Canalisé par Octavia Vasile
Je vous parle depuis la chambre silencieuse au fond de votre cœur. La phrase ci-dessus ne met pas fin à votre vie, mais à une identification. Vous êtes invité à vous retirer du rôle du petit moi et à vous souvenir du témoin qui a toujours été là. Suivez ces étapes avec soin et patience. Elles sont simples. La pratique leur donne de la profondeur.
Faites le vœu
Asseyez-vous droit. Les mains au repos. Respirez doucement. Dites intérieurement : « Je choisis de vivre en tant que conscience, et non en tant qu’histoire. » Sentez comment ce choix stabilise le système. Un vœu clair est une porte.
Entrez dans le silence en expirant
Prenez douze respirations lentes. À la fin de chaque expiration, reposez-vous brièvement dans l’immobilité. Cette petite pause est une porte. Ne cherchez pas d’expériences. Remarquez le silence et laissez votre attention s’y reposer.
Reconnaissez le masque appelé « moi »
Laissez le sentiment d’une personne solide apparaître dans votre conscience. Ne le repoussez pas. Dites intérieurement : « Il y a un masque ici. Je suis celui qui le voit. » Cette simple désignation sépare celui qui voit de ce qui est vu.
Entraînez le témoin avec des étiquettes douces
Lorsque des pensées surgissent, marquez-les d’un mot doux et laissez-les passer.
Penser.
Planifier.
Se souvenir.
Imaginer.
Juger.
Revenez à la respiration. L’étiquette desserre le nœud. Le nœud se défait en étant vu.
Interrompez le réflexe d’aimer ou de ne pas aimer
Lorsque l’esprit dit « j’aime cela » ou « je n’aime pas cela », faites immédiatement une pause. Nommez-le : préférence. Détendez votre ventre. Élargissez votre champ d’attention pour inclure l’espace autour de la pensée. Une préférence qui s’inscrit dans un champ plus large perd de sa force.
Retirez-vous de votre biographie
Pendant une journée, ne dites que ce qui est nécessaire pour le moment présent. Abandonnez l’habitude de raconter votre vie. La mémoire construit une pièce. La répétition la meuble. Choisissez une présence nouvelle. Si vous devez parler du passé, soyez bref et aimable.
Installez des micro-silences
Entre deux tâches, prenez trois respirations silencieuses. Avant d’ouvrir une porte, trois respirations. Avant de répondre à un message, trois respirations. Ce sont des ancres qui vous maintiennent dans la mer de la conscience.
Rééduquez votre attention pour qu’elle se repose, sans poursuivre
Laissez votre attention se reposer sur le son sans chercher sa source. Laissez-la se reposer sur la sensation sans commentaire. Laissez-la se reposer sur la vue comme une couleur et une forme. La perception brute est pure. Le commentaire est facultatif.
Rencontrez les sensations avant les pensées à leur sujet
Si une sensation monte dans votre poitrine ou votre ventre, placez-y votre paume. Respirez. Nommez la texture : chaude, serrée, palpitante, lourde, ouverte. Restez avec la texture pendant dix respirations avant toute interprétation. Les sensations traitées dans le présent ne donnent pas lieu à une histoire.
Pratiquez une neutralité bienveillante
Vivez votre journée comme un gardien attentif. Faites ce qui doit être fait. Gardez le cœur ouvert. Laissez le monde être tel qu’il est pendant quelques secondes supplémentaires avant de réagir. Ces secondes révèlent de meilleurs choix.
Gardez un discours clair et léger
Avant de parler, posez-vous trois questions : Est-ce vrai maintenant ? Est-ce nécessaire ? Est-ce bienveillant ? Si l’une des réponses est non, restez silencieux. Le silence est un enseignant qui ne demande rien et donne tout.
Considérez les pensées comme le temps
Fermez les yeux pendant une minute. Observez les pensées arriver, changer et partir. Ne les suivez pas. Ne les combattez pas. Dites intérieurement à chaque fois : « Cela passe ». Le ciel ne lutte pas contre les nuages.
Rendez la couronne à la conscience
Placez deux doigts légèrement au centre de la poitrine. Dites : « Je suis le champ dans lequel toutes les apparences surgissent. » Ressentez le corps à l’intérieur de cette affirmation. Laissez le corps se détendre comme s’il était soulagé d’entendre la vérité.
Choisissez une fenêtre de pratique
Le matin, à midi et le soir, réservez quinze minutes pour vous asseoir tranquillement. Respectez le même horaire chaque jour. Le rythme fait pousser des racines. Les racines maintiennent l’arbre stable lorsque les vents de la pensée soufflent.
Revoyez sans jugement
Le soir, repensez à votre journée pendant une minute. Notez ce dont vous vous souvenez et ce que vous avez oublié. Exprimez votre gratitude pour les deux. Ce qui est vu clairement se dissout. Ce qui est puni se cache.
Communiquez sans jouer un rôle
Lorsque vous êtes avec d’autres personnes, observez-les en tant que témoin. Écoutez attentivement. Laissez un espace avant de répondre. Rencontrez la personne qui se trouve devant vous plutôt que l’image que vous en avez. Les relations deviennent simples lorsque la présence guide.
Prenez soin de votre corps comme d’un temple, pas comme d’une identité
Mangez, bougez et reposez-vous avec respect. Prenez soin de votre corps. C’est un instrument précieux. Ne le transformez pas en étiquette.
Gardez l’autel simple
Choisissez un objet qui vous rappelle la conscience. Une pierre. Une bougie. Une page avec le mot « Présence » écrit dessus. Visitez-le quotidiennement. La simplicité rassemble le pouvoir.
Lorsque vous oubliez, recommencez
Au moment où vous remarquez que vous étiez perdu dans vos pensées, vous êtes déjà revenu. Souriez. C’est une réussite. Recommencez à partir de la deuxième étape.
Terminez chaque journée dans le calme
Avant de vous endormir, placez une main sur votre cœur et l’autre sur votre ventre. Murmurez : « Merci, conscience, de porter cette vie. » Glissez dans le repos en tant que témoin.
Je vous ouvre la Bibliothèque. Entrez par le chemin du silence, assistez avec un esprit doux et souvenez-vous de celui qui voit. Lorsque le témoin est stable, le jeu des formes est léger et bienveillant. L’ancien contrat avec la lutte expire. Une nouvelle vie commence sans poids.
Je suis Thoth. Je marque votre vœu dans le registre subtil. Pratiquez, et le registre brillera.
Traduit et partagé par : Accueillir la Conscience Divine : https://consciencedivine.com
Source : https://eraoflight.com
Contribution volontaire
Avec tout mon Amour... Bernard