Canalisé par Sylvain Didelot
Chères âmes, je vous salue. Je bénis chacun d’entre vous dans son plan de vie, dans son existence terrestre. Ce soir, j’aimerais qu’on m’appelle La Mère peut-être. Pour chacun d’entre vous, chacune d’entre vous, cela peut avoir une signification différente que ce mot Mère.
Notre rôle, dans le plan de l’Au-delà, est d’aider l’humanité à remonter en Conscience de son rôle justement sur la Terre autant que dans les Cieux.
Nous avons l’habitude de faire revenir à nous ceux qui se sont égarés, ceux qui sont partis dans les méandres de conscience perdus dans le matérialisme, perdus dans les ombres du passé ou des projections futures inutiles, en oubliant ce moment précieux qu’est le présent pour avancer et grandir dans l’âme, dans l’Amour, dans cette liaison à tout ce qui est, ce qui vous entoure.
Vous passez plus de temps à imaginer votre vie qu’à vivre votre vie.
Quel dommage ! Quel dommage que vous ne profitiez pas de ce qui vous entoure, avec beaucoup de prétextes : manque de temps, manque d’argent, manque de possibilités.
Pourtant, là, ici, maintenant, vous êtes dans un endroit. Si vous tournez la tête à gauche, vous verrez quelque chose. Si vous tournez la tête à droite, vous verrez quelque chose. Ce que vous voyez ne dépend pas de l’argent, ne dépend pas du temps. Ce que je veux exprimer ici, c’est que généralement tout est là déjà maintenant ici pour vous.
Ce n’est pas un ailleurs, ce n’est pas un autre endroit qui va vous apporter plus, c’est un autre état d’être, un autre conditionnement intérieur, une autre puissance révélatrice en vous de qui vous êtes vraiment.
Enfants de la Terre, vous êtes des enfants de Dieu, je me présente à vous comme la Mère, juste comme la conseillère, celle qui a déjà fait ce chemin, celle qui a déjà avancé dans les méandres de la conscience. J’ai déjà plongé dans ce matérialisme, dans ces peurs, dans ces angoisses profondes que ressent une mère, à la fois pour ses enfants et pour les circonstances autour de la vie dans son ensemble.
Alors oui, je m’inquiète pour l’humanité tout entière. Oui, je suis inquiète pour cette humanité, parce que je me dis qu’elle gâche son existence à vouloir se séparer de l’Amour, se séparer de ce qui vous lie tous.
La séparation, dans votre monde, n’est pas tant un office satanique qu’un office de la peur elle-même instillée en chacun d’entre vous. La peur est le véritable virus. C’est le virus le plus dangereux, celui qui vous coupe de votre capacité créatrice, et qui vous entraîne dans la capacité créatrice de gens qui dirigent l’apparence. La peur vous met dans la main des gouvernements, dans la main des directeurs de votre entreprise, dans la main de votre chef, dans la main parfois de votre compagnon, qui cherchant à vous faire peur en fait vous enlève votre pouvoir divin.
Or, la peur est aussi l’outil que vous pourriez utiliser. Je ne dis pas que vous avez à faire peur à quelqu’un d’autre, ce que je veux vous dire c’est que cette peur est l’outil qui développe une autre qualité, le courage.
Le courage, c’est le cœur à l’ouvrage, et non pas la tête à l’ouvrage.
Si vous mettez votre tête, votre conscience pensante, vous allez continuer à avoir peur. Mais voyez, entrez dans le monde de l’imaginaire à nouveau, comme quand vous étiez enfants. Vous avez créé des défis magiques dans votre enfance. Vous pouviez passer d’un carrelage à l’autre carrelage de votre maison en vous disant : « Si j’arrive à marcher sur tous les carrelages gris, noirs et rouges, alors j’atteindrai mon objectif. » Et vous étiez dans cet univers, convaincus de ce qui vous arrive autour de vous, échappant pendant un temps à une sorte de réalité oppressante qui pouvait vous entourer.
Retournez dans votre imaginaire. Retournez dans ces petits défis, dans ces petits actes de courage individuels et collectifs. Retournez à votre véritable nature, qui est celle de créer le monde et pas de subir le monde.
Vous êtes venu poser l’Amour sur Terre. Vous êtes venu poser la main de Dieu, pas laisser votre pouvoir aux autres, reconquérir votre propre force.
L’Amour porte un autre nom quelquefois chez certains individus, cela s’appelle motivation, envie, désir. C’est une forme d’attirance vers un projet, vers un concept, vers une base.
Quand vous commencez à cesser d’avoir peur, à cesser de détester, quand vous êtes capables de voir que ceux qui provoquent en vous la peur en réalité, souffrent, déjà eux, d’une potentielle perte de pouvoir, reconnaissez leur souffrance.
Voyez, si un de vos enfants — et j’en ai beaucoup — s’approchait de vous de manière véhémente en disant : « Je ne te crois pas. Oh, tu dis n’importe quoi, Mère », moi, je lui répondrais directement : ʺTu peux dire ce que tu veux, je t’aime. Tu peux penser ce que tu veux, je t’aime. Tu peux ne pas me croire, je t’aimeʺ, ce gamin énervé, ou cet enfant énervé va être encore plus énervé, puisque ce qu’il cherchait, c’est la contagion de cette peur en moi. Néanmoins, quand je lui dis ʺje t’aimeʺ, il sent que ce n’est plus contagieux.
Car quand vous dites ʺje t’aimeʺ à quelqu’un, à une situation même intérieurement, en vérité, vous relayez cette situation au Très-Haut. Vous faites en sorte que la vision de cette situation se modifie en vous et autour de vous.
Mon patron est peut-être un imbécile, pourriez-vous penser humainement, malgré tout je l’aime. Je l’aime parce que je reconnais l’enfant qui a peur, vraiment peur, en lui. Je reconnais celui qui a cette crainte de perdre le pouvoir, la force, le commandement, la direction. Dans l’instant, je n’ai plus peur de lui, j’ai « pitié » de lui. C’est-à-dire que j’ouvre mon cœur à la reconnaissance de la douleur, éventuellement non verbalisée, véritablement de la douleur qui est déjà là, dans cet homme, dans cette situation.
Apprendre à aimer, apprendre à dépasser ses blessures comme vous l’avez dit, cela fait partie du sens de l’existence, réussir à trouver le chemin qui vous mène à la reconnaissance des souffrances en vous et autour de vous, pas que les vôtres.
Ne restez pas centrés sur les vôtres.
Oui, le monde souffre. Ce monde souffre d’un manque de Lumière. Ce monde souffre d’un manque d’Amour. Ce monde souffre de son individualisme. Alors, réveillez-vous.
Réveillez-vous maintenant. Vous êtes tous ensemble et vous souffrez tous de la même pathologie, celle de croire en la peur plus qu’en l’Amour.
Du fait que l’Amour est un concept qui vient de l’intérieur et que la peur est quelque chose qui vous est souvent imposé de l’extérieur, bien sûr, oui, l’Amour demande un effort, c’est évident.
L’effort, c’est de cesser de donner du pouvoir à la peur.
C’est cela l’effort. C’est de cesser de croire que cette peur a raison, et de vous dire que connectés à l’Amour, connectés à ce pouvoir de réalisation par la Lumière, le monde se transformera, votre monde d’abord et le monde ensuite.
Quand je dis ʺÉveillez-vous, repentez-vousʺ, je demande à chacun d’entre vous juste de voir à quel point jusque-là vous avez donné les rennes de votre vie à la peur.
« Je ne prends pas cette décision parce que j’ai peur de ce qui arriverait ». Prenez-là cette décision. Ne soyez pas pressés. Si vous avez une décision à prendre qui ne se prend pas parce que ʺvous avez peur deʺ, essayez d’aller quand même dans le sens de ce que vous vouliez faire si vous n’aviez pas cette peur. N’y allez pas directement. Commencez à vous diriger lentement vers l’espace, vers la situation que vous souhaitiez. Regardez. Posez quelques pas, pour finalement vous apercevoir que tout s’aligne, que tout est déjà là.
L’énergie du Ciel vous accompagne quand vous cessez d’avoir peur, quand vous commencez à entrer dans un autre phénomène qui s’appelle la confiance ;
la Conscience et confiance dans l’Énergie qui vous habite et sa capacité à créer un Nouveau Monde pour vous et pour la multitude, en reconnaissant que jusque-là vous avez tout fait par peur de manquer, par peur d’être abandonnés, par peur de ne pas être compris, et pas par Amour de partager, par Amour de recevoir, par Amour d’expliquer, et de partager encore plus cet Amour justement.
« Ah, oui, mais personne n’en voudra. Puis quand je le donne, personne n’en veut ! » Est-ce une raison pour cesser de le donner ?
Si vous aviez une fontaine qui donnait de l’eau et que personne ne veut de cette eau, feriez-vous en sorte que cette fontaine ne donne plus jamais d’eau ? Vous perdriez dans ce cas vous-même cette eau précieuse !
Eh bien, c’est cela, vous êtes cette fontaine jaillissante de Lumière, jaillissante d’Amour :
capable d’aider, de préserver, de protéger ceux qui vous sont proches, ce qui est proche,
d’être dans une compréhension différente, de ne pas voir des méchants mais des gens qui souffrent,
de ne pas voir des guerres, mais des gens qui essaient juste de conquérir encore des territoires, en croyant encore que la notion de territoire ou de religion est absolue alors qu’elle n’est qu’un dogme, une représentation.
Ouvrez-vous à la possibilité de quelque chose de plus large et ne dites pas : « mais moi, c’est facile, mais les autres ». Il n’y a pas d’autres.
Offrez-vous la possibilité de voir que quand VOUS changez, votre monde change.
Offrez-vous cette possibilité. Ne vous limitez pas en disant : « Ils ne voudront pas ».
Je ne vous demande pas de vous projeter tout de suite à l’extérieur, d’entrer en mission de conversion envers tous ceux qui vous accompagnent, mais pour commencer, d’être votre propre missionnaire, d’être celle ou celui qui sait changer son attitude face aux comportements et situations externes qui l’entourent personnellement.
Quand vous aurez modifié cette énergie en vous, vous verrez à quel point il sera simple de la modifier chez les autres.
Quand vous pensez ne pas pouvoir modifier les autres, c’est qu’en vérité, vous ne vous êtes pas modifiés vous non plus. Vous essayez seulement de vous convaincre.
Cependant, là, être convaincu, ce n’est pas de la confiance, ce n’est pas de la foi. C’est simplement poser un masque sur un autre masque, en espérant que le masque du dessus sera plus fort que le masque de dessous.
Cela ne sert pas la cause de l’Amour en vous.
En tant que Mère, en tant que Guides, nous vous accompagnerons dans ce chemin qui révèle votre potentiel. Par votre capacité à cesser d’être l’esclave de ce qu’il se passe et de comprendre que vous avez votre part, et que vous pouvez en modifiant votre énergie, en vous positionnant plus dans le peu de choses que vous aimez parfois, vous allez trouver des solutions. Nous vous accompagnons en cela.
Quelles que soient les questions que vous avez, la seule réponse, c’est de suivre ce chemin de paix et d’Amour en vous.
Ce ne sont pas que des mots quand vous les aurez intégrés dans l’existence.
Soyez bénis dans la Lumière. Soyez convaincus de notre Présence à vos côtés.
Ne perdez pas de temps avec la peur.
Tournez votre regard à nouveau vers quelque chose de paisible et joyeux en vous.
Et quand cela sera suffisamment grand, partagez-le, car ensemble vous allez créer le Nouveau Monde et il est déjà en route.
Mes enfants, je vous Aime et vous bénis.
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Avec tout mon Amour... Bernard