Canalisations

De Coeur à Coeur : Bidi

Canalisé par Jean-Luc Ayoun

Le Silence

Question : Comment chaque jour retourner, entrer dans ce grand Silence ou reconnaître ce grand Silence notre maison ? Est-ce qu’il y a des phases de pause chaque jour à faire ? Comment procéder ? Ou ce grand Silence, c’est notre état permanent et il faut juste le ressentir ?

Bidi : Plusieurs choses importantes, ne pas rechercher cet état surtout si tu l’as déjà vécu. Tu ne peux pas le nommer et l’appeler pour qu’il soit présent. Mais c’est simplement à travers la qualité de ta présence dans ton quotidien, avec je dirais l’intensité et la qualité de ta présence, aussi bien en tant qu’observateur que personnage du rêve, en étant attentif non pas à des pensées ou à des explications, mais simplement faire attention à demeurer dans l’acceptation de l’Instant Présent.

Tu dois bien comprendre qu’il n’y a pas de technique, qu’il y a peut-être des pratiques qui vous ont permis de vivre, par exemple les résonances Agapè avec le rythme à trois temps du cœur que, si mes souvenirs sont bons, Abba vous a délivré une technique d’ostéopathie tri-unitaire qui était destinée à vous faire vivre l’Instant Présent et le Soi.

Oubliez toute notion d’effort, oubliez toute notion d’intention ou de volonté, mais contentez-vous de l’attitude d’esprit si je peux dire, d’être uniquement dans l’instant qui se vit, littéralement de vous laisser traverser par ce qui Est sans rechercher quoi que ce soit d’autre. Alors, à ce moment-là, vous pourrez constater qu’il y a des moments de plus en plus intenses et parfois longs, ce Silence, cet État Naturel est là, quoi qu’ait à vivre le personnage et quoi qu’il ait à faire.

La technique serait plutôt de penser à quelque chose qui se relâche, mais pas qui se fait. C’est à la fois une délocalisation de la conscience du personnage et une localisation de l’observateur, je dirais sublimé, transcendé, qui va prendre conscience – comme je l’ai expliqué de nombreuses fois – que la scène de théâtre, le jeu de l’acteur, la posture de l’observateur va dans sa finesse, dans sa qualité d’abandon à ce qui est, d’un coup tu saisiras que ni l’acteur, ni l’observateur, ni le théâtre n’existent.

Ça ne peut pas être une pratique encore une fois, mais la lucidité de l’instant, lucidité dépourvue de tout besoin d’expliquer ou de s’approprier quoi que ce soit, qui te rend de plus en plus disponible pour le Réel. Tu peux pratiquer cela, si on peut parler de pratique, aussi bien en faisant le ménage qu’en donnant un cours ou en parlant ou dialoguant avec un frère ou une sœur.

Ce n’est pas de la méditation, certains d’entre vous pourraient le nommer je crois – c’est à la mode aujourd’hui – “la pleine conscience”. En tout cas c’est un élargissement important de la perception dans un premier temps, et dans le second temps la disparition même de celui qui perçoit. C’est comme ça que la Vérité, le grand Silence comme tu le dis vont littéralement s’infuser dans toutes les parties de ton corps physique, ce sac de viande, mais bien évidemment aussi dans les corps subtils.

 

Ne cherchez pas à profiter du grand Silence ou à le recréer, car cette simple volonté vous en éloigne. Soyez simplement lucides et présents totalement, quoi que vous fassiez, et ces aspects de ce qui est nommé la pleine conscience aujourd’hui en Occident va dévoiler d’elle-même le Réel. C’est-à-dire ce que vous êtes avant même l’apparition de la conscience et donc de la perception.

Mais surtout votre vie devient témoignage du vivant. Je crois que, aussi bien le Commandeur des Anciens que Abba vous ont parlé de cela aujourd’hui même, c’est vraiment l’acception de ce qui est comme cela est, qui vous conduit à littéralement démasquer l’escroquerie de la conscience. C’est comme ça que s’ouvre en vous de plus en plus largement la vacuité et le grand Silence.

Vous faites ce que vous avez à faire, même si le personnage ou la conscience en ont, comment vous dites, assez, en ont plus que marre de vivre ce cauchemar, mais vous savez pertinemment que vous ne pouvez pas faire autrement que de laisser finalement s’exprimer les ressentis et les perceptions de la personne, ainsi que les émotions et les pensées, pouvant venir de mémoires ou simplement d’habitudes.

En résumé il te suffit d’observer le jeu du personnage, le jeu de l’acteur, d’observer de la même façon le jeu de l’observateur, sans aucun avis, sans aucun jugement, et alors le Silence apparaît.

Le Silence est le résultat de l’extinction de la volonté et de l’implication, et de ce qu’on appelle être impliqué ou avoir les choses à cœur, vouloir faire quelque chose. Quand vous voyez ce jeu, quand vous voyez ce personnage et ce témoin, et que vous n’inter-réagissez pas, vous laissez se dérouler ce qui se déroule, alors à ce moment-là vous êtes disponibles pour le grand Silence.

Je rappelle toutefois que le grand Silence n’est pas la résonance Agapè. La résonance Agapè est la traduction du Cœur du Cœur, si vous préférez la manifestation du Cœur du Cœur, alors que le grand Silence ne peut pas résonner à proprement parler, même si on parle de résonance du Silence. Ce Silence-là est à la fois plein et vide, ce qui prouve à l’évidence que vous vous êtes rencontrés.

Le grand Silence n’est pas le résultat d’une expansion de la conscience, ni même l’accès au Supra Mental, mais est l’extinction de toute forme de conscience, ce que je nommais le Parabrahman, l’Absolu, qui n’est pas une Présence mais bien une absence. C’est cette absence qui crée littéralement la Présence. Ce ne peut pas être explicable avec des mots ou des concepts, mais cela est compris quand cela est vécu.

N’oubliez pas que dans le grand Silence, c’est là où vous vous rappelez de ce que vous êtes, réellement. C’est comme ça que cela se passe. Mais effectivement, dans la dynamique individuelle et planétaire, il y a une montée vibratoire, l’ouverture des portes et des nouvelles vertus spirituelles qui se nommaient, selon ce que vous avez reçu, les étoiles et les portes, et c’était souvent jusqu’à il y a quelques années la démarche logique de l’accès de la conscience à la Supra Conscience. Et donc il y avait, si on peut dire, des étapes à vivre et à traverser.

Aujourd’hui par l’action de l’Intelligence, par l’action du scénario de la Création, vous n’avez plus besoin aucunement d’en passer par ces étapes vibratoires, par ces étoiles, par ces portes, par l’ouverture des nouveaux corps, et vous avez d’ailleurs beaucoup de frères et sœurs qui vous parlent de l’Absolu sans rien connaître des chakras, des étoiles, des portes ou des mondes vibratoires.

Quels que soient les mots employés parmi ceux d’entre vous qui s’expriment sur leur vécu, bien sûr il peut y avoir encore des confusions de mots ou d’expressions, mais le plus important n’est pas là, l’important est ce qui est véhiculé au-delà des mots par ces personnes qui ont vécu le Réel.

Donc retenez avant tout que toute pratique est superflue, mais que néanmoins vous pouvez vous rapprocher de vous-mêmes par des périodes, comme vous l’a dit et répété le Commandeur, d’immersion dans la Nature, et en particulier les Arbres, d’être le plus possible, et cela vous est possible bien sûr dans une ambiance naturelle – la Nature -, de ne plus participer aux égrégores qui vous tirent et en particulier aujourd’hui les égrégores religieux qui touchent à leurs fins.

Votre but n’est pas de défendre un point de vue ou un avis, mais votre but n’est rien d’autre que d’Être ce que vous Êtes. Car c’est ainsi que vous vous aidez vous-mêmes et que vous aidez la totalité des rêveurs. Non pas par des mots, même pas par des résonances Agapè, mais par l’information qui émane de vous quand vous êtes dans le grand Silence.

C’est cette atmosphère particulière que certains frères et sœurs, qui m’ont rencontré de mon vivant incarné, ressentaient clairement l’atmosphère de mon lieu de rencontre qui n’était pas une atmosphère de dévotion ou de chant, mais simplement un lieu de rencontre avec vous-mêmes dans la plus grande des simplicités. Mes mots, mes discours, mes silences, mes intonations, ne sont issus d’aucun enseignement ni d’aucune technique, mais simplement de ma simple Présence, où je n’étais rien, mais où je laissais transparaître et apparaître ce fameux grand Silence.

C’est quelque chose qui était très peu connu de mon vivant mais qui, depuis 1984, depuis donc quarante et un ans, vous est de plus en plus facilement accessible dès que vous sortez de vos délires spirituels, et que vous sortez de vos projections dans un futur lumineux, et dès que vous n’êtes plus soumis aux mémoires et aux habitudes. Cette prière, cet état, est le plus juste pour vous reconnaître.

Soyez simplement disponibles, totalement disponibles, totalement présents, en laissant être ce qui est. Alors vous-vous rencontrerez. Il n’est plus temps de pratiquer l’ouverture des chakras, il n’est plus temps de vivre des expériences vibratoires multidimensionnelles, autrement dit le temps n’est plus à jouer, le temps est à la Vérité, quelle que soit votre vie, quelles que soient vos implications dans ce monde.

Comme l’on dit d’autres avant moi, vous n’êtes pas ici pour survivre, vous n’êtes pas ici pour évoluer, vous n’êtes pas ici pour souffrir et vous rétablir, mais vous êtes ici, dans ce sac de viande, pour découvrir ce que vous êtes. Comme je disais quand j’étais incarné, il suffit simplement de rejeter tout ce qui apparaît et disparaît, une émotion, une pensée, un enfant, un parent, tout ce qui est apparu un jour disparaîtra un jour. Et donc en réfutant tout ce qui est transitoire, illusoire, vous ouvrez la porte à ce que Vous Êtes.

 

Mais vous ne pouvez pas adhérer à une vibration, à une expérience ou un état, quelle que soit sa beauté ou quel que soit le drame que vous vivez, cela ne vous concerne pas. Ce n’est pas un déni de ce qui est, contrairement à ce que pourrait penser le personnage, mais c’est une résolution. C’est comme ça que vous trouverez le Réel, pas autrement.

Et d’ailleurs si vous êtes là et que vous écoutez mes mots, ou les vôtres quand vous vous exprimez, si vous êtes vraiment à l’écoute, si vous entendez et que vous restez dans la bienveillance de la neutralité, dans l’accueil, alors quels que soient vos mots, quels que soient mes mots, quels que soient les mots de Ma Ananda, le résultat sera toujours le même. Plus vous êtes là, ici et maintenant, plus vous êtes susceptibles de disparaître à vous-mêmes.

Rappelez-vous que la découverte du Réel met fin à toute quête, à toute recherche, concernant bien sûr ce que vous êtes. La personne aura toujours besoin de dormir, elle aura toujours besoin d’affection, elle aura toujours besoin de manger, mais vous ne serez plus affectés par ces activités.

Bien sûr dans un premier temps, pour ceux qui commencent à le vivre, cela peut créer un sentiment d’irréalité ou d’instabilité. Cela est normal, c’est un apprentissage. Les réflexes de la personne chercheront à s’approprier l’Absolu dans son cadre de référence, mais vous abandonnerez très vite cette idée, l’Absolu ne peut pas être qualifié et encore moins quantifié.

Partagé par : https://consciencedivine.com

Source : https://apotheose.live

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