Message des Vénusiens
Nous revenons vers vous en cet instant crucial pour vous dire qu’une grande chance s’offre à vous. Il s’agit d’une opportunité unique qui permet d’évoluer dans la dimension suivante.
Nous sommes tout près de vous à chaque instant.
Je perçois distinctement Ulphéniel et Célia Oranimel, la compagne du sage Lestrys.
Je peux vous montrer ce que devient la Terre en un très court laps de temps, expose Ulphéniel. Pour ses habitants, rien n’a changé, ou presque, mais le phénomène de micro-cristallisation de toute vie est bien réel.
Nous sommes à notre niveau des observateurs du vivant. La longue errance de l’humanité va prendre fin.
Il agite les mains et un paysage splendide apparaît. On se trouve sur Vénus, le ciel est safran mêlé de jaune pâle et les reliefs à couper le souffle pourraient ressembler à un paysage de plateaux élevés en Jordanie. Il y fait très chaud et l’air est aride.
Ulphéniel se promène en ce lieu comme en un paisible jardin. Il explique que pourtant la vie est en dormance dans le sol.
Cette vie s’est adaptée pour voguer vers la dimension suivante, la nôtre à présent. Il en va de même sur Terre. Vous tous êtes en train de vous adapter, pour que vos systèmes cellulaires vibrent plus haut. Il peut en résulter de l’inconfort, des vertiges, maux de tête et autres insomnies. Vos corps et vos esprits savent qu’ils sont en mesure de relever ce très grand défi.
Le paysage superbe s’illumine peu à peu, les montagnes d’or sont visibles à perte de vue, puis, plus haut, une forme hésitante transparaît. La scène s’illumine entièrement et enfin, on voit peu à peu apparaître l’intérieur douillet d’un lieu semblable à d’un immense palais. C’est une salle de réception, et de nombreux convives sont assis autour de mets raffinés, avec des musiciens.
On y entend la plus douce musique qui soit, jaillir d’une sorte de mandoline. Les conversations sont paisibles et amusantes. Chacun passe un moment des plus plaisants, comme il peut en être lors des fêtes de famille. Ici, les invités sont une vingtaine.Nous marchons dans un couloir bleu pâle donnant sur l’extérieur.
Une végétation luxuriante est visible, avec des variétés de fleurs géantes, et des lianes qui s’enroulent autour des colonnes de la belle demeure. Il existe un balcon chargé de plantes vertes, tout le long de l’édifice. Plus bas, des enfants jouent dans l’herbe. J’aperçois une fillette aux grands yeux bleus purs, elle me salue et je fais de même. Tout son visage légèrement hâlé émet de la lumière. Quant à ses yeux ils sont d’une couleur turquoise merveilleuse. Elle possède une gravité dans son regard, et en même temps une pureté absolue. Les enfants et les adultes semblent être en parfaite santé.
Nous prenons place à une petite table, justement celle donnant sur le paysage de jungle environnant. Je suis un peu troublée et me sens indigne de demeurer en un tel endroit. Il est d’une telle perfection, que je crains d’y amener involontairement les basses vibrations de notre plan. Mes hôtes me rassurent, tout a été fait pour que cela ne puisse advenir. Ils me disent que tout se passera bien, ils sont d’une bonté absolue. Le ciel est bleu pâle luminescent et chargé d’énergie. Ce lieu est bien éclairé et chaud, mais sans la chaleur suffocante qui peut régner en plein soleil. On se sent en paix et en parfaite sécurité. Ils m’invitent à fermer les yeux, et à me laisser dériver.
Au début, je ne vois rien de particulier, puis peu à peu, un tunnel se précise. Mes guides m’invitent à les suivre. Nous bondissons joyeusement vers le haut, insensibles à la gravité. Loin sous nos silhouettes, il existe de fastueuses villas avec de beaux jardins emplis de massifs de fleurs qui embaument. Chacun de ces endroits est une œuvre d’art vue du ciel. Les couleurs des massifs fleuris forment des motifs en forme de dômes, de sphères ou de losanges. Certains font penser à des fractales. Quant aux demeures, il en existe presque de style alsacien ou baroque, avec une tendance parfois vers les maisons romaines. La plupart possèdent de belles façades blanches, avec de la végétation grimpante, des fontaines, des statues. D’autres sont plus simples, en forme de pyramide, de dôme couronné de fleurs ou parfois de vagues, telle une création architecturale unique.
Notre avancée se poursuit, et nous arrivons juste au dessus de la région agricole où des haies de deux à trois mètres chargées de fruits sont visibles. Des Vénusiens de tous les âges cueillent leur récolte en flottant de manière agréable près des cultures. Une brise plaisante souffle en ce lieu empli de dizaines de papillons, d’oiseaux et d’animaux qui ressemblent un peu à des écureuils de couleur blanche ou brune.
Nous entrons dans une très grande serre. Là, se trouvent des variétés de plantes extraordinaires, des espèces biominérales, en forme de bolet, de corail, ou de plumet bleu pâle. Des Vénusiens sont installés dans une petite salle à l’écart et discutent devant des écrans, et sûrement des microscopes.
- Nous créons ici beaucoup de variétés de plantes, explique Ulphéniel. Nous avons aussi agi de la sorte sur votre planète. Il y existe de nombreux océans. Au départ, la vie a commencé au fond des océans, et c’est aussi là qu’elle peut commencer à se transmuter. Vous songez souvent aux filons hydrothermaux. Vos explorateurs ont trouvé là des centaines d’espèces de formes de vie minuscules qui émettent leur propre lumière. Il s’agit d’organismes très purs qui entrent peu à peu dans les dimensions suivantes. À présent, vos corps ont aussi cette propriété.
Je suis un peu intimidée et je regarde autour de moi. Je vois deux hommes installés chacun dans un lit et dormant d’un sommeil des plus parfaits.
- Ce sont des habitants de la Terre, expose Célia. Nous ne leur avons rien fait. Nous les avons juste amenés ici pour les examiner. Ils étaient d’accord pour être purifiés.
Elle montre un écran et sur celui-ci, on voit l’intérieur du corps de l’un des hommes. Cela ressemble à une mosaïque de petits points de lumière d’une indescriptible beauté.
L’homme est assez jeune, il a environ 35 ans, et il est brun. Certains points sont rouges, blancs, ou noirs, parfois bleus et verts.
- Ses organes vitaux émettent chacun leur propre lumière, expose Célia avec un sourire. Vos instruments ne permettent pas encore d’observer le champ radiatif du corps humain. Ces émanations énergétiques sont reliées de manière parfaite aux corps subtils.
Elle m’invite à venir devant une sorte de miroir, et je puis observer de même pareil rayonnement énergétique. C’est assez magique de se voir ainsi, et on peut apprécier davantage son enveloppe physique.
Je suppose que le reflet que je vois est celui de l’un de mes corps subtils.
- Il en est bien ainsi, assure Célia. C’est le même reflet que celui du corps physique, il est juste inversé, c’est tout. Au lieu de sinuer vers l’extérieur, la lumière du corps subtil va vers l’intérieur, pour se relier de manière parfaite aux autres corps éthérés. Pour l’être humain, il existe sept corps éthériques principaux, mais nos chercheurs en ont découvert d’autres qui forment comme des reflets très diffus autour d’un individu.
- À quoi servent donc ces enveloppes ? Pourquoi y en a-t-il autant ?
- Elles sont nécessaires pour ressentir, pour expérimenter pleinement la vie et chaque petit événement. Elles servent à voyager aussi, assure Célia en riant. Les bébés de la Terre peuvent jouer consciemment avec elles, ils en sont très conscients. Chaque corps subtil éthérique est un passage vers une dimension de plus en plus spirituelle. Ces corps permettent aussi de communier avec la vie. Ce laboratoire que tu as vu est un lieu de communication avec des formes de vie très variées que nous étudions.
Célia agit sur un écran et le bolet étrange qui m’intrigue depuis tout à l’heure apparaît, avec tout autour des sortes d’ondes, de strates luminescentes. Chaque strate palpite un peu, comme une respiration. Il en est de même pour les émanations énergétiques des deux hommes endormis.
- C’est la même vie, le même rayonnement, expose Ulphéniel. En adaptant ses vibrations, un être humain peut communier pleinement avec la végétation qui l’entoure.
Ils se dirigent vers une deuxième porte et m’invitent à entrer dans une deuxième serre pour simplement ressentir la vie végétale. C’est un véritable paradis de teintes vertes lumineuses. Le temps est comme arrêté. On y voit des myriades de formes de vie lacustres, des algues, des roseaux, et des nénuphars.
Bien sûr, ce lieu foisonnant de vie est peuplé de nombreux amphibiens. Je perçois des grenouilles lumineuses de toutes les couleurs, mais aussi des petits lézards volants et de nombreux insectes inconnus qui forment un ballet apaisant. Le vol de chaque insecte génère une vibration, à laquelle répond le murmure d’une petite source, le vent dans les arbres. Tout se répond, se comprend parfaitement. Les animaux boivent l’eau de l’étang, chargée de nutriments, certains se nourrissent de nectar, ou simplement de lumière. Les insectes se posent en toute confiance sur les nénuphars, ils savent que nul ne leur fera de mal. D’autres passent à proximité des oiseaux qui ont fait leurs nids dans les halliers. La végétation grimpante en pleine santé entoure ce petit paradis, avec des arbres au tronc blanc qui ont l’air comblés par l’humidité. Ce type d’arbre aime pousser dans l’eau, il atteint une hauteur prodigieuse.
Peu à peu, mes pieds quittent le sol, et je m’envole pour un voyage au milieu des arbres. Les odeurs d’humus et de fleurs sont incroyablement vivifiantes. Je me sens merveilleusement bien.
Nous atterrissons sur une douce pelouse émeraude qui émet sa propre lumière. Célia y marche pieds nus, et Ulphéniel la suit d’un pas aérien. Ils semblent à peine peser. Un rai de lumière majestueux tombe sur l’herbe. Ce lieu recèle quelque magie. Tout n’est que pureté et harmonie. Les végétaux semblent parfaitement communier entre eux, avec l’herbe, les champignons, la mousse ou le moindre insecte.
Canalisé par Aurélia LEDOUX
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