Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron
La Terre s’ouvre et les dimensions sont transcendées. Cette ouverture implique un changement fondamental de paradigme, de point de vue. Ne plus placer l’ouverture en termes de linéarité mais la replacer dans son éternité. Ne plus placer son existence en termes de linéarité. Ce sont les croyances qui créent les apparences. Ce grand bouleversement dans la ligne du temps où la ligne retourne à sa source, le point, ne peut que s’accompagner d’une réalité totalement différente.
Cela ne signifie pas nécessairement que l’espace est lui aussi complètement transcendé. Au point où la ligne se fond dans le point, dans sa source, l’espace est le plus subtil, uni à l’infini. L’on nomme cela les mondes célestes ou divins. Là est maintenu le sens de création, même si la création est basée sur d’autres lois, sur une seule loi, celle de la dévotion et de l’adoration.
Ainsi l’on ne peut maintenir la croyance dans la linéarité du temps et acter pleinement l’ouverture. Même au sein du jeu de demain ou d’hier, on peut offrir la plénitude de l’attention à maintenant car ce n’est que cela, maintenant. Au sein de maintenant, offrir la totalité de son attention à ce feu d’amour, ce regard du Suprême sur lui-même qui s’exprime à travers la création. Cela peut sembler abstrait et pourtant c’est cela la création. La ramener à cela par l’attention et l’intention.
Il faut bien déposer les histoires qui ont été forgées autour de l’ouverture. Elles ne sont que des imitations de la réalité connue. Il faut bien oser sortir du connu pour embrasser l’éternel mystère. C’est cela l’ouverture.
Embrasser l’éternel mystère ne peut se faire que par l’amour car pour retrouver cet état d’être, tous les aspects de l’individualisation sont offerts au cœur d’infini. On ne parle même plus de mon cœur mais du cœur, et le cœur est ce regard de l’infini sur lui-même qui se glorifie par la conscience de lui.
Nous le redisons, cela ne nie pas la création mais en amène une autre facette, celle des mondes les plus subtils où la forme chante pleinement le Sans-forme. Ne plus essayer de visualiser l’éternel mystère en termes de ce qui est connu. Donner simplement son attention à la pure présence pleinement, avec toujours plus d’intensité, cette intensité qui est l’amour, et laisser l’inconnu se dévoiler sans préconçu.
Intensifier la présence revient à intensifier l’attention, l’attention sur le cœur de toutes les formes, le cœur de tous les mots, sur le cœur du temps. Dans le cœur du temps est l’éternel, dans le cœur de la forme est l’infini. La forme reste réalité. Au lieu de s’arrêter à la forme, elle est traversée et ainsi révèle l’infini. De même, le temps reste une réalité. Cette réalité est traversée et l’attention s’appuie sur l’éternel. C’est ainsi que peut se concrétiser l’ouverture.
Ainsi le cœur de l’attention est l’infini silence. Et au cœur du silence, se révèlent les sons les plus fins, les harmonies, les mélodies cosmiques.
Toute forme, vous le savez, est vibration de sons. Rencontrer la matière dans cette vibration de sons. Savourer le son et l’offrir à sa source, le silence.
Vous le savez, offrir la pleine attention à la présence revient à rassembler l’énergie. Au nom de la plénitude, actez cela.
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