Canalisations

Rencontre Intimiste – BIDI (Partie 2)

 

Canalisé par Jean-Luc Ayoun

Et bien BIDI est de retour. Nous nous écoutons.

Sœur : Bidi, est-ce que ta visite peut aider à aller dans le Réel ?

Bidi : Répète.

Sœur : Est-ce que le fait que tu viennes visiter mon personnage peut m’aider à aller dans le Réel ?

Bidi : C’est le but. Même si je vous aide au sein de la personne, le but n’est jamais la personne. Tout au plus, personne ne peut vous faire vivre le Réel, mais nous pouvons, chacun à notre manière, vous approcher de l’ultime marche, ou de l’ultime pas. Donc vous emmener, par notre présence, par notre action, par nos mots, à l’Infinie Présence, porte de l’Absolu. Le dernier pas, il n’y a que vous qui pouvez le réaliser par le sacrifice de votre personne.

N’oubliez pas qu’être Libéré Vivant signifie la mort des structures que vous étiez auparavant. Le personnage est toujours là, mais n’est plus conditionné par les mémoires, par les souffrances, par un quelconque karma, mais simplement par l’Instant Présent. À ce moment-là, tout ce qui vous arrivera est directement relié à une facilitation de ce dernier pas.

Ne jugez pas ce qui vous arrive. Simplement, comme vous le savez, acceptez et c’est tout. Le sacrifice de la personne, la mise à mort symbolique de la personne, est un acte conscient, le dernier acte de la conscience qui s’invagine sur elle-même, laissant place à la A Conscience. Rappelez-vous toutefois que vous ne pouvez pas chercher Ce que vous êtes, vous l’êtes déjà.

Mon Maître, quand j’étais incarné, m’a dit : « Tu es Dieu, et c’est tout ! »

Bien sûr, il peut y avoir, dans les premiers temps, jours, semaines, mois, années pour certains, une espèce de raffinement de l’Absolu, ou si vous préférez, un établissement plus dense du Réel. Chez d’autres, par contre, cela va être instantané.

L’accès au Réel est donc un sacrifice de la personne, dont il faut faire le deuil, aussi bien de certains comportements, de certaines pulsions, des dernières croyances, des dernières habitudes, des dernières compréhensions.

Le seul but de ma Présence, qui a été au fur et à mesure des années, disponible à vingt trois heures dans votre pays, quelle que soit l’heure du Soleil, je parle de l’heure de l’horloge, a été rendue possible n’importe quand. De la même façon que Mâ Ananda vous a dit que vous pouviez utiliser le support de son image pour entrer en contact avec son essence. Je parle bien de son essence.

En ce qui me concerne, vous savez que je ne suis lié à aucune structure dans l’histoire de la création, que je ne suis ni un Melchizedek, ni un Elohim, ni quoi que ce soit de définissable, que j’échappe au temps, à l’espace et à la conscience, ce qui fait que j’ai une liberté d’action totale.

Beaucoup d’entre vous m’ont perçu, ressenti, et peut-être que d’autres, malgré leurs appels, leurs demandes, ne semblent pas avoir été touchés, dans le moment où il le demandait, par ma Présence. Je précise que ma Présence n’est pas indispensable à vos côtés, ou en vous, mais que le simple appel de ce que je suis, se manifeste en vous, même si vous ne le sentez pas, même si vous ne le percevez pas, mes actions sont bien réelles.

Mais la nature humaine fait qu’il vous faut une validation par la perception et l’expérience elle-même, mais que ce n’est absolument pas indispensable. Je vous rappelle que, dans la construction de ce sac de viande, tout ce à quoi vous pensez, s’imprime et se révèle, et s’exprime. Pensez à Bidi, pensez à Mâ, sans même avoir connu leur histoire, vous le fait vivre, notre Présence. Notre présence n’est pas toujours perçue au moment où vous le demandez, mais les effets se font irrémédiablement sentir dans les jours, les semaines, les heures qui suivent.

Vivre une rencontre, une fusion avec moi, n’est rien d’autre qu’une fusion avec vous-mêmes, vous démontrant que vous n’êtes plus identifiés seulement à ce corps, et que vous commencez à vous détacher de l’idée d’être un corps, de l’idée d’être une conséquence d’une histoire ou de mémoire, et que c’est un grand pas vers l’Absolu, en tous cas jusqu’aux marches de l’Absolu, jusqu’à la dernière marche, ou avant le dernier pas.

La nature humaine veut toujours avoir la preuve dans les moments de sa demande, de sa prière, ou de son accueil. Mais il y a parfois un délai temporel ou spatial pour que cette action se manifeste clairement en vous, et soit comprise comme une intervention.

Le monde est en vous, tous les Anciens, toutes les Étoiles comme tous les diables, sont en vous. Il n’y a rien dehors. Mais acceptez cela, comme la question dans la première partie sur la Lumière qui descend, ne sont que des espèces de métaphores pour vous signifier que vous avez rencontré la Lumière que vous avez été lors du premier souffle, indépendamment d’une forme, indépendamment des mondes, indépendamment des univers.

Rappelez-vous, le monde est apparu, le monde disparaîtra, vous serez toujours là, non pas en tant que corps, non pas en tant que conscience, non pas en tant que mémoire, mais en tant que Absolu. Vous n’êtes aucunement concernés en vérité par tout ce qui peut se passer, apparaître et disparaître, qui est le propre de toute expérience, même la plus mystique qui soit.

Or, tout ce qui passe, tout ce qui apparaît, tout ce qui disparaît, ne peut pas être vrai. Seul est vrai ce qui a toujours été là. Ce n’est pas le Soi, ce n’est pas l’Observateur, c’est l’Absolu.

J’ai expliqué à de nombreuses reprises l’analogie entre le sommeil, le rêve et la libération. Comme je l’ai dit, quand vous dormez, vous n’avez aucune conscience du monde, vous n’avez aucune conscience de vous-mêmes, et pourtant vous êtes toujours là, mais votre personnage ne le sait pas, à aucun moment. Savez-vous que vous dormez ? Vous pouvez savoir que vous rêvez, vous pouvez savoir que vous cauchemardez, mais vous ne pouvez aucunement savoir que vous êtes en train de dormir, quand vous dormez.

Et bien l’Absolu, c’est totalement superposable.

Le monde passe, la création est apparue et disparaîtra, vous serez toujours là. Vous ne passerez jamais, mais pas en tant que conscience personnelle, pas en tant que conscience d’âme, pas en tant qu’esprit, mais en tant que Vérité Absolue.

Je vous rappelle aussi que l’entièreté des temps et des espaces, l’entièreté des consciences reliées par la conscience Une, ont été déployés et reployés dans l’Alpha qui est aussi l’Oméga. Le temps est donc une illusion totale, pas pour la personne bien sûr, vous savez que ce corps grandit et vieillit, mais pour Ce que vous êtes.

Tant que vous attendrez une preuve, liée à une expérience ou à un état transitoire, vous n’êtes pas disponibles pour la Grâce. Vous n’êtes pas disponibles pour vous-mêmes. Comme je l’ai dit précédemment, vous êtes distraits. Et bien évidemment, comme l’analogie qui avait été expliquée sur le réveil du cauchemar de la création … Alors bien sûr, il y a beaucoup de frères et sœurs aujourd’hui qui parlent de l’adoration de la vie.

Mais là où vous êtes, vous avez largement dépassé ce stade d’adoration de la vie, pour pénétrer dans le rejet de ce qui est faux. Or la vie que vous vivez, même quand vous n’êtes plus votre vie, est aussi une illusion, mais qui permet de soulever les voiles de l’ignorance.

Ce sont des concepts, ce sont des expériences, ce sont des états transitoires, des choses qui passent et, en tant que telles, elles ne peuvent pas être vraies. Il faut, non pas avoir la croyance, mais être convaincus de cela, sans le discuter. C’est à vous de vous prouver à vous-mêmes ce que vous avez toujours été. Aucune personne, aucun écrit, aucune expérience ne peut vous y conduire.

Les écrits, les expériences, les maîtres ne peuvent que vous déposer, comme je viens de le dire, au seuil de l’Ultime Présence, dans le Paradis Blanc, Shantinilaya pour nous, afin que vous-mêmes preniez la décision ultime et première qui est le sacrifice du rêve, le sacrifice de la personne, le sacrifice de tout ce qui ne fait que passer, et aussi le sacrifice de toutes vos expériences.

La vraie Liberté, ici-même dans ce corps, se situe ici, dans ce que je viens d’énoncer, et pas ailleurs.

…Silence…

Frère : Bidi …

Bidi : Quelqu’un s’apprête à parler ? Il a raclé sa gorge, on écoute, la voix est claire …

Frère : Alors c’est dans la suite en fait de ce qui vient d’être dit. C’est un témoignage en fait d’une expérience vécue il y a quelques mois.

Bidi : Nous t’écoutons avec plaisir.

Frère : Alors voilà, mon personnage était en ballade, en fait en montagne, avec un frère, et dans les échanges le frère parle à mon personnage en fait d’un thérapeute auquel il faisait appel, et du coup mon personnage a rebondi dessus en se disant : « Je refuse de voir les thérapeutes depuis très longtemps, c’est peut-être le moment d’arrêter, enfin d’apporter une rupture à ce long moment sans aller voir de thérapeute, par rapport à tout ce qu’il traverse.’’

Après avoir cheminé juste un petit peu, mon personnage donc a appelé au téléphone ce thérapeute, sans réussir à tomber dessus, a juste laissé un message et quelque pas après, il y a un phénomène qui s’est déclenché au niveau des couches qui sont à l’avant du corps, où tout d’un coup, en fait, des lourdeurs, des poids, des mémoires ont commencé à se mettre en mouvement, à bouger quoi, comme si c’était remué. Ça n’a pas duré longtemps, mais bon, suffisamment pour voir ces différentes couches, entre la partie supérieure, au niveau du thorax, le ventre, un peu plus vers le bas-ventre.

Tout ça c’était en mouvement, et ça rappelait très bien en fait l’histoire du personnage, des choses qu’il a pu vivre même d’un passé plus lointain, et progressivement en fait, cette sorte de bouillon, de lourdeur, de difficulté, a été remplacée par une activation du cœur et des sensations de flux donc au niveau des mains et au niveau des pieds.

Ce qui s’est passé en fait au moment où cette activation du cœur s’est faite, c’est un intime sentiment que Bidi était là. Même dans la gestuelle, il y a un moment où le personnage a mis la main sur le cœur, mais toujours avec le sentiment que Bidi était là, enfin comme si c’était Bidi quoi, enfin c’était assez étrange.

Donc voilà, c’est cette expérience que je partage, vu qu’on parle d’accompagnement entre guillemets, ou de guérison, enfin … C’est tout.

Bidi : Nous te remercions pour ce témoignage que je vais commenter un petit peu si tu veux bien. Dès l’instant où tu as pris la décision de couper un lien, que tu le veuilles ou pas, même si celui-ci t’était utile, qu’est-ce qui s’est passé ? Tu t’es libéré effectivement d’un lien. Et à ce moment-là, le cœur a exulté de cette liberté que tu lui as conférée. À ce moment-là, lors de cette expérience, tu t’es approché de la dernière marche.

Je l’ai dit précédemment, quand vous êtes à cette dernière marche, je suis là pour vous soutenir. Ma Présence ne vient pas d’ailleurs, ma Présence est en toi. Le monde entier est en toi, et à chaque fois que votre personnage, votre âme si elle est là, se libère d’un lien, quel qu’il soit, vous êtes à la porte du deuil de vous-mêmes. Et je me tiens systématiquement là.

Tu révèles Bidi en toi. Rappelez-vous, j’interviens en ultra temporalité. Je suis de partout, je suis en tout, et en chacun de vous, que vous me sentiez ou pas.

De la même façon que la totalité de la création est en vous, et non pas dans un quelconque extérieur, même si cela en donne l’impression, c’est quelque chose qui n’est pas la réalité. Je dirais de manière imagée que Mâ vous embrasse et vous conduit à l’avant-dernière marche, au Silence, et moi je me tiens sur la dernière marche justement parce que j’évolue, si on peut dire, je me déplace en-dehors de toute conscience.

 

Ici j’emprunte les mots du cerveau dans lequel je suis, de la Présence dans laquelle je suis, mais il est tout à fait possible que je sois présent même pour celui qui ne me connaît pas, dès qu’il touche, dès qu’il atteint cette marche finale.

Quand vous comprenez les choses, par rapport à une relation, ici avec un thérapeute, vous donnez votre confiance à quelqu’un qui va vous apporter de l’aide, en échange ou pas de rétribution, c’est parfois nécessaire et indispensable pour poursuivre la vie de ce sac de viande, mais c’est aussi un lien.

Je ne suis pas un lien, je ne suis pas une présence étrangère, je suis Vous, réellement et concrètement. Je suis vous non pas en tant que personne, je suis vous en tant que Réel. Tous les appels qui m’ont été faits de par le monde, toutes les demandes qui se sont adressées à moi, comme je l’ai dit, ont été exaucées même sans perception de ma Présence.

Cela ne veut pas dire quand vous ne me percevez pas que je ne suis pas là, mais qu’il existe encore en vous quelques réticences ou quelques voiles par rapport au Réel.

Je te remercie de ce témoignage.

Sœur : Bonjour Bidi.

Bidi : Bonjour.

Sœur : C’est un petit peu dans la même veine. Il se trouve que j’avais une question à poser à ce sujet, mais tu as répondu à notre sœur. Mais néanmoins, déjà, bon, je ne t’ai peut-être pas entendu depuis trois ans, je trouve que tu cries moins fort, donc c’est agréable …

Bidi : Tu es peut-être plus sourde …

(Rires)

Sœur : Non parce que … Peut-être …

Bidi : Je te signale que tu n’es pas dans l’axe de ma voix, que tu es dans l’axe d’enracinement.

Sœur : Donc, il y a trois ans, bon, ce n’est pas pour flatter, mais j’ai une certaine affinité avec toi depuis que tu interviens. Et j’aurais aimé que tu te manifestes … d’autant plus que j’entends autour de moi des milliers de personnes qui ont eu la … enfin bref, peu importe.

J’ai tout compris, par contre, à un moment donné, j’ai arrêté d’attendre et le hasard m’a fait découvrir un de tes livres, cinq cents pages …

Bidi : T’a fait découvrir quoi ?

Sœur : Un de tes livres.

Bidi : Ah ! Pardon.

Sœur : Un de tes livres, l’Amour de Soi, que je lis pratiquement en boucle parce que c’est des petites histoires, juste avant de faire ma sieste, quand j’arrive à faire la sieste. Et c’est parfait. Mais ce que je voulais dire par là, mais je sais que mon Réel n’a pas besoin de toi, en fait, mais mon personnage serait quand même content … et bien, un petit peu comme une visite de convivialité.

(Rires)

Bidi : Je comprends. Mais on n’en a rien à « foutre » de ton personnage, il n’existe pas.

(Rires)

Sœur : Oui, mais en attendant, tu as toujours dit qu’il faut s’amuser. Moi j’ai envie de m’amuser.

Bidi : Ça fait partie des ultimes voiles, ou si tu préfères, quels que soient tes dons médiumniques …

Sœur : Je n’en ai pas, je n’en ai pas !

Bidi : Ah bon, tu me rassures.

(Rires)

Sœur : Parce que si j’en avais, peut-être que je t’aurais senti !

Bidi : Pas le moins du monde ! Crois-tu que je me présente à des médiums qui n’ont rien demandé ? Ils sont dans l’astral.

Sœur : Et en fait, j’étais prête à me tourner vers O.M.A., puisque tu étais un peu mon privilégié …

(Rires)

… Mais c’est vrai que O.M.A. …

Bidi : Il n’y a aucune jalousie en moi. Sens-toi libre.

(Rires)

Sœur : Merci Bidi.

(Rires)

Bidi : Comment ?

Sœur : Merci Bidi (en changeant et baissant sa voix)

Bidi : Pourquoi cette petite voix d’un coup ?

(Rires)

Sœur : Et bien, je ne sais pas.

Bidi : Ne t’inquiète pas, je ne vais pas frapper.

Sœur : Ah non ! Je n’accepte pas les coups !

Bidi : Très bien, je te donnerai un grand coup la prochaine fois. Appelle-moi, tu vas voir.

Pour l’anecdote, voilà quelques années quand je travaillais avec celui qui est nommé Tête de Caboche dans des soins, il m’était arrivé, pour des gens qui ne me percevaient pas, qui ne me sentaient pas ou qui ne sentaient pas d’effets a posteriori, d’aller leur tirer les doigts de pieds, la nuit, et les réveiller, et de ne rien dire de plus, et de partir.

Voilà ce que j’appelle un coup. À bientôt

(Rires)

Bidi : Je précise enfin que toute notion de désir de contact du personnage ne correspond qu’à un état émotionnel, astral, mais en tous cas, comme je te l’ai dit, lié au personnage.

Sœur : Oui, je suis d’accord, mais le personnage a le droit de s’amuser. Tu as dit dans le livre qu’on était là pour s’amuser.

Bidi : Bon, va voir O.M.A. !

(Rires)

Bidi : Une autre expression qui est « Va voir ailleurs si j’y suis », parce que je suis de partout.

(Rires)

Frère : Bidi, est-ce qu’elle va se faire tirer quand même les orteils cette nuit ?

Bidi : Ah, ça arrive très souvent. C’est, disons, mon petit jeu à moi.

Frère : Oui. Même si elle va voir O.M.A.

Bidi : Il lui tirera autre chose, c’est à eux de voir ça, ça ne me concerne pas !

(Rires)

Mais O.M.A. ne tire pas les pieds, O.M.A. est déjà intervenu à travers le corps de Tête de Caboche, comme il l’appelle. Au début, il pouvait se déplacer, il peut toujours le faire mais il ne le fait plus, et son geste affectueux, c’est simplement de vous tapoter la tête. Ce geste affectueux de tapotage de la tête, quand il intervenait sur les cocons de Lumière, permettait d’ouvrir une certaine réceptivité aux soins qu’il faisait alors, sur ce que vous nommez les corps subtils. Aujourd’hui il ne le fait plus, sauf peut-être vous tapoter la tête.

Mâ, c’est encore différent, c’est quelque chose qui vous embrasse, qui vous enveloppe. Et bien moi, je ne suis pas un enveloppeur, je suis un casseur. Mais la finalité est exactement la même, je te rassure.

Certains d’entre vous ont peut-être une coloration, non pas personnelle, mais d’âme, qui sait que vous êtes peut-être plus sensibles à O.M.A., à Mâ Ananda, et d’autres à moi, sensibles au niveau de la perception ou de la sensation, on est bien d’accord, pas de l’action.

L’action que vous entreprenez dans votre dernier pas, que vous me perceviez ou pas, n’importe où sur cette Terre, je suis là, parce que je suis vous, et que, à la lisière de l’extinction du rêve, je me tiens en ultra temporalité, traversant le temps, l’espace et les limites de la naissance et de la mort, pour vous faciliter. Je ne peux pas faire le passage, mais je suis là pour assister à votre Libération, parce que cela me plait, parce que cela est, comme tu dis, mon jeu à moi.

Sœur : Bidi, est-ce que tu permets une petite question ?

Bidi : Oui.

Sœur : Merci. Quand j’ai un malaise physique, et que je ne parviens pas, avec mes propres moyens, de l’apaiser, et si je fais appel à toi et je t’appelle, est-ce que tu interviens pour me soulager un peu, ou pas ?

Bidi : Ce n’est pas ma fonction.

Sœur : D’accord.

Bidi : J’interviens, je réponds aux demandes, comme je l’ai dit, quand vous y êtes presque. Il m’est arrivé, bien sûr, en particulier avec Abba, de me joindre à lui dans des soins. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le plus important. Tu peux faire appel à n’importe quelle aide, que cela soit un Archange, que cela soit le Commandeur, un Ancien, une Étoile, sans aucun problème.

Mais aujourd’hui plus que jamais, je réserve ma Présence au-delà de l’appel à assister à votre retour au Réel. Néanmoins, de par ma Présence à votre appel, même si c’est pour une demande de soin, n’agissant pas sur la demande de soin mais par ma Présence, celle-ci peut effectivement être résolutoire. C’est simplement quand tu appelles avec ton cœur Bidi, tu le révèles en toi. Et cette révélation en toi peut effectivement agir, par l’Intelligence de la Lumière, mais absolument pas par une action volontaire de ma part.

Vous le savez tous, l’éclairage d’une zone d’ombre ou d’une zone souffrante, peut être résolutoire. Même, comme je l’ai dit, ce n’est pas à proprement parler, mon but. Mâ Ananda, comme moi, répondons aux demandes aussi de la personne, mais quand cette personne est sur le seuil du Soi, ou sur la dernière marche avant l’Absolu.

La Lumière de toute façon, même sans lui demander quoi que ce soit, agit par elle-même, elle va là où elle doit aller, pas seulement dans votre Cœur de Lumière, mais aussi et parfois dans certaines zones souffrantes, quand cela permet de libérer en quelque sorte votre mouvement vers vous-mêmes.

Parce qu’effectivement, dans un nombre conséquent de cas, je dirais plus de la moitié des cas, une souffrance corporelle, pas aigüe comme tu parles, mais une souffrance plus chronique, entraîne vous le savez votre conscience de par la souffrance, et empêche, vous empêche littéralement d’être disponibles aussi pour vous-mêmes, comme les distractions que j’évoquais tout à l’heure.

Ce n’est pas le cas pour tous frères ou sœurs de cette Terre, mais pour un bon nombre d’entre vous. La conscience est attirée par la douleur. Nous connaissons tous ce phénomène, et je l’ai connu particulièrement à la fin de ma vie terrestre, quand ce corps a été atteint d’un cancer, et que mon énergie diminuait dans ce corps, mais j’étais toujours intact. Ce n’était que mon corps qui était affecté.

 

Le débit de mes paroles était peut-être plus lent, plus posé, mais plus percutant. Parce que, en fait, la mort ne me concernait pas, mais le support de ce corps permettait de traduire plus aisément ce qu’est l’Absolu, au-delà des mots et au-delà des concepts.

Donc, oui, tu peux demander cette aide, peut-être que cela se produira par ma simple Présence et non par mon action, comme c’était le cas auparavant. Aujourd’hui mon but est d’assister à votre Liberté. Il n’y a que vous qui pouvez réaliser ce dernier pas, qui nécessite un sacrifice sincère de votre pseudo individualité. Ça dépend donc, au moment de la demande, de l’emplacement de votre conscience.

Dans un cas aigu, comme tu le dis, où la douleur te submerge, le simple appel de ma Présence, même sans action consciente, délibérée de ma part, peut être résolutoire. Mais comprends bien que, comme étant au cœur de ton cœur, le simple fait d’avoir, comment appeler ça, ce n’est pas une foi mais une certitude intérieure de ma Présence, peut suffire à déclencher l’amélioration ou la disparition de ton trouble.

Parce que là, dans le cas aigu, il y a une forme d’urgence de cet appel. Ce qui est différent, quand il y a une attraction de la conscience sur une zone de souffrance qui dure. Et là effectivement, même si vous vous tenez à proximité de la dernière marche, votre conscience corporelle occupe votre observateur, et là aussi, peut vous distraire du Réel. Et là, il peut y avoir besoin d’un coup de pouce, si je peux dire.

Sœur : Et comment savoir si on est à la dernière marche, ou loin de la dernière marche, ou très proche … Est-ce qu’il y a des indicateurs, comment on peut reconnaître notre positionnement par rapport à l’accès à l’Absolu, à notre accès à l’Absolu ?

Bidi : Quand ton observateur voit que tu n’es plus impliquée émotionnellement, mentalement, énergétiquement, avec un fait qui arrive au personnage. Cette fameuse Indifférence Divine, qui n’est pas du détachement, parce que le détachement peut être une fuite des problèmes, mais là c’est vraiment …

Tu le sais que tu arrives, comme tu dis, à la dernière ou aux dernières marches, quand il y a en toi des périodes de silence, que tu vis, quand en toi il n’y a plus de question qui se pose sur ce que tu es – bien sûr, il peut exister des milliards de questions sur le temps, sur ce que tu vas manger, ce que tu vas faire aujourd’hui – oui, mais il n’y a plus de question, comment dire, existentielle. Tu observes, l’observateur est de plus en plus présent comme si, apparemment tu t’étais dissocié de l’acteur, pour devenir le spectateur, l’observateur, le témoin.

Quand le témoin est là, vous le savez parce que vous le vivez. Là, vous êtes dans les ultimes marches ou les ultimes pas, si on peut dire, par rapport à vous-mêmes. La présence du témoin ou de l’observateur est le témoin de là où vous êtes.

Quand l’observateur est présent et certains le vivent sans le nommer, comme une impression d’être là et de ne pas être là, d’observer cette personne dans ses gestes, ses mouvements, ses pensées, qui prouve d’une manière formelle que vous n’êtes plus identifiés à votre personnage. Vous jouez votre personnage mais vous n’êtes plus ce personnage. Quand cela est vécu, alors tu es effectivement très proche de ta liberté.

Je répète que ce n’est pas seulement un processus vibratoire comme c’était le cas il y a quelques années où vous étiez libérés par la Couronne Ascensionnelle du Cœur, par le Triple courant de l’Onde de Vie, par le Lemniscate Sacré et par l’activation du Triangle dit Mikaëlique, où la porte de l’âme et la porte de l’esprit se rejoignent. Où ? Au milieu, là où était placé, est toujours placé d’ailleurs, ce qu’on nomme le neuvième corps, autrement appelé, le corps de Rayonnement du Divin.

La dernière alchimie est au centre du Triangle Mikaëlique, ici, (Bidi montre entre les portes de l’âme et de l’esprit -, sur l’axe du sternum) qui fût nommé le neuvième corps ou, si vous préférez, la résonance ER, (OD ER IM IS AL), le ER représentant l’Éther Primordial, c’est-à-dire la première émanation de Lumière depuis le Néant, depuis le Tout.

Donc, quand l’observateur est vécu même si tu ne sais pas ce que c’est, tu ne le nommes pas, tu observes vraiment que tu es en observation de toi-même. Tu vois tes émotions, tu les laisses s’exprimer. Tu vois ton mental, tu ne cherches pas à le contrarier, mais tu prends de la distance par rapport au jeu du personnage. C’est aussi simple que ça.

Sœur : Grand merci Bidi.

Et pour finir, quand tu le vis, quand tu le vivras, tu sais que c’est ça. Il ne peut exister aucune interrogation, aucun doute possible que tu es chez toi et que tu es libre. C’est le seul endroit, la jonction de la conscience et de la A-conscience, de l’Infinie Présence et de l’Ultime ou l’Absolu, est indélébile. Tu te reconnais instantanément. Il n’y a plus de question. Il n’y a plus de doute. Il n’y a plus d’hésitation. Tu auras toujours des hésitations dans la vie du personnage, des choix à mener.

Mais le plus souvent, tu laisseras les choses arriver telles qu’elles sont. Parce que tu sauras, par le vécu, que c’est la meilleure solution et qu’il n’y en a pas d’autre. Cela peut se traduire aussi, pour d’autres frères et sœurs, par des symptômes un peu différents, comme le fait d’être écœurés, dégoûtés de ce monde, dégoûtés d’être dans une forme, non pas comme un rejet, mais comme vraiment un immense ras-le-bol de ces choses répétitives qui n’ont aucun sens, aucun but, aucune direction.

La vie est apparue spontanément. Elle disparaîtra d’elle-même. Quand la vie est apparue, quand l’univers est apparu, quand les multivers sont apparus, ils ont aussitôt disparu en ayant créé l’illusion de la distance, l’illusion du temps et l’illusion de la conscience. La vie, la création n’a aucun sens interdit. Nous vous avons souvent dit que vous avez déjà tout exploré. Vous ne pouvez pas en avoir le souvenir tant que vous êtes dans le personnage ou tant que vous demeurez dans le Soi.

Le paradoxe, si on peut dire, c’est qu’au moment où vous êtes libres, vous savez que tout cela n’a plus aucune espèce d’importance. La curiosité disparaît, le ras-le-bol peut apparaître, la nausée, le vomissement, mais néanmoins, vous continuez dans ce corps avec peut-être plus de facilité ou plus de difficulté, peu importe, mais vous êtes porteurs de ce que Vous Êtes. Et surtout, quand tu es très proche de toi-même, tu peux manifester, comme je l’ai dit, toutes les émotions. Mais tu n’es jamais emportée par elles.

Tu peux très bien être en colère, mais tu es dans l’observateur qui voit la colère. Tu ne peux pas la réprimer, mais tu sais que ça n’ira pas plus loin que quelque chose qui ne fait que passer, qui est apparu et qui disparaît. Tous les phénomènes de la vie sont comme ça. Ils apparaissent et disparaissent, à quelque échelon que ce soit, à l’échelon de l’atome, à l’échelon d’une molécule et d’un système solaire en totalité.

C’est terminé.

Sœur : Grand merci Bidi. Ta réponse m’a donné beaucoup de joie et ça m’a fait reconnaître que je suis peut-être au seuil de la dernière marche. Parce que je me retrouve, je retrouve mon Être, mon mode de fonctionnement dans ce que tu viens de décrire comme étant les indicateurs d’être dans la dernière ou dans la proximité de la dernière marche. Merci.

Bidi : Merci à toi. Nous te remercions tous d’avoir exprimé cela.

Frère : Bonjour Bidi.

Bidi : Bonjour.

Frère : Et bien, moi je vais simplement rendre Grâce et faire un témoignage assez précis sur l’Absolu. J’ai vécu avec ton aide … (Rire). Je l’ai déjà fait il y a quelques années en Espagne. Oui, comme tu as dit, j’avais un tsunami dans ma vie, mais cet Absolu, pour tout le monde, ta Présence en effet, permet d’aller au plus près. Mais il ne faut pas oublier que chacun doit faire le dernier saut, voilà. Et c’est ces mots, alors on peut exprimer que cette réalité, elle est, comme j’avais dit, entre les étoiles, ce n’est pas la matière qui est dans la réalité. Mais l’Absolu, chacun doit juste, enfin, a juste à lâcher prise.

Et la dernière peur, et peut-être c’est là que tu es le plus proche, en étant l’observateur, en nous laissant faire ce dernier saut, la peur, c’est la dernière peur pour moi, alors, je ne sais pas si c’est pour tout le monde, mais c’est la peur de la perte de la forme, des mémoires et de l’oubli. C’est vraiment ce dernier saut, j’ai senti, en ce qui m’a concerné, c’était le dernier attachement. Je t’ai juste vu sourire et voilà. (Rire) Et ça s’est fait naturellement. Voilà.

Bidi : Cette peur ne t’est pas personnelle. Je dirais qu’elle est commune à l’ensemble des sacs de viande.

N’oubliez pas que le Commandeur nous a dit pendant très longtemps, la peur ou l’Amour. Et si cette peur par rapport à toi-même n’était en définitive qu’un amour incomplet de toi-même, bien plus que la peur de la perte de l’histoire, des mémoires ou du corps. Comme tu l’as dit et comme on le répète, cet ultime pas, vous êtes seuls. J’assiste en étant présent. Mais je ne peux rien faire pour vous dans ce moment-là. Contrairement aux aides, ma Présence peut soulager, améliorer, vous rapprocher de ce dernier pas ou de cette dernière marche. Mais quand vous y êtes, je suis Présence non agissante.

Je suis Présence parce que tu deviens moi. Quand j’ai dit, dans mon corps de chair, qu’il n’y avait qu’un seul cœur, une seule conscience et que cette conscience unique aussi était une escroquerie, ce n’est pas un concept, ce n’est pas une métaphore, ce n’est pas une image, c’était la stricte vérité. L’habitude de la conscience, l’habitude de la forme, que ce soit ici ou ailleurs, crée effectivement un attachement.

Et un attachement se rompt uniquement, ici en l’occurrence par le sacrifice, et donc par le deuil qui est vécu réellement comme tel par ce sac de viande, à cause de son système nerveux, à cause des chakras. Personne ne peut y échapper, jusqu’au moment où il est Libre.

Donc quand je parle de sincérité ou d’authenticité, par rapport à votre dernier pas, c’est une certitude qui doit exister aussi bien dans le personnage que dans l’observateur. C’est bien plus que du détachement, c’est bien plus qu’un abandon à la Lumière, c’est un abandon au Rien. C’est un abandon de toute forme de connaissance qui n’est qu’ignorance. La vraie connaissance, c’est se reconnaître. Rien de plus.

Tout le reste, toutes les autres connaissances, toutes les étapes dites intermédiaires, le Soi, l’ouverture des chakras, des portes, ne sont que des étapes. Elles ne sont même plus obligatoires. Vous avez une voie directe entre le personnage, l’observateur et l’Absolu. Ça ne dépend que de votre acceptation, de votre sacrifice, mais aussi de votre sincérité, de votre authenticité. Vous ne pouvez pas tricher avec l’Absolu. Vous pouvez tricher avec vous-mêmes. Vous pouvez tricher avec n’importe qui, avec n’importe quoi. Mais vous ne pouvez pas tricher avec le Réel.

Les mots sacrifice, résurrection, mise à mort du personnage, même si c’est symbolique, sont des actes concrets qui vous font faire le dernier pas. Je dois aussi repréciser qu’il n’y a absolument pas d’obligation de vivre cela avant l’Événement. Je vous rappelle que vous avez écrit votre scénario dès le premier souffle, dès la première lumière, et qu’accepter les choses telle qu’elles sont, en l’occurrence pour une des questions précédentes, accepter que vous ne le percevez pas, accepter que vous ne me ressentez pas, et alors vous êtes aussi libres.

Dans ces ultimes voiles que j’évoquais précédemment, il y a aussi peut-être, quelque part, au-delà de l’attachement comme tu disais toi, à la mémoire, à l’histoire ou au personnage, il y a vraiment, à ce niveau-là, un mécanisme à mettre en œuvre. Ce mécanisme à mettre en œuvre n’est rien d’autre que l’abandon au Réel, qui a été appelé, en tous cas pour vous en occident, la crucifixion et la résurrection.

Votre observateur, comme je l’ai dit, est de plus en plus présent, même chez ceux qui n’ont jamais entrepris quelque démarche que ce soit. Observez votre personnage. Ne vous opposez pas à lui, mais comprenez-le. Cela vous aidera à faire par vous-mêmes ce dernier pas.

Sœur : Bidi, …

Bidi : Comment ? Je n’entends pas.

Sœur : Oui, j’ai aussi une question.

Bidi : On t’écoute.

Sœur : Je m’aperçois que je n’accueille pas mon personnage. En fait, ce corps, en fait je suis en train de voir que ce corps est blessé et chaque fois que je me mets en action, j’ai toujours de la peur, de la terreur depuis plusieurs années, ce qui me paralyse. Et j’étais en train de me dire que je n’accueillais pas cet état-là. Et peut-être que pour moi, c’était déjà une étape de faire silence et d’accueillir pleinement ce que je suis dans ces moments-là.

 

Bidi : C’est aussi là un paradoxe. Il faut aimer le rêve jusqu’à le détester pour le sacrifier. Il en est de même pour votre personnage. Vous ne pouvez pas refuser que vous êtes dans un sac de viande puisque vous y êtes. Que ce sac de viande, il a des histoires, des mémoires, des blessures, des joies aussi. Mais que la peur n’est simplement que la peur de l’inconnu et, comme tu l’as dit, un amour envers soi qui n’est pas total. Bien sûr, le jeu de l’existence sur Terre, chez beaucoup de frères et sœurs, entraîne un défaut d’amour de soi.

Il n’est pas question ici de narcissisme, mais réellement de vous reconnaître. Et pour cela, il faut aussi accepter ce personnage. Vous ne pouvez pas sacrifier ce à quoi vous n’avez pas été totalement identifié. Je ne sais pas si c’est clair ?

Sœur : Non. Tu peux répéter la dernière phrase ?

Bidi : Vous ne pouvez pas être libres tant que vous ne vous aimez pas. Le paradoxe était qu’il faut s’aimer pour avoir la force de se sacrifier, renoncer, c’est la même chose, sacrifice, renoncement, crucifixion, résurrection dans une terminologie plus occidentale.

Mais je te rappelle aussi qu’il ne faut pas se juger, qu’il ne faut pas de culpabilité. Donc tu observes cela, le simple fait de l’observer suffit. Tu n’as pas d’autre démarche à faire pour essayer de t’aimer un peu plus ou de t’accepter un peu plus dans ce corps de viande. Le voir, c’est déjà quelque part avoir résolu une partie du problème. En avoir conscience fait partie aussi de ce chemin apparent jusqu’à la dernière marche. Ne jugez rien. Constatez clairement les choses. Mais ne condamnez rien et ne jugez rien.

Le simple constat, sans jugement, crée l’Accueil, crée l’Acceptation et vous emmène à la Liberté, à ce que Vous Êtes, avant d’Être, et avant même le Non-Être.

Sœur : Je sens le jugement envers moi, en fait …

Bidi : Comment ?

Sœur : Je dis que je sens le jugement envers moi.

Bidi : Tu sens quoi ?

Sœur : Le jugement.

Bidi : Mais oui, c’est évident. Je dirais même que ton observateur ou ton personnage, par habitude, par conditionnement aussi dans ton éducation, fait que tu juges. Mais je te rassure, c’est le cas pour tout être humain.

Je crois que Tête de Caboche vous a expliqué certaines données du cerveau concernant justement ce jugement. Remplacez le jugement par le constat et vous verrez beaucoup plus clair. Et vous serez beaucoup plus transparents envers vous-mêmes. Aucune condamnation ne peut vous libérer. Aucun jugement ne peut vous libérer. Mais le constat est libérateur. La neutralité par rapport à ce qui est observé, de ton personnage ou de ton comportement, est un grand pas fait vers la Liberté. Parce que, quand tu ne juges pas, quand tu ne condamnes pas, toi-même en l’occurrence ici, cela signifie que tu acceptes les choses telles qu’elles sont.

Et accepter les choses telles qu’elles sont, sans prétendre ou vouloir les juger ou les transformer, est un grand pas vers la Liberté de ce que tu es. Mais comme je l’ai dit, le jugement fait partie de la condition humaine. Et attention, ne pas juger ne veut pas dire détourner le regard. Ça veut dire constater, voir clairement les choses et ainsi se laisser traverser et les traverser. Le jugement bloque la traversée. La condamnation, la culpabilité bloquent la traversée. La traversée, bien sûr, étant une image ici.

En tous cas, pour le personnage et l’observateur, ça peut s’apparenter à une traversée. Pour l’Absolu, il n’y a rien à traverser, ça a toujours été là.

Sœur : Merci Bidi.

…Silence…

Frère : Bidi, en fait, je voulais te parler de l’atmosphère que je vis actuellement en votre Présence. Hier, nous avons passé un moment de Silence avec Abba et, lors de ce moment de Silence, j’avais l’impression en fait d’une immensité, comme un miroir et les pensées que j’avais avaient l’air de flotter au-dessus.

Et aujourd’hui, en votre Présence, j’ai un peu cette atmosphère aussi comme s’il y avait à nouveau cette immensité qui ressemble à un miroir parce que, c’est comme si c’était un lac, mais bon, c’est infini, quoi. Et la scène que nous vivons, c’est comme si elle flottait au-dessus de ça. Voilà. Je voulais juste partager ça, ce parallèle entre ce vécu, hier en fait qui était sur un moment de Silence, et ce que nous vivons maintenant, quoi, en votre Présence.

Bidi : Je te remercie, et je confirme, l’explication est fort simple, à force d’avoir vécu des expériences, des états Agapè, entre autres, et certains moments de Silence, c’est-à-dire que tout en conversant, en échangeant et en dialoguant, vous êtes pour la plupart en Ultime Présence, ce qui te donne cette impression d’immensité avant la disparition. Vivre cela pendant l’expérience de Silence d’hier, vivre cela dans vos échanges et dans nos échanges, participe exactement du même processus.

Ce processus n’était pas accessible à la masse des consciences, il y a encore quelques années. Parce que les données, les informations, les codes comme vous les nommez, qui sont diffusés sur Terre, l’amincissement des couches isolantes dont parlait le Commandeur, l’inclinaison du Pôle Nord Magnétique, font que la Lumière, pour ceux qui s’en souviennent, est de moins en moins oblicale, c’est-à-dire déviée, mais de plus en plus directe. Cela entraîne aussi bien le chaos au sein de l’ancien que la joie au sein du Réel.

Je ne sais pas précisément combien d’entre vous éprouvent ce que vient de dire notre frère. Mais vous êtes de plus en plus nombreux, à chaque occasion, dans votre vie, indépendamment même de ma Présence, à constater cela. Certains d’entre vous pourraient employer d’autres expressions, comme : “J’ai l’impression d’être un somnambule, je suis là et je ne suis pas là, je ne sais plus où je suis, je ne sais plus qui je suis, je suis ce que je suis, etc…”

Tout ça correspond à une prise d’importance de l’observateur par rapport au personnage, que chacun bien sûr va traduire par des mots différents, par des expériences peut-être différentes, mais qui traduisent toutes ce que je viens de dire. Laissez l’observateur être, laissez être ce qui est comme cela est, ne vous posez pas de question, soyez honnêtes envers vous-mêmes et sincères, peu importe si vous vous trompez dans l’appréciation. Le plus important, ce n’est pas la justesse de votre appréciation, c’est la sincérité de votre observation, parce qu’il n’y a pas de vrai et pas de faux, il y a juste la sincérité envers vous-mêmes.

Ce sont les conditions optimales avant le Choc. Bien évidemment, le Choc de la Création, qui n’est pas seulement le Choc de l’Humanité, est profondément résolutoire. Parce que, par la sidération de la conscience devant l’incroyable et l’exceptionnel des événements cosmiques, cette sidération vous conduit à la découverte franche et complète de l’observateur ou du témoin.

C’est l’étape que beaucoup d’entre vous, ici et ailleurs, sont en train de vivre, avec bonheur ou avec souffrance, peu importe, mais c’est ce qui se vit. C’est tout à fait logique dans la progression des corps célestes qui viennent dans ce système solaire. C’est tout à fait logique avec la progression de ce que vous avez nommé je crois “le Flash Galactique”. C’est en adéquation totale avec le chaos des éléments, le chaos de la conscience, le chaos des sociétés humaines.

Le chaos, comme par hasard, ça s’appelle le libéralisme. Vous voyez l’inversion, la globalisation, ou mondialisation vous dites, c’est l’inverse de la Disparition. Le travestissement des sexes est l’inverse de l’Androgyne Primordial. L’acquisition, la possession, l’avidité, le matérialisme, le consumérisme, font partie de l’inversion du Chaos Final.

C’est ce que nous avons écrit. Comme d’autres l’ont dit, ce n’est ni une punition, ni une récompense. Pour l’instant, même si c’est confus, ce qui s’annonce est un grand moment de clarté, ou ce qui avait été annoncé par Bernard de Montréal sur le mensonge, cosmique, planétaire, mais aussi le mensonge de vous-mêmes. Parce que croire que vous êtes ce corps est un mensonge éhonté.

Tout a été fait dans le monde, depuis bien longtemps, pour bien que vous soyez totalement identifiés à ce corps, à cette vie, pour vous maintenir piégés par la distraction, comme je l’ai dit précédemment, pour vous empêcher de vous tourner vers le Réel. Mais ça fait partie, non pas encore une fois de quelque chose qu’il faut refuser, parce que ce sont justement ces forces d’enfermement, de compression, d’habitude, de vol, de perfidie, de mensonge, qui vous font découvrir la Vérité.

S’il n’y avait pas de cauchemar, vous continueriez à rêver. S’il n’y avait pas de choc, globalement, vous continueriez à croire au karma, à la réincarnation et à toutes ces stupidités spirituelles. La spiritualité, quelle qu’elle soit, est d’essence luciférienne. Ce dont nous avons parlé pendant des années concernant le corps de Lumière, le vibral, le supra mental, font partie de la même origine inversée de ce que vous êtes.

Il est temps de le comprendre, non pas pour le juger, non pas pour le rejeter, mais pour en avoir une clarté suffisante pour oser traverser ces zones d’ombre, ces zones de mensonge, ces zones de travestissement, en tous les sens de ces termes.

Vous êtes sur Terre, mais aussi pour l’ensemble des dimensions, pour l’ensemble des univers et des multivers, c’est exactement le même processus. Un Archange doit comprendre qu’il n’est pas un Archange. Le diable doit comprendre qu’il n’est pas le diable. En fait, vous devez comprendre et vivre que tout ce qui peut être défini, que tout ce qui peut être conceptualisé, que tout ce qui peut être vécu et transitoire, n’est pas vrai. C’est ça la Liberté. Et c’est ça être Libéré Vivant. Ne rien condamner, ne rien juger, sur ces plans-là en tous cas, mais simplement les reconnaître pour ce qu’ils sont.

Mais vous ne pouvez pas le juger parce que, que nous le voulions ou non, il s’agit de notre création, il s’agit de notre film, il s’agit comme ça été dit de ce que nous avons écrit. Il ne peut pas y avoir d’erreur en l’Intelligence. Chaque chose est à sa place et surtout le chaos. Il est nécessaire, il est vital, il est indispensable en vous comme autour de vous. Ça a été dit durant de nombreuses années : Plus le chaos grandira, plus la Joie Intérieure grandira.

Même si cela ne vous apparaît pas aujourd’hui dans votre vie, dans votre histoire, cela ne va pas tarder, parce que vous n’avez pas le choix. Il vous faut accepter que la Liberté n’a rien à voir avec le libre-arbitre. Tant que vous croyez avoir le choix, vous n’êtes pas libres. Tant que vous croyez décider, vous n’êtes pas libres. Tant que vous croyez agir, vous n’êtes pas libres. Tant que vous croyez que vous contrôlez quoi que ce soit dans le déroulement des événements, de votre vie ou du monde, vous n’êtes pas libres.

La Grâce, l’État de Grâce et la Grâce, n’ont rien à voir avec le libre-arbitre. Ils ont à voir avec la Liberté. Il n’y a aucune Liberté dans le libre-arbitre, c’est une illusion de croire avoir à choisir. Car quand vous menez un choix, ce choix a déjà été écrit. Vous allez le comprendre si vous ne le comprenez pas aujourd’hui.

Je le répète, c’est la même chose ici pour l’enfant qui vient de naître, pour le vieillard qui s’éteint, pour les Mères Généticiennes, pour les Anges du Seigneur – les Végaliens, pour les Arcturiens, pour les Syriens, bref, pour toutes les facettes de la création. Tout ce qui était caché sera révélé et dévoilé. Absolument tout. Il ne pourra subsister aucun doute, aucune interrogation, sur ce que Vous Êtes.

Frère : Bidi …

Bidi : Comment ?

Frère : J’ai dit Bidi, le temps alloué pour l’échange serait rendu à son terme.

Bidi : Ça veut dire que je dois partir. Mais peut-être qu’il y aura une autre surprise ce soir.

(Le groupe manifeste sa joie suite à l’annonce de la surprise.)

Bidi : Je vous dis : ‘’À bientôt !‘’

Tous : À bientôt. Merci. Merci Bidi.

Bidi : Soyez Libres. Et soyez heureux.

Tous : Merci. Oui !!!

Bidi : Je vous remercie.

Tous : Merci Bidi.

La dernière alchimie est au centre du Triangle Mikaëlique, ici, (Bidi montre entre les portes de l’âme et de l’esprit , sur l’axe du sternum) qui fût nommé le neuvième corps ou, si vous préférez, la résonance ER, (OD ER IM IS AL), le ER représentant l’Éther Primordial,
c’est-à-dire la première émanation de Lumière depuis le Néant, depuis le Tout.

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Source : https://apotheose.live

Contribution volontaire

Merci pour votre aide et soutien pour la publication de ces Messages transmis bénévolement.
Avec tout mon Amour... Bernard

 

 
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