Canalisé par Jean-Luc Ayoun
Extraits
De Cœur à Cœur
Bidi, Oma et Ma Ananda Moyi
Une rencontre intimiste
26-27 avril 2025
EXTRAIT 1
MA : Celui qui vit la Liberté est effectivement quelque part mort à ce monde. Il y a une telle satisfaction, d’une telle intensité, qu’aucune chose de ce monde dit vivant ne peut approcher.
MA : Il est donc aujourd’hui, pour l’ensemble des humains et pour certains d’entre vous, de vous sentir morts, tout ça est mort au sein du personnage, c’est dans ces moments-là où vous disparaissez à ce monde de manière lucide, non pas par le sommeil mais bien par la transcendance, que vous vous retrouvez.
Rien de ce monde, quelle que soit sa beauté, ne peut s’approcher du Réel. Le Réel, la Joie sont sans monde et sans vous, comme sans moi. Vivre le cœur, c’est mettre fin au mensonge, c’est mettre fin au besoin de sens et à la quête elle-même. Vivant l’invisible, le visible n’est plus d’aucune utilité et pourtant il est là, et c’est ainsi que j’allais et venais entre le Réel et l’illusion.
Il n’y avait pas de fuite de la Vie en ce monde, mais une réelle transcendance de ce monde. Bien sûr, vous n’êtes peut-être pas appelés à vivre cela avec la même durée que ce que j’ai vécu, mais vous êtes tous invités, par moments et par instants au Silence du Réel, à vous retrouver là où rien ne manque, où rien n’est nécessaire.
EXTRAIT 2
Sœur : Bien chère Ma, beaucoup de choses ont changé en moi depuis notre dernière rencontre. J’ai la grande joie de te reconnaître en moi chaque jour pour danser ensemble. Je pense chaque jour à mettre un sourire sur mes lèvres pour plus de joie et de légèreté dans ce que nous vivons. Merci et gratitude.
MA : Je te remercie et tu as raison. Le sourire est bien plus important que le rire. Parce que sourire, même si vous avez envie de hurler, est bien plus important. Quand vous souriez avec votre visage, votre cœur se reconnaît. Le sourire ouvre les vannes de la joie. Le sourire est communication avec vous-mêmes à l’intérieur, mais aussi avec celui qui croise votre sourire. Ce sourire doit naître sur vos lèvres et sur votre visage. Quoi que vous viviez dans ce personnage, essayez de sourire, même quand vous avez envie de pleurer ou de crier, et vous constaterez très vite que ce sourire amène la joie et la paix.
Le sourire est une prière, surtout quand vous n’avez pas envie de sourire. Même si vous devez vous forcer à sourire, vous constaterez très rapidement alors que le cœur lui aussi sourit et que le temps Zéro se révèle à vous, et ce qui fût nommé par Abba le double tore du cœur s’active. Le sourire est un baume que vous apportez au monde. Le sourire est une bénédiction envers vous-mêmes, parce que sourire, c’est mettre fin au doute, parce que sourire, c’est se reconnaître en le Réel.
Si vous pouviez sourire même dans la plus intense des souffrances, alors vous constaterez facilement l’allègement de toute souffrance. Le sourire vous nourrit comme il nourrit tous ceux qui rencontrent votre sourire. Le sourire touche le Réel, le sourire relâche votre corps et relâche aussi vos tensions s’il y en a. Voilà pourquoi je souriais tout le temps, voilà pourquoi aujourd’hui je souris avec vous. Laissez votre sourire apparaître, parce que vous n’êtes jamais aussi pleins que quand vous souriez.
Si vous ne comprenez rien, si vous souffrez, si vous êtes fatigués, alors souriez. Si un conflit vous oppose à quoi que ce soit ou à qui que ce soit, essayez le sourire. Je parle d’un sourire que vous créez vous-mêmes, sans cause et sans mal. Parce que quand vous souriez, le Réel se dévoile.
Vous n’avez pas besoin de raison pour sourire, vous avez juste à le décider, vous avez juste à en faire l’expérience, alors vous serez saturés de joie, alors le centre d’énergie de votre cœur et de votre tête fusionneront par l’action du Lemniscate sacré. Le cœur et la tête ne feront plus qu’un, de même que vous ne ferez plus qu’Un avec l’ensemble de la création.
Le sourire est la réponse à la douleur et à la souffrance, le sourire est la résolution. Le sourire vous éclaire. Le sourire vous fait retrouver la mémoire de ce que vous Êtes au-delà de l’Être et du Non-Être. Rappelez-vous de sourire quand tout peut vous sembler contraire à la joie ou désespéré, quand une émotion vous emporte, quand un problème vous préoccupe, n’oubliez pas de sourire, alors vous serez en joie.
N’importe qui peut créer le sourire, cela n’est pas triché que de créer soi-même le sourire. Le sourire est un appel à la joie, le sourire est un appel au Silence, le sourire est la compréhension du Réel. Voilà pourquoi je souriais tout le temps, voilà pourquoi je souris à chaque fois que je viens vous rencontrer.
EXTRAIT 3
MA : … accéder au Réel pour une femme libère quelque part la blessure du féminin sacré. La femme retrouve alors son pôle créatif, qui n’est pas lié à la procréation, mais à l’exercice de son don créatif. La solution est donc de favoriser tout acte créatif dans ta vie, que cela soit le jardinage, que cela soit un art quel qu’il soit. Ceci est une façon d’apaiser les conflits. Ainsi j’engage chaque femme qui vit ce genre de relation (*) de passer de l’acte de la procréation à une création manuelle ou artistique quelle qu’elle soit. Et tu verras alors que cette relation, quelle qu’elle soit, ne te pèsera plus. C’est ainsi.
(*) Il s’agit d’une Sœur qui rencontre un problème avec ses enfants.
EXTRAIT 4
Frère : Je souhaitais avoir un peu plus de développement par rapport à la douceur pour soi et les autres.
MA : Que puis-je rajouter de plus que ce qui est vécu en cet instant. La douceur est la conséquence de la joie, du sourire et du Silence. La conjonction des trois implique la douceur, implique la légèreté, parce que je suis en toi comme tu es en moi, tout découle de là. C’est cela le féminin sacré, la douceur ineffable qui accompagne toute vie, et que pourtant l’homme, au sens archétypiel, a brimé et réprimé. Il ne s’agit pas de problèmes hormonaux, mais d’un problème bien plus antique ou archaïque, nommé en son temps et expliqué comme étant l’anomalie primaire.
Nous, femmes, avons comblé, tout en subissant cette blessure, mais cela avait été écrit ainsi. La chute dans le rêve a fait écrire certains sages, ‘’Tu enfanteras dans la douleur’’. Ce mythe est présent dans tous les livres sacrés, que ce soit le mythe de ‘’Adam et Êve’’, parce que la femme possède le don de la création dont l’homme est privé, mais cela a été écrit. Il convient là aussi de l’accepter pour le transcender et le guérir.
Cela est beaucoup plus facile aujourd’hui depuis que le Bien Aimé Abba a rompu le miroir de l’anomalie primaire, mais c’est quelque chose de très récent au cours de l’histoire. Mais c’est aujourd’hui accessible, beaucoup plus que de mon temps. Vous connaissez tous peut-être le rôle des douze étoiles et des vertus qu’elles portent. Cela est en phase de résolution, bien sûr.
Frère : Merci pour tout Ma.
…Silence…
MA : … Au cours du développement des vingt dernières années, il vous avait été évoqué le retour à l’androgynat primordial qui correspond aussi à ce que vous vivez en cette période, c’est-à-dire la fusion des polarités masculines et féminines. Aujourd’hui, travestis par de sombres mouvements, surtout en Occident, des hommes désespérés s’imaginent en femme alors qu’ils ne sont que des hommes blessés.
De même que certaines femmes, en Occident comme en Orient, acquièrent le pouvoir du fait même de leur blessure du féminin sacré, essayant de se comporter comme des hommes, alors que la finalité est toute autre, qui est de réaliser l’androgyne primordial, là où il n’y a plus de polarité, là où l’homme n’est plus coupé entre sa sphère sexuelle et sa sphère cardiaque.
Cela fait partie de la résolution du mensonge cosmique. C’est une période que vous vivez Mesdames et Messieurs, mes frères et mes sœurs, qui vous oblige à vous questionner sur votre rôle de femme ou d’homme, et qui ne sera certainement pas résolu par la prise de pouvoir ou par le changement de sexe artificiel, mais uniquement par le pardon et la transcendance.
Certaines étoiles proches de votre époque en ont été, je dirais les précurseurs, depuis la petite Thérèse en passant aussi bien par moi ou encore par d’autres étoiles. C’est le temps de la résolution, c’est le temps du pardon du féminin sacré et de l’homme blessé. Vous y êtes presque, quels que soient vos vécus, quelles que soient vos mémoires et vos blessures.
Le sourire doit refleurir sur vos lèvres Mesdames, mes bien-aimées de l’Unique. Toutes ces mémoires vont être balayées par le Don de la Grâce, par l’accès au Réel et par le souvenir de ce que vous êtes avant de naître femme ou homme.
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