Canalisations Dialogues 2022

Loya : Le seuil de votre coeur est une question

Bonjour Loya ! C’est ton jour*. Où nous emmènes-tu aujourd’hui ?

Bonjour Foelia ! Je ne vous emmène pas loin, parce que je vous emmène en vous-mêmes. Pour vous donner un aperçu de ce que vous nommez mon « travail », et qui est plus précisément ma « spécialité », de par le chemin que j’ai parcouru, je vous invite devant le seuil de votre propre coeur. Savez-vous que ce seuil est une question ?

Tu veux dire que l’accès à notre propre coeur passe par une question ?

Oui. Cette question est comme un gardien. Tout ce qui n’est pas vous, en essence, ne pourra y entrer. Et cette question est simple : « Qui suis-je ? »

Quand vous vous posez cette question, vous êtes sur le seuil de votre coeur.

D’accord. Et qui doit répondre à cette question ?

Bonne question ! À vrai dire, cette question agit comme gardien du seuil parce que tout ce qui tenterait d’y répondre sera toujours maintenu à distance.

C’est donc un piège !

Oui, un piège à illusions. Tout ce que vous pouvez dire de vous-mêmes est illusion. N’avez-vous pas remarqué ? Tout qualificatif que vous pouvez vous attribuer ne parle pas de vous en tant que conscience, mais du rôle que vous jouez.

Alors, qui sommes-nous derrière les rôles ?

Tout ce qui n’est pas encore décrit : l’expérience.

Mais on peut décrire une expérience, non ?

Oui. Dès que vous la décrivez, vous créez une explication de l’expérience. L’explication ne sera pourtant jamais l’expérience, tout comme ce que vous pouvez dire de vous n’est pas vous. Ce qui vit l’expérience, c’est votre conscience. Celui qui en parle est le mental.

Dans le coeur, seule subsiste votre expérience pure : celle de votre conscience.

C’est étonnant alors de parler du coeur. Cela revient à parler de quelque chose qui ne peut être décrit !

Non, l’expérience de la conscience peut être décrite. Le problème n’est pas là. Le problème est dans votre regard. Souvent, vous vous identifiez à la description sans vivre l’expérience, comme si vous vous faisiez croire que vous voyagez seulement en regardant une carte. Qu’une carte existe pour vous décrire un itinéraire ou un paysage ne pose en soi aucun problème. Je viens juste poser le doigt sur la racine de votre mauvaise santé ordinaire : l’immobilisme. Pour la plupart, vous avez troqué le réel, c’est-à-dire la possibilité de l’expérience, contre l’illusion de faire une expérience. La plupart de vos expériences sont virtuelles, parce que vous les faites dans un monde virtuel, une bulle mentale étroite, dans laquelle vous tentez de vous protéger tant bien que mal de la réalité brute.

Pourquoi se protège-t-on de la réalité brute ?

Parce qu’elle fait mal et parce qu’elle fait peur. Voilà le point d’entrée du diagnostic de toutes vos maladies. La réalité telle qu’elle est constitue un flux d’informations au débit incommensurable. C’est une façon de le dire. Or, votre corps physique, dans sa forme actuelle, existe comme un tissage de lumière à ultra basse fréquence. Il est acclimaté à un faible débit d’informations et toute surcharge soudaine importante menace son intégrité nerveuse.

Dit en mots simples : votre corps physique ne peut trop percevoir sans souffrir. C’est pourquoi, dès votre naissance en ce monde, vous ne pouvez qu’accepter une baisse drastique de vos capacités à percevoir votre environnement réel. Vous apprenez rapidement à vous forger une « interprétation » du monde, qui le simplifie totalement, afin de pouvoir l’appréhender sans devenir fous.

Ok. Tu dresses là le constat de notre cécité de naissance.

Et de la logique de ce que vous appelez votre « oubli ». Le « lieu » intérieur sur lequel réside votre mémoire d’âme vibre bien plus rapidement que ce qu’un corps physique ordinaire peut supporter.

Cela nous condamne-t-il à l’amnésie durant toute notre incarnation ?

Eh bien non ! C’est ici que mon expérience peut être partagée. Il est un fait que vous pouvez apprendre à vos corps, graduellement, et de mille façons, à accepter des états vibratoires de plus en plus intenses, libérant ainsi vos capacités de perception engrammées dans chacune de vos cellules. Vous pouvez rendre progressivement votre corps capable de gérer des informations plus énergétiques, c’est une autre manière de le dire. C’est d’ailleurs le propre du travail spirituel : conscientiser la matière pour la rendre plus fluide, moins opaque.

Tu imagines bien ce que je vais te demander : « Comment ? »

Bien sûr ! Et je suis là, justement, pour vous parler un peu de ce « comment ». Beaucoup d’entre vous aimeraient mieux « se souvenir » de qui ils sont et du parcours de leur âme à travers la création. Il me revient donc de vous donner un éclairage sur ce sujet.

Comprenez avant tout que si le débit d’informations, ou l’intensité énergétique correspondant à ce type de mémoire devait vous traverser d’un coup, vous seriez confrontés à de gros problèmes. Cela arrive à certains êtres non préparés qui, par des moyens extérieurs tels que les drogues, ont soudain accès à ces intensités. Outre les dégâts physiologiques occasionnés, vous ne sauriez comment faire entrer ces données dans votre réalité habituelle. Ainsi, l’oubli n’est pas un adversaire. C’est lui, au contraire, qui vous permet de vivre l’aventure terrestre dans la conscience de cette époque.

Si vous saisissez cette logique, vous pourrez déjà comprendre bien des énigmes concernant votre mémoire d’âme et votre oubli apparent. Je dis « apparent », parce qu’il va de soi que cette mémoire est toujours là, disponible, mais protégée jusqu’au jour où vous pourrez la gérer et en faire quelque chose de constructif. Commençons donc par remercier ces mécanismes, parce qu’ils vous protègent… dans un premier temps.

Et dans un second temps ?

Selon ce que vous avez à faire et ce que votre coeur vous suggère, vous pourriez ressentir l’envie profonde de faire un chemin spirituel avec votre corps et de réintégrer peu à peu vos possibilités endormies, dont vos mémoires plus vastes. S’entame alors un itinéraire que je pourrais appeler « yogique », c’est-à-dire une discipline, une pratique, qui peut vous mener à travailler avec votre corps, pour lui permettre de s’habituer aux intensités vibratoires supérieures.

Tu as l’air de dire que ce chemin ne s’adresserait pas à tous. Est-ce exact ?

Le chemin de chaque être est celui que lui dicte son coeur. Effectivement, le chemin de l’un n’est pas celui de l’autre. Mais il y a de grandes données collectives qui orientent votre aventure. Vous n’êtes pas sans savoir que les temps actuels sont de plus en plus chargés en intensité. Et il s’agit de la même intensité que celle dont je parle. Ainsi, c’est comme si chacun de vous, présentement incarnés, devait vivre ce « yoga ». Vous parcourez un temps yogique par excellence parce que l’intensité n’a plus à être recherchée par des méthodes extérieures : elle vous est donnée. Ainsi, il vous est plutôt demandé de vous adapter continuellement à des intensités croissantes, qui vous parviennent par vagues.

Donc, le chemin que tu proposes n’est pas nécessaire ? Il serait automatique ?

Nuançons : un certain chemin s’accomplit de manière automatique en vous demandant une importante acclimatation à des énergies de plus en plus intenses. C’est une chose. D’un autre côté, le chemin « rapide » vous est toujours ouvert, et je dirais même plus que jamais. J’entends par chemin « rapide » celui qui se parcourt à l’aide de votre propre volonté d’aller de l’avant et de rencontrer cette intensité croissante dans vos corps, sans attendre le mouvement collectif, qui sera toujours bien plus lent.

De tout temps, des éclaireurs ont expérimenté de nouvelles possibilités, de nouvelles évolutions, et ont ainsi ouvert la voie à toute l’humanité. Être un éclaireur aujourd’hui est plus que jamais possible. Il y a tant de portes à ouvrir, de chemins à tracer, à déblayer !

Vous « souvenir » de votre réalité cosmique se fera progressivement, mais sur des siècles au niveau collectif. Au niveau individuel, ceux que cette aventure appelle seront les premiers canaux de cette voie. Pour cela, un grand nombre de « techniques » sont déjà apparues et continueront de vous être données. Et je fais partie de cette aventure en vous apportant mon expérience.

Et comment nous l’apportes-tu ?

D’abord comme nous le faisons, par le dialogue, l’imprégnation des concepts. Il convient de proposer avant tout un enseignement, couplé à une pratique, qui irriguera progressivement un mouvement de « rappel » pour tous ceux qui souhaitent s’y impliquer.

Alors, comment passer à la pratique ?

J’y viens. Sachez que les pratiques de groupe ont beaucoup à vous apporter. Mais vous pouvez déjà avancer seuls sur plusieurs questions. La semaine dernière, je vous montrais comment poser vos questions. Aujourd’hui, je peux vous laisser avec la pratique suivante :

Posez-vous devant cette question « Qui suis-je ?» et écoutez la réponse en opérant un certain tri. Tout ce qui vous explique ce que vous êtes, laissez-le passer ; mais prêtez une attention particulière à tout ce que vous ressentez à travers vos sens, physiques ou subtils. Intéressez-vous aussi à tous les sentiments qui se présentent, sans nécessité de les traduire immédiatement en mots. Ne croyez pas être ces sentiments, ni ces ressentis. Je vous le dis : vous êtes celui qui ressent, ainsi que le fait de ressentir. Tirez sur ce fil aussi loin que vous le pouvez. Si vous laissez toutes les traductions possibles au-dehors, vous pourriez bien faire un pas à l’intérieur de votre coeur. C’est en lui que vous retrouverez votre mémoire d’âme, celle qui vibre plus fort et à laquelle il faudra amoureusement présenter les résistances de votre corps, pas à pas.

Je vous laisse ici.

Hâte de te retrouver pour la suite la semaine prochaine, Loya !

Avec plaisir !

*Loya intervient tous les mardis pendant 7 semaines.

Canalisé par Foelia

***

Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !

Partagé par : https://consciencedivine.com

Source : https://foelia.net

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