Bonjour Foelia. Aujourd’hui, si tu le souhaites, je peux vous parler un peu de la douleur et de la souffrance.
C’est un sujet délicat, et touchant !
La douleur physique, la douleur de vos corps, est une émanation directe de l’inconscient cosmique. Chaque corps en porte sa part. Voyez votre corps comme l’athanor qui permet à l’inconscience de se transmuter en conscience, par la chaleur de votre amour.
Comme je vous le disais lors de notre dernière rencontre, l’être humain est à cette croisée des chemins. C’est en lui que cette oeuvre de transmutation peut s’opérer, s’il le décide. Les circonstances de vos vies vous présentent en réalité constamment des douleurs physiques. La plupart restent imperceptibles, comme le fond de rayonnement de votre espace intérieur, parce qu’elles se situent sous la barre de votre capacité d’attention, de présence à vous-mêmes.
Pourtant, toute douleur non entendue s’intensifie, jusqu’à franchir le cap de votre attention, qu’elle tente d’attirer de plus en plus violemment. Elle signale toujours un non-alignement avec l’harmonie entre tous les niveaux de votre être.
Pourquoi nos êtres ne peuvent-ils pas rester en harmonie ?
Bonne question. L’humain marche sur deux pieds. Son déplacement est une succession de perte d’équilibre et d’équilibre retrouvé. L’harmonie interne de nos êtres est dynamique, et répond à la même succession d’équilibre et de déséquilibre. Et ce, pour une bonne raison : nous sommes des centrales à conscientiser l’inconscient cosmique, comme je vous l’ai déjà dit. C’est notre rôle humain, notre raison d’être et notre mode d’action dans le cosmos. Notre mission d’humains cosmiques et de rééquilibrer constamment l’harmonie des sphères !
C’est la première fois que j’entends ça !
Ne prends pas ça pour l’ultime vérité, bien sûr. Tu es rodée à ça, à ne pas limiter ton point de vue. Il est évident que je choisis un axe pour vous expliquer ces choses, parce que cet axe me permet de mettre en lumière l’expérience qui est la mienne. C’est ma compréhension, mon modèle, que je vous livre ici.
Ainsi, puisque notre mission est de conscientiser l’inconscient, nous ne pouvons le faire que comme une forme de respiration : prendre l’inconscient dans notre coeur, le chauffer avec notre amour, notre attention, afin qu’il exprime la conscience qui s’y était endormie. Pour le dire autrement, si nous acceptons la douleur, qui existe par peur de devoir revivre une situation traumatisante, si nous lui donnons notre attention, elle nous donne le carburant nécessaire pour poser une action consciente, qui modifie immédiatement l’information traumatique en harmonie.
Ce processus parait peut-être complexe à décrire, pourtant il vous semblera de plus en plus évident. Voici comment je peux vous parler de la douleur physique aujourd’hui. Voici comment vous décrire sa nature, telle que je la perçois.
Au-delà de la douleur à transmuter tous les jours de notre vie, nous devons évoquer ici la souffrance. Elle est pour moi toute cette partie ajoutée à la douleur, et celle-là n’est pas nécessaire ! Je vous le dis. La souffrance nait de l’ego. La souffrance nait du refus de la douleur par l’ego.
Étonnant de le voir comme ça !
C’est pourtant un mécanisme qu’on voit très clairement depuis la 5D.
Vous n’avez pas d’ego en 5D ?
Hihi. Mais si ! Un humain sans ego n’est pas un humain. L’ego est ce qui fait de nous des humains. C’est cet état de conscience situé entre l’inconscient et le conscient, entre le temporel et l’éternel, entre la douleur et la joie, entre la séparativité et l’unité. En 5D, nous utilisons notre ego pour ce qu’il est : une machine à transformer la douleur. Quand on la transforme, on est en 5D. Quand on la refuse, on est en 3D.
Ah, intéressant ! Une autre manière encore de voir, par contraste, ce que représentent ces dimensions.
Ces dimensions de la conscience ! C’est bien de ça que nous parlons. Ces dimensions intérieures de notre conscience, ces directions disponibles, ces degrés de liberté.
3D, 3 degrés de liberté : haut/bas, gauche/droite, avant/arrière.
5D, 2 degrés de liberté en plus : liberté de choisir de ne pas souffrir, liberté de créer le nouveau.
On ne souffre pas en 5D ?
Non, mais cela ne signifie pas l’absence de douleur. On y surajoute simplement pas la souffrance issue de l’ego, puisqu’on accepte la douleur et on la transforme volontairement en conscience, en actes conscients et intenses. Nos actes ne sont pas des compensations ou des tentatives d’éviter la douleur, ce qui serait plutôt de la réaction inconsciente. Au contraire, nous nous servons de la charge de douleur pour alimenter nos actes de pardon et de guérison, d’harmonie. Pouvez-vous commencer à comprendre ?
Grâce à toi, un peu plus. Merci !
Ainsi, si vous devez retenir une chose de cette rencontre, c’est que la douleur existe bel et bien, autant en 3D qu’en 5D, je vous le dis. La différence réside dans la manière d’en tirer parti. La douleur vous parle toujours de quelque chose qui n’est pas aligné. Cela vous invite nécessairement à poser un acte de réalignement, d’harmonisation, que ce soit dans vos vies physiques, affectives ou spirituelles. Refuser ce message de la douleur, comme vous pouvez le faire grâce à votre mental, c’est entrer dans le cycle de la souffrance : ignorer à tout prix la douleur qui fait peur. En faisant cela, non seulement la charge de douleur reste présente – c’est seulement vous qui trouvez des trucs pour ne pas écouter ses cris – mais vous commencez à en avoir peur. C’est cela la souffrance, c’est de la peur surajoutée, concernant ce que cette douleur pourrait devenir dans le futur ou concernant ce qu’elle a été dans le passé. La douleur est toujours dans le présent, et si vous ne vous occupiez que du présent, la souffrance n’existerait plus, parce qu’elle est uniquement mentale et que le mental vous empêche l’accès au présent, tant que vous vous en servez de cette manière, pour fuir la douleur.
La souffrance a beau être mentale, elle existe bel et bien, non ?
Bien sûr ! Aurais-tu idée de dire à quelqu’un qui souffre que sa souffrance n’existe pas ? Bien au contraire : elle est même bien plus forte en intensité que la douleur réelle. Le mental influence directement vos émotions et votre corps physique. Il augmente donc la douleur, énormément. La souffrance existe et a des effets très lourds.
Comment faire autrement ?
Oh, mais c’est tout le travail à accomplir pour passer de l’inconscience à la conscience. Il faut mettre votre centrale en route, votre centrale de conscience, d’amour et d’action. C’est tout le défi du passage à la 5D. C’est tout ce que mes amis et moi ne cessons de vous mentionner, de vous montrer. Il n’y a pas de recette. Notre espoir, par ces rencontres, c’est seulement de vous imprégner peu à peu, régulièrement, afin que ces mots agissent comme des rappels constants, pour accompagner votre travail quotidien.
Continuez sans relâche, amies, amis. Acceptez ce rôle de transformateurs de la douleur en nouvelle harmonie, apprenez ce passage intérieur, par l’amour du coeur, afin de bâtir ce nouveau monde qui vous appelle. Je reste à vos côtés. Cet axe que je partage avec vous est ma goutte d’eau, ma goutte d’amour pour vous, et mon acte joyeux envers vous, posé depuis ma cinquième dimension pour réveiller la vôtre.
Harmonie. Savez-vous que dans ma langue, à Adikan*, Loya signifie « Harmonieuse », et encore plus finement « Harmonisatrice » ?
Merci, Loya, pour ce regard que tu nous partages généreusement !
C’est ma joie de le faire. Comprenez que ma douleur, ici, est de vous voir souffrir alors que je sais que vous pourriez faire autrement. Vous parler par ce canal est l’acte que je pose pour transformer ma propre douleur en action. On parle beaucoup de la compassion en 5D, parce que cela définit notre état : nous ressentons la douleur de l’autre comme la nôtre. Dès lors, nous passons à l’action pour apporter de l’harmonie. C’est ce qui fait de nous, les humains, les transmutateurs du cosmos.
Belle perspective !
Je ne te le fais pas dire !
*Voir le roman Foelia, Tomes 1 et 2.
Canalisé par Foelia
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Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !
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