Bonjour mon ami, Elior !
Bonjour mon amie, mes amis, puisqu’il m’a été permis de m’adresser à vous tous de cette manière.
Que signifie ce passage dans une nouvelle année ? Il peut être pris comme point de départ de vos projets futurs. Il peut être pris comme point d’arrivée de vos aventures passées, l’heure à laquelle dresser les bilans. Il peut être pris comme un temps de présence à soi, de connexion à l’éternité, à l’alignement de vos êtres dans le « maintenant », au milieu du temps et de l’espace. Il peut aussi être un appel à toutes les forces de l’univers, qui ne demandent qu’à vous soutenir dans vos créations. Il peut être encore un temps de gratitude envers toutes ces forces qui vous ont soutenus jusqu’à ce point dans vos réalisations, dans vos prises de consciences, dans vos transformations.
Vous commencez à le comprendre, ponctuer votre année de rendez-vous est une bonne manière de poser des jalons de conscience sur votre parcours. La densité vous emmène avec une force redoutable dans son manège inconscient, si vous ne faites pas un travail très volontaire pour conserver un peu de lucidité durant votre voyage.
Le temps, mes amis, est autant ce gouffre dans lequel on peut se perdre à l’infini, que ce tremplin capable de vous propulser aux confins de vos origines éternelles. Que ceux parmi vous qui disent vouloir se réveiller apprennent à reprendre rendez-vous avec eux-mêmes dans ces instants choisis, dédiés à la conscience volontaire.
Si je comprends bien, tu nous invites à ritualiser ces moments particuliers, comme le début d’une année ?
Je dirais plutôt « sacraliser », parce que le sacré est un état d’esprit que l’on cultive. Un rituel, aussi robuste soit-il, peut toujours être vécu « du dehors ». Il peut s’accomplir en mode automatique, sans conscience, sans volonté de reliance. Il vous est demandé, frères et soeurs de bonne volonté, à compter de ce jour, de ne plus perdre votre temps à accomplir des gestes sans les habiter vraiment. Votre puissance reviendra de cet état d’esprit, de cette reprise de responsabilité. Vous devez passer de l’état d’esprit du mort-vivant, du zombie comme vous dites, à l’état d’esprit du vivant, en devenant responsables de la vie qui vous traverse et des choix que vous posez sur son cours.
Ainsi, ce que vous faites à ces moments dédiés au sacré importe peu. Ce qui importe, c’est surtout la foi qui vous habite. Non pas une foi dogmatique, qui vous ferait suivre une cause extérieure à vous, mais bien une nouvelle foi, toute individuelle. Que chacun trouve son propre chemin vers le sacré en lui ! Ne vous appuyez plus sur les béquilles qu’on vous tend. Elles endorment le potentiel qui peut aujourd’hui s’exprimer à travers vous : celui de l’humain debout. Votre planète a bien assez souffert des limitations de l’illusion. Jusqu’ici, vous avez participé à une pièce de théâtre conçue pour vous, mais pas par vous. C’est le joug de cet esclavage qu’il convient aujourd’hui de briser.
Dans cette période que nous avons choisi de nommer la Transition, mes amis et moi vous encourageons profondément à reprendre rendez-vous avec le sacré au sein de vos cycles naturels. J’évoquais cette foi individuelle, mais qu’il soit bien entendu qu’elle puisse s’exprimer de manière collective ! Fêter le sacré ensemble décuple son intensité. Si chacun ouvre les vannes de son coeur en des lieux et des moments choisis, c’est pour mieux en abreuver ses proches. Ainsi, puissent vos fêtes devenir des torrents de lumière, bénéfiques à tous et à toute forme de vie.
C’est vrai que le mot « fête » rime de plus en plus avec le mot « débauche » dans nos sociétés.
Ne rejetez rien ! Ce que vous qualifiez de débauche n’est que l’expression de la vie qu’on a voulu contraindre. Il ne s’agirait pas de la contraindre davantage en cherchant à étouffer son besoin d’expression. Les effets excessifs de vos fêtes s’estomperont tout naturellement lorsque vous aurez appris à ne plus cabrer la vie en vous. Faites seulement ce qui est juste pour vous, et nul n’a à en juger. Avancez sur votre propre responsabilité. Traversez vos excès, car les contenir ne fait que reporter leurs effets dans des formes de plus en plus violentes. Aimez donc enfin cette vie qui ne demande qu’à s’exprimer à travers vous et à s’expanser ! Ne l’oubliez plus : vous êtes la joie, vous êtes l’amour, vous êtes l’enthousiasme de la vie. Les difficultés rencontrées sont votre carburant créatif.
En cette période que vous appelez « période des fêtes », il me revenait de vous rappeler ces balises qui, loin de toute forme de sévérité envers vous, se veulent une proposition de guide pour que vos pas gagnent en assurance et en vigueur. Le monde que vous avez tant appelé est maintenant face à vous. Tout y est à bâtir. Cette période de Transition n’attend que vos énergies de bonne volonté. Et elles sont présentes, nous le voyons bien ! Vous êtes venus pour ça ! C’est votre rôle. Le nôtre est celui de vous le rappeler.
Au nom de tous mes amis de l’Alliance, j’ai l’honneur de vous souhaiter une belle entrée dans l’année dix de cette grande Transition. Avec toute notre gratitude pour la générosité qui fut la vôtre en osant plonger dans la matière dense pour y faire danser la vie.
Nous vous aimons, frères et soeurs de l’amour, et renouvelons encore aujourd’hui notre voeu de rester à vos côtés jusqu’au bout de cette Transition vers nos retrouvailles.
Merci Elior ! Merci, amies et amis de cette grande Alliance cosmique, qui émerge chaque jour davantage !
Canalisé par Foelia
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