Canalisé par Foelia
En avant pour cette troisième entrevue avec toi, Lona ! Bienvenue sur mon canal ! C’est avec une grande curiosité que je suis prête à découvrir la suite de ton cours.
C’est avec grande joie que je vais vous faire passer ma prochaine proposition.
J’aimerais commencer par te poser une question sur toi. Tu nous as dit que, dans de nombreux coins de l’univers, les humains ne DOIVENT pas manger. Qu’en est-il pour toi ?
Tu sais bien que j’adore manger ! Et j’adore faire à manger pour les autres. C’est normal : quand on a une passion, qu’on a découvert un canal d’exploration qui nous passionne, on aime en faire profiter les autres. Si je vous partage certaines choses au sujet de la nutrition, c’est bien le résultat de mes explorations. Encore ici, j’aimerais pouvoir vous amener à quitter un peu vos oeillères en ce qui concerne la nourriture. Tu me parles de manger ou de ne pas manger, c’est-à-dire jeûner. Conscientises-tu bien que nous nous nourrissons tout le temps, sans arrêt ? Pas un instant nous ne cessons de nous nourrir, d’avoir des échanges avec notre environnement, mais aussi avec notre origine. Toute information est un aliment. Et, selon le plan où nous l’ingérons, il passe nécessairement par tout un système digestif propre à ce plan. Il y a un système digestif émotionnel, un système digestif mental, et bien d’autres. À chaque fois, il s’agit d’un échange d’énergie d’une conscience vers une autre.
On peut conserver le terme « manger » pour parler de nourriture solide sur le plan physique, par commodité.
Eh bien, la fonction essentielle du fait de manger, c’est de rester sur le plan physique. Si vous le voyez comme ça, c’est très clair. Vous mangez : vous restez arrimés à votre corps physique. Vous arrêtez de manger : vous vous dissociez du plan physique. Il prend de moins en moins de consistance dans votre réalité. On peut dès lors voir notre nourriture physique comme un point d’arrimage de notre conscience sur le monde que nous avons choisi d’explorer. Et, dans ce monde, il y a des plans lourds et des plans légers. Certaines nourritures nous alourdissent, nous engourdissent même, là où d’autres nous laissent une plus grande légèreté et une amplitude de mouvement. Chaque aliment physique nous invite à explorer une direction particulière de création, puisque chaque aliment est un filtre à lumière. Il est donc une clé vers un plan très précis, un monde très détaillé, avec ses formes, ses aventures à vivre, ses émotions, sa vitalité.
Ce que j’aime par dessus tout, c’est découvrir de nouveaux aliments, qui me font vivre de nouvelles aventures. Des aliments avec lesquels entrer en relation le plus profondément possible, des aliments qui m’ouvrent à leur mode de perception de la lumière.
La plupart des représentants du règne végétal partagent volontiers. Ils sont heureux de faire cet échange avec nous, humains. Parce que quand nous les ingérons avec conscience et gratitude, ça peut être un véritable échange, qui va dans les deux sens. Eux aussi reçoivent des informations nouvelles concernant le règne humain lorsqu’ils passent à travers nos corps.
Concernant les animaux, il y avait des pactes dont la conscience restait vivante. Il y avait des échanges conscients, il y a encore peu de temps, sur votre planète. Cela s’est perdu avec l’agriculture et l’élevage intensifs. Cela s’est aussi perdu avec la plongée dans l’obscurité qu’a subi la conscience solterienne.
Pour moi, tant qu’il y a échange conscient, il y a partage.
Quand vous prenez du bon temps avec un ami, vous le consommez. Ne vous l’êtes-vous jamais dit ? Si lui aussi aime vous consommer, c’est un échange. Sinon, c’est de l’abus d’une part, de la soumission d’autre part, et c’est dans tous les cas l’indigestion.
Les végétaux n’ont pas la même temporalité que nous. Leur conscience de la vie est plus lente et plus large, et très peu connectée à la question de la mort comme peut l’être un humain. La conscience végétale passe du plan vital au plan physique par une porte grande ouverte. Je dis ça pour vous faire remarquer que, souvent, on prête aux animaux ou végétaux des traits humains, alors qu’il ne s’agit que de traumatismes humains. Je veux vous dire que les végétaux ne connaissent pas la même peur de mourir que les humains. Même cueillis, même consommés, ils restent dans une conscience continue. Ce n’est pas simple à décrire. Ne me prenez pas au mot. Mais tout ça pour dire qu’ils ont aussi à gagner de leur rencontre avec les humains, pour autant qu’il y ait un vrai partage, ce qui signifie, pour nous, une conscience du partage, et une gratitude.
Manger inconsciemment et sans gratitude fait de nous des voleurs, des pilleurs de la nature. Manger consciemment et avec gratitude, fait de nous des êtres qui s’intègrent à la nature et jouent un rôle précieux, parce que, justement, ce que nous, humains, pouvons partager avec la nature, c’est notre conscience et notre gratitude. Vous comprenez ?
Oui Lona, c’est intéressant et beau.
Je veux aussi vous dire qu’il n’est ni bien ni mal de manger des animaux. Certains de vous ont encore besoin d’explorer ces pistes-là. Mais ce qui va tout changer, c’est de réactiver la conscience de ces pactes d’amour. Je sais que c’est un sujet sensible et polarisant pour vous, mais je le dis quand même. Certaines âmes-groupe offrent volontiers certains individus de leur espèce afin qu’ils soient mangés, mais il est prévu que l’échange soit compensé par la conscience et la gratitude que nous leur offrons en retour. Or, dans vos sociétés déconnectées de la respiration globale de votre planète, et donc de votre nature, il n’y a bien souvent qu’une brutalité inconsciente, et donc hors pacte, hors alliance, hors reconnaissance. Je n’ai pas de jugement là-dessus, bien sûr. C’est là que vous en êtes collectivement. Mais dans le cadre de notre exploration de la nutrition consciente, cela a toute sa place.
Un voleur se tisse peu à peu une prison de culpabilité, quel que soit le motif de son vol. Cela l’alourdit toujours plus, cela endort sa conscience et la rabaisse. L’inconscience que nous infligeons nous revient toujours, et c’est finalement à nous de la porter. On ne se libère jamais de l’inconscience en la faisant porter aux autres.
Donc, remercions toujours notre nourriture avec le plus de conscience possible !
Surtout avec le vrai ressenti de la gratitude. Là où vous êtes, souvent endormis dans les mots et les croyances, vous êtes capables de prononcer des phrases de gratitude alors qu’elles sont motivées par la peur ou la culpabilité. Voyez ça et allez au-delà, jusqu’à connecter le vrai sentiment de gratitude, et pas son simulacre.
Vous savez que c’est l’intention de base qui donne le ton de la réalité. Enfin, vous apprenez à le savoir, ou à vous en souvenir. C’est si important ! Je comprends pourquoi les messages qui vous sont adressés parlent tout le temps de cette illusion à laquelle vous êtes soumis. En fait, je le comprends de mieux en mieux. Il y a vraiment ce jeu, sur Solter, de parvenir à se faire croire des choses même si on ressent le contraire. Quelle fragmentation ! C’est étonnant pour nous de voir ça d’ici. Ce sont de grandes forces à l’oeuvre, des forces obscures. Tu vois, pour moi aussi c’est nourrissant de me mettre en contact avec vous et votre réalité. Je comprends de mieux en mieux la difficulté que vous vivez au quotidien et les raisons qui vous y maintiennent. C’est vrai que, parfois, naïvement, je me dis : « Mais il suffirait qu’ils fassent ceci ou cela et tout irait mieux ! » Hihi. Mais c’est de la méconnaissance de ma part. Si vous ne le faites pas, c’est que vous ne pouvez pas le faire. À moi d’apprendre tous ces mécanismes dans lesquels vous vivez contraints et forcés, dans l’oubli. Et tout le travail de notre flotte doit prendre tous ces paramètres en compte. C’est pourquoi chaque goutte de conscience qui vous parvient compte ! C’est pourquoi je mesure l’importance et en même temps l’insignifiance de ma toute petite participation envers vous. Il faut être très humble quand on se dédie à l’aide envers les solteriens. Je m’en rends compte !
Merci de nous partager tout ça avec sincérité, Lona ! Ça te rend d’autant plus belle à mes yeux !
Que proposes-tu pour les deux semaines qui viennent ?
D’abord, si tu le permets, faisons un petit bilan de là où nous en sommes.
- Avez-vous prêté attention à la manière dont vos relations vous nourrissent ?
- Avez-vous prêté attention aux émotions désagréables qui émergent quand vous jeûnez ? Et les sentiments agréables ?
- Avez-vous fait l’expérience de vous plonger le plus profondément possible en communion avec le premier aliment qui vous appelait à la sortie de votre jeûne ?
Voilà pour insister sur ces points, parce qu’ils sont essentiels pour la suite.
Durant les deux semaines qui viennent, je vous propose :
- De continuer votre expérience de jeûne hebdomadaire, de six à trente-six heures, avec ou sans eau, et de l’adapter à ce qui est juste pour vous. Soyez doux si vous avez besoin de douceur, allez-y en force si vous avez ce tempérament fonceur, mais prenez soin de l’enfant que vous portez et qui a de toute manière ses peurs, ses tristesses, ses déceptions, ses manques. Ne passez pas en force en le bâillonnant. Si vous y allez en force, n’y allez pas sans joie. Intéressez-vous grandement à vos manques, au moins autant qu’à ce qui vous est agréable.
- Vos manques, justement, faites un pas de plus vers eux. Voyez comment vous mangez souvent pour ne pas les ressentir. Quand vous ressentez l’envie de manger, soyez heureux : c’est notre rendez-vous ! Et au lieu de vous anesthésier comme d’habitude, faites quelques essais pour trouver votre vrai besoin. Soyez fins : s’agit-il d’un manque vital ? Respirez consciemment ou allez vous promener dans la nature. S’agit-il d’un manque émotionnel ? Il est souvent relationnel. À ce moment, prenez contact avec un ami, humain ou animal. Un ami capable de vous nourrir de ce dont vous avez besoin. Vous n’en avez pas ? Envoyez à quelqu’un de votre choix la nourriture qui vous manque, comme une marque d’attention, une marque de joie, peu importe : ce qui vous manque. En réalité, comme donner et recevoir font partie du même cycle, vous serez nourris rien que par le fait d’avoir donné, sans attente de réponse ou de résultat. S’agit-il d’un manque intellectuel, mental ? Lisez un texte, un livre, ou plongez dans un apprentissage qui vous anime. Notez ce qui calme votre faim et ce qui ne la calme pas et avancez comme des scientifiques. Pas de conclusions hâtives, mais une simple exploration joyeuse. N’hésitez pas à partager vos découvertes pour bénéficier de l’égrégore du groupe.
- Intéressez-vous à l’état plus ou moins vivant du premier aliment que vous remangez à l’issue de votre jeûne hebdomadaire. Comment cette vie vient-elle s’imprimer en vous ? Quelles perceptions vient-elle réveiller ? Quelles perceptions vient-elle endormir ou modifier ? Comment cet aliment agit-il sur votre monde émotionnel ? Comment agit-il sur votre monde mental ? Je vous suggère de rester dans l’exploration d’un seul aliment, non mélangé à d’autres, afin de découvrir ses propres vertus, et de pouvoir faire plus consciemment appel à lui dans le futur.
Voilà mes amis engagés dans cette exploration, ce que je vous propose cette fois-ci. Je reste à vos côtés pour répondre à vos questions intérieurement si vous m’appelez, ou extérieurement si vous les envoyez à Foelia. J’aime bien quand c’est interactif ! Ça m’inspire.
Merci Lona pour ta générosité, qui passe dans tes wams et que je ressens très fort, sans être certaine de pouvoir la traduire en mots. Nos amis nous le diront !
Je vous souhaite une excellente semaine, chers cocréateurs d’un monde plus conscient, et vous rappelle que j’ai créé un espace virtuel où vous pouvez échanger sur vos explorations. Au plaisir de vous lire, même si je ne peux pas intervenir sur tous vos sujets. Belle journée ensoleillée à chacun de vous.
Avec tout mon amour !
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