Atena ~ Canalisé par Foelia ~
Foelia, je t’invite à me suivre. Et lorsque je t’appellerai Foelia, sache que je m’adresserai à celle qui souhaite être ma disciple. L’une des disciplines, c’est de te faire canal entre les plans, comme tu as appris longuement et patiemment à le faire, à ta manière unique. Cela rend service à notre plan. Ce faisant, tu es action. Me suis-tu ?
Je te suis, Atena.
Aujourd’hui, nous allons encore parler d’astrologie, et je connais déjà la question que tu vas me poser.
Oui, c’est la question de M. : Dans la manière de nommer les mois lunaires, il y a ce décalage. Est-il dû au découpage annuel de 365 jours, et pourquoi le K disparait-il ?

Merci pour cette question, et toutes vos questions futures. Je ne propose pas un modèle qui serait vrai de l’extérieur, mais une invitation à observer l’extérieur depuis vos ressentis. Ainsi, oui, je propose un modèle qui se précisera selon vos propres questions et mes réponses, dont Foelia souhaite se faire l’interprète. Aucune vérité plus juste qu’une autre n’émanera de moi, mais une vérité plus juste peut être recherchée par vous, en questionnant, et surtout en ressentant.
Certains d’entre vous aiment comprendre, analyser. Parfait ! Je peux vous nourrir, tant que vous ne me croyez pas. D’autres sont habitués à ressentir et sont moins attirés par la compréhension intellectuelle. Parfait aussi ! Je m’adresse aussi à eux. Et ce courant de connaissance n’existera que par vos questions. Foelia a, comme chacun, un regard limité. Ma proposition ne déploiera pas toute son envergure avec les seules questions de Foelia. Alors merci M. et merci à chacun de ceux qui me poseront leurs questions. Autant que Foelia le pourra et l’acceptera, j’y répondrai volontiers. Les limites de ce dialogue seront les siennes, simplement.
Si vous vous intéressez aux trente-six syllabes proposées ici, et si elles vous permettent d’expérimenter des sensations, ce sera parfait. Ainsi se développera votre oreille musicale et votre musicien intérieur. Si vous êtes de ceux qui aiment comprendre, n’oubliez pas de ressentir. Si vous êtes de ceux qui ressentent, n’hésitez pas à affiner votre mental en essayant de comprendre à votre rythme. Comprendre, c’est intégrer un modèle et pouvoir le lire sans le prendre pour l’expérience. Cela permet par contre la construction d’un chemin pour la conscience et la naissance d’un vocabulaire pour pouvoir partager vos expériences. Il y a donc un intérêt à cela. Ouvrez-vous tout simplement dans toutes les directions !
Si nous contemplons les cieux depuis le point de vue solterien, une beauté particulière nous saute aux yeux : votre lune prend autant de place dans le ciel que votre étoile. Hasard ? Peut-être. Alors faisons parler le hasard ! La surface qui émet vers vous de la lumière, celle de Sol, est équivalente à celle du miroir de Luna. Ce sont les deux plus larges luminaires qui rythment votre temps. Il existe en l’humain, à l’époque actuelle, autant d’envie d’élargir sa conscience que de résistance à l’ouverture. L’intérieur de votre lune protège ceux qui ne sont pas prêts à accueillir la conscience de Sol. Cela peut être compris de multiples manières. Raison pour laquelle sa surface fait miroir et vous la réfléchit, jusque sur la surface de Solter, qui représente l’interface de votre propre conscience. Entre supraconscience et subconscience. Entre amour pour l’ouverture et crainte d’exploser. Ainsi vos corps se développent-ils, cherchant sans cesse à élargir leurs limites, à accueillir plus d’intensité, en veillant à survivre.
Il y a donc une force qui, à tout instant, vous propose plus d’intensité. Et une autre qui, à tout instant, vous propose un report d’intensité. Et cela va par cycles. Les rendez-vous fixés par le zodiaque se retrouvent à chaque fois au cours d’une année, et votre lune, lorsqu’elle est pleine, vous réfléchit particulièrement ce que vous ne voulez, ou ne pouvez, pas encore voir ou reconnaitre.
Le zodiaque ainsi parcouru périodiquement représente l’ensemble des personnalités que vous pouvez revêtir sur cette sphère. Et la lune est le premier astre à vous renvoyer vos missions de vie, c’est-à-dire vos défis de croissance. Et oui, votre lune est désynchronisée de votre année, ce qui permet de mettre la loupe sur douze ou treize défis annuels. Décider de regarder les choses ainsi oriente votre attention sur votre croissance possible. Et puisque je souhaite être un ferment de votre croissance, je choisis de vous présenter chaque défi afin de baliser un chemin. Juste un chemin d’attention, de vous à vous. Non pas une réalité, mais une invitation, comme toujours.
Orelet. Oui, c’est ainsi, M., que nous pouvons nommer cette lune, qui sera pleine en El. El est le milieu de l’automne pour la majorité des solteriens de la surface. Ce premier décan de novembre est celui qui contient le mystère du voile de l’oubli. Avis à ceux qui souhaitent étudier ce phénomène de plus près. Oublier pour pouvoir gérer un flux d’informations restreint et choisi. Oublier pour apprendre à se souvenir. Le voile est une bénédiction. Pouvoir fermer les paupières pour entrer en soi est une invention de la nature qui a tout son sens. Moins voir dehors pour mieux regarder dedans. Voilà le rendez-vous, la mission du moment, le défi de croissance. La question « Qu’est-ce que je refuse encore ? » est celle qui peut vous conduire dans cette introspection. Et admettre qu’on refuse, c’est déjà se libérer du refus. C’est lâcher la crispation et s’ouvrir à la surprise, peut-être désagréable, peut-être agréable, mais en tout cas réelle.
Pourquoi le K ? Le K tranche et délimite un réseau de 59 jours, soit deux lunaisons. Ce n’est qu’une invitation à regarder le mouvement binaire.
Tous les mouvements sont intéressants. Regarder par la fenêtre ternaire vous est proposé par la succession de vos saisons, le quaternaire a son sens aussi. Tout a du sens. Le choix du nombre de fenêtres par lesquelles on découpe le réel pour mieux en prendre conscience nous revient, et aucun modèle n’est supérieur à l’autre. Tous les regards se valent et entrainent leur lot de contemplations.
Cherchez à vous nourrir de modèles non dogmatiques, et cherchez toujours la synthèse en même temps que le sens du détail. Ne perdez pas l’un pour l’autre.
Trois syllabes pour une lunaison, trois décans pour comprendre l’ascension, l’apogée et le relâchement.
Et le creux de la vague, la nouvelle lune ?
Vous pouvez choisir de diviser en quatre semaines. Cela a son sens. Mon modèle se base essentiellement sur le nombre 6, comme vous le savez. Ce n’est qu’un regard, le mien, et je vous le partage. Tout ceci n’est que prétexte pour orienter votre attention et votre intention de croissance.
Peux-tu nous donner tous les rendez-vous correspondant aux trente-six décans ?
Je pourrais vous en parler et enfiler les mots les uns après les autres pour les décrire. Mais à quoi bon ? La meilleure pédagogie n’est-elle pas de vous demander : « Et vous, que ressentez-vous ? » Plutôt que de dire «je ressens un rendez-vous avec ce que je refuse encore » ou quoi que ce soit qui aurait cette teinte-là, pourquoi ne pas simplement nommer l’ambiance d’El et vous l’approprier ? N’est-il pas plus profitable de ressentir et de nommer l’ensemble du ressenti en une syllabe que de décrire ce que chacun devrait ressentir en de longues phrases ? Parcourir le zodiaque depuis Solter est une aventure individuelle, autant que collective. Et vous êtes au moment où l’individu doit prendre toute sa place, afin qu’elle devienne consciente et s’offre au collectif volontairement.
Alors oui, nous pourrons évoquer les parfums en présence lors de chaque lune, mais nous éviterons de les décrire extérieurement, pour que le mental reste à sa place et que le corps entier s’ouvre à la connaissance. Ces syllabes sont des balises, tout simplement, pour décrire une ambiance intérieure personnelle que vous pouvez recontacter chaque année si vous y êtes attentifs. Le panorama se dessinera peu à peu, à la mesure de votre intérêt, de vos questionnements, et de votre enthousiasme.
Partagez ! Mettez des mots lors de chaque pleine lune : « Je ressens ceci, cela… ». Mettez en commun. Peu à peu, vous toucherez une réalité partagée et si ces trente-six syllabes peuvent un tant soit peu la décrire, tant mieux ! Je vous le disais : c’est un vocabulaire à développer. Cette époque requiert une invention rapide de nouveaux vocabulaires, pour recevoir la myriade de nouveaux concepts qui vont se rendre disponibles et perceptibles. Nous ne faisons rien d’autre ici que de contribuer à ce mouvement. Que ceux qui le souhaitent embarquent avec nous sur l’Arkaden, mon vaisseau-monde. C’est une voie parmi toutes les autres, ni supérieure ni inférieure. Seulement un choix, celui de faire partie d’un équipage particulier et du déploiement d’un plan qui vous attire peut-être : la mise en fonction d’une cité-racine de l’ère qui s’ouvre.
Ça parait immense !
L’immensité ne doit pas résonner en vous comme lointaine. Ce que nous ouvrons ici, ce à quoi nous oeuvrons, est en fait tout naturel. Je pourrais dire « normal », et pourquoi pas même « banal ». Tout dépend du point de vue. Quel sentiment associes-tu à l’immensité, Foelia ?
Eh bien dans ce cas-ci, il y a un peu d’inaccessible.
Oui, c’est ce que je vois. Et c’est ce que je voudrais démystifier. Si vous pouvez le concevoir, c’est accessible. Quel serait l’intérêt de vous attacher à une expérience inaccessible ? Je ne vous encourage qu’à regarder ce à quoi vous avez déjà accès : vos ressentis ! Pas à vous engager sur une voie sans fin et sans issue. Tout est là. Choisissez le regard sans croire que vous devez arriver quelque part. Le zodiaque est déjà là. Toutes les expériences existent déjà. Ce n’est que l’aventure du voyageur que vous êtes, et dont le but, s’il en est un, est la réjouissance de chaque découverte, de chaque voile levé, de chaque monde exploré, de chaque couleur, de chaque parfum, de chaque mélodie.
Alors, je vous y invite à nouveau et n’aurai de cesse de le faire : faisons ce voyage ensemble si votre coeur résonne à cet appel, ou cherchez ce qui vous parle et avancez. Je vous souhaite à tous une magnifique aventure, réjouissante, entre les rayons de Sol et le miroir de Luna, sous le regard de toutes les constellations de ce cosmos.
Avec amour,
Votre soeur Atena.
Merci !
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Source : https://foelia.net
Contribution volontaire
Avec tout mon Amour... Bernard



                    


			
			
			
			
			