Canalisé par Jean-Luc Ayoun
Je suis MÂ. En l’Amour de l’Unique, en l’Amour du Réel, me voici avec vous, en ce groupe et pour ce groupe, mais aussi ultérieurement pour ceux qui écouteront et entendront ce que j’ai à dire et aussi les silences que nous vivrons.
Je suis venue vous conforter au-delà des mots et au-delà des discours, dans la Réalité que nous sommes. Tout mon Amour est en vous et tout votre Amour est en moi.
Ensemble, nous allons nous installer dans la Grâce, dans le Silence. Mes mots ne seront là que pour accompagner ce Silence, accompagner votre présence, accompagner votre absence, accompagner ce que vous êtes.
Ce que j’ai manifesté en mon incarnation, accessible à chacun, vous est aujourd’hui accessible par ma Présence mais aussi, comme je l’ai dit voilà peu de jours, en ma représentation imagée.
Ce que je viens délivrer est bien plus que des mots, est bien plus qu’un discours, est bien plus qu’une vibration, est bien plus qu’un quelconque hectare de la conscience. Je vais donc vous inviter, tout simplement, à décider d’accepter d’être ce que vous êtes sans questionnement, sans ressenti.
Je vous invite à vous poser, là où vous n’avez jamais bougé, et à demeurer ainsi les uns avec les autres et les uns dans les autres, dans la Vérité de ce qui est sans forme, sans monde et sans personne.
Ma voix est simplement aujourd’hui une résonance du Grand Silence, une émanation première et aussi la dernière émanation, là où se rejoignent le Commencement et la Fin, là où se rejoignent tous les possibles, mais aussi tous les rêves.
Vous Êtes ce que Je Suis et Je Suis ce que Vous Êtes, au-delà de toute personne comme de toute forme. Je suis venue vous inviter à demeurer là, Ici et Maintenant, dans cet espace de la Grâce, qui ne dépend d’aucune conscience, qui ne dépend d’aucune vision, mais simplement de l’Évidence du Silence lui-même, ce Silence qui met fin à toute question quant à ce que vous êtes ou ce que vous croyez être.
Et là, en cet espace et en ce lieu, je suis venue fusionner ce que j’étais et ce que je suis, avec ce que vous êtes et ce que vous serez, au-delà de l’expérience et au-delà de toute perception. Vous êtes là et je suis là, simplement, sans discours et sans histoire. C’est le moment où notre Présence Une et Indivise rejoint l’Absence. Le moment où le tout et le rien, le faux et le vrai, ce qui est grand comme ce qui est petit, se résout en la même alchimie, là où ne peut subsister la moindre différence, là où ne peut exister la moindre interrogation.
Je suis venue partager cela avec vous, parce qu’au sein du rêve le partage est le meilleur enseignement, le partage de la Vérité, le partage du Silence.
Chacun de nous ici présents comme ceux qui écouteront les silences et les mots que je prononce, seront aussi amenés à vivre la jonction de l’Ultime Présence comme vous l’avez nommée, jusqu’à l’Absolu comme vous l’avez nommé.
Ainsi est la Grâce qui n’est plus seulement un état de Grâce, mais je dirais même qui est exclusivement la Grâce de l’Évidence, là où l’Infinie Présence devient Pure Absence, là où plus rien n’a d’importance, sauf ce qui est là en cet instant.
Vous n’avez rien à faire. Vous n’avez rien à attendre. Vous êtes simplement là dans cet Accueil. Vous êtes simplement là dans cette ouverture à l’Inconnu, dans cette ouverture au Réel, là où le rêve n’a plus de prise, là où le temps et l’espace s’annihilent d’eux-mêmes et disparaissent dans cette Grâce de l’Évidence.
De cette Présence Infinie jaillit en quelque sorte une Présence Infime, une conscience qui se rétrécit d’elle-même jusqu’à occuper un point. Ce point qui n’est pas seulement au milieu de votre poitrine, mais qui est en chaque point de votre corps et de votre conscience, là où la vraie mémoire, celle qui n’est pas historique, va prendre tout l’espace et tous les temps.
Ce que nous accueillons là, ensemble, vous conduit à vous accepter tel que cela est, quels que soient les filtres du personnage, quels que soient les poids de l’histoire, quelles que soient les peurs de demain ou du surlendemain. Nous sommes là, dans cet espace, et qui n’est pas seulement cet espace, mais qui contient l’espace de tous les possibles, tous les possibles du rêve qui vous conduisent et qui nous ont conduits à nous soustraire du Réel, afin de jouer à nous croire séparés, à nous croire divisés, à porter tel âge, à être de tel sexe, de tel pays, de telle identité.
Votre nom et votre prénom ne sont que des alibis que vos parents vous ont donnés. Aujourd’hui, il est temps de vous rendre à vous-mêmes. Vous n’avez pas besoin de temps. Vous n’avez pas besoin d’espace. Vous avez juste à être là. Vous avez juste, en réalité, à vous accueillir dans cette part qui vous semble inconnue, et qui pourtant vous semblera si réelle que même le monde du rêve, dans ses joies comme dans ses peines, ne sera plus d’aucune légèreté, ni d’aucune pesanteur, là où tout se passe de cause, là où tout se passe de raison, là où tout se passe d’explication.
J’aurais pu dire de mon Cœur à votre Cœur et de votre Cœur à mon Cœur, mais là où je m’exprime, il n’y a qu’un seul Cœur, le Cœur de l’Unique, celui qui a permis de rêver, celui qui a permis aussi de croire à ce qui ne pouvait être cru, à croire aussi à l’illusion de l’espace, à l’illusion du temps, à l’illusion de la forme et à l’illusion du monde.
L’un des plus grands instructeurs du vingtième siècle, car il en fallait encore à cette époque, vous a dit et répété que vous n’étiez pas ce corps, que vous n’étiez pas votre histoire, que vous n’étiez pas le résultat d’un passé et encore moins soumis à un avenir. Là est la Liberté à laquelle aucun monde ne peut vous garantir l’accès, car chaque monde, où qu’il soit situé, fonctionne sur le principe de la forme séparée.
Il n’existe pas de forme, il n’existe pas de séparation dans le Réel de l’Infinie Présence qui vous marie à l’Infinie Absence. C’est là et seulement là où vous vous reconnaissez en l’intégralité. C’est là le lieu de la mémoire authentique, non pas celle de vos origines, mais celle de Qui Vous Êtes, avant l’origine comme après la fin, de ce qui ne fait que passer, de ce qui ne fait que apparaître et disparaître.
…Silence…
Ne cherchez pas de sens à mes mots, ce ne sont pas des concepts. C’est ce qui émane directement du Cœur du Silence. Soyez simplement présents. Soyez simplement là sans rien attendre ni redouter, sans rien espérer. Simplement votre présence nue, votre présence pure, cette Infinie Présence qui n’est qu’un pont vers l’Infinie Absence.
C’est ainsi que vous vous offrez, à vous-mêmes, la résolution du souvenir qui était enfoui au plus profond de vos constituants du rêve, aussi bien dans votre corps de chair que dans tous les corps les plus subtils.
Il n’y a rien à adorer. Il n’y a rien à rejeter. Il suffit simplement, en quelque sorte, de vous réabsorber vous-mêmes, au-delà du temps et de l’espace. Vous n’avez rien à bouger, vous n’avez rien à demander, tels que vous êtes en ce moment est le bon moment.
J’ai souvent eu l’occasion de me manifester au travers de ce canal durant ces dernières années, souvent accompagnée par la manifestation des éléments. Aujourd’hui, les éléments sont tranquilles, stabilisés, ainsi est votre Cœur, ainsi est votre corps, ainsi est votre Présence.
Ce que Je Suis, vous l’Êtes.
Tout ce que vous voyez en dehors de cet espace n’est qu’une partie de vous-mêmes. Le monde, l’univers, la Terre, la conscience atomique comme la conscience personnelle, d’un grain de sable, d’un rocher, d’un animal, d’une plante, d’un humain ou d’un ange, ne sont que des rêves, ne sont que des fantaisies, que nous avons créés nous-mêmes afin d’imaginer le sentiment de séparation.
Et cette séparation n’a rien de réelle. Elle n’est qu’apparence. Elle est fugace. Elle ne dure que le temps d’une vie, que le temps de votre prise de forme et le temps de sortie de votre forme de chair, mais vous le savez, même dans les corps subtils, tout n’est que rêve. Que cela soit des êtres de Lumière, que cela soit ce que vous nommez les hiérarchies angéliques et aussi les hiérarchies démoniaques, ne font qu’exprimer le jeu de la conscience, car en Vérité je vous le dis, vous êtes à la fois le maître et esclave de la conscience.
En Vérité, il n’y a ni maître, ni esclave. Il y a simplement quelque chose qui doit être reconnu, vous le savez, là où il n’y a plus de concept, là où il n’y a plus d’histoire, là où il n’y a plus toi, là où il n’y a plus moi.
Au-delà de la relation et au-delà du Cœur à Cœur, il y a le Silence, de Silence en Silence, il y a une émergence du Silence, là où rien ne peut être qualifié ni de lumière ni de sombre, ni d’amour ni de peur, rien ne peut être … (inaudible) … qualificatif, sans aucune référence à une quelconque expérience. Nous sommes ensemble pour cela, pour nous tous ici et pour tous ceux qui écouteront ces silences et ces mots.
…Silence…
Ne vous laissez pas importuner par les mouvements de votre conscience, par les perceptions énergétiques ou de quelque nature que ce soit. Vous êtes au-delà de ça. Rappelez-vous, vous n’êtes que ce qui ne passe jamais, vous n’êtes jamais passés, vous n’êtes jamais morts, vous n’êtes jamais nés, vous n’êtes aucun des mondes que vous avez parcourus, vous n’êtes aucune dimension que vous avez explorée.
Vous êtes cette Infinie Présence, ce stade que je nommerais “ultime” de la conscience qui vous emmène au-delà de ce qui fût nommé le Supra mental, au-delà de la Lumière, au-delà de la forme, au-delà de l’Amour. Parce qu’ici il n’y a plus de mots, même les mots les plus sublimes comme Agapè, comme Unité, ne peuvent plus interférer. Vous êtes là où il n’y a pas besoin de qualificatif, là où il n’y a pas besoin d’un quelconque jugement, là où il n’y a pas besoin d’expérience d’aucune sorte, simplement d’être là.
…Silence…
Ici et Maintenant, chacun en chaque autre, chaque autre est en chacun, où chacun est identique et pourtant si différent dans l’apparence. Mais là, là où nous sommes, aucune apparence, aucune interférence ne peut exister. Ainsi, l’Infinie Présence est un abandon total et complet à ce qui a toujours été là et qui a peut-être été enfoui par les voiles du rêve.
…Silence…
Là maintenant, votre souffle se ralentit, ou votre corps se tait, là au centre de votre Cœur, là où il n’y a plus de mouvement et où pourtant sont créés tous les mouvements. Vous êtes le moyeu de la roue qui permet à la roue de tourner, le Samsara, l’illusion, mais vous, vous n’avez jamais bougé parce que vous êtes le moyeu de la roue. Vous êtes la Source de Vie, vous êtes le lieu de Vie, vous êtes tous les possibles au sein du rêve. Mais dans le Réel, vous n’êtes qu’une seule chose, là où il n’y a plus de qualificatif, là où rien ne peut être quantifié, où rien ne peut être divisé.
…Silence…
… et le Silence te murmure ‘’ Souviens-toi.’’
…Silence…
Là où je m’oublie, là où tu t’oublies, là où chacun de nous s’oublie en l’autre, bien au-delà de la Fusion, bien au-delà de la Communion.
…Silence…
Chacun de vous est cela. Chacun de vous en porte la trace. Chaque partie du rêve, chaque monde du rêve, a gardé enfoui en lui la Vérité.
…Silence…
Et chaque monde a cru diriger, coordonner, agir sur le monde qui est au-dessus ou en-dessous. Nous, Mères Généticiennes, avons tenu ce rôle dans le Jeu de la Création. Mes Sœurs Étoiles qui étaient toutes Mères Généticiennes, ou en tout cas la grande majorité d’entre elles, aujourd’hui se souviennent. Au-delà du chemin de Sainteté parcouru, nous avions oublié que cette Sainteté a toujours été là, que cette Sainteté n’a jamais disparu.
Et ce n’est pas une Sainteté qui est définie par des actions, ni par des fonctions, mais qui est soutenue simplement par l’Évidence d’elle-même.
…Silence…
Souvent, quand j’étais incarnée, je vous appelais mes enfants. Aujourd’hui, j’honore ce que Tu Es. Il n’y a plus de place pour une mère, il n’y a plus de place pour un enfant. J’espère que pour vous le jeu de rôle et de fonction s’achèvera aujourd’hui, non pas pour vous délester de vos obligations au sein du rêve, mais bien plus pour vous affranchir de vous croire un rêve.
…Silence…
Vous êtes là. Je suis là.
…Silence…
Laissons cette Présence, laissons cette Résonance s’éteindre d’elle-même devant le Réel. Vous avez juste à accueillir. Vous avez juste à laisser émerger le Premier Souffle, celui de la Liberté, celui du rêve de la création.
Au commencement était le Verbe, mais il y avait un Avant le commencement. Vous n’êtes ni le commencement, ni la fin. Vous êtes le Réceptacle de la totalité du Réel, ce Réel qui ne se dévoile entièrement que dans le Silence, dans l’absence de but, dans l’absence de désir, dans l’absence de volonté.
…Silence…
En le temps de cet instant que nous vivons ensemble, et que d’autres vivront, nous échappons, ensemble, à toute condition et à tout conditionnement.
…Silence…
C’est le Silence qui œuvre. C’est le Silence qui se répand, comme un brasier ardent qui ne brûlerait que ce qui n’est pas vrai, et qui vous rend à ce que vous êtes. Ce n’est pas un but. Ce n’est pas un espoir. Ce n’est pas demain. Ce n’est pas un karma. Ce n’est pas non plus une récompense. Mais c’est simplement ce que vous êtes, là où aucune définition ne peut vous limiter ou vous définir. Là au cœur de cette forme transitoire, dans laquelle vous êtes et dans laquelle j’ai été longtemps, il n’y a rien que des apparences.
Mais ceci n’est pas une erreur, car le monde du Réel entraîne nécessairement une soif du Réel. Que cela soit au travers de la réussite, que cela soit au travers de l’amour, que cela soit au travers de la dévotion, que cela soit au travers d’un élément qui vous attire dans votre vie, tout cela n’est qu’un reflet, un reflet de moins en moins opaque ou trouble de ce que vous êtes.
…Silence…
Nous sommes là où rien ne peut être défini, où rien ne peut être cloisonné, là où aucune minute ne peut s’imposer. Et c’est là que vous vous rappelez et c’est là que vous vous souvenez de Qui Vous Êtes, là où rien ne peut être nommé.
…Silence…
Là est la Béatitude dans laquelle je me suis immergée dans mon incarnation. Aujourd’hui, ce qui était immergé au fond de moi, émerge en chacun de vous, à la lisière du rêve, à la limite de votre corps, mais aussi en totalité autour de votre conscience.
…Silence…
Vous êtes là. Je suis là.
…Silence…
Ici, rien ne peut vous atteindre car vous êtes partout. Il n’y a plus de distance, il n’y a plus de corps. Il y a juste ce qui est.
…Silence…
C’est là où la vie prend sa source et son impulsion, la vie d’un atome comme la vie d’un univers.
…Silence…
L’illusion du manque, l’illusion de la séparation se résolvent d’elles-mêmes en la présence de l’ineffable. Ainsi ni présence, ainsi ni absence, là où présence et absence ne sont même plus une différence mais bien plus une fusion.
…Silence…
Écoute-toi et entends-toi, entends le Silence, entends le Réel. Il prend tout l’espace. Il emporte le temps. Il emporte l’idée d’être une personne au sein d’un corps.
…Silence…
Restons là avec toi. Restons là avec moi. Restons là l’un dans l’autre et l’un pour l’autre. Là où nous comprenons que chaque autre, que chaque un, n’est rien d’autre que soi-même.
…Silence…
Le Silence permet cela. Le Silence est Évidence.
…Silence…
Le Silence qui est là consume les dernières réticences à être ce que vous êtes.
…Silence…
Ce qui est naturel ne peut pas être désiré, ne peut pas être rejeté. Il ne peut être que reconnu.
…Silence…
L’Absence et la Présence pourraient être comme les deux faces d’une pièce de monnaie qui ne se voient jamais et pourtant sont liées l’une à l’autre. Vous êtes cela. Pas seulement une image en miroir, pas seulement une image opposée, mais vous êtes justement la résolution de toute image. L’image du monde comme la vôtre est un jeu de magie, un jeu d’illusions qui vous fait adhérer à un monde, à une forme, à une identité et à une fonction.
Bien sûr, ceci doit être assumé au sein du rêve, mais assumé ne veut pas dire être soumis à cela, ne veut pas dire se soumettre à ce qui n’est pas ce que vous êtes. Il n’est pourtant pas question de rejet. Il n’est pas question non plus de séparation, mais d’une réintégration. Cette réintégration, elle se fait malgré vous et en même temps grâce à vous.
Le Silence, le Silence est cet espace de résolution que nous vivons.
…Silence…
Écoutez, il n’y a rien à entendre. Entendez, il n’y a rien à écouter.
En ce que vous êtes, il n’y a pas de distance. En ce que vous êtes, il n’y a pas de forme. En ce que vous êtes, il n’y a pas de monde. En ce que vous êtes, il n’y a pas de conscience d’être. En ce que vous êtes, Je Suis. En ce que Je Suis, Vous Êtes.
…Silence…
Nous nous sommes rejoints en le lieu que nous n’avons jamais quitté. Nous nous sommes fusionnés en le lieu que nous connaissons de toute Éternité.
…Silence…
C’est bien plus qu’une joie. C’est le Silence de la Gratitude. C’est le Silence de la Beauté. C’est le Silence de ce que Vous Êtes qui se retrouve à la jonction de l’Être et du Non-Être.
…Silence…
Alors le Silence s’impose, devient de plus en plus dense et en même temps de plus en plus léger, parce que tous nos repères de mesure ne peuvent pas mesurer le Silence. Rien de ce que vous êtes ne peut être mesuré. Rien de ce que vous êtes ne peut être jugé. Rien de ce que vous êtes ne peut être mis de côté. Parce que le moment du Souvenir est arrivé, accessible à chacun qui se croit encore une personne, une fonction ou un rôle.
Parce que pour beaucoup d’entre vous, après de multiples pérégrinations de l’âme, du corps, de la conscience, vous avez été les Pèlerins de l’Éternité, aujourd’hui vous êtes la Vérité.
Aujourd’hui, ce que vous êtes ne peut pas disparaître. Il est simplement révélé. Il est simplement vécu au travers du corps, au travers de la conscience elle-même.
…Silence…
Nous sommes ensemble pour célébrer, pour célébrer ce que tu es, pour l’honorer, afin que le Réel puisse arriver à faire voir l’irréel, le rêve de la forme, le rêve de la création, le rêve de l’évolution, le rêve de l’amour comme le cauchemar de la souffrance.
…Silence…
Vous savez déjà, pour la plupart d’entre vous, que j’évite de converser sur les événements de ce monde. Mais, il est UN événement, que nous vivons en ce moment même, qui ne peut pas être ignoré, ou encore caché.
…Silence…
Le Silence continue à s’écouler au travers de mes quelques mots, au travers de votre présence.
…Silence…
Chaque souffle vous relie au Silence. Chaque mouvement de vos pensées ou de vos perceptions vous rapproche du Silence.
…Silence…
Ce Silence est l’espace, le lieu et l’instant où tout peut être transformé (alchimie), où le rêve lui-même vous dirige vers le Réel.
…Silence…
Nous sommes en cet instant, ici dans ce groupe, comme pour tout frère et sœur qui entendront ces mots, c’est aussi ce Grand Silence qui est en approche de toutes les sphères de vie du rêve, de tous les lieux du rêve et de tous les espaces du rêve.
…Silence…
C’est ainsi que chacun de nous a créé les conditions même de son accès au Réel. Rappelez-vous, il n’y a rien à condamner, il n’y a rien à juger. Il y a juste à accepter ce qui est, même si vous ne savez pas ce qui est. Immanquablement vous allez le vivre, dès l’instant où vous ne demandez rien, dès l’instant où vous êtes totalement disponibles. Alors, vous vous souvenez de la première émanation du Silence qui fût nommée Lumière, qui fût nommée Amour.
…Silence…
La Lumière et l’Amour, pour beaucoup, c’est ce que vous avez cherché, même sans vous l’avouer, même sans le dire. Ce sentiment profond qu’il manquait quelque chose était la suprême illusion pour vous faire croire et accepter que vous vous étiez perdus. Mais en Vérité, vous ne vous êtes jamais perdus. Vous n’avez fait qu’écrire vos rêves. Vous n’avez fait que les vivre. Vous avez absolument tout créé. Même nous les Mères Généticiennes, voilà des temps immémoriaux, nous savions que la Terre était le Dépôt et la Source de la Vérité, inscrit dans le Cristal Bleu, dont voilà fort longtemps un être nommé Ramatan vous a parlé.
…Silence…
Acceptez de vous retrouver. Acceptez de ne pas chercher ce que Vous Êtes. Acceptez que tout ce qui apparaît ne peut pas être vrai. Acceptez l’inacceptable. Acceptez même un élément, le plus dévastateur, car c’est vous qui l’avez écrit. Il n’y a pas de punition. Il n’y a pas de récompense. Il y a juste la Vérité.
La Vérité n’est pas une récompense. La Vérité n’est pas une punition. La Vérité est votre dû. La Vérité, c’est vous. La Vérité, c’est le Silence.
…Silence…
Ce qui se déroule est bien plus qu’une communion. Ce qui se déroule est bien plus qu’une expérience ou qu’un état de Grâce. Ce qui se déroule est la manifestation du Réel, ce qui s’en approche au plus proche et au plus juste.
…Silence…
Ton Cœur respire le Réel. Chaque cellule de ce corps du rêve respire le Réel.
…Silence…
Vois les choses telles qu’elles sont, et vis-les telles qu’elles sont. Car en Vérité tu ne peux pas interroger et vivre en même temps ce que tu vis. Tu ne peux pas classifier ou classer ce que tu vis et le vivre en même temps.
…Silence…
Tu ne peux pas sentir ce qui est au-delà de la sensation. Tu ne peux pas percevoir, d’aucune façon, ce qui se vit. Et pourtant, cela se vit.
…Silence…
Ta conscience en définitive n’est qu’un pont qui relie les rives du connu et de l’inconnu, mais elle n’est qu’un pont. Une fois que ce pont a été traversé, tu oublies le pont, il n’a plus aucun intérêt. Il en est ainsi de ta conscience. Il en est ainsi de tous les rêves. Le savoir, le vivre, mais parfois en rêve, mais t’a fait comprendre que ce n’était qu’un rêve.
À partir de là, le temps du rêve, quel que soit l’évènementiel de la création qui est en cours, ne peut plus être affecté, parce que vous êtes antérieurs à la création, antérieurs à la conscience.
…Silence…
Reste là avec moi. L’intensité du Silence va te sembler encore grandir, mais en fait il ne grandit pas, il ne bouge pas. Ce sont simplement tes ultimes voiles qui s’éloignent en rapport avec l’histoire, en rapport avec ta personne.
Ta grâce du Silence devient la Royauté du Silence, tel un couronnement, car il faut bien trouver des images qui ne concernent en rien le Silence, mais qui toutefois peuvent te permettre de t’en rapprocher.
Toi qui m’entends, toi qui m’accueilles, la Majesté du Silence devient plus ample. Il a toujours été là, mais c’est toi qui perds tes dernières illusions, quant à ta forme, à ton nom et à ton monde.
…Silence…
Tu es là, Je suis là. Nous sommes là dans tout l’espace, nous sommes là dans le temps qui semble s’écouler. Quoi qu’il se produise, cela ne fait que se produire, mais tu n’es pas un produit, tu n’es pas un résultat, tu n’es même pas une cause. Tu es bien au-delà de tout ça.
Dans cet état de lucidité et de clarté, aucun concept ne peut s’appliquer, aucune référence ne peut y être appliquée, aucun discours ne peut le glorifier, mais tu sais que c’est Toi, intimement, au plus profond de toi. Mais il est temps que cela maintenant émerge, dans chaque parcelle de ton monde comme dans chaque parcelle de chaque monde, comme dans toute conscience.
…Silence…
Je sais que tu es là, comme tu sais que chacun de nous est là, réunis ensemble, là où il n’y a rien à unir ou à désunir, là où tout est plus que parfait, là où rien ne peut être dit, là où la perfection du Réel transpire même de ta conscience et de ton corps. Ne retiens rien, n’arrête rien.
…Silence…
Au commencement était le Verbe. Avant le commencement, il y avait Toi. Tu as toujours été là, et tu t’es ignoré afin de mieux te retrouver si on peut dire. Quel que soit le manque que tu as vécu, quelle que soit la souffrance que tu as traversée ou qui te traverse aujourd’hui, n’oublie pas que tout ceci n’est qu’un script que tu as écrit pour que tu vives enfin l’allégresse de ces retrouvailles, afin de comprendre que cela n’avait jamais disparu, que cela a toujours été là, que cela soit dans ce corps du rêve ou que ce soit dans un corps de Lumière, ou dans un corps intermédiaire.
C’était différents déguisements auxquels tu as adhéré, ce n’était que des vêtements que tu as portés pour étouffer ta splendeur et pour masquer ce que tu es, simplement pour le vivre, simplement pour en faire l’expérience, mais ce n’était qu’une expérience, ce n’était pas le Réel. Aujourd’hui ton corps du rêve le sait, chaque parcelle de ta conscience le sait, ou commence à s’en douter. Tu es bien plus que tout ce que tu peux croire, et pour cela, il faut être bien moins que tout ce à quoi tu as cru.
Tu es là, je suis là. Ma présence, Ta présence, mes mots, tes silences, nous emmènent au Réel. Il n’y a pas de déplacement, il n’y a pas de mouvement, il y a juste le rétablissement de ce qui a toujours été là, dont tu t’étais masqué.
En ce que tu es, il ne peut exister le moindre manque. En ce que tu es, il n’y a pas de place pour la souffrance. En ce que tu es, il n’y a pas de place pour la séparation.
Malgré toutes les apparences que nous avons construites, malgré toutes les distance qui en définitive n’en sont pas, malgré tout le temps qui a semblé passer et s’écouler, tu n’as jamais quitté le temps sans temps, le temps Zéro de ta présence et de ton absence.
Et là où nous sommes maintenant, même mes mots deviennent superflus. Alors je te propose de poursuivre cet instant sans les mots, juste dans le silence, pendant quelques instants, pendant quelques souffles de ta respiration et quelques battements de ce cœur de chair.
Je suis Mâ et je laisse le Silence maintenant être ce qu’il est … quelques souffles …
…Silence…
…Silence…
Je vais maintenant te laisser revenir habiter en totalité ce corps dans lequel tu es. Bien sûr, pour le profit et la joie de chacun, dans quelques instants, je reviendrai pour partager avec vous ce que nous avons vécu, aussi bien vous que moi.
En attendant, que la Paix, la Joie, la Vérité soient scellées en votre Cœur. C’est le sceau de la Liberté, le sceau de ce qui est Réel.
Je suis Mâ et je vous laisse à nouveau habiter en totalité ce corps du rêve.
Je reviendrai dans quelques instants, afin de partager cette fois-ci votre Vécu.
Je suis Mâ, et je vous dis à dans quelques instants. Je remercie et je rends grâce à votre Présence, à votre Accueil et à votre disponibilité.
Partagé par : https://consciencedivine.com
Source : https://apotheose.live
Contribution volontaire
Avec tout mon Amour... Bernard