Canalisé par Jean-Luc Ayoun
Et bien BIDI est avec vous et il vous salue.
Tous : Bonjour BIDI
Bidi : Bonjour à tous.
Et bien nous allons passer un bon moment ensemble, il paraît, j’espère que cela vous sera profitable, et nous allons pouvoir commencer à échanger, témoignages, questions, réponses, tout ce que vous avez envie.
Je vous écoute.
Sœur : Bonjour Bidi. J’ai une question à te poser.
Bidi : Je t’écoute.
Sœur : Dans un couple, est-ce que l’autre est mon miroir ou est-ce que l’autre est moi ?
Bidi : Il y a miroir tant que tu crois qu’il y a quelqu’un. Quand tu comprends que l’autre est toi en le vivant, il n’est plus question bien sûr d’une image en miroir, mais il est presque question d’un mécanisme de fusion. Tu n’es pas une fusion sexuelle, mais une fusion de l’essence de l’un et de l’autre.
Je parle bien évidemment d’un couple qui aurait, non pas le même but, mais la même vibration, au-delà des sens physiques, au-delà de l’âge, au-delà de la séduction, au-delà de la procréation. Je précise qu’il suffit qu’il y en ait un des deux qui vive l’état du Réel, pour que l’autre en soit littéralement imbibé, que cela soit par les sens, par les mots, par les regards, par le contact, et même au travers de la distance.
Ceci est bien évidemment, je dirais une relation de couple dans l’harmonie. Le problème, c’est que le plus souvent dans un couple, même s’il y a une harmonie réelle, ce mécanisme de fusion des essences, n’est à proprement parler pas présent, pour une raison qui est extrêmement simple.
En général, un couple se forme par résonance vitale. Et bien évidemment dans cette résonance vitale, il y a des pans de mémoire, des pans d’histoire qui sont communs, non pas au travers d’une vie passée nécessairement, mais au travers de blessures vécues dans la petite enfance, qui vont se retrouver effectivement dans ce cas-là comme un miroir, mais je dirais plus comme une résonance. Le défaut attire le défaut, l’excès attire l’excès. Ça peut être un facteur de résolution commune ou un facteur d’opposition. C’est dans l’histoire même du couple qui se crée ou qui s’est créé que ces blessures communes peuvent se résoudre ou, au contraire, s’aggraver.
Vous le savez tous, une relation de couple, et je peux en parler parce que j’étais marié, est l’occasion de trouver ses limites et non pas les limites de l’autre. C’est un moyen de se confronter, sans s’opposer, afin de comprendre des mécanismes intimes de la relation, mais aussi, hélas, des blessures communes vécues dans la petite enfance, avant six ou sept ans.
Il y a effectivement une résonance, une sympathie qui existe, quand vous portez la même trace, la même blessure, bien plus que les mêmes buts, bien plus qu’une relation d’âme sœur ou d’autre chose. Ainsi est faite la nature humaine, avec ses limites, avec ses combats, avec ses joies, avec ses peines.
La réponse que j’ai donnée bien sûr est une réponse très générale, mais concerne quand même, que ce soit en Orient, en Occident, n’importe où ailleurs, dans la forêt d’Amérique Latine, dans les pays Asiatiques ou n’importe où ailleurs, c’est toujours, toujours la même dynamique.
La plupart des Sages de l’Orient et de l’Occident n’ont pas été mariés, parce que c’était leur chemin, et qu’effectivement la vie en couple, même en cas d’harmonie totale, est un défi. Le défi se situe à tous les niveaux, ça dépasse de bien loin ce que vous nommez la fidélité, mais plus la capacité empathique, la capacité de don de soi, à condition que cela soit réciproque.
Le couple est un moyen de transformation de la personne, et vous savez très bien que la fusion avec le Réel ne dépend ni de l’autre, ni de vous. La relation, telle qu’on vient d’essayer de l’approcher, est avant tout un phénomène qui concerne la personne, qui concerne l’âme, parfois l’esprit, mais ne concerne pas le Réel.
Le Réel est totalement indépendant de la notion d’enfant, de la notion de couple, de la notion de profession même. Le Réel ne dépend pas d’une relation, ne dépend pas d’une communication, et ne dépend pas non plus de ce que j’ai nommé dans de rares cas la fusion des deux essences.
De façon beaucoup plus archétypielle, la recherche, le fait de vouloir être en couple ou de réaliser un couple, traduit sur ce plan archétypiel uniquement la recherche en l’autre de la polarité opposée et complémentaire. Cette recherche de complémentarité est due au fait que l’homme comme la femme se sentent incomplets sans leur complément. Ceci est inscrit dans la logique de la vie au sein de cette Terre, où prédominent bien sûr de manière quasi exclusive la dualité, et aussi la complémentarité.
Il convient pour chacun de situer ses manques propres et ses atouts propres dans le fonctionnement d’un couple. J’ai parlé de complémentarité homme/femme, et c’est exactement la même complémentarité qui pourrait exister dans une relation entre deux hommes ou deux femmes, l’un jouant le yang, l’autre jouant le yin.
Vous ne pouvez pas mettre deux yang ensemble, vous ne pouvez pas mettre deux yin ensemble, même si ce sont deux femmes, il y en a une qui est porteuse du yang, l’autre qui est porteuse du yin. Pareil chez les couples d’hommes.
Il faut bien comprendre cette notion de ressenti de manque, de non complémentarité liée exclusivement dans ce monde à la perte de l’androgynat, c’est-à-dire le retour à l’a sexuation.
Sur des plans du rêve, on va dire plus élevés, plus expansés, il n’y a pas à proprement parler de couples, mais il existe aussi une certaine forme de complémentarité, dans des systèmes solaires de rêves différents de celui-ci, il existe des systèmes de consciences incarnées dont la nature globale peut être plus féminine, ou plus masculine.
Sur Sirius, vous avez entendu parler des mères généticiennes, mais celles-ci ne vous ont jamais parlé d’une quelconque complémentarité autre que la co-création des mères généticiennes de la création de la vie, non pas dans un ventre qui n’existe pas, mais au sein d’un agencement énergétique nommé planète.
Dans le rêve de la création, dans le premier souffle comme dans le dernier souffle, il y a d’abord fragmentation en yin et en yang. Dans le mécanisme de l’Oméga doivent se re-fusionner ce yin et ce yang.
Vous avez peut-être appris ou vécu avec les Anciens, le principe de l’activation des nouveaux corps, et en particulier celui qui était évoqué situé sur le nez, qui correspond à l’androgynat primordial, là où il ne peut plus y avoir confrontation, là où il ne peut plus y avoir complémentarité, et là où il ne peut plus y avoir miroir.
Mais dans la précipitation de la création au sein du rêve, vous aboutissez au niveau le plus dense à une forme profondément différente à tous les niveaux de fonctionnement entre l’homme et la femme. C’est ce sentiment inscrit dans l’acte même de la création qui pousse la plupart d’entre nous à rechercher un conjoint ou une conjointe.
Malheureusement les blessures communes et présentes à toute l’humanité lors de l’incarnation, et je ne parle pas d’un quelconque passé, mais de la descente et de la naissance de la conscience corporelle, où au-delà des informations du père et de la mère, sont véhiculés cette mémoire qui est en relation directe avec ce qui fut nommé par Abba l’anomalie primaire, qui a divisé, séparé l’androgyne primordial.
Voilà ce que je peux dire en restant sur des données générales sur la notion de couples, ici sur cette Terre.
Je précise enfin, et je le redis d’une autre façon, si l’un des deux, au sein d’un couple, vit le Réel, il y a donc une non-présence de blessure, et l’autre en face, homme ou femme, peut parfois ne pas supporter justement cette absence de blessure commune, à un niveau inconscient, et peut entraîner une cassure du couple. Mais ce n’est pas systématique.
Je dirais que celui qui vit le Réel, en général, n’a pas besoin de rupture, n’a pas besoin de cassure, parce qu’il accepte ce qui est. Cela peut être soit déroutant pour l’autre, soit au contraire aussi un facteur d’accomplissement personnel.
Mais n’oubliez jamais que, quel que soit le couple, que cela soit un couple mystique lié à ce qui avait été nommé les flammes jumelles, que ce soit une relation de couple liée à la notion d’âme sœur, et donc d’avoir croisé cette essence dans d’autres rôles, dans d’autres vies, et puis des relations que je qualifierai de standard, où j’ai développé cette notion de recherche de complémentarité, par cette notion de manque qui est bien plus qu’une pulsion, une impulsion sexuelle ou autre, ou affective, mais qui est inscrite non pas dans la mémoire, mais dans la structure même de ce sac de viande.
À partir de là, en ce moment, vous constatez pour la plupart des changements dans la façon dont vous envisagez, dont vous voyez la relation. Il y a donc objectivement, et même chez des couples qui ne seraient au courant de rien du tout, et qui ne vivraient rien du tout par rapport au Réel, bien évidemment, même chez ces couples là, la présence de plus en plus pressante du Témoin ou Observateur amène à un changement de point de vue dans la nature même de la relation.
Je ne parle pas ici de rupture ou de poursuite d’un couple, mais je parle bien plus d’une compréhension nouvelle de ce que celui qui vit le Réel, attend, espère ou projette au sein d’une relation.
Si vous avez des questions complémentaires par rapport à cela, je veux bien tenter d’y apporter un éclairage supplémentaire.
Je vous rappelle aussi que l’affectif, le social, l’amour au sein d’un couple, les sens, n’existent que par rapport à ce manque sur lequel vous ne pouvez rien. Il ne s’agit pas ici de blessure, mais bien d’une constitution complémentaire et opposée, avec une orientation de l’énergie, de la conscience aussi, qui sont différentes.
Vous pourriez par exemple dire – excuse-moi – que je pourrais former un couple parfait avec Mâ Ananda. Je pense que notre couple ne durerait pas plus de cinq jours ! Parce qu’ayant réalisé le Soi et ayant réalisé le Réel, nous ne trouverions aucun intérêt, aucun avantage, ni aucun plaisir, à vivre en couple, malgré une certaine forme de complémentarité sur tous les plans.
Je précise que … je dirais que pour la plupart des frères et des sœurs, être en couple ne favorise en rien l’éclosion ou le souvenir du Réel, mais favorise dans une certaine mesure, la compréhension de la relation, la compréhension des blessures, communes le plus souvent, et la compréhension réelle de ce qu’est l’affectif, de ce qu’est la sexualité, de ce qui est le don de soi, ou même la communion, qu’elle soit sexuelle, de cœur ou d’esprit.
Nous pouvons poursuivre.
Frère : Une question Bidi.
Bidi : Nous t’écoutons.
Frère : Dans la suite de ce qui vient d’être dit, est-ce que la vie en couple est un atout pour la résolution de la problématique de l’androgynat primordial ?
Bidi : Ce n’est ni un atout, ni un obstacle. C’est profondément différent pour chaque relation de couple. En aucun cas l’autre ne peut représenter un obstacle au fait d’être Libéré. Comme je l’ai dit, cela concerne plutôt une notion d’harmonie des corps, de l’énergie, du cœur, de la chimie sexuelle ou sensitive. Être en couple, je le répète encore une fois, n’est ni un atout, ni un obstacle. Le Réel n’est pas concerné par la notion de couple, par la notion de sexe, par la notion d’âge, par la notion d’expérience.
Le Réel ne dépend d’aucun aspect. Le seul atout pour vivre le Réel est, comme toujours, l’acceptation de tout ce qui est comme cela est. C’est une compréhension profonde que vous ne pouvez rien changer à ce que vous avez vous-mêmes écrit. Le couple, autrement dit, n’est pas concerné par l’accès au Réel. Tout au plus peut-on dire comme je l’ai dit tout à l’heure, que si l’un des deux vit le Réel, et qu’il y a une harmonie, à ce moment-là ça peut être un avantage, mais pas un atout, puisque le Réel est déjà réalisé.
Mais ne comptez pas sur autres que vous-mêmes pour vivre le Réel, ni sur un parent, ni sur un enfant, ni sur un maître déclaré comme tel, ni sur votre mari, ni sur votre femme. Ça ne concerne pas la même vie.
Alors bien sûr, dans certains cas, le fait de comprendre ses blessures, le fait de les voir, de par la différence de point de vue, peut être un facteur et pas un atout, mais disons un facteur qui va vous amener à dépasser votre personnage et même votre histoire de couple, sans parler de rupture ou de continuation.
Le Réel se découvre et se vit Seul à Seul, que vous soyez entourés de plusieurs enfants, de plusieurs membres de votre famille ou que vous soyez simplement en couple. En résumé, le couple ne peut être concerné par l’accès au Réel. Je précise aussi, que celui qui vit le Réel, n’est plus concerné par ses propres blessures, puisqu’il n’est plus un personnage, et encore moins concerné par les blessures de l’autre. Sa simple présence, son simple silence, ses simples manifestations de l’attention portée à l’autre, suffisent dans cette relation, pour, on va dire l’améliorer, la sublimer.
Mais ne considérez jamais que même m’écouter est un atout pour vivre le Réel. Le Réel, encore une fois, ne dépend que de votre capacité, votre volonté, votre sincérité, à vivre ce Réel. Et pour cela, vous le savez, nous en avons parlé pendant des années, vous n’êtes pas ce corps, vous n’êtes pas cette conscience. Donc encore une fois, ce que je viens de développer depuis un moment, concerne la vie au sein de l’Illusion, ne concerne en rien l’accès au Réel.
Mais ce n’est pas non plus un obstacle. Je dirais même que des fois cette notion d’obstacle, que vous pouvez vivre d’un côté par rapport à l’autre, peut être aussi un facteur de dépassement du lien, vous mettant encore plus dans l’observateur, non pas pour critiquer, non pas pour approuver, mais simplement pour voir les choses telles qu’elles sont, sans projection, sans désir, et au-delà de cette notion de relation.
…Silence…
Je précise que je profite de l’intervalle entre ce que vous avez à dire, à demander, et ma réponse, pour installer l’information et la radiance du Silence, mêlant un peu cela avec la fusion des cœurs.
…Silence…
Frère : Bonjour Bidi.
Bidi : Bonjour.
Frère : J’aimerais juste revenir peut-être … hier OMA parlait, parce que les gens signifiaient qu’ils avaient certaines situations physiques, et à ce moment-là on parlait un peu d’alchimie, de fusion … Est-ce que par rapport à tout cela vous pourriez aussi donner un certain éclairage ? C’était un peu dans la transformation qu’on vivait là.
Bidi : C’est-à-dire que le Commandeur vous a expliqué le processus de la fusion du Corps d’Éternité et du corps du sac de viande ? C’est de cela que tu parles ?
Frère : Oui, c’est cela.
Autre Frère : Oui, c’est ça, que c’était actif en ce moment.
Bidi : Et que veux-tu savoir de plus ?
Frère : Et bien si vous vous aviez peut-être d’autres informations ou une manière de l’aborder aussi, à votre manière quoi.
Bidi : Dans l’absolu, on n’en a rien à « foutre » !
Frère : C’est vrai.
Bidi : Dans le relatif, cette connaissance favorise le Vécu et l’Intégration, plutôt que de vous poser des questions, en vous demandant si vous n’avez pas dans l’un des trois foyers un problème médical. Je pense qu’il vous a informés de cela, à cause des processus en cours actuellement, pour vous dire que ce processus n’entraîne aucune morbidité, si ce n’est celle que vous pouvez créer vous-mêmes par votre peur et votre incompréhension de ce qui est vécu.
Ce qui veut dire entre autres que votre peur ou votre incompréhension est simplement la traduction que vous ne vous êtes pas suffisamment abandonnés à l’inconnu.
S’abandonner à l’inconnu dans les cas où il y a ce genre de manifestations que vous a décrites le Commandeur ne consiste pas à savoir pourquoi ou à imaginer une pathologie, ou quelque chose qui n’est pas énergétique ou vibratoire, mais là aussi, en étant l’observateur de cela, sans vous impliquer intellectuellement, sans avoir d’émotion en pensant, comme je l’ai dit, par exemple à une maladie.
Mais au niveau des informations communiquées, je n’ai rien d’autre de particulier à rajouter.
Frère : D’accord, merci à vous.
Bidi : Merci à toi.
Vous savez très bien que, lors de mon incarnation, je n’ai jamais parlé des chakras, de l’énergie et des autres plans. Parce que tous les autres plans et toutes ces énergies, quelles qu’elles soient, font partie du rêve sans aucune exception. Le Réel n’a ni vibration, ni énergie, ni forme, ni lumière, ni amour, et pourtant il contient tout cela.
Aujourd’hui, excepté comme je l’ai dit pour ceux qui auraient peur ou qui s’interrogeraient un peu trop sur leur santé, il n’y a rien d’autre à faire que de laisser se faire ce qui se fait. Sans vous. Comme l’a expliqué le Commandeur juste après, vous n’êtes plus dans les moments où votre conscience doit se focaliser sur un processus vibral, qu’il soit le plus noble comme la Couronne Ascensionnelle du Cœur, vous avez simplement à laisser se dérouler ce qui se déroule.
C’est valable pour le mécanisme qu’avait évoqué hier le Commandeur comme pour tous les actes de votre vie. Autrement dit, plus vous laissez couler, moins vous réagissez, plus vous êtes disponibles pour laisser se réaliser ce qui n’a pas besoin de vous, surtout pas de vous. Il n’y a même pas besoin de l’observateur. Ne vous occupez plus aucunement, dans votre vie courante, de vos perceptions, de vos vibrations, de vos énergies. Soyez le plus naturel possible dans votre humanité et dans votre sac de viande. C’est la meilleure façon de démontrer, à vous-mêmes, votre Acceptation, votre reddition quelque part.
Comprendre que vous n’y pouvez rien, comprendre que toute connaissance acquise ou vécue ne vous sert plus à rien. Seule l’Humilité, seul l’Accueil, la Simplicité, seul le placement dans l’Ici et Maintenant, aujourd’hui, vous permettent de vous installer après vous être souvenus de ce que vous étiez et de ce que vous êtes et de ce que vous serez, de les laisser émerger. Vous ne pouvez pas contrôler, même ce que vous pensiez contrôler la veille de le vivre.
La spontanéité est aussi essentielle, que cela soit pour vous exprimer, que cela soit pour une compréhension, ne faites pas d’effort. Laissez les choses se révéler d’elles-mêmes. Et de toute façon, même si les choses qui doivent se révéler ne se révélaient pas, ça n’a aucune importance. C’est la qualité de votre accueil, la qualité de votre transparence, la qualité de votre humanité, de votre humilité et de votre humanité, qui permet au Réel d’être là. Tout effort que vous feriez est là, réellement, un obstacle.
Pour reprendre tes mots, tout ce que vous lâchez et laissez se faire sans vous est un atout.
Il faut le vivre pour le comprendre. Il faut le vivre au moins une fois pour l’accepter. Comprendre que vous ne pouvez rien, vous libère de l’idée de faire, de l’idée d’effort, de l’idée de vouloir transformer quoi que ce soit. La Vraie Liberté est là. Le Jnani sait pertinemment qu’il ne peut rien changer.
On m’a souvent posé la question, quand j’étais incarné, de mon indifférence à la souffrance, parce que la souffrance ne concerne que le rêve. Il n’est pas question de l’ignorer chez l’autre. On peut éventuellement compatir. Mais le Jnani sachant profondément que tout cela n’est qu’un jeu, une scène de théâtre, sait pertinemment qu’il ne sert à rien de vouloir changer l’autre. Et que le meilleur emplacement pour le Jnani est celui du Réel et de ce qu’il est, qui officiera si je peux dire au travers de lui, bien au-delà des mots, des conseils ou des interventions, qu’elles soient énergétiques, vibrales ou avec des mots.
Je ramenais toujours les participants qui venaient me rencontrer au Réel. J’éliminais, et aujourd’hui encore volontairement, tout ce qui était intermédiaire. Bien sûr, je réponds à vos questions, mais je démontre effectivement qu’à la fin cela ne sert à rien. Plus vous lâchez, plus vous acceptez, plus vous êtes susceptibles de retrouver la mémoire de qui vous êtes.
Cela ne concerne plus seulement dorénavant le domaine de la recherche spirituelle et concerne et concernera de plus en plus votre vie au sein du sac de viande. Cela a été nommé par d’autres, et je reprends cette expression bien volontiers, cela s’appelle la Divine Indifférence. Parce que, quand vous êtes dans cette Divine Indifférence par rapport à la souffrance d’un enfant, d’un proche, d’un pays, alors vous allez, littéralement, absorber sans dégât une parcelle de cette souffrance, mais sans vouloir la supprimer, sans vouloir la corriger, en aucune manière.
C’est le silence que vous faites, quelles que soient vos pensées, quels que soient même vos ressentis par empathie de cette souffrance, qui réalise le travail. Vous allègerez mille fois plus la souffrance du monde en étant vous-mêmes plutôt qu’en dénonçant l’oppresseur ou le tyran, démontrant par là-même les effets de cette Divine Indifférence. Omraam aurait dit plusieurs fois en des termes un peu plus triviaux :’’Occupez-vous de vos fesses !’’ Et c’est tout.
N’oubliez pas que la socialité, les rapports mondains, les discussions banales de choses et d’autres, sont simplement des bavardages qui vous empêchent d’être vous-mêmes, même si vous y prenez et surtout si vous y prenez plaisir. Bien sûr, il n’est pas question de refuser tout dialogue, il n’est pas question de s’enfermer dans une grotte ou dans une tour d’ivoire, mais bien de réaliser concrètement que c’est la meilleure solution, pour vous comme pour l’autre.
Le monde passe son temps à discuter. Le monde passe son temps à discuter de ce qui se passe dans sa vie, sur la scène de théâtre, dans son pays, dans son compte en banque, dans sa relation à l’autre, mais cela ce sont des babillages de bas étage concernant le personnage. Ce que vous êtes n’est pas concerné par ça. Mais cela vous distrait et vous fait oublier, le plus souvent, ce que vous êtes.
C’est pour ça que le Commandeur vous a demandé des moments de repos, de nature, d’immobilité, de trouver du temps pour vous et de ne pas consacrer vos journées à ces discussions stériles, concernant aussi bien, hier j’ai entendu, de comète, de relation de couple, ou de quoi que ce soit d’autre, mais bien plus de comprendre ce que je vous dis maintenant. Tant qu’il existe un besoin de résolution, un besoin de compréhension pour vous, pour l’autre, vous n’êtes tout simplement pas disponibles pour vivre le Réel.
Les choses sont différentes quand vous vivez le Réel, vous vous prêtez au jeu. Ce que je faisais lors de mon incarnation et ce que j’ai fait avec vous depuis des années, comme je l’avais expliqué, parce que la puissance de ma Voix et de ma Présence vient fracasser vos concepts, fracasser votre chakra de la gorge pour libérer le corps causal et vous permettre de vous consacrer à votre seul but, réel, de cette scène de théâtre, vous retrouver, rien d’autre ! Tout le reste, même gagner sa vie qui est tant important, même le fait d’être en couple qui peut être tant important, n’est qu’un caprice d’enfant qui n’a toujours pas compris et vécu ce qu’il est !
Et c’est normal. Parce que la vie ici sur cette Terre, au sein de ce rêve, vous emmène systématiquement au-dehors de vous, que cela soit vos écrans, que cela soit la connaissance, que ça soit l’énergétique, que ce soit le vibral, que ce soit le Supra mental, n’a plus aucun intérêt pour le Jnani, strictement aucun. C’est comme ça que le chercheur s’éteint de lui-même. Comme nous vous l’avons dit, vous êtes de toute Éternité, au sein des rondes des mondes du rêve. Ce que vous cherchez ? Vous chercher vous-mêmes. Et en vous cherchant vous-mêmes, vous ne pouvez pas vous trouver. C’est impossible.
C’est pour ça que durant cette période, il est indispensable, même si vous êtes déjà le Jnani, de vous octroyer des moments de calme, de paix, de solitude, de silence, de communion au sein de ce qui reste de la nature, afin de ne pas vous perdre dans les babillages. Vous avez déjà suffisamment d’obligations matérielles avec ce sac de viande; il faut se brosser les dents, il faut alimenter ce sac, il faut éliminer les déchets, il faut penser à tellement de choses dans la vie occidentale, que tout est fait par la société, par la vie elle-même au sein de ce monde, pour vous détourner du Réel.
Si vous étiez suffisamment nombreux à vivre le Réel, la création disparaîtrait immédiatement. Le rêve s’effacerait instantanément, de manière collective. Vous maintenez, et nous avons tous maintenu, la structure du rêve, de l’illusion, par nos recherches, par l’organisation même de la société, par le fait d’être marié, d’avoir une descendance, par le fait de devoir gagner sa vie et de devoir vous occuper, concrètement de ce corps, et de votre portefeuille, et de votre mari, et de vos enfants, et de l’électricité à payer.
Plus, aujourd’hui bien sûr, comme vous avait déjà prévenus aussi bien le Commandeur, dès l’année 2009, comme vous avait prévenus Frère K. : le poids des écrans. Un écran, une image, font écran au Réel. Une image, une vision, une publicité font écran au Réel. C’est une distraction obligatoire qui fait partie de l’enfermement et de la dualité pour éviter que vous soyez vous-mêmes. Si vous étiez vous-mêmes, le monde s’évanouirait instantanément, comme chaque soir lorsque vous vous endormez, mais cette fois-ci à l’échelon de toute la création.
Et comme l’avait dit le Commandeur : ‘’C’est ici, sur cette Terre, que se résout l’escroquerie de la création, l’escroquerie de la spiritualité et de la maladie suprême qu’est la conscience.’’
Tout cela n’est que distraction, des obstacles aussi. Il n’y a rien. Il n’y a personne. Et pourtant vous êtes là jusqu’à la fin de votre personnage. La conscience a littéralement été secrétée par le corps. Quand le corps s’éteint, la conscience corporelle s’éteint. Vous regagnez les niveaux de conscience plus subtils, qui sont aussi un rêve, jusqu’au moment où vous comprenez la supercherie. La spiritualité, vos écrans, vos images, votre vie, votre société, où que vous soyez sur ce monde, sont des obstacles.
Je ne vous demande pas d’être un ermite encore une fois, mais d’être lucides sur ces éléments. Ça ne demande pas une exclusion de votre vie, mais une transcendance de votre vie, un dépassement de votre vie.
Mais tant que vous n’avez pas saisi, que même aujourd’hui tout ce qui vous facilite la vie, réellement et concrètement, – il y a deux siècles, pour avoir de l’eau, il fallait aller la chercher, aujourd’hui vous tournez un robinet, l’eau est là, vous appuyez sur un bouton, la lumière est là -, mais toutes ces facilitations réelles de votre vie au sein du rêve, n’ont absolument pas aidé à vous retrouver. Elles vous ont facilité le rêve et c’est tout. Soyez lucides sur ça. S’il n’y avait pas d’avions, vous ne seriez pas ici. S’il n’y avait pas de voitures, vous ne pourriez pas vous déplacer sur un périmètre lointain.
Qu’est-ce qui est important ? Est-ce le déploiement et le développement de la modernité et des connaissances de ce système solaire ? Ou Ce Que Vous Êtes ? Posez-vous toujours cette question, dans cette période où l’observateur, sans être reconnu, pourtant se manifeste. Ça vous arrive à tous, même si vous n’êtes pas libérés ou réalisés, au niveau du choix: Le plus important est de ne pas être emmenés ailleurs que là où vous êtes, c’est-à-dire au Cœur de votre Cœur, par les images, par les écrans, par les relations, par la société, par vos responsabilités même.
Le Jnani sait toujours qu’il est le Jnani, même s’il doit labourer un champ, même s’il doit enterrer son conjoint, même si on lui coupe une jambe, même s’il doit mourir. Croyez-vous que j’ai été affecté par ma mort? Mais absolument pas ! Ce n’est pas moi qui suis apparu dans ce corps, c’est cette conscience de ce corps qui est apparue en moi. C’est profondément différent. Le Jnani est lucide en permanence sur ce qu’il est, quels que soient les inconvénients, quels que soient les avantages de sa vie, il ne juge pas, il ne cherche pas à les améliorer, il prend tout ce qui se déroule comme cela se déroule.
À d’autres moments, un Archange vous avait parlé de la fluidité, de l’Unité. D’autres vous ont parlé de synchronicité, d’hyper-synchronicité. Ça, c’est quand le jeu se révèle, j-e-u, quand la scène de théâtre est vue. Mais c’est tout ! Vous n’avez pas à être distraits. Vous pouvez très bien regarder un film, faire l’amour, aller voir votre banquier ou faire des démarches, et demeurer dans le Réel. Et vous le saurez. Mais regardez le nombre d’événements de vos vies qui vous emmènent hors de vous, même si vous arrivez bien sûr à vous y replacer de plus en plus facilement.
Vous devez, réellement, voir, comprendre et vivre que, absolument toutes vos activités, à quelque niveau que ce soit, sont une distraction ou une obligation, mais c’est la même chose. Dans le Réel, il n’y a aucune obligation. La lucidité, la transparence dont je parle et dont tant d’intervenants ont parlé, c’est exactement cela aujourd’hui. Faire ce qu’il y a à faire, mais ne pas être concerné par ce qu’il y a à faire. Mais le faire, tant que vous pouvez, sans questionnement. L’important, là aussi, c’est votre point de vue au moment où vous devez faire quelque chose.
Vous devez être pleinement Ici et Maintenant dans ce faire, mais en même temps lucides, Ici et Maintenant, sur ce que vous êtes. Bien sûr, le Commandeur et d’autres vous ont parlé du fait de vomir la création, de vomir le monde, de réabsorber la création. Ce sont encore des mouvements d’énergie. Ce sont encore des mouvements de la conscience. Mais le seul Réel est l’absence de conscience, ce qui est antérieur à la conscience, ce que Vous êtes, et c’est ce souvenir-là qui doit être le plus important dans le déroulement même de votre vie sur ce monde.
…Silence…
Bidi : Nous pouvons poursuivre.
Sœur : Bonjour Bidi.
Bidi : Bonjour.
Sœur : Lorsque je sens, quand la Lumière descend au-dessus de ma tête, ma tête chauffe, et je perds comme la notion des choses, …
Bidi : Attends, la lumière descend dans la tête, c’est fort et ?
Sœur : … et je m’endors, enfin, …
Bidi : C’est très bien.
Sœur : … ce n’est pas vraiment un sommeil, c’est plus… c’est différent d’un sommeil et c’est comme …
Tu disparais ! ET j’ai toujours dit, toujours, depuis plus de dix ans, que quand vous disparaissez, je suis ravi parce que vous êtes dans le Réel. Juste un petit détail. Tu dis la Lumière descend, dans le rêve, oui. Mais je te rappelle que tu es la Lumière et que tu es antérieure à la Lumière. Donc, la Lumière qui descend n’est aussi que toi. Et quand l’intensité vibrale ou l’intensité de Lumière, qu’elle soit perçue comme une descente dans la tête, à travers le corps, qu’elle soit liée à la Couronne Ascensionnelle, que cette Lumière soit liée à l’Onde de Vie, ne fait pas de différence. C’est toi !
Et cette petite mort, comme je pouvais l’appeler, est exactement, en minuscule, en plus petit, ce qui correspond à la Stase. Le Paradis Blanc, Sat Chit Ananda, vous touche. Ce n’est que vous à un autre moment. Vous disparaissez à vous-mêmes. Bien sûr, vous pouvez appeler ça dormir parce que, comme dans le sommeil, vous ne vous rappelez pas de ce qui se passe. Et je dis : ‘’Bravo !’’ Plus vous dormez, entre parenthèses, plus vous êtes ce que Vous Êtes.
J’ai toujours pris l’analogie du sommeil pour parler de la conscience Turiya, du sommeil profond, pas du sommeil de rêve. Quand le monde littéralement n’existe plus pour vous, et c’est là que vous êtes chez-vous. Vous ne ramenez aucun souvenir de ce sommeil profond. Jamais ! De la même façon pour ce qui est nommé le sommeil paradoxal, pas le sommeil avec rêve. C’est bien plus qu’un exemple ou une analogie, c’est une stricte superposition.
Quand vous m’écoutez et que vous disparaissez, vous ne dormez pas. Vous rejoignez Ce Que Vous Êtes. Et effectivement, l’intensité de ma Présence et de votre Présence vous conduit à l’Absence. C’est comme s’il y avait un court-circuit. Ce court-circuit vous débranche du personnage, vous débranche du corps, vous débranche de la conscience. Et vous retrouvez l’État Naturel.
Sœur : Merci. C’est exactement ça. C’est une notion du Rien et de la Non Existence.
Bidi : Alors, je te dis : ‘’Bonne nuit. Rendors-toi.
(Rires)
…Silence…
Bidi : On peut aussi jouer, ensemble, là, tout de suite, en disant : ‘’ La Lumière descend.’’ On peut aussi dire que la Lumière rentre et sort de votre Cœur. On peut dire aussi que vous n’êtes que Lumière. Et on peut le vivre, là, en même temps que mes mots.
Sœur : On peut dire qu’on est antérieur à la Lumière, aussi.
Bidi : Bien sûr. Mais je m’appuie sur la manifestation. La première manifestation, ce n’est pas l’Amour c’est la Lumière. La Lumière, l’Amour, pardon, est ce qui sous-tend les mondes et la Lumière. L’Amour est ce qui sous-tend et soutient la Lumière comme les mondes du rêve. Cette Lumière blanche est, comme je le disais, la Demeure de Paix Suprême, le Paradis Blanc, Shantinilaya, la Demeure de Paix Suprême, l’Ultime Présence, la jonction du Brahman avec le Parabrahman.
Ce ne sont que des mots qui sont collés en la même réalité.
…Silence…
Sœur : Bidi, …
Bidi : Je t’écoute.
Sœur : Est-ce que vous pouvez nous autoriser une petite pause, s’il-vous-plaît ?
Bidi : Ah, si vous en avez besoin, avec grand plaisir.
Sœur : C’est bon.
Bidi : Alors je reviens quand vous le souhaitez.
Je vous dis : ‘’À dans quelques instants‘’ Et merci pour votre écoute. Merci pour votre présence. Merci aussi pour votre Lumière. Et merci aussi pour ce que Vous Êtes.
À tout à l’heure.
Tous : Merci Bidi.
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Avec tout mon Amour... Bernard