changer, et tout va changer. Acceptez que cela prenne du temps. Vous avez deux-mille ans pour mettre en place les canaux de paix dans l’ensemble de votre conscience humaine et dans votre manière d’être ensemble. Deux-mille ans pour travailler à l’unité dans la diversité. La durée d’une petite vie ne vous permet pas d’embrasser la beauté de ce plan. C’est pourquoi je vous invite à vous décaler. Même sans encore pouvoir le voir, pouvez-vous dire : « je travaille à un projet qui dépasse la durée de ma petite vie » ?
Il vous sera beaucoup plus doux de pouvoir ainsi vous décaler. Vous couperez alors court à toute velléité de remplir des objectifs à tout prix dans un temps court. Vous travaillez pour demain, autant que pour aujourd’hui. Mais ce qu’il est possible de mettre en place dès aujourd’hui ne devrait conduire à aucun désespoir, à aucune désillusion. Au contraire ! Cultivez l’enthousiasme et n’ayez pas peur de poser de grands choix de vie.
Posez-vous toujours devant votre mort et demandez-vous ce que vous regretterez de n’avoir pas osé faire. Vous le saurez, et cela vous donnera la force d’y aller de votre vivant. Faites donc ces pas qui vous appellent et que vous n’avez pas encore osés. Ce n’est pas parce qu’ils seront nécessairement imparfaits qu’ils ne seront pas chargés d’enthousiasme et d’enseignements.
Je vous laisse sur ces encouragements, amis de la densité, créateurs de la paix.
Merci Atena !
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Avec tout mon Amour... Bernard