« La liberté au-delà de l’horloge »

Les Avians Bleus ~ Canalisé par Octavia Vasile ~

Bien-aimés, nous vous saluons.

Nous souhaitons vous parler du corps, du temps et de la liberté qui se trouve juste au-delà de l’identification.

Le fait d’avoir un corps vous permet de faire l’expérience du temps. C’est l’un des plus grands enseignements de la Terre : le lever et le coucher du soleil, le cycle de la faim et de la satiété, le pouls de la respiration et les battements du cœur. Le corps est un calendrier fait de cellules, une horloge faite de rythmes. Grâce à lui, on apprend la patience, on goûte à la croissance, on voit se dérouler les saisons. Le temps devient tangible parce que vous êtes à l’intérieur d’un vaisseau qui change.

Mais sachez que vous n’êtes pas le récipient. Lorsque vous considérez le corps comme un vêtement, quelque chose que vous portez mais que vous n’êtes pas, le charme du temps se relâche. L’horloge continue de tourner, les saisons aussi, mais vous ne vous mesurez plus à elles. Vous remarquez le temps, mais vous n’êtes pas lié par lui.

Pensez au corps comme à une berge et à votre conscience comme à l’eau. La berge façonne le flux, mais l’eau n’est pas la berge. De la même manière, le corps vous donne la forme du temps, mais votre essence est au-delà. Lorsque vous cessez de dire « je suis la berge » et que vous vous souvenez plutôt que je suis l’eau qui la traverse, le poids du temps s’estompe.

Dès la naissance, le mental est entraîné à considérer le corps comme un soi et à mesurer la vie à l’aune de l’horloge. Pour faire l’expérience de la liberté, vous devez le réapprendre en douceur.

Remarquez l’identification : Chaque fois que vous dites : je suis fatigué, je vieillis, je manque de temps, faites une pause. Changez de mots : Mon corps est fatigué. Mon corps vieillit. Mon corps ne dispose que d’un nombre limité d’heures. Remarquez la différence. C’est le début de la reprogrammation.

Pratiquez le témoignage : Regardez votre main. Au lieu de penser que c’est moi, essayez de penser que c’est le corps dans lequel je me déplace. Comme lorsque vous regardez un vêtement que vous portez, rappelez-vous que vous n’êtes pas le tissu.

Sortez de l’horloge : Une fois par jour, asseyez-vous sans compter les minutes. Laissez-vous guider par votre respiration. Dans ces moments, vous touchez ce qui est intemporel. Même deux minutes pratiquées de cette façon reconditionnent l’esprit.

Redéfinissez l’accomplissement : Ne mesurez pas votre valeur en fonction de ce que vous avez « fait aujourd’hui ». Mesurez plutôt votre présence. Le temps disparaît lorsque la présence s’approfondit.

Lorsque vous suivez ces étapes, vous commencez à vous rappeler que le temps est un accord du corps et de l’esprit, et non de l’âme. Le corps vieillit, certes, mais la conscience qui l’anime ne vieillit pas.

La liberté vient lorsque vous apprenez à jouer avec le temps au lieu d’être pressé par lui. Imaginez que vous portiez une montre comme un bijou plutôt que comme une laisse. Vous remarquez toujours les heures, mais elles ne vous commandent pas.

Nous souhaitons que vous fassiez l’expérience de la vérité selon laquelle vous êtes éternel, habillé d’une forme temporaire. De cette reconnaissance naissent la légèreté, l’humour et la patience. Le corps peut se rider, l’horloge peut tourner, mais votre essence est le vaste ciel qui contient tout cela.

Nous, les Avians Bleus, vous le rappelons gentiment : Le temps est un professeur, pas une prison. Le corps est un costume, pas l’acteur. Prenez du recul par rapport au témoin et vous verrez à quel point vous êtes vaste.

Les ailes déployées,

nous vous laissons en liberté,

Les Avians Bleus

Traduit et partagé par : Accueillir la Conscience Divine : https://consciencedivine.com

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