Dieu a dit :
Lorsque vous vous sentez pris dans le monde et sensible à celui-ci, envahi par lui, insupportablement sensible à lui, soulagez votre cœur en sortant un peu de votre vie. Dans votre esprit, sortez de l’arène. Au lieu d’être le personnage principal de votre roman, soyez un narrateur moins impliqué. Un narrateur prend un peu de recul. Il n’est pas centré sur lui-même. Il s’intéresse à l’histoire et à son déroulement. Il en a des impressions. Il voit les choses d’un certain point de vue. Il est là, mais c’est un spectateur. Il s’intéresse à l’histoire, mais il est à distance de la page.
C’est comme ça : Lorsque vous pariez sur une course, vous êtes extrêmement impliqué dans le résultat de la course. Vous avez ajouté un investissement à cette course, et elle est donc plus importante qu’une autre course un autre jour. Vous l’avez rendue cruciale alors qu’elle n’est qu’une course parmi d’autres.
Aujourd’hui, ou chaque fois que vous vous sentez dépassé par la vie, relâchez votre investissement. Observez. Regardez l’histoire se dérouler. Laissez la vie devenir comme une enveloppe que vous ouvrez pour voir ce qu’elle contient. Ce n’est qu’une enveloppe avec quelque chose d’écrit à l’intérieur. Peut-être une facture non désirée. Peut-être un chèque. Peut-être une lettre très chère. Peut-être une invitation. Mais vous êtes vous après avoir lu la lettre comme avant. Que s’est-il réellement passé ? Êtes-vous différent ?
Ou bien vous avez misé sur une certaine lettre, et aucune lettre n’est venue, vous vous sentez donc les mains et le cœur vides.
Devenez comme un banquier qui ne dépense pas son propre argent.
Soyez comme un journaliste plutôt que comme le fantassin dont il parle.
La vie, telle qu’elle est vécue, est une communication.
Tous les messages que vous recevez ne vous concernent pas.
Soyez comme un acteur sur scène qui a un petit rôle. Vous n’êtes sur scène que pour un instant. Pour le bien de la pièce et du reste de la troupe, vous donnez tout ce que vous avez, mais vous savez que ce n’est qu’un rôle, et vous ne le prenez pas trop à cœur, car vous savez aussi que vous êtes le public qui regarde la pièce et s’en va.
Votre vie n’est pas en jeu. Votre vie n’est pas indemnisée. Votre vie est un climat. Les saisons changent. Aujourd’hui, il n’y a qu’une température. La brise d’aujourd’hui est passagère. Vous pouvez avoir chaud ou froid, être heureux ou triste, mais ce sont des choses passagères. Ne prenez pas les choses passagères trop à cœur.
On a tendance à penser que chaque jour est un verdict pour soi. Mais la vie n’est pas un procès. Vous n’êtes pas à la barre.
Considérez la vie plutôt comme une chose occasionnelle. Considérez-la plutôt comme une promenade.
Qu’est-ce qui vous rend heureux ? Faites-le aujourd’hui.
Faites aujourd’hui quelque chose que vous n’avez pas fait depuis longtemps. Ou que vous n’avez jamais fait et que vous aimeriez faire. Faites en sorte que ce jour appelé aujourd’hui soit un jour où vous vous offrez le cadeau de nourrir votre cœur. Si cela signifie rester au lit et lire un livre, qu’il en soit ainsi. S’il s’agit de marcher dans les bois, allez-y. Que pourrait signifier cette journée pour vous si vous lui permettiez d’être un cadeau pour vous-même ?
S’il s’agit d’un jour de travail et que vous ne pouvez pas prendre de congé, faites de ce jour de travail ce que vous aimeriez qu’il soit. Allez au travail comme si c’était votre premier jour.
Si vous voulez que cette journée soit nouvelle, ayez des pensées nouvelles. Surprenez-vous.
Essayez de regarder vers l’avant.
Prenez un chemin différent pour vous rendre au travail.
Entrez par une autre porte.
Saluez tout le monde.
Offrez-vous la journée d’aujourd’hui.
Regardez-la se dérouler.
Canalisé par Gloria Wendroff
Traduit et partagé par : Accueillir la Conscience Divine : https://consciencedivine.com
