Canalisé par Jean-Luc Ayoun
En le cœur de chacun, je me présente.
Aujourd’hui, je suis avec vous et en vous, tout autant pour communier, pour résonner, mais aussi pour alléger, ce qui peut vous sembler à être allégé au sein de ce que vous êtes, pour être totalement Ce que vous Êtes.
Aussi, indépendamment de vos demandes, ma Présence aujourd’hui est un baume qui vient vous envelopper, de Douceur, de Paix et de Vérité.
Chaque jour qui s’écoule dans le calendrier du temps de la Terre, voit ma Présence ainsi que d’innombrables présences encore plus proches de vous. Nous sommes vous et vous êtes nous, vous le savez, et ce qui est à vivre est justement de comprendre cela, et aussi de profiter du baume de nos retrouvailles.
Je vous invite à vous accueillir totalement, sans réticence, sans peur, avec confiance. Là est la clef de ce que vous êtes vraiment, et je suis là pour ça. Aussi, au cours de nos échanges, dans les silences comme dans les mots, je vous envelopperai de ma Douceur qui est aussi la vôtre, parce que la Vérité est douce, et met fin à certains tourments. Je ne parle pas ici de maladie, je parle bien plus de ce que vous pourriez appeler votre conscience, votre psychisme.
Je suis ici avec vous et en vous pour faire grandir la certitude de ce que vous Êtes. Quelles que soient les vicissitudes de ce monde, vous constaterez alors que cette douceur permet de traverser cette période particulière que je vous ai annoncée, voilà tout juste trois semaines de votre temps.
Je suis venue vous inviter aussi à la bienveillance, envers vous-mêmes, et envers chacun qui croise votre route, car c’est ici, dans cette bienveillance, que vous serez le plus proche de vous, quelles que soient vos pensées, quels que soient vos ressentiments, quel que soit ce qui encombre votre tête, ou la lourdeur de votre cœur, liée à votre corps et à cette vie, afin de vous rapprocher toujours plus, de manière collective, à l’évènement.
Je suis venue magnifier en vous l’amour du Réel, l’amour de la simplicité, afin que, quels que soient les évènements que vous traversez, vous demeurez dans cette Paix et cette Douceur. Vous en avez tous la capacité.
Ce n’est pas un effort, ce n’est pas quelque chose à atteindre, c’est quelque chose qui est déjà là, qui a toujours été là, et sur laquelle il convient, de plus en plus, de vous appuyer, de vous nourrir de cela et de nourrir toutes vos rencontres, que cela soit avec un inconnu, avec votre famille, afin de constater par vous-mêmes que cette Douceur, comme je le réalise en ce moment, n’est pas simplement un acte de bienveillance, mais un acte de Vérité qui ébranle l’autre, qui le désarme, par le sourire, par votre présence, sans rien faire, le miracle de l’Amour peut se déployer autour de vous.
Il n’y a pas d’ennemi, il n’y a que des situations qui sont à traverser justement pour vivre cela, afin que vous vous rappeliez la Beauté que vous Êtes. Cette beauté que rien ne peut qualifier, qui ne dépend de rien, ni de vous, ni d’autre chose, mais simplement, c’est ce qui est inscrit, c’est ce que vous avez écrit, ce que nous avons écrit.
Mais bien sûr, il peut exister encore des doutes sur la réalité de l’Amour, sur le Vécu du Réel, je suis là pour ça et Vous êtes là pour ça.
…Silence…
Si l’un de vous veut s’exprimer, il peut le faire maintenant. Et chacun de nous reçoit les mots avec la même intensité, avec la même clarté, parce que cette douceur, ce n’est pas bien sûr que moi qui la porte à celui qui demande, mais nous tous ici, un Seul Cœur, une Seule Conscience, un Seul État Naturel.
Alors chacun de nous écoute celui qui a envie de demander, de s’exprimer ou simplement d’exprimer sa gratitude ou un désir quelconque, afin de toujours plus nous rapprocher les uns les autres jusqu’à notre fusion dans le même Réel.
En Vérité, il n’y a jamais eu la moindre différence entre un tyran et un saint. Il y a certainement dans un cas une distorsion du Réel, mais fondamentalement, c’est le même Cœur qui anime le tyran et le saint.
C’est pour cela, et quelles que soient les apparences, vous devez tenter de ne jamais faire de différence, d’aimer tout d’un même Amour, même si ce sont des mots, c’est effectivement la solution.
On vous a beaucoup parlé de l’acceptation, et cela fait partie du même processus. Si vous acceptez, alors l’Amour ne peut pas faire de différence. Si vous acceptez, il n’y a pas plus d’amis que d’ennemis, il n’y a réellement que vous, en un autre rôle, une autre fonction, en un autre moment, comme je le fais en cet instant – il vous appartient par Ce que vous Êtes -, de laisser cette Douceur vous remplir, Vous comme tout Autre.
Vous n’avez pas besoin de mots, vous avez besoin simplement d’être là et d’être authentiques. Chacun de vous est apte à le vivre, quoi que vous en pensiez, quels que soient les poids que vous pouvez penser encore porter.
Cela est maintenant.
Chaque jour, chaque temps qui s’écoule sera une occasion de vous démontrer à vous-mêmes et au monde l’efficacité de cette Douceur, l’efficacité de celui qui a transcendé sa conscience. Cela se fait sans effort, dès l’instant où vous acceptez d’être cela. Vous n’avez pas à réfléchir, vous n’avez pas à peser le pour et le contre. Il faut que cette spontanéité s’échappe de vous sans aucun effort.
Accueillir avec le même Amour tout ce qui est, en vous comme en chacun, comme en le monde.
Alors, vous embrasserez le monde de Douceur et de Paix, quelles que soient les apparences de ce monde, et vous ne serez plus dupes des apparences.
Cela vous rapproche du point Zéro, de la Demeure de Paix Suprême et de l’Absolu, là où tout est compris, mais pas par la logique. Tout est compris par le Vécu. Chaque jour, chaque évènement, chaque circonstance vous permettra de vérifier cela sans difficulté.
Alors je vous laisse la parole, et rappelez-vous qu’entre chaque réponse, chaque demande, entre chaque expression de chaque frère ou chaque sœur, il y aura et il y a cette Douceur, et je le répète, ce n’est pas que la mienne, c’est aussi la vôtre.
Alors nous vous accueillons, nous accueillons ce que vos mots disent.
Frère : Bonjour Mâ.
Mâ : Bonjour.
Frère : Je venais simplement, quelques mots pour vous…
Mâ : Il te faut parler plus fort.
Frère : Oui. Simplement quelques mots pour vous dire ma gratitude pour ce que je ressens en votre Présence, la Paix, la Douceur, le Silence, autant lorsque j’écoute un audio, votre voix enregistrée, ou chez moi lorsque je ressens votre Présence par une photo qui est installée – j’en ai deux même, installées – et sans rien faire, je peux ressentir votre Présence, où soudainement mon regard en passant est attiré vers la photo, et puis je ressens cet effet de Paix, d’apaisement, d’Amour. Alors gratitude à vous, merci beaucoup.
Mâ : Nous te remercions de tes mots. Ainsi tu as dû expérimenter le fait d’avoir ma photo. Je répète, ce n’est pas une adoration, mais ma photo vous permet de vivre cette douceur. Il n’y a aucune magie, il n’y a aucun occultisme. C’est juste que maintenant, il n’y a plus de barrière, il n’y a plus de distance.
Quand vous regardez ma photo, ce n’est pas ma photo que vous regardez, vous me regardez moi et vous vous regardez vous. Alors la fusion commence, et la douceur vous enveloppe.
Il existe au niveau de ce que je vous ai demandé, de placer une photo et de vous tourner vers cette photo de temps à autre. Il y a réellement en vous à ce moment-là une douceur qui arrive, un baume. Oh, il ne s’agit pas de miracle, il s’agit simplement de ressentir cette douceur afin de vous faire progresser avec plus d’intensité et de rapidité vers Ce que vous Êtes en totalité.
Je te remercie donc de tes mots, je te remercie de ton témoignage, comme chaque frère et sœur ici présents. Sois béni, et nous te bénissons tous ensemble.
Ce n’est pas moi seulement qui agit, mais l’ensemble de notre assemblée, et à chaque fois qu’une sœur ou un frère s’exprimera, quoi qu’il ait à témoigner, à demander, cela se produira.
Frère : Mâ, mon personnage dans son histoire a perdu progressivement en fait la nature de cette douceur qui est sa nature d’origine, par les coups qu’il a pu prendre tout au long de sa vie. Et je le vois aujourd’hui lever des boucliers face à ce que la vie lui présente, notamment dans les interactions avec d’autres personnes ou d’autres entités, et je me demande comment faire pour retrouver ce naturel de douceur qui est en ma mémoire d’enfant, comment la retrouver aujourd’hui, parce que je vois ces levées de boucliers se mettre en œuvre assez souvent, dès qu’il y a une interaction avec autrui.
Mâ : La solution est la douceur toujours. La douceur, même si tu ne la ressens plus pour toi en ce moment, les autres la recevront. Et alors les poids de tes blessures, de tes souffrances disparaîtront d’eux-mêmes. Il n’y a pas de comment faire, il y a juste un comment être. Même si tu ne sens pas cette douceur, persévère, quels que soient les levées de boucliers.
Voilà encore peu de temps, le Commandeur vous disait qu’il fallait laisser les rêveurs rêver. Je ne vous demande pas de détruire le rêve de celui qui rêve, mais simplement d’être vous-mêmes encore plus dans l’Amour ou dans cette douceur, et cela, non seulement enlèvera le poids de vos souffrances, le poids de vos doutes, mais viendra aussi ébranler celui qui exerce comme tu le dis cette levée de boucliers.
Chaque poids et chaque souffrance qui ont été vécus dans ton expérience, comme pour tout frère et sœur, ne peut pas brider cette douceur. C’est simplement une couche qui a été mise par dessus cette douceur et qui semble l’avoir étouffée. Mais ce n’est qu’une apparence là aussi.
Il te convient d’accepter que cela est la normalité au sein de ce monde. Bien évidemment, quel que soit la nature de votre vie, même la plus heureuse au sens matériel, il y a toujours ces lourdeurs et ces pesanteurs, même si on ne veut pas se les avouer.
Aujourd’hui, beaucoup de frères et sœurs qui ne vivent pas le Réel, ressentent quand même que quelque part leur vie ne les comblent pas, malgré l’argent, malgré la beauté, malgré les sourires qu’ils peuvent faire, parce que cela ne leur suffit plus. C’est un appel de l’esprit, un appel de l’âme pour tous ces frères et sœurs qui ne se posent même pas la question de quoi que ce soit, et qui simplement profitent de leur vie.
Et puis la vie vous semble légère quand vous observez ces frères et ces sœurs, où ils semblent comblés par la vie, et bien je peux vous dire qu’au fond d’eux il y a une lourdeur énorme, parce qu’ils sont dans les apparences, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils manquent, et parce qu’ils ont oublié, peut-être plus que toi, cette douceur de l’enfant.
Le simple fait que toi soit doux, le simple fait que tu continues à te comporter comme un enfant, quelles que soient les armures ou les protections, ou les blessures que tu as vécues, ce n’est pas quelque chose encore une fois qui a disparu, mais qui a été recouvert, alourdi par les jeux de la vie, ici, dans ce monde.
Tu n’as rien d’autre à entreprendre que d’être Ici et Maintenant, présent à toi-même, et tout autant présent à l’autre. Même celui qui réalise une levée de boucliers sera désarmé par ta douceur, et cela sera de plus en plus effectif.
Ne craignez rien, quelles que soient peut-être vos appréhensions liées à ces blessures et ces doutes, si vous-mêmes mettez en action cet accueil, cet Ici et Maintenant, alors votre présence agira d’elle-même, pour transformer et alléger ce qui doit l’être.
Tu n’as rien d’autre à faire. Rappelle-toi cette douceur que tu as été et qui, quand tu en parles, est présente en toi bien sûr, même si elle te semble avoir été étouffée par ce que vit chaque être humain après son enfance. Et rappelle-toi que ceux, parmi vous, qui peuvent être dans vos relations les plus acerbes, les plus vindicatifs et les plus critiquants, sont en fait en manque d’eux-mêmes.
Et si toi tu te remplis de toi-même, alors le manque d’eux-mêmes disparaîtra, ou en tous cas s’atténuera. Parce que tu lui montreras alors qu’il n’y a pas de distance entre lui et toi. Alors il vivra quelque chose qu’il ne pourra pas expliquer, qu’il ne pourra pas comprendre, mais qui avait en lui de très lointains souvenirs.
Tu n’as rien d’autre à faire. Continue à sourire, continue à aimer, peu importe ce que l’autre pense. Je ne te demande pas de le réveiller, je ne te demande pas d’agir en aucune manière, mais d’être simplement de plus en plus toi-même dans cette voie de l’enfance et de l’innocence, que cela soit dans la famille, que cela soit dans la sphère professionnelle ou affective, rappelez-vous, dans votre vie, vous jouez tous un rôle, le rôle du père, le rôle du méchant, le rôle du gentil, mais ce ne sont que des rôles, ce n’est pas la Vérité.
Et aujourd’hui, la Vérité est juste derrière cela, et ainsi, si tu continues à être dans la douceur, à sourire et à aimer, alors l’autre sera ébranlé. Ce n’est plus toi qui seras ébranlé. Il sera ébranlé parce qu’il percevra, même de manière confuse, ce sourire et ta présence comme peut-être quelque chose de très dérangeant, mais qui débouche sur une interrogation fondamentale.
Ne te préoccupe pas de ce que pense l’autre. Ne te préoccupe pas de sa réaction. Contente-toi d’être toi-même, contente-toi d’être dans la douceur. Ne cherche pas une quelconque action énergétique ou mentale, simplement, sois plus que jamais toi-même, et l’autre ne s’ouvrira pas nécessairement, mais ressentira cela. Et cela suffit, parce qu’il n’y a plus de barrières, parce qu’il n’y a plus de distance, parce qu’il y a de moins en moins d’illusion de séparation.
Bien sûr, comme tu le constates, certains sont dans le chaos, et justement, parce qu’ils ressentent inconsciemment que quelque chose est en train de se transformer. Et bien sûr, ne connaissant pas ce quelque chose, ils vivent un sentiment d’être d’urgence ou de perte. Alors que toi, intérieurement, tu te rappelles de ce que tu es.
Ne juge rien, contente-toi d’être présent. Ne juge pas la réaction de l’autre, mais sois ferme dans la Douceur et dans l’Amour, le reste se fait de lui-même par l’Intelligence, par les circonstances. Tu ne peux rien contrôler, mais tu peux accepter d’être ce que tu es. L’autre n’a pas besoin de comprendre autre chose que ce qu’il vit à ce moment-là.
La Douceur allège les poids, je l’ai dit, la Douceur vous élève et élève l’autre bien sûr, même s’il est en situation de refus. Personne ne peut s’opposer à la Vérité. Le rêveur qui rêve sera ébranlé dans son rêve uniquement par votre présence, que cela soit avec vos enfants, avec votre famille, avec des amis, avec des connaissances, mais aussi avec l’inconnu que tu croises.
Contente-toi de sourire, contente-toi d’être toi-même, ne pense pas à tes blessures passées, et alors tu t’allégeras et tu allégeras l’autre. Tu n’as pas besoin de discours, tu n’as pas besoin d’exercer une persuasion, tu as simplement la nécessité d’être authentique et d’être humble. À ce moment-là, la douceur se déploiera.
Bien sûr, dans certains cas, il pourra y avoir des réactions, comme tu le dis, peut-être encore fortes. Mais s’il y a réaction aussi, cela voudra dire que le travail est fait et que, un jour ou l’autre, assez rapidement, l’autre comprendra ce qui lui manque.
C’est ainsi que les dernières peurs, les dernières habitudes, les derniers conditionnements, pour toi comme pour l’autre, sont en train de disparaître, parce qu’il n’y aura rien d’autre où s’appuyer en-dehors de la Douceur et en-dehors de ce que vous êtes. Vous le voyez autour de vous, vous le ressentez en vous. Beaucoup de choses se déroulent. Ces mouvements, même s’ils en donnent une apparence contraire, vous ramènent au Centre, au Cœur de vous-mêmes. Ne jugez rien.
Le tohu-bohu du monde, et comme vous le savez, s’est amplifié et s’amplifiera encore plus, mais que la confrontation entre le doute, la peur et la douceur, la Douceur ne peut que gagner, si tant est qu’il y a une victoire.
Sois simplement toi-même, ne te fie pas à ce que tu ressens, fie-toi simplement à cet accueil dans l’instant, et la Douceur sera là. Peut-être que cela ne fonctionnera pas au premier regard, sur le moment. Mais à ce niveau-là, il n’y a pas d’échec, il y a parfois des reports dans le temps, il y a parfois encore une incompréhension au moment où tu es dans cette Douceur et cet Accueil, mais le principal est fait.
Et je vous le répète, c’est valable pour tout inconnu, pour tout sourire que vous pouvez manifester. Vous n’avez besoin d’aucune volonté d’entreprendre quoi que ce soit. Rappelez-vous qu’il s’agit simplement d’être vous-mêmes, quel que soit le poids comme tu l’as dit des blessures, des habitudes et des souffrances qui t’ont fait perdre, comme tout être humain, son innocence, sa candeur, sa spontanéité.
…Silence…
Frère : Merci.
Mâ : En cette période, tout conflit, tout problème, toute souffrance, tout ennui, sont en définitive un appel à retrouver votre douceur, et vous avez tous le même potentiel pour la retrouver. Il n’y a personne qui ne soit plus en avance qu’un autre, que vous viviez le Cœur du Cœur, que vous ne viviez rien, que votre vie vous semble étouffante ou heureuse, quel que soit votre âge, ça n’a aucune espèce d’importance, peu importe le regard de l’autre.
Je vous rappelle que ce regard n’est que le vôtre à un autre moment. Ne soyez pas affectés, ne soyez pas non plus dans le « faire », mais soyez simplement l’être que vous êtes. Tout le reste se fait sans vous, au travers de vous comme au travers de l’autre. Si vous mettez l’Amour et la Douceur devant, alors l’Amour et la Douceur touchera l’autre.
Le but n’est pas de le rendre Amour, instantanément comme par miracle, mais il sera touché par cet Amour, par votre accueil, par votre sourire. Et quelle que soit sa réaction, même la plus désagréable, elle se traduira ultérieurement par une compréhension. Ce ne sont pas vos mots qui vont aider, c’est Ce que vous êtes, plus que jamais.
…Silence…
Frère : Merci Mâ.
…Silence…
Sœur : Bonjour Mâ.
Mâ : Bonjour.
Sœur : Je voulais te remercier d’être venue me prodiguer un soin avant-hier soir, j’en ai été très honorée. Je n’ai pas très bien saisi, compris ce que tu avais fait, ce que tu m’as dit avoir fait, avoir touché, mais peu importe.
Mâ : Comme tu dis, peu importe.
Sœur : Je me suis sentie bien.
Mâ : N’est-ce pas là l’essentiel ?
Sœur : Voilà.
Mâ : N’est-ce pas là le plus important, le plus vital. Tu commences à comprendre dans ce que tu exprimes qu’aucune explication ne peut égalée ce que tu vis. L’explication nourrit le mental, exclusivement le mental. Si nous décrivons ce que nous faisons dans nos interventions comme dans le passé, c’est simplement pour nourrir un petit peu votre mental, mais c’est tout. L’important est au-delà des mots, au-delà de l’énergie, au-delà des chakras, au-delà du processus même qui est réalisé.
C’est exactement de cela que je parle aujourd’hui, parce que ce qui agit bien évidemment, pour moi comme pour tant d’autres, dans ce type d’interventions, c’est uniquement ce que nous sommes et pas ce que nous faisons. Tu te rapproches de ce que tu es et pas de ce que tu crois comprendre, ou ce que tu veux comprendre. Je te laisse poursuivre.
Sœur : Je voulais simplement te remercier.
Mâ : Nous accueillons tous tes remerciements. Mes mots, comme je l’ai dit, ne sont là que pour occuper votre mental. Ce qui se passe, c’est simplement la conjonction de nos présences, de notre accueil, de notre acceptation, et d’être pleinement dans l’Instant que nous vivons. Tout le reste, les explications, les visions, les ressentis même, n’ont strictement aucune importance aujourd’hui.
Et si toi aussi est dans cette Douceur, alors tu constateras les mêmes effets autour de toi, quelles que soient peut-être les premières réactions. Il n’y a aucune ambiguïté. L’Amour est ouvert à chacun, même aux tyrans, puisqu’il n’y a personne, et que chaque Autre n’est rien d’autre que Vous.
Le jeu des apparences, le jeu de l’ego, le jeu de la forme, vous le savez, va vers son achèvement, à très brève échéance, par rapport au temps d’une vie.
…Silence…
Frère : Bonjour Mâ.
Mâ : Bonjour.
Frère : Autant notre frère précédemment utilisait, utilise votre photo, autant moi j’utilise les audio de canalisation, j’utilise le son, les vidéos, l’enregistrement régulièrement, quelle que soit la date (Rire), quel que soit le fait que je les ai écoutés plusieurs fois ou pas, n’importe quel moment …
Mâ : Si j’ai précisé ma photo plus que mes paroles, c’est qu’il y a une raison. Une photo, une représentation de quoi que ce soit, émet peut-être ce que vous connaissez, qui est appelé un effet de forme ou une onde de forme. L’onde de forme se situe de manière beaucoup plus élevée par rapport aux sons, par rapport aux énergies, et je dirais même par rapport à la lumière.
Le problème de la forme, c’est que tant qu’il y avait des voiles, des pesanteurs, cette action ne pouvait que se produire sur des temps extrêmement longs à l’échelle humaine. Aujourd’hui, l’effet de forme, c’est bien plus qu’une vibration, c’est bien plus qu’un son, c’est bien plus que ma voix. Et donc il n’y a plus de distance là non plus.
Ma représentation sur une image vous renvoie à ce que vous êtes, réellement, pas parce que c’est moi, mais parce que ma forme porte cette information et que vous la reconnaissez. Bien sûr, tu peux continuer à faire, pratiquer ce que tu dis, mais je t’invite à faire l’expérience avec une photo, quelle que soit sa taille.
Encore une fois, ce n’est pas une adoration, je répète, c’est une onde de forme ou un effet de forme, qui agit de manière à transcender le temps et l’espace, et vient se loger dans ton propre cœur, à partir du moment où tu regardes, mais aussi même sans le regarder.
Certains de par le monde, avaient déjà constaté cela. Certains, bien sûr étaient dans l’adoration de ma représentation, mais d’autres aussi ont perçu très nettement quelque chose en mettant ma photo. Cette photo, comme je l’ai dit, avec son onde de forme, pénètre directement dans le temps du Silence. Cela ne passe plus par la vibration. Cela ne passe plus par l’énergie. Cela ne passe plus par une Présence. Mais cela vous conduit directement à la Douceur et à l’Absence, à l’Absolu.
Retenez que les effets de forme jouaient à l’échelon de temps beaucoup plus long que la vie humaine. Ce fût le cas dans tous les pays du monde avec les constructions dites sacrées. Que cela soit une pyramide, que cela soit des alignements qui existent dans certains pays, cet effet de forme a maintenu quelque chose au travers du temps.
Aujourd’hui ma forme, telle que j’étais, vient toucher votre Cœur. Il ne s’agit pas de ma Présence comme aujourd’hui. Il ne s’agit pas de mon intervention. Mais il s’agit réellement de ce que je portais et porte aujourd’hui, qui vous fait résonner au-delà de l’énergie, au-delà de la distance, et qui vous rapproche de cette Douceur et cette Paix. Voilà pourquoi je vous ai demandé cela. À vous de vous démontrer à vous-mêmes l’efficacité et la transcendance de cela.
Je n’ai pas besoin d’autel. Je n’ai pas besoin d’encens. Je n’ai pas besoin de lumière. Soyez le plus simple possible. Juste ma photo, quel que soit mon âge. Que cette représentation de moi soit celle d’une jeune femme ou celle d’une femme mature, c’est la même information qui est véhiculée. Cette information, je le répète, ne s’appuie pas, ni sur l’énergie, ni sur le vibral, mais uniquement par l’effet de forme. Et l’effet de forme, aujourd’hui, se manifeste instantanément parce que votre Cœur est au plus près de lui-même, au plus près du Réel, même si vous ne vous en apercevez pas.
…Silence…
Sœur : Bonjour Mâ.
Mâ : Bonjour.
Sœur : J’aurais besoin de ta bénédiction, de ton accompagnement, parce que dans ce personnage où je joue le rôle de femme, je n’y arrive pas, c’est trop dur. (Sanglots)
Mâ : Au fur et à mesure que tes mots sortent, comme tu le sens, tu es exaucée. Les mots n’ont pas eu besoin de franchir le seuil de tes lèvres que cela s’est fait. Parce que tu n’as jamais été aussi proche de cela. Parfois les souffrances, comme je l’ai dit, sont balayées, pas par ma réponse mais par ta demande. C’est ainsi que tu exerces toi-même ta propre douceur. N’oublie pas que je suis toi. N’oublie pas que tu es moi.
(Notre sœur se libère en douceur. Mâ lui offre un moment de libération.)
Voilà l’effet de la douceur que tu t’es accordée. Tu as dû le vivre en toi dès l’instant où les premiers mots de ce que tu avais à demander sont sortis de toi. Alors tu as laissé la place au Réel. Tes larmes ne sont que la traduction, non pas d’une souffrance, mais du passage de la lourdeur à la douceur. Tu as mis en œuvre ce processus et chacun de nous, présent ici, a répondu à cela.
Sœur : Merci.
Vous avez l’exemple ici de ce que la spontanéité de l’expression d’une peine quelconque provoque, parce que cela fonctionne comme ça. Quand la souffrance est avouée, quand la gêne est avouée, quand les mots sortent, la douceur est déjà là. Aujourd’hui, cela fonctionnera de plus en plus comme ça. C’est exactement ce que tu viens de vivre.
…Silence…
Comment te sens-tu maintenant ?
Sœur : Mieux. Beaucoup mieux, mais je n’ai pas envie de rouvrir les yeux.
Mâ : Te sens-tu allégée ?
Sœur : Oui.
Mâ : Vous voyez, il ne sert à rien de résister à ses propres états éphémères et passagers. Et au contraire, là aussi, simplement le fait de les exprimer, vous les fait traverser. C’est aussi simple que ça. Cela est réalisable avec ma photo. Cela est réalisable par toi-même, si tu es sincère et honnête. Ce qui t’affectait voilà cinq minutes, t’affecte moins et t’affectera de moins en moins. Parce que c’est cela la proximité avec le Réel, la proximité avec la Transparence aussi. Par cette expression, tu t’accueilles toi-même et tu m’accueilles comme tu accueilles chaque frère et sœur ici.
Nous n’avons pas besoin de connaître les détails de l’histoire, aucunement. Nous n’avons pas besoin de connaître la nature même de ce qui t’affecte, mais simplement en accueillant cette lourdeur, la Légèreté se fait parce que cela fonctionne comme ça aujourd’hui.
…Silence…
Sœur : Merci.
…Silence…
Ressentez-vous cette Paix, cette Douceur qui, petit à petit, nous emporte dans le Réel ?
…Silence…
Mâ : La Douceur continue à progresser. La qualité de votre Présence est magnifiée. C’est vous-mêmes qui faites cela et qui êtes cela. Ce ne sont pas vos demandes, vos témoignages, ce ne sont pas plus mes réponses, mais simplement cette proximité qui crée cette intensité.
…Silence…
Sœur: Mâ, …
Mâ : Oui.
Sœur : Je voulais te …
Mâ : Je ne t’entends pas.
Sœur : Je voulais te remercier pour ta Présence. J’ai pu ces quelques jours, faire le constat de mon personnage, combien ce personnage se condamne et se juge. Il n’en est rien de l’extérieur mais que de moi, que de ce corps, de ce personnage. Je ressens ce besoin de douceur. ‘’Je suis Mâ.’’
Mâ : Chacun de nous te remercie de t’être exprimée. Au-delà des mots, au-delà de l’émotion comme précédemment, il y a surtout la Justesse qui vient, même si cela est traduit par le personnage, du plus profond de vous-mêmes. Chacun le ressent. Chacun le vit.
…Silence…
Le Grand Silence manifeste, non pas son énergie, non pas sa Présence, parce qu’il ne peut pas être présent, mais néanmoins il y a des effluves. Et cet effluve le plus important est la Douceur. C’est cela qui rend les choses fluides, faciles et aujourd’hui accessibles avec une grande Simplicité, une grande Évidence.
…Silence…
Voyez comme chacun de nous goûte cela. Et voyez que plus nous le goûtons, plus cela est présent. C’est la même chose que réalise ma représentation quand vous vous adressez à elle, et même spontanément.
Nisargadatta, de son vivant, vous disait : ‘’Mes paroles ne peuvent pas échouer.’’
Aujourd’hui, je vous dis simplement que la forme dans laquelle j’étais ne pouvait pas échouer, parce que cette forme ne traduisait pas simplement ma personne ou mon personnage, comme tu dis, mais elle était porteuse de choses bien plus importantes. Beaucoup d’entre vous se sont déjà aperçus, indépendamment de maintenant, parce que je n’appartenais à aucune religion, à aucun mouvement, même si j’étais hindoue. Les extases de ma forme à l’époque exprimaient l’intensité de la douceur qui était mienne. Et c’est cette intensité, aujourd’hui, que chacun de vous porte et peut retrouver.
…Silence…
Frère : Mâ, avant cette rencontre-ci, quand j’ai écouté les interventions de Mâ, je vivais comme une sorte de distance par rapport à ce qui était exprimé, comme une distance que je pourrais qualifier de masculine et, depuis qu’on est ici, depuis votre première intervention à cette rencontre-ci, c’est tout l’inverse qui se produit. C’est-à-dire que je sens une proximité profonde quoi, enfin…
Mâ : Tu as raison.
Frère : Je sens une proximité profonde.
Mâ : Et il n’y a plus de distance. Je suis vous. Vous êtes moi. Ce ne sont pas des mots. Ce ne sont pas des concepts. Cela est bien Réel et en particulier maintenant. Je vous ai parlé de temps astronomique, de calendrier. Mais il y avait un aspect aussi, pas seulement extérieur et manifesté, mais justement cette proximité qui était annoncée, que vous vivez maintenant. Voilà pourquoi j’avais parlé de ma photo, par exemple, ma représentation. Dit de manière beaucoup plus douce, plus le chaos grandit, plus vous vous retrouvez.
Quelles que soient les peurs, les appréhensions, il y a effectivement une proximité plus grande avec toi-même, avec la réalité que vous êtes et bien sûr avec certains intervenants. L’approche de l’Événement, que personne ne peut dater ou repérer, est aussi, bien sûr, en cause. Les voiles de la distance, les voiles de l’espace ne tiennent plus. Ce qui était apparemment distant ou lointain, comme tu dis, devient immédiat. Et en vivant cela, bien sûr aujourd’hui, que cela soit avec moi ou avec d’autres ou avec vous-mêmes, ça vous montre que la solution est ici.
Elle n’est pas dans l’explication. Elle n’est pas dans le combat. Elle n’est pas dans le renoncement. Elle est simplement dans cela. C’est ce que tu viens d’exprimer.
…Silence…
Chacun d’entre vous perçoit, à sa manière, la profondeur comme tu dis, de cette proximité qui se renforce d’instant en instant, ici même, là de suite. Et ne croyez pas que cela vient de mes mots, ou de mon Aura pourrait-on dire. Ça vient de vous. C’est ce que vous êtes, réellement. Vous êtes totalement cela. Je n’en suis pas l’auteur. J’en suis simplement, comment pourriez-vous dire, le catalyseur. Cela se fait parce que je suis là. Mais ce n’est pas moi qui agis. C’est vous-mêmes.
Vous n’avez même pas besoin de chercher à élucider les mécanismes énergétiques, vibratoires. Cela se vit simplement. Cela se constate. Cela se sent.
…Silence…
Voyez, vous le vivez. Quand le Réel et la Douceur sont de plus en plus palpables, il n’y a plus besoin de mots, il n’y a plus besoin d’explication, il n’y a plus besoin de compréhension. Il n’y a pas non plus besoin d’énergie, de vibration. Juste être cela. Cela est ressourcement. Cela est installation du Réel. Et cela est juste. Et cela est parfait.
…Silence…
Avez-vous autre chose à exprimer néanmoins, ou voulez-vous simplement demeurer dans ce Réel, dans cette Douceur ?
Ce que vous percevez peut-être maintenant, peut se reproduire à n’importe quel moment. Vous n’avez rien à demander parce que c’est ce que vous êtes, ce que vous avez toujours été, quels que soient les masques, quelles que soient les blessures, quelles que soient les lourdeurs de vos vies, c’est justement cela qui vous a conduits à cet instant, à ce moment.
Sœur : Mâ, je voulais juste te rendre Grâce de ta Présence. Depuis ton intervention …
Mâ : Parle plus fort. L’énergie, le Son de l’Âme, le Son de l’Esprit envahissent tout l’espace, c’est aussi le témoignage du Silence. Nous t’écoutons.
Sœur : Mâ, je voulais te rendre Grâce de ta Présence, …
Mâ : Je ne comprends rien, le son du Silence est beaucoup plus fort que ta voix.
Sœur : C’est que je ne dois rien dire Mâ. Merci pour tout.
Mâ : Cela me fait sourire. Tu sais pourquoi ? Parce qu’avant d’entendre tes mots, ils étaient déjà au fond de mon Cœur, et ainsi le Son de l’Harmonie et le Son du Silence, parce qu’il y en a un, se majoraient instantanément. Chacun de nous le vit. S’il fallait chercher une image ou un ressenti, nous sommes dans le Paradis Blanc. Vous n’avez pas besoin d’être en méditation. Vous n’avez pas besoin d’énergie. Vous n’avez pas besoin d’exercices. Vous avez juste besoin de cette Authenticité et de cette Douceur.
Tout le reste n’est que distractions, ou des souffrances nécessaires pour arriver jusqu’à maintenant. Ne jugez rien. Goûtez simplement le nectar de cela.
Nous avons réussi à maintenir la conscience à la lisière de l’Absolu et de l’Infinie Présence. Nous sommes dans ce que j’ai nommé à l’époque, en cet instant même, dans Shantinilaya. Là où l’Alpha rejoint l’Oméga comme certains intervenants l’ont évoqué. Cela est maintenant actualisé ici, comme cela sera le cas dès que vous y penserez, sans le demander, dès que vous serez spontanés, dès que vous serez sincères. Alors cette Douceur particulière sera là.
À mon tour maintenant de vous dire Merci, d’avoir persévéré jusqu’à ce point. D’avoir fait fi de votre histoire, de vos souffrances, de vos blessures. D’avoir persévéré jusqu’à ce moment. Et ce moment n’est pas un moment unique. C’est un moment qui se reproduira aisément. Et ensuite, de plus en plus spontanément au fur et à mesure que le calendrier avance. Tel est le Réel. Telle est la Vérité.
…Silence…
Quelle souffrance, quelle blessure peut résister à cela ? Aucune, en vous comme ailleurs.
Il est peut-être temps maintenant de vous laisser vivre cela. Il est temps que je me retire en chaque Cœur, comme vous vous retirez en mon Cœur. Il y a un Seul Cœur. Et dans la Douceur, il n’y a pas d’espace pour autre chose que la Douceur.
Il n’y a plus d’espace pour le rêve. Il n’y a plus d’espace pour les croyances. Il n’y a plus d’espace pour les souffrances. Il n’y a plus d’espace pour les questions car tout est réponse.
Alors maintenant, je vais moi vous bénir. Je vous remercie. Et surtout, je vous rends Grâce. Et je vous redis :
Merci. Merci. Merci.
Soyez Libres.
Que la Paix, la Joie, l’Amour et la Vérité soient.
Au revoir.
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Avec tout mon Amour... Bernard