Canalisé par Jean-Luc Ayoun
Eh bien chers amis, je suis extrêmement content de vous retrouver.
Permettez-moi, tout d’abord, de communier en Silence avec vous et de vous apporter toutes mes Bénédictions en cette période de solstice d’hiver.
…Silence…
Et pour ceux qui me connaissent depuis longtemps, vous avez dû remarquer, qu’en général au mois de décembre et au mois de janvier, je suis toujours en Silence et, quelque part, c’est une habitude mais aussi, sur un plan vibratoire, c’est l’occasion de faire ce Silence et de rentrer au plus profond de moi-même, comme pour chacun de vous, je l’espère.
Voilà de nombreuses années, j’avais évoqué et parlé très longuement de cette période de Noël comme étant la fête sans Lumière. C’est la fête du renouveau de la Lumière, mais au plus profond de la descente dans la noirceur.
Ce que je veux dire aujourd’hui va être la suite, si je peux dire, logique de ce que je vous ai dit lors de ma dernière intervention, voilà quelques semaines.
Alors comme vous le voyez sur la scène de théâtre, les choses ne sont pas très, très joyeuses, bien sûr. À l’intérieur de vous, je l’espère, il en est tout autrement. Mais, quoi qu’il en soit, vous voyez, les uns et les autres, où que vous soyez à la surface de ce monde, je dirais, de plus en plus d’aberrations dans ce qui se déroule au sein de la société des hommes et ce dans tous les pays.
Vous n’êtes pas sans ignorer que vous êtes rentrés, il faudrait vraiment ne pas vouloir regarder pour comprendre que vous êtes rentrés dans cette espèce de confrontation et de conflagration où tous les éléments des mensonges planétaires bien sûr, sont en train d’exploser à la figure de ceux qui espéraient et qui croient, peut-être encore aujourd’hui, contrôler ce que vous êtes et ce que vous faites.
Bien sûr, j’ai attiré votre attention la dernière fois sur, que dans votre vie aussi, intérieurement comme extérieurement, il devait y avoir un certain nombre de chocs et de réajustements dans différents secteurs, pour certains d’entre vous, qui devaient se produire afin de vous libérer encore plus et de vous approcher encore plus du Réel, c’est-à-dire de Qui vous Êtes en Vérité, au-delà de ce corps, au-delà de ce monde, comme au-delà de tout monde.
Bien sûr, cela passe, et j’en étais déjà conscient depuis un certain temps, mais vous aussi bien sûr. Vous êtes nombreux à passer par des périodes, je dirais, de difficultés, que ce soit au niveau du corps, que ce soit au niveau de vos situations intimes, personnelles, relationnelles, affectives, corporelles, comme j’ai dit, mais à différents niveaux, vous pouvez être affectés. Et ce qui vous affecte, aujourd’hui, n’est jamais quelque chose qui est destiné à vous freiner ou à vous empêcher d’être ce que vous êtes, parce que c’est exactement l’inverse.
Quel que soit l’événement qui peut survenir au décours de votre vie comme dans votre pays, ce n’est qu’un rapprochement avec le Réel, avec l’État Naturel, avec ce que vous êtes en Vérité. Et tout ce qui peut vous sembler, peut-être encore pour certains d’entre vous, je dirais même, pour beaucoup d’entre vous, comme quelque chose de difficile à vivre, à quelque niveau que ce soit, n’est qu’un prétexte pour vous rapprocher, comme je l’ai expliqué la dernière fois, d’une espèce de vomissement de ce monde, de dégoût du monde, mais aussi bien sûr et avant tout, de dégoût du mensonge et de ce qui est faux.
La période du solstice d’hiver, qui se passe demain, va vous inviter à rentrer encore plus profondément en vous et ce de toutes les manières possibles, quoi qu’il puisse se dérouler dans votre vie, dans votre scénario. Surtout, n’en tirez aucune autre conclusion, que cette opportunité phénoménale de rentrer encore plus en intimité avec ce que vous êtes vraiment et que, peut-être nombre d’entre vous, ne connaissez pas ou n’avez pas reconnu encore.
C’est la période où vous devez vous souvenir, parce que dans le tohu-bohu de vos vies, de vos corps, de votre monde, de votre société, de votre famille, peu importe ce qui est touché, il y a un prétexte et une occasion très forte, je dirais, de laisser tomber le masque des illusions, de laisser tomber le masque des apparences et d’aller réellement à l’Essentiel.
Il n’y a pas de prix à payer. Il n’y a pas de rétribution karmique. C’est juste le Jeu de l’Intelligence de la Lumière qui est de vous rendre dans le scénario que vous avez écrit chacun à ce que vous êtes en Vérité au-delà de toute illusion. Alors, ça ne sert à rien d’être en colère, ça ne sert à rien d’être triste. Toutes les émotions qui peuvent vous traverser, toutes les pensées qui peuvent naître, ne sont pas de vous, mais uniquement circonstancielles par rapport à votre scénario, à ce que vous avez écrit pour vous permettre de vous retrouver.
Et même si vous avez encore l’impression, pour beaucoup d’entre vous, d’être très loin de ce que vous êtes en Vérité, je vous dirais que, en Vérité, vous n’avez jamais été aussi proches que dans cette période du solstice d’hiver, et dans les semaines qui vont s’écouler, où le tohu-bohu du monde, je ne vous l’ai jamais caché, allait être encore plus démultiplié. Quand je parle du tohu-bohu du monde, je ne parle pas, bien sûr, seulement de votre vie parce que, plus les événements vont se précipiter dans votre vie, ça va être calqué sur les événements de la société des hommes, mais aussi au niveau de toute la scène de théâtre.
C’est-à-dire, que ce soit dans le ciel, que ce soit l’activité des éléments, que ce soit les bruits de guerre que vous entendez partout, ou même d’arrivée des pseudos messies comme cela se passe en Israël, n’est que la signature de la fin du rêve du mensonge, de la fin des illusions et le retour à la reconnaissance à votre souvenir de qui vous avez été, au-delà de tout corps, de toute forme. Même si aujourd’hui cela vous semble tellement éloigné de vous, je répète, vous n’avez jamais été aussi près de vous-mêmes.
Rappelez-vous aussi ce que j’ai dit depuis des années, et qui va prendre une tournure importante, je dirais dans les jours et les semaines qui viennent, de toutes les façons possibles, pour tout ce qui est incarné sur Terre, que tout se finira par un Grand Éclat de Rire Cosmique. Nous vous avons préparé, les uns et les autres, et surtout Bidi et Abba, que tout ce qui doit se passer dans votre vie, sur la scène de vos émotions, de votre mental, de votre histoire, de votre personnage, n’avait rien de Réel. Comme disait Bidi : ‘’ Tout ce qui passe ne peut pas être vrai.’’ Encore faut-il, bien évidemment, comme on dit : ‘’ Le passer et le traverser.’’
Nous avons insisté sur beaucoup d’éléments ces dernières années, justement pour vous permettre de traverser cette nuit noire de l’âme et de l’esprit allant vous conduire à vous-mêmes en Vérité. Pour cela il y avait, bien sûr, les Résonnances Agapè, voilà quelques années. Et surtout depuis un an ou deux, nous insistons sur le fait de voir le mensonge planétaire et le mensonge cosmique. Ça concerne aussi bien la conscience que la spiritualité, que les égrégores, que les attentes historiques d’un sauveur ou d’un antéchrist quel qu’il soit.
Ça consiste à voir clair, c’est-à-dire ne plus être affectés par les égrégores quels qu’ils soient, qui sont en train de se manifester, si je peux dire, à pleine puissance sur cette Terre. Vous êtes réellement ce à quoi vous avez cru jusqu’à présent, avant de ne plus croire en rien du tout.
C’est-à-dire que vous voyez une forme d’exaltation, aussi bien pour votre personnage, peut-être de certaines croyances, mais aussi au niveau des égrégores, par exemple religieux mais aussi sociétaux, vous voyez une espèce d’exagération et d’exaltation, peut-être un peu dramatique, concernant les attentes historiques des uns et des autres, par rapport à ce qui est nommé cette Fin des Temps.
Bien sûr la Fin des Temps est là. Mais dans cette Fin des Temps, vous ne pouvez connaître, comme nous l’avons toujours dit, aucune date précise, parce que c’est un ensemble d’événements que doit traverser l’ensemble de la création, pour que cet ensemble de la création – c’est-à-dire de cette conscience Une, au sein de tous les rêves -, puisse se remémorer que l’Alpha, c’est-à-dire la première émergence, n’est rien d’autre que la dernière émergence.
Le temps et l’espace n’existant pas, comme nous vous l’avons longuement expliqué et démontré, il vous appartient dorénavant de le vivre aussi, en vous installant au plus près du Silence, au plus près de l’Immobilité. Ça ne veut pas dire détourner le regard de ce qui vous affecte, mais ça veut dire le traverser, accepter que tout ce que vous avez à vivre dorénavant, plus que jamais, comme nous l’avons déjà dit depuis des années, mais aujourd’hui plus que jamais, doit être vu comme quelque chose qui ne fait que passer et qui, effectivement, n’a aucune réalité par rapport à ce que vous êtes en Vérité.
C’est à partir du moment où vous lâchez, vous abandonnez, où vous acceptez, comme je l’ai dit cet inacceptable, que vous avez le plus de chance de vous retrouver. Mais bien sûr, je ne vous cache pas que les égrégores de ce monde, à l’heure actuelle, font tout pour essayer de vous accrocher, de vous retenir, au sein des scénarios de votre histoire personnelle, au sein des scénarios religieux, ou encore au sein des scénarios de guerre ou de société, ou de conflagration quelle qu’elle soit.
Rappelez-vous que rien de ce qui peut se produire ne peut être Réel, et que seul le moment précis du Temps Zéro, c’est-à-dire au moment du Choc de l’Humanité, de l’Événement Cosmique qui surviendra, vous mettra en Vérité dans le Réel que vous avez toujours été, antérieurement à toute apparence de naissance comme à toute apparence de mort. Il vous faut, effectivement et pour beaucoup, traverser tout ce que la scène de théâtre vous donne à voir. Et bien évidemment, si vous êtes lucides et dans la clarté, vous voyez que ce qui vous est donné à voir et peut-être à vivre dans votre vie intime, ne tient pas debout.
Mais c’est justement parce que ça ne tient pas debout et que le rêve, comme je l’ai expliqué, devient une forme de cauchemar de plus en plus atroce, quelque chose qui peut être effectivement très déprimant, très dur à vivre, que se trouve la Joie Ineffable de vous retrouver au-delà de toute forme, de tout monde, comme de toute histoire, ou de tout égrégore historique appartenant déjà à un monde qui n’est plus.
Vous n’avez rien à refuser. Vous n’avez pas, comme je l’ai dit, à mettre la tête dans le trou pour ne pas voir ce qui se passe. Vous avez exactement à traverser, là où vous êtes à la surface de ce monde, mais aussi dans votre vie, à la juste et unique place qui vous permet, justement, de traverser cela. Il vous faut donc déjà, comme nous vous l’avons dit déjà de nombreuses fois, accepter cet inacceptable.
Encore une fois, accepter l’inacceptable, ce n’est pas baisser les bras et ne plus agir. Ça veut dire se rendre compte, simplement, que tout ce qui se produit et va se produire est au-delà de toute forme de compréhension et d’explication. Il y a une apparence de résignation, comme disait Osho : ‘’C’est la Divine Indifférence.’’ Cette divine Indifférence, mais en même temps cette espèce de résignation, vont vous permettre de vous tourner définitivement vers le Réel, c’est-à-dire ce qui n’est jamais né, ce qui n’est jamais mort, ce qui n’a jamais pris de corps et ce que, en définitive comme disait Bidi : ‘’Nous sommes tout un chacun.’’
Il y a donc des événements, effectivement de plus en plus importants qui se produisent, aussi bien au niveau élémentaire, planétaire, cosmique, sociétal, mais aussi dans votre vie, qui sont une espèce de grande convergence, qui vous emmène à la Convergence directement du Temps Zéro. Sans pour autant vous donner une quelconque date, parce que cette date, comme je l’ai dit déjà aussi lors des derniers entretiens que je vous ai donnés durant cette année, et qui est en train de se terminer, ça pouvait être n’importe quand.
Il doit y avoir, comme l’a dit, je crois, Abba et Tête de Caboche, au dernier Cœur à Cœur que vous avez fait, une espèce de désespérance, et non pas de l’espoir de quelque chose de meilleur. L’espoir vous met dans une attente. L’espoir vous met encore dans votre histoire. Alors que le désespoir, lui, vous fait sortir de l’histoire. Le désespoir n’est pas une souffrance. Le désespoir est l’acte ultime de l’Acceptation. C’est le moment où vous comprenez que vous ne maîtrisez plus rien, que justement vous vous retrouvez.
Et certains d’entre vous, beaucoup d’entre vous, à l’heure actuelle, sont confrontés à ce genre d’événement dans votre corps, dans vos pensées, dans vos émotions, avec vos proches, avec votre famille, avec les circonstances même de votre vie, qui ne sont peut-être pas de tout repos, mais qui vous amènent directement au repos de la Reconnaissance de Qui vous êtes en Vérité, de celui qui n’est jamais né, et celui qui ne passera, comme disait Bidi, jamais.
Donc il vous convient, surtout face à des événements que je qualifierais de brusques, de brutaux, d’inédits, d’inhabituels, dans un premier temps, de vous retourner vers vous-mêmes. Ça ne veut pas dire, encore une fois, baisser les bras et ne pas se soigner ou ne pas agir. Ça veut dire comprendre que tout ce qui se produit est en définitive quelque chose qui va vous amener, parfois brutalement, et de plus en plus brutalement pour ceux qui ne sont pas encore réveillés, à vous réveiller au Réel de Qui vous Êtes au-delà de l’Être, au-delà de l’Être et du Non-Être, comme disait Nisargadatta quand il était incarné.
C’est le Temps de vos Retrouvailles. C’est le temps de comprendre, par le Vécu et uniquement par le Vécu, que tout ce sur quoi vous avez fondé l’espoir, de demain, de votre profession, d’avoir des enfants, d’avoir une retraite, ne veut plus rien dire par rapport au Réel.
C’est quelque chose qui va faire irruption même dans votre mental, même dans vos émotions. Non pas pour vous affecter, encore une fois, mais pour vous rapprocher toujours plus de vous-mêmes et de la Légèreté. Parce que, plus vous allez approcher de vous-mêmes, plus il y a une lourdeur dans votre personnage comme dans le monde, plus la Légèreté va grandir en vous si vous acceptez ce qui se produit.
Nous vous avons toujours dit que l’Acceptation était la Clef ultime pour vivre le Réel et le Grand Silence. Comprenez bien que le Grand Silence, ce n’est pas rester immobile seulement toute la journée sur une chaise. C’est aussi accepter de vivre ce rêve qui pour beaucoup va vous sembler aujourd’hui absurde, voire extrêmement dur. Mais au-delà de cette dureté apparente, il y a la Douceur Intérieure qui ne demande qu’à éclore quand vous avez lâché, si je peux dire, toute prétention à comprendre, à expliquer ou à dénouer.
Le dénouement de votre scénario se fait de lui-même. Vous n’avez pas d’effort à fournir. Quand vous faites un effort, vous vous éloignez de vous-mêmes. L’effort, gardez-le pour ceux d’entre vous qui ont des occupations, des obligations, comme j’ai toujours dit. Mais c’est exactement ce qui est en train de vous arriver.
J’ai dit aussi quand j’étais incarné, mais aussi voilà de nombreuses années, que les douze derniers jours de l’année, et les douze premiers jours de l’année, vous donnaient une espèce de tonalité sur ce qui va être à vivre pour l’année dite prochaine, c’est-à-dire dans l’illusion du temps et du passage d’une nouvelle année, après ce solstice d’hiver qui est, je crois, demain.
Bien sûr, beaucoup, beaucoup de frères et sœurs sont en attente d’un événement, certains attendent le Messie, d’autres attendent la guerre, d’autres attendent une épidémie, d’autres attendent une catastrophe, d’autres attendent un changement dans leur vie, dans leur façon de voir ou de vivre les choses.
Mais c’est plus qu’un changement qui se produit maintenant, vous approchez à grande vitesse de cette accélération des mouvements, non pas du temps, mais des mouvements apparents qui vous ramènent au plus proche du Temps Zéro. C’est-à-dire de la convergence harmonique, on peut le dire, même si c’est dans la disharmonie de ce Temps Zéro, du choc de l’Humanité et de l’ensemble des événements qui ont été prophétisés par tous les prophètes, dans tous les temps, et où que vous tourniez votre regard au sein de l’histoire.
Mais, au-delà du temps des prophéties, c’est le temps de la résolution, c’est le temps de la compréhension qu’il n’y a rien à comprendre, que vous n’êtes jamais nés, et que vous ne mourez jamais.
Comme disait Nisargadatta, beaucoup d’entre vous sont amenés à comprendre, avant même le choc de l’Humanité, que tout ce qui passe n’est pas vrai, et que ce noyau d’immortalité qui ne s’est jamais incarné, au Cœur du Cœur, le Réel du Temps Zéro, l’État Naturel, comme disait Abba voilà quelques temps, est quelque chose qui va se révéler en vous et va, je pense, prendre de plus en plus d’importance, d’espace, de temps, et donc va aussi, d’une certaine manière, alléger le poids de ce monde, alléger le poids du cauchemar et le poids de l’illusion, et le poids de tout ce qui peut passer ou se passer en vous, comme autour de vous.
Rappelez-vous que la dernière fois, j’avais dit qu’il vous faut vous ménager des espaces de silence, des espaces de calme, quel que soit le brouhaha de votre vie. Il vous fallait trouver des moments pour vous retrouver. Il vous fallait trouver quelques instants, plusieurs fois par jour, pour respirer profondément, pour vous extraire du poids du monde, non pas pour le fuir, mais pour vous retrouver, et justement vous donner la force d’aller jusqu’au bout de ce rêve ou de ce cauchemar que vous êtes en train de vivre.
Parce que, même quand vous vivez la Vérité, vous ne pouvez pas éviter de vivre le rêve jusqu’au bout. Vous avez écrit cela, vous allez le traverser dans la totalité du scénario, Chacun de nous, où qu’il soit, est appelé à manifester la totalité de son script, si je peux dire, de son scénario. C’est la seule façon d’arriver, je dirais au Temps Zéro, du choc de l’Humanité, de la stase même qui est promise. Anaël, voilà des années, vous avait donné des marqueurs temporels. Ces marqueurs temporels sont aujourd’hui tous actifs.
Bien évidemment, et je vous ai dit aussi la dernière fois, qu’il n’y aurait aucun répit dans le déroulement de vos vies comme des évènements. Vous l’avez constaté depuis le début de cet automne. Les choses sont de plus en plus folles, de plus en plus aberrantes, de plus en plus contraires, si je peux dire, à l’Amour.
Mais c’est justement ce contraire à l’Amour qui vous conduit à l’Amour de qui vous êtes. Vous ne pouvez pas le comprendre tant que vous n’avez pas vécu le Réel. La meilleure chose que vous ayez à faire du point de vue du personnage, de celui qui ressent, de celui qui voit, de celui qui entend, de celui qui souffre aussi, c’est d’accepter l’inacceptable.
Je le répète avec force aujourd’hui, parce que c’est dans cette acceptation de l’inacceptable, que vous allez vivre le grand Silence. Encore une fois, aidez-vous, en ayant plusieurs moments, même si ce n’est que quelques minutes dans la journée, pour faire le silence en vous, pour fermer les yeux, pour aller peut-être dans la nature, mais surtout pour vous retrouver, et vous ne pouvez pas vous retrouver dans le brouhaha du monde.
Vous ne pouvez pas vous retrouver dans une histoire, quelle qu’elle soit, la plus terrifiante comme la plus magnifique. Vous ne pouvez vous retrouver que dans le silence intérieur de ce que vous avez toujours été. C’est pour ça qu’il est très important, dans cette période qui va se déployer encore plus fortement et violemment que ce que j’avais dit les deux dernières fois.
Non seulement il n’y aura pas de retour en arrière, mais il va vous sembler que la roue des évènements de ce monde va apparaître de tous les côtés comme un travestissement total. Vous voyez tout ce qui se passe sur vos écrans et vos médias. Vous voyez le mensonge. Ce mensonge, il peut être aussi présent dans votre propre vie. Vous n’avez pas nécessairement à changer des éléments de votre vie de ce mensonge, mais simplement voir que la vie elle-même n’est pas le Réel, que le Réel de l’Instant Présent est indépendant des circonstances de votre personnage, comme des circonstances de l’histoire de ce monde, qui sont en train de se dérouler.
Alors, c’est bien plus que vomir le monde, c’est bien plus que traverser le monde. C’est encore une fois la résignation de l’acceptation totale de ce scénario, qu’on peut dire maintenant loufoque. Il n’est même plus diabolique, il n’est même plus sataniste, il est complètement aberrant, complètement aberrant parce qu’il n’obéit à aucune logique.
La prédation est certainement à son maximum sur la Terre. Mais les forces prédatrices sont en train, je dirais, de se saborder elles-mêmes, parce qu’elles n’ont pas d’issue autre que de se saborder et ce, en essayant, bien sûr comme je l’ai dit, de vous amener dans des souffrances, en croyant à l’histoire, en croyant à la guerre, en croyant au Messie, en croyant à Satan, en croyant à Dieu, en croyant à ce que vous voulez.
Or, toutes les croyances aujourd’hui n’ont plus lieu d’être. Il n’est pas question d’un monde nouveau. Je sais qu’il y a beaucoup de frères encore, et je l’ai dit durant de nombreuse fois, qu’il fallait laisser les rêveurs rêver. Mais même les rêveurs qui rêvaient d’un nouveau monde, ils doivent commencer à se poser des questions, quand ils voient que la nouvelle Terre, elle n’est pas vraiment là, et que l’ancienne Terre continue à s’enfoncer de plus en plus sûrement dans un chaos indescriptible, parce que c’est le but de toute création de se terminer dans le chaos indescriptible, parce qu’aucune création ne peut être vraie.
Et c’est ce que vous êtes en train de traverser. Comme disait Bidi, vous avez toujours été parfaits. L’illusion d’une progression, l’illusion d’une chute, ne peut venir que d’une vision parcellaire liée à une histoire, qui est un scénario, nous vous l’avons dit, qui a été écrit dès l’instant initial de la création, mais qui devait vous conduire à l’instant final de la création, qui est le même instant. C’est-à-dire, simplement, vous rappeler que tout ce qui se passe aujourd’hui, sur cette Terre, dans le Cosmos, dans l’ensemble de la création, n’est que le retour à la Vérité.
Même le chaos n’en est pas un. Il n’y a rien à espérer, il n’y a rien à redouter, il y a juste à vous retrouver. Il y a juste à comprendre, si je peux dire, ce que vous êtes. Et aucun élément de ce monde ne peut vous être d’aucune utilité dorénavant pour comprendre cela. De même qu’aucune compréhension de votre personnage, de vos affects, de vos émotions, de vos pensées, ne peut vous aider à comprendre cela.
Gardez la compréhension pour votre personnage avec ce qu’il a à faire dans l’illusion du rêve. Mais ceci ne vous est d’aucune utilité pour découvrir qui vous êtes. Et à un moment donné, bien sûr, quand vous voyez que vous ne pouvez plus rien comprendre, vous lâchez. Ça s’appelle la Résilience Divine. C’est la capacité à un moment donné, en lâchant tout, et en faisant comme le Christ l’a dit : « Père, je remets mon esprit entre tes mains », qu’à ce moment-là, vous comprenez que tout cela n’était qu’un scénario, un rêve et, comme je l’ai dit, un cauchemar qui n’avait pas lieu d’être et qui est simplement un jeu.
C’est un jeu morbide, parce qu’il fallait bien comprendre que c’était un jeu, même si le jeu a été agréable. Et à part le cauchemar, rien ne pouvait vous sortir du rêve. Donc même le cauchemar, au sein de l’Intelligence de la Lumière, au sein de l’Intelligence de qui vous êtes, n’est que le prétexte et l’occasion en Or si je peux dire, de vous rappeler de Qui vous êtes.
Alors ne pestez pas contre les évènements de votre corps, ne pestez pas contre les évènements de votre histoire, de votre vie, même si c’est dur, mais bénissez cela. Parce que c’était encore une fois une occasion unique d’aller au dedans de vous.
Plus, je dirais, le scénario du monde va se dégrader, plus le scénario de votre vie va être heurté d’une manière ou d’une autre, plus vous aurez la possibilité de vous retrouver en vous retournant en vous-mêmes, à l’intérieur de vous-mêmes, en ce que nous avions nommé le Cœur du Cœur, et comprendre enfin, par le Vécu. Et c’est comme nous l’avons dit, le Vécu EST la compréhension, aucune compréhension intellectuelle, mentale, vibratoire, ne peut vous permettre de comprendre Qui vous Êtes.
Comme nous l’avons toujours dit, il n’y a que le Vécu Intime qui vous donne l’intime conviction que vous n’êtes jamais nés, et là dessus, il ne peut y avoir la moindre interrogation, le moindre doute. Ça veut dire aussi que, tant que vous doutez, c’est que vous ne vous êtes pas trouvés en totalité.
Vous avez le pressentiment de qui vous êtes. Vous avez le pressentiment que vous êtes l’Amour. Vous avez le pressentiment que vous êtes Dieu. Vous avez le pressentiment que vous êtes une conscience fragmentée au sein d’une unique conscience. Mais ce n’est encore pas le vécu du Réel. Ce ne sont que des prémisses du Réel. Et aujourd’hui, avec le solstice d’hiver de cette année 2023, vous allez vivre en totalité le Réel.
Je dis bien que cela ne va pas être toute l’humanité incarnée qui va le vivre, ça, ça sera pour le Temps Zéro, au moment du choc de l’Humanité, mais que vous allez avoir de plus en plus de possibilités de vous retrouver en totalité. De plus en plus de possibilités de vous retrouver, de plus en plus de possibilités d’être dans ce grand Silence, ce que la personne pourrait appeler le Vide, le Néant, est en fait à l’origine de tout, et que c’est vous-mêmes qui êtes à l’origine de tout.
Et comme je l’ai toujours dit, à ce moment-là, il n’y a plus rien à juger, parce que ce sont comme les pièces d’un puzzle qui vont s’assembler enfin. Vous avez la pièce finale qui va vous donner la vision d’ensemble de ce puzzle géant qui a été nommé le rêve de la création, ou le mythe de la création.
Vous rirez de vous-mêmes, vous rirez des égrégores qui veulent vous emmener dans des histoires, d’adhésion à un sauveur, à un Christ, à Satan, à la société diabolique à laquelle vous êtes en train d’assister, et qui se dévoile de plus en plus. Tout cela va vous apparaître comme quelque chose effectivement de très morbide, de très faux, parce que c’est faux effectivement.
Mais plus vous voyez le faux, plus vous êtes vrais avec vous-mêmes. Et plus vous voyez le faux de votre histoire, de votre personnage, de vos affects, de vos émotions, de vos pensées comme j’ai dit, plus vous vivez le Vrai. C’est comme ça que vous allez converger, si je peux dire, individuellement, mais bien sûr tous ensemble, collectivement, vers l’évènement cosmique du Temps Zéro.
Il suffit d’observer la société aujourd’hui. Quand vous voyez les titres de vos médias, où comme je disais à Abba et Tête de Caboche, quand on vous dit que vous respirez, donc c’est le réchauffement climatique, vous êtes arrivés à un degré d’absurdité dans ce monde qui est absolument sidérant, à un degré d’inversion des valeurs absolument incroyable, la négation de la vie même.
Mais cette négation de la vie même n’a pas à être jugée, parce que c’est elle qui vous renvoie inexorablement à la Vraie Vie, c’est-à-dire celle qui n’est jamais née, et que nous sommes tout un chacun.
Voilà ce que j’avais à vous dire. C’est, encore une fois, aujourd’hui, une forme d’encouragement, à ne pas résister, un encouragement à vous retrouver en totalité. Bien sûr la vie est ce qu’elle est, vous n’y changerez rien. Comme disait Bidi et comme il le redit à chaque fois, et Abba aussi, tout ce qui doit arriver arrivera, quoi que vous fassiez, et tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quoi que vous fassiez.
Et quand vous adoptez cette phrase un petit peu comme un mantra, à ce moment-là, il y a un relâchement par rapport à l’illusion de votre propre rêve. Il y a un retournement qui se produit et qui vous amène à ce qui est véritable à l’intérieur de vous, le Grand Silence.
Vous n’avez pas d’autre clef, les clefs vibratoires, les clefs des portes et des Étoiles, des assignations vibrales, tout ça c’est du passé, ça appartient à l’histoire. Mais vous n’êtes rien, absolument rien, de ce qui est historique, ou de tout ce qui appartient, comme disait Bernard de Montréal, au monde de la mémoire, c’est-à-dire au monde astral de la mort.
Vous êtes Vivants de toute Éternité, et c’est à cela que le solstice d’hiver, les semaines qui vont suivre de cette fin d’année et de ce début d’année, vont vous amener, je l’espère pour un nombre toujours plus grand de frères et sœurs incarnés, à réaliser. Et quand vous le réalisez, rappelez-vous que vous vous direz : « Mais ça a toujours été là ! ».
Bien sûr ! Ca ne pouvait pas être ailleurs que Là, Ici et Maintenant.
Permettez-moi, frères et sœurs, de vous adresser maintenant encore une fois, toutes mes Bénédictions. J’ai l’impression parfois de me redire, qu’effectivement il n’y a rien de nouveau, mais à chaque fois, il y a quelque chose de plus pressant, de plus intense si je peux dire, dans les paroles que je peux prononcer, et qui vous accompagnent jusqu’à l’extrême limite de cette histoire de la création, de ce mythe que nous avons tous parcouru, les uns et les autres.
Il est temps maintenant de retourner à la Paix Éternelle que Nous Sommes.
Permettez-moi de vous apporter toutes mes Bénédictions. Je n’ai pas autre chose à rajouter, je reviendrai quand les circonstances l’exigeront, et même si c’est durant le mois de Janvier, alors que la période de Décembre et Janvier, comme je l’ai dit en préambule, ce sont souvent des mois où je n’interviens pas.
Mais les circonstances étant ce qu’elles sont, il est fort possible que je revienne avant la fin de votre mois de Janvier, au travers de ce canal, pour accompagner les révélations qui vont se faire jour inéluctablement dans vos vies, dans votre compréhension, mais aussi bien sûr de manière simultanée sur la scène de votre monde, là où vous êtes, dans le pays où vous êtes, dans l’histoire que vous êtes, dans la famille que vous êtes en ce moment.
Tout mon Amour vous accompagne, et je vous dis, surtout, un joyeux ‘’Yes EL’’, et bonne transition vers ce qui est appelé l’année nouvelle, dans l’illusion du temps bien sûr !
Tout mon Amour est avec vous, je vous dis … A Bientôt …
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