Allons-y ! Nous avons du pain sur la planche !
Comme toujours !
Oui. Tout ce qui peut passer de notre réalité à la vôtre est un pas de plus. Du travail, il y en aura toujours. Et ce n’est pas moi qui vais manquer une occasion de l’accomplir. Ça dépend de tes forces, Foelia. C’est entre tes mains, au bout de tes doigts.
Alors je t’écoute, Laina !
Et si nous explicitions un peu mieux ce que tu entends par « m’écouter » ? Je crois que décrire ce trajet pourra servir.
C’est vrai ! À vrai dire, ce n’est pas une écoute par les oreilles. C’est plutôt une disponibilité maximale de tout mon être dans le présent. Je n’entends pas plus par les oreilles que par d’autres sens. Parfois, je capte une phrase précise, mais tout semble passer par ce que nous avons appelé les wams*.
Comment comprends-tu un wam ?
Comme une bouffée ou une bulle d’information, qui peut se traduire par tous les sens : en mots, concepts, images, musique, sentiments, sensations physiques, prises de conscience, compréhensions intellectuelles, ou émotionnelles… la liste serait longue !
C’est ça. Quand je t’envoie un wam, c’est bien un paquet d’informations. Vous avez l’habitude de converser sur le mode mental, complètement filtré par vos biais. Et c’est normal que ce canal soit filtré, puisque vous nagez dans l’oubli de vous-mêmes. Il faudrait que nos lecteurs apprennent, eux-aussi, à recevoir les wams que j’envoie. Ils le peuvent ! Tout autant que toi. Les mots sont un support qui relie aux wams que je crée pour vous. Ils sont éternels tant qu’ils sont alimentés, c’est-à-dire tant qu’ils sont « lus ». Ils restent là, disponibles, dans l’ambiance de votre monde. C’est exactement pareil quand vous lisez un livre, quand vous écoutez quelqu’un parler, ou même jouer de la musique. En réalité, une personne qui s’exprime le fait avec tout son être. C’est une habitude à prendre que celle d’écouter à tous les niveaux, plutôt que de rester buté sur les fréquences intellectuelles, qui laissent en réalité filtrer très peu d’information.
Comme nous le soulignons souvent, n’écouter que sur le mode mental vous rend totalement vulnérables au mensonge, c’est-à-dire aux manipulations. Il n’y a que ce que nous appelons le coeur qui est capable de discerner l’intention de votre interlocuteur, simplement parce que le coeur unifie et ne prend pas parti. C’est pour ça que nous parlons souvent de l’intérêt d’apprendre à ressentir sur ces fréquences-là. Nous ne disons pas que le mental est à bannir, certainement pas ! Le mental est un cadeau de l’univers. Il est un allié, pour autant qu’on ne se serve pas de ses possibilités pour fuir la porte du coeur. Mais il n’est pas suffisant pour réellement comprendre quoi que ce soit. Le mental sert à tailler et à affiner la matière dense, comme subtile. Il est comme un couteau, une lame : il divise. Mais on peut diviser sans croire à la division. Cela est possible quand on utilise son mental avec le coeur ouvert, ce qu’ont bien du mal à faire la plupart de vos intellectuels. C’est pourtant la seule voie viable. Un mental en roue libre crée le désert tout autour de lui.
Alors j’invite tous ceux qui nous lisent ou nous écoutent à tenter cette expérience de ne pas s’arrêter aux mots que tu traduis et qui ne sont que support pour mes wams. Tentez déjà simplement de vous relier à la joie, qui est la fréquence de base sur laquelle je m’exprime. La percevez-vous tout autour des mots lus ou entendus ? Elle est bien plus réelle que votre traduction personnelle sur le niveau intellectuel. Oh… si vous pouviez toucher cette compréhension ! Que de malentendus seraient évités ! Que de simples rappels de bon sens seraient naturellement réveillés en vous, sans besoin de jugement ajouté ou de doute !
On dit souvent que 80 % du langage est non-verbal. Tu confirmes donc ça ?
Oh, c’est encore bien plus subtil que ça. Ceux qui sont sensibles au langage du corps, aux mouvements, pensez-vous qu’ils ne soient que dans l’analyse intellectuelle de vos gestes ? C’est parce qu’ils reçoivent les wams envoyés par vos corps qu’ils perçoivent plus loin, plus profondément, la nature d’un discours ou d’une expression. Ce n’est pas un langage corporel, c’est un langage total.
D’ailleurs, mon corps, tu ne le vois pas !
C’est vrai. Je dois me contenter de wams invisibles… c’est frustrant.
Puisse cette frustration vous servir dans le bon sens en vous poussant à chercher toujours plus profondément cette écoute globale. Le jour où vous verrez devant vous, par vos yeux de chair, des êtres d’autres plans, ils seront pour vous comme des étrangers si vous n’avez pas développé un tant soit peu cette capacité de perception globale. Ils pourront vous offrir leur coeur, et vous ne le percevrez pas, parce que vous tenterez d’écouter leur discours comme vous l’avez toujours fait, comme une suite de mots que vous filtrez immédiatement selon vos états de conscience du moment et vos capacités intellectuelles.
Ce que nous faisons ici ensemble est préparation, préparation à une rencontre. Nous nous rapprochons peu à peu. Notre réalité s’avance vers la vôtre, et la vôtre vers la nôtre. Tout est à apprendre pour nous apprivoiser mutuellement. Vous souhaitez que ce soit rapide et vous pensez qu’il suffirait que nous apparaissions devant vous. Rien n’est plus faux. Notre rencontre se fera par le coeur, comme toute rencontre véritable, ou ne se fera pas. Voilà pourquoi il faut considérer que nous travaillons à notre rencontre à chaque fois que nous tentons de percevoir par le coeur.
Ici, notre relation sert d’exemple, mais mon espoir est qu’il fasse naitre en chacun cette possibilité de s’adresser aux autres plans de son être. C’est en vous que vous retrouverez votre multidimensionnalité. C’est en vous que vous retrouverez vos amis qui vivent sur des plans différents. Et ce n’est pas une métaphore. C’est la description la plus concrète que je puisse faire de ce chemin. C’est un chemin qui nécessite une action de votre part.
Quelle action, par exemple ? Peux-tu nous donner une piste ?
Mais c’est très simple. Le dialogue, tel que nous le partageons ici, peut être exercé par chacun. Ne pensez pas qu’il faille apprendre quoi que ce soit. Votre âme est un organe de perception total. Il faut seulement remettre en route ses grands organes des sens, endormis depuis votre prise de densité, c’est-à-dire depuis votre naissance à ce monde. C’est un déblayage de canaux, et il se fait par un exercice régulier. C’est simple : posez une question et écoutez la réponse. Écoutez, mais pas seulement sur le canal mental. Ouvrez votre coeur et écoutez tous vos sens, physiques comme subtils. Chacune des inflexions de vos perceptions est information.
Parfois, on se demande si on ne crée pas soi-même ces inflexions.
Bien sûr ! C’est normal. Créer, c’est choisir. Choisir de vous connecter à certaines fréquences est une action que vous posez. Vous vous retrouvez alors dans un univers libre.
Certains diront alors que c’est imaginaire.
Mais c’est exactement ça ! L’imaginaire est votre sas d’entrée vers une perception plus large. Tout passe par lui. Si vous n’osez pas imaginer un dialogue, il n’a pas lieu. C’est parce que vous faites ce « geste » subtil d’imaginer que vous donnez la possibilité à votre interlocuteur de vous envoyer son énergie, ses informations. Vous posez une question, et vous captez une réponse émise sur la fréquence à laquelle vous avez choisi de vous connecter avec votre imaginaire. C’est cette réalité que nous expérimentons. Je ne dis pas que c’est la seule, loin de là. Il existe d’autres moyens. Mais c’est celui que nous déblayons ensemble et dont nous pouvons témoigner et donner l’exemple.
Bien ! Je ne savais pas que tu allais nous emmener par là. Est-ce le sujet que tu as choisi pour les 7 semaines de marathon** ?
Je ne sais pas. Tu sais que j’aime improviser. Moi aussi je me connecte à plus haut pour dialoguer avec toi. Je cherche de mon côté à m’ouvrir au maximum pour être une simple transmettrice de joie. C’est la route que j’ai choisie, la place que j’ai souhaitée et accepté de prendre. N’oubliez jamais que nous formons une grande chaine d’amour. Un dialogue entre deux êtres est toujours une rencontre entre deux coins d’univers qui entament une danse. Que cette danse soit joyeuse, c’est tout ce que je souhaite.
Moi aussi !
Alors dansons ! À la semaine prochaine, avec joie !
Merci Laina !
Canalisé par Foelia
*Voir dans Foelia – Tome 2, par exemple quand Elikya m’apprend à communiquer avec Pier.
**Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !
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