Bonjour, mes amis ! Comment allez-vous ? Comment vous nourrissez-vous ? Quelles qualités êtes-vous allés chercher dans les derniers aliments que vous avez invités à votre table ? Y avez-vous placé de la présence ? Y avez-vous donné votre attention, votre gratitude ?
Ce n’est pas simple, je trouve ! Nous sommes tellement conditionnés à penser sans arrêt à autre chose qu’à ce qu’on fait que rester présent pendant le repas relève de la haute performance !
Hihi ! Tu fais bien de le dire comme ça, Foelia. Tout ce qui est de l’ordre de la performance ou de l’effort est à laisser derrière. On ne peut être dans la joie, et donc dans le présent, lorsqu’on vise la performance ou qu’on produit un effort. La performance nous positionne dans le futur, puisque nous agissons pour un résultat, et l’effort nous décolle du présent et de l’alignement avec notre âme, puisqu’il signifie qu’on va à l’encontre d’une partie de nous-mêmes. Oui, être dans le présent relève pour vous, non pas de la performance, mais d’un certain entrainement… joyeux ! Si votre entrainement n’est pas joyeux, votre échec est déjà inscrit dans un futur plus ou moins proche. C’est pourquoi le chemin que je vous montre ne peut s’adresser qu’à votre curiosité, votre envie de jouer, votre envie d’expérimenter, de mieux comprendre, mieux connaitre vos aliments et votre rapport avec eux, mieux conscientiser cette chaine de lumière qui vous relie au Soleil. Quand vous sentez que vous êtes pris dans un effort ou que quoi que ce soit résiste en vous, abandonnez !
Ah bon, carrément abandonner ?
Oui, c’est mon conseil ! Si vous souhaitez profondément ce chemin, votre envie reviendra vite. Si ce n’est pas le cas, c’est que ce n’est pas l’heure pour vous, et qu’il y a d’autres priorités !
Ce n’est pas simple à entendre… par exemple pour quelqu’un qui souhaiterait maigrir.
Oh, mais ce n’est pas du tout ce que je vous propose ! Comme je vous l’ai dit, ne vivez pas la nutrition consciente avec un objectif autre que celui de rencontrer joyeusement tout ce domaine de la vie.
Tu avais proposé de parler du jeûne ?
Oui ! C’est mon sujet du jour !
On quitte donc la nutrition, vers la non-nutrition !
Oh non ! Le jeûne fait partie intégrante de votre mode de nutrition au sens large. Lorsque vous décidez d’expérimenter le jeûne, vous découvrez une multitude de dimensions liées à la nutrition. Cela vous donne un recul, une perspective sur votre alimentation habituelle. Ce n’est pas pour rien que toutes les grandes traditions recommandent des périodes de jeûne. C’est comme vous inciter au voyage vers d’autres pays. Ceux qui ne voyagent pas ne rencontrent pas d’autres cultures, d’autres manières de faire, et se privent ainsi d’une chance de prendre du recul sur leur quotidien et leurs habitudes. Il y a beaucoup à gagner à voyager dans votre expérience terrestre ! Et je vous dis qu’il y a beaucoup à gagner à prendre un recul par rapport à vos habitudes alimentaires.
Je vous disais la semaine dernière que le jeûne est une voie plus « dure ». Essayez et vous verrez ! Ceux qui souhaitent rencontrer leurs peurs et leurs croyances limitantes rapidement peuvent sans hésiter se lancer dans l’expérience.
Le jeûne fait-il automatiquement remonter des peurs ?
Je dirais que oui, si c’est une expérience nouvelle pour vous. Dans le processus, mille pensées et mille émotions vont venir vous questionner, vous faire douter, vous inventer mille raisons pour renoncer. Vos pensées vous feront croire que vous vous faites du mal, que c’est risqué, que vous pourriez mourir !
Ne peut-on en mourir ?
C’est tout le contraire qui vous attend. Vous allez ressentir comme jamais la vie en vous. Votre corps va pouvoir éliminer les toxines accumulées pendant des années ! Vous ne risquez rien à jeûner, jusqu’à trois semaines. Au-delà, chacun est différent et doit pouvoir ressentir les limites de son corps.
Il est essentiel que vous puissiez redécouvrir cette possibilité en vous, retrouver cette confiance en votre corps et en ses possibilités, qui sont bien plus vastes que ce que votre société consommatrice d’inconscience vous fait croire.
Tu invites tout le monde à essayer ?
Oui, j’invite, comme tu dis. Mais toute invitation peut être refusée. Je m’adresse ici à ceux qui souhaitent vivre une expérience spirituelle forte, une rencontre avec vos limites illusoires, un déconditionnement de vos croyances concernant vos possibilités. Si vous le vivez dans cet état d’esprit, vous verrez toute une série de choses intéressantes se produire… mais il faut décider d’être attentifs, bien sûr. Sans décision de prendre conscience, vous ne vivrez qu’une privation inconsciente, sans intérêt en termes d’une meilleure connaissance de vous-mêmes.
Surtout, allez-y à votre rythme et que tout cela reste joyeux.
Comment jeûner ? Y a-t-il une préparation ? Y a-t-il une manière douce de rompre le jeûne ?
Je ne vais pas répondre à cette question, parce que chacun doit apprendre à s’écouter lui-même. Je ne vous invite pas à suivre ma façon de faire ou mes recettes. Le plus beau trajet, c’est celui dans lequel on découvre activement ce qui nous intéresse. Sans un puissant intérêt de découvrir un monde plus vaste, de repousser vos limites, de les explorer amoureusement, n’y allez pas !
Certains ne voient pas l’intérêt de se priver du plaisir de manger !
Qu’ils se détrompent ! Le plaisir est décuplé lorsqu’on se remet à manger. Jamais vous n’apprécierez autant l’explosion des saveurs dans votre bouche que quand vous romprez le jeûne ! Je vous l’ai déjà mentionné : le plaisir est souvent un plaisir de s’anesthésier, pour ne plus sentir un manque. Si vous voulez gouter au vrai plaisir, celui de la dégustation fine, il se mêle à la joie de communier avec l’essence d’un aliment. C’est cette réalité que j’aimerais tant vous partager !
Je trouve que tu le fais bien !
Merci, mais pour l’instant ce ne sont que des mots. Tout ce qui compte, c’est le chemin de chacun de vous ! C’est l’expérience, la joie de jouer, la joie de la découverte de vos infinies possibilités !
Le maitre-mot de mon invitation, c’est la conscience. Tenter d’agir en conscience, et donc de découvrir tout ce qui vous rend inconscients en cours de route, c’est le coeur de la réjouissance. Passer à ce niveau des choses est tout ce qui compte pour moi et, j’en suis certaine, pour vous aussi. La nourriture peut être vue comme un simple prétexte. L’essentiel est la rencontre. Comme je l’ai dit : un yoga. Le fait est que vous mangez souvent. Si vous faisiez de chacun de ces rendez-vous une pratique de conscientisation, je peux vous assurer que vous avanceriez très vite dans un grand nombre de directions concernant votre intériorité, votre relation à la nature, au vivant, à vos origines.
Oui, pour ceux qui souhaitent travailler le souvenir de qui ils sont, c’est une voie rapide ! Le jeûne, pour en revenir à mon sujet, permet à de nombreuses mémoires bloquées dans votre corps de se remettre en mouvement. Durant le processus, elles vous seront représentées, sous forme d’émotions essentiellement, mais peut-être aussi d’images. Si vous les laissez partir, vos cellules seront plus aptes à recevoir une mémoire plus vaste, plus vibrante. Ainsi, la notion de qui vous êtes, au-delà de ce corps, pourra peu à peu s’élargir, spontanément.
Voilà une belle route, qui donne envie !
Eh bien, si c’est ça que j’ai pu vous transmettre, j’en suis heureuse. L’envie, ou plus précisément l’enthousiasme, est le moteur principal de cette quête des « saveurs », et du souvenir. Ainsi, apprenez à savourer la vie à pleines dents, avec toute votre attention, tout votre amour, toute votre conscience. Vous aurez ainsi accès au Beau, dont vous parlait Loya hier.
Bon chemin à vous, mes amis ! Et à bientôt !
Merci, Lona !
Canalisé par Foelia
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Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !
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