Canalisé par Agnès Bos-Masseron ~
Voyez, la Terre semble écartelée. L’ouverture est magnifique, la crispation semble intense. Ce qui unit les deux, la splendeur de maintenant. Ceux et celles qui s’accrochent aux histoires, aux rêves, aux grisailles, posent un voile sur la splendeur de maintenant. Sortir le voile…
Par amour pour l’amour, accepter d’être ici pleinement. Poser les courses, poser ce qui semble déception, poser ce qui semble victoire, pour être l’ouverture et rencontrer la fraternité, cette fraternité qui est ici maintenant, qui invite, cette fraternité qui entoure, qui comble et qui s’offre pleinement à la vie.
Plus que jamais s’offrir à l’essentiel. L’essentiel ne connaît pas les histoires, les surcharges, les positions, les fonctions, les victoires ou les drames. L’essentiel est la splendeur de maintenant. Non la splendeur d’événements, la splendeur du suc de tous les événements.
Entre les deux extrêmes de cet écartèlement de la Terre est l’éternité, l’éternité de l’humain divin qui invite. L’on pourrait dire qu’il n’est plus possible de faire de compromis. L’on pourrait dire aussi qu’il n’y a pas d’enjeu puisque de toute éternité l’humain est divin. Et pourtant, dans ce qui semble l’unicité de cette période, il est plus grand cet enjeu, parce que plus intense est l’invitation au choix.
Elle est magnifique cette Terre nouvelle, cette humanité nouvelle qui choisit de tourner le dos aux compromis pour vivre pleinement la simplicité de ce qui est. Il est magnifique ce pouvoir d’organisation inhérent à la splendeur de maintenant qui défie les lois du monde mental pour orchestrer cette autre symphonie de la vie sur Terre. Magnifique ce souffle qu’est l’amour, qui invite à être vécu pleinement pour que le corps s’éveille à sa réalité propre…
Le souffle est l’amour, vous le savez. Non le sentiment, le suc de tous les sentiments…
S’ouvrir pleinement à cette intimité, à cette présence. L’on ne peut continuer dans sa tête le train-train des jours passés ou des jours à venir et se dire pleinement présent ici maintenant. L’on ne peut que se souvenir qu’ici maintenant est la source de tout. Elle est belle cette heure où l’humanité réalise combien le mental est pesant et combien léger cet infini pouvoir d’organisation inhérent à la vie.
Accepter de moins faire pour découvrir le suc de tout faire. Accepter d’honorer cet être de lumière qui est ce que Je Suis et lui donner les rênes.
Elle est belle cette intimité de l’être tridimensionnel avec sa multidimensionnalité. Dire oui maintenant à Je Suis l’Être de lumière que Je Suis. Et rassurer l’être tridimensionnel, plus besoin de s’accrocher aux rênes. Il est la puissance de la vie qui organise. Ecouter le rythme, suivre le rythme, laisser la grandeur se déployer autrement, non en s’accrochant mais en écoutant.
Être écoute du corps de lumière au sein du corps tangible et physique. La lumière est bien plus tangible que le monde physique. Elle en est la source, elle en est l’aboutissement. Et la lumière est un chant, les cellules sont ce chant, le corps de sons. La tradition védique a su préserver cela. L’animer.
Laisser le silence pénétrer les cellules en choisissant la simple présence au souffle. Laisser le silence effacer les programmations anciennes. Laisser le silence reprogrammer.
Hors du temps et de l’espace, faire pourtant de ce moment de maintenant un jaillissement, l’essence du renouveau. S’incliner, se taire et ancrer son regard sur celui de la fraternité. Ainsi naturellement se réharmonisent les cellules, les corps.
Rencontrer le silence, être le silence, être la vie, pleinement présent, pleinement vivant. Embrasser et embraser ce nouveau mode de fonctionnement de la Terre qui a défait ses carcans.
La nuit, avant que le corps ne s’endorme, porter la vision du silence réorganisant la structure corporelle, la structure cérébrale, la structure cellulaire, éveillant le son primordial au cœur de chaque cellule.
La rencontre est intense et authentique à la mesure du oui à être pleine présence.
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Contribution volontaire
Avec tout mon Amour... Bernard






