Ce que vous avez fait pour le plus petit d’entre les miens…

Sananda ~ Canalisé par Jahn J. Kassl ~

Car j’avais faim…

« Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez rendu visite ; j’étais en prison, et vous êtes venus me voir. Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim et t’avons-nous donné à manger, ou avoir soif et t’avons-nous donné à boire ? Et quand t’avons-nous vu étranger et t’avons-nous accueilli, ou nu et t’avons-nous vêtu ? Et quand t’avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous venus vers toi ? Alors le roi leur répondra : « Ce que vous avez fait à l’un de mes plus petits frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Bible, Matthieu 25)

JJK : Si l’on transpose cette parabole dans le contexte actuel, cela signifierait que nous devons nous tourner vers ceux qui sont dans le besoin, que ce soit physiquement et/ou spirituellement.

D’un autre côté, le monde spirituel nous répète sans cesse que nous devons prêter attention à notre propre vibration et à notre propre énergie, ne pas vouloir aider tout le monde et ne pas nous entourer d’énergies étrangères.

Je me pose donc la question suivante :

Comment pouvons-nous réussir cet exercice d’équilibre ? D’une part, ouvrir son cœur avec compassion et tendre la main pour aider, et d’autre part, se tenir à l’écart des énergies étrangères, de la douleur et de la souffrance ?

SANANDA : La solution réside dans votre décision.

Les personnes qui ont conservé une nature compatissante et un regard aimant sur tout ce qui est, ne peuvent s’empêcher d’aider là où leur aide est nécessaire, elles ne peuvent s’empêcher de donner là où des mains dans le besoin se tendent vers elles. La nature de l’être humain éveillé est l’amour, afin d’apporter sa lumière guérissante partout où règne un manque d’amour.

Vivez votre propre vie !

Ce que les Messages de Lumière vous transmettent depuis des décennies, c’est que vous devez prendre soin de la force de votre âme et que vous ne pouvez donner que ce que vous avez réalisé en vous-même.

Ce que les messages de lumière vous enseignent depuis des décennies, c’est que vous devez faire la distinction entre ceux qui sont véritablement dans le besoin et ceux qui ne font que simuler leur besoin.

Ce que les messages de lumière vous enseignent depuis des décennies, c’est que vous ne pouvez agir pour les autres qu’avec une âme guérie, et non en offrant votre aide comme un substitut au travail de guérison que vous n’avez pas accompli vous-même.

Se connaître soi-même et vivre sa vie exige le courage de regarder en soi et de connaître ses véritables motivations et intentions. De cette manière, vous pouvez lire dans le cœur de vos semblables comme dans un livre ouvert.

Un cœur mûr et pur ressent sans souffrir avec les autres, aide sans s’oublier soi-même et sait ce dont les gens ont vraiment besoin.

Donner à manger à ceux qui ont faim, c’est le privilège de ceux qui ont de la nourriture ; donner à boire à ceux qui ont soif, c’est le privilège de ceux qui ont de l’eau ; accueillir les étrangers, c’est le privilège de ceux qui ont de la place ; donner des vêtements à ceux qui sont nus, c’est le privilège de ceux qui possèdent des vêtements.

Et si c’était vous ?

JJK : « Ce que vous avez fait à l’un de mes plus petits frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Cette phrase, que j’ai souvent entendue pendant mon enfance catholique, m’a incité à aider tout le monde sans distinction. Lorsque je n’y parvenais pas, ce qui était souvent le cas, j’étais tourmenté par ma mauvaise conscience. Bien sûr, j’ai depuis longtemps surmonté cela et remis les choses en perspective.

Cependant, pour certaines personnes, cela pourrait encore être un sujet sensible, d’où ma question : est-ce un devoir humain d’aider tous ceux qui sont dans le besoin ?

SANANDA : Cher être humain, que faire si vous avez vous-même faim et soif, si vous avez vous-même besoin d’un abri et de vêtements, si vous êtes vous-même le plus petit et avez besoin d’amour ?

Celui qui se connaît lui-même maîtrise le grand écart de l’âme entre « vouloir aider », « pouvoir aider » et « devoir aider ».

Alors, va et reconnais qui et ce que tu es.

Ensuite, tends la main à tous et ouvre ton cœur à tous, car tu as surmonté la souffrance et trouvé le salut en toi-même.

Traduit de l’Allemand pour : https://consciencedivine.com

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Source : https://lichtweltverlag.at