Canalisations

Loya : Entrevue 2 – Une proposition pour rencontrer nos peurs et nos talents grâce aux projets collectifs

Canalisé par Foelia

Bonjour Loya ! Merci d’avoir accepté mon invitation à participer à cette nouvelle entrevue. Je trouve que tout ce que tu es vaut la peine d’être communiqué. Ton rôle est incroyable, mais aussi tes connaissances concernant l’âme humaine. C’est peut-être sur ce thème que je souhaiterais te poser ma première question.

Je t’en prie, Foelia. Je suis heureuse d’être en ta compagnie. Que souhaites-tu savoir ? Que souhaites-tu mieux comprendre ? Que souhaites-tu mieux ressentir ?

Nous sommes nombreux à nous poser la question de comment mieux contribuer aux nouvelles énergies qui se déversent à présent sur Solter. Ishtar parle de la nécessité de travailler en groupes, et on se rend compte que, dès qu’il est question de projet collectif, la difficulté essentielle qu’on rencontre est ce fameux « facteur humain », c’est-à-dire la rencontre des egos. Chacun de nous amène dans le groupe ses propres limitations, ses propres jugements, issus de ses propres blessures. Cela fait facilement capoter les projets. Comment avancer malgré ça ?

 

C’est une bonne question, Foelia. Tout d’abord, vous ne devez pas avancer malgré ça, mais AVEC ça. Votre rôle n’est pas d’écarter vos egos respectifs, mais de les consoler. Vos egos sont des programmes issus de vos traumatismes passés. Sans ces programmations, vous ne pourriez pas vous sentir uniques, vous ne vous ressentiriez pas comme des individus différents des autres. Or, c’est sur ce socle que tout le reste est possible. Vous pouvez être différents, tout en restant en lien, en travaillant le lien et en ressentant l’unité. Autrement dit, vous ne devriez pas chercher à vous libérer d’un quelconque ego pour avancer, mais seulement à rencontrer vos peurs. Ce sont elles qui vous poussent à vous défendre, pour ne plus être blessés comme votre mémoire cellulaire vous le rappelle sans cesse.

Votre ego est à considérer comme un enfant blessé, qui attend des caresses, des mots doux, des encouragements, de l’amour, de la compassion.

Ainsi, le travail sur vos peurs est incontournable pour fonctionner en groupe adéquatement. Mais le fait de travailler en groupe est porteur, quel que soit votre projet, puisque cela va nécessairement vous confronter rapidement à vos blessures qui, même si elles appartiennent à votre passé, continuent d’agir dans le présent, par une série de réflexes de protection. Cela doit être vu, consolé et désamorcé.

Lorsque vous commencez à travailler en groupe, il est intéressant d’immédiatement rappeler que ce regroupement va entrainer des confrontations. Les autres vont stimuler vos traumatismes. Le fait de le savoir et d’attendre ce rendez-vous en toute conscience et en paix vous sera d’une aide immense. Cela devrait toujours constituer un préalable, pour entamer les rencontres de manière saine.

Vous allez devoir rapidement apprendre à prendre la responsabilité de vos traumatismes pour bien fonctionner en groupe. Vous allez devoir rapidement apprendre à parler vrai, avec votre coeur, sans renier vos besoins, ni vos peurs, mais sans freiner l’enthousiasme du groupe pour autant. C’est un nouvel apprentissage et vous devriez l’aborder avec humilité. Considérez que vous êtes à la préhistoire de ces facultés et que tout est à apprendre, tout est à créer.

As-tu d’autres questions, Foelia ?

Je sais que nous avons déjà beaucoup évoqué cette question dans nos livres Dialogues solteriens, mais que pourrais-tu répondre de plus, aujourd’hui, à ceux qui se posent la question de comment faire ce travail sur les peurs ?

Il y a énormément de techniques qui vous sont aujourd’hui accessibles. Il y a celle que je t’ai transmise, et te transmets encore, et une multitude d’autres. C’est à chacun de vous de savoir à quel rythme il souhaite avancer. Il y a des techniques plus douces, d’autres plus engageantes. À vous de rencontrer les personnes qui, autour de vous, vous inspirent la confiance nécessaire pour pouvoir vous accompagner dans la conscientisation de vos peurs afin de les dépasser.

Et le simple fait de participer à des groupes est une réponse au « comment ».

Aujourd’hui, voici un chemin possible que je vous suggère : participez à au moins un groupe qui soutient un projet désintéressé, c’est-à-dire qui dépasse le cadre de l’ego ou des egos, un groupe dont l’ambition est de rendre service à d’autres, ou de tisser des liens, de rendre le monde meilleur pour tous. Et, en même temps, liez-vous à un mentor, un ami qui vous veut du bien et que vous sentez capable de vous accompagner pour conscientiser ce que vous rencontrerez comme blessures dans le groupe.

 

Donc : participer à un groupe et avoir un « accompagnateur ».

Oui, c’est une proposition. Vous participerez au groupe, et reviendrez vers votre mentor de manière régulière avec les difficultés que vous rencontrerez au sein du groupe. Ces difficultés vous ramèneront nécessairement toujours vers vos propres blessures, que cela concerne votre manière de vous exprimer et d’être entendu, votre place dans le groupe ou votre idéal mis à mal. Ainsi, vous avancerez en connaissance de vous grâce au groupe. Et vous apprendrez, par la même occasion, à faire émerger vos talents propres et à les mettre en service. C’est un beau chemin.

Quelque chose me dérange un peu dans cette proposition. Puis-je évoquer ce qui me vient ?

C’est toi qui mènes l’entrevue, Foelia. Je te suis !

Tu évoques ici le fait de choisir un mentor extérieur à soi. Ne peut-on faire ce chemin sans aide extérieure ? Ne sommes-nous pas en route, à la conquête de notre souveraineté ?

C’est une très belle question aussi, Foelia. Souveraineté ne signifie pas solitude, ou individualisme dans la quête. Apprendre à être soutenu par une autre personne, qui connait mieux que vous le chemin que vous souhaitez arpenter, fait partie de la souveraineté. Il est très différent de chercher un professeur pour qu’il nous apprenne ce qu’il connait, que de se soumettre à l’autorité de quelqu’un. C’est vrai que sur votre monde, la relation d’apprentissage qui lie un professeur et un élève, ou un maitre et un disciple, est entachée de bien des incompréhensions. Or, cette relation peut être très belle, car elle grandit les deux individus. L’élève, parce qu’il apprend à apprendre, et le professeur, parce qu’il apprend à apprendre aussi !

Je vois la différence, mais nous employons le même mot dans notre langue pour l’action de donner un apprentissage ou de le recevoir.

À vrai dire, l’un se confond avec l’autre aussi dans mon langage. Celui qui partage une connaissance acquise continue à apprendre en partageant, et celui qui vient chercher cette aide ou cette connaissance a aussi à chercher en lui la bonne posture pour recevoir ce qu’il cherche de manière fluide et droite, sans qu’il soit question de soumission ou de subordination. Cela fait partie des plus belles choses de la vie que d’entrer en relation avec quelqu’un qui a quelque chose à nous apprendre. Ne trouves-tu pas ?

Si, c’est très beau. Et c’est beau que tu nous montres que cela peut être limpide.

Ne sous-estimez pas la puissance des rencontres. N’ayez pas peur d’essayer. Bien sûr, vous allez rejouer avec votre mentor toutes les histoires que vous portez et qui concernent l’autorité. Mais vous les verrez à l’oeuvre et vous deviendrez rapidement de meilleurs apprentis ! Et chacun de nous a à découvrir ses facultés pédagogiques pour partager ses découvertes avec ceux qui en ont soif. Et chacun de nous a à découvrir la posture juste d’élève. Un élève s’élève. Jamais il n’est question de se rabaisser dans une relation d’amour. Il n’y a qu’une joyeuse reconnaissance de la transmission, au sein d’une magnifique chaine de connaissances et de compétences acquises.

Cela répond à tes réticences ?

 

Oui !

Et c’est intéressant, parce que nous avons pu évoquer la relation d’enseignement, de transmission.

Donc, si je résume ce que nous avons partagé aujourd’hui, c’est qu’il y a différentes techniques pour rencontrer nos peurs, et qu’il s’agit de trouver celle qui nous convient si nous souhaitons avancer dans ce sens. Et tu suggères une technique simple : participer à un groupe de service, tout en étant suivi par une sorte de superviseur personnel, un mentor.

Voilà. Tu me demandes des pistes concrètes, en voici une.

En réalité, tu occupes ici un rôle de mentor pour moi !

Oui. J’apprends à t’apprendre de mieux en mieux. Et toi, tu apprends à prendre de moi le meilleur. C’est ton job d’élève. C’est une belle illustration de notre propos du jour.

Notre mentor peut se trouver sur un autre plan ? Je veux dire, comme nous le faisons ici ? Dans notre première entrevue, nous avons évoqué l’intérêt de se lier à ses accompagnateurs interdimensionnels. Ce que tu appelles un mentor peut, lui aussi, appartenir à d’autres dimensions ?

Je parlais ici très concrètement d’un mentor sur le plan physique. Si vous voulez apprendre le piano, vous allez contacter un professeur de piano, n’est-ce pas ? Cela n’empêche pas d’avoir des accompagnateurs interdimensionnels et de leur poser vos questions. C’est simplement ça que j’appelle un mentor. Juste quelqu’un qui est bien physique, qui peut être professionnel dans ce domaine, et peut soutenir votre chemin dans la rencontre de vos peurs, celles qui émergeront dans les groupes auxquels vous participez.

Merci, Loya ! C’est très clair, et je te remercie d’avoir été si concrète en nous faisant cette proposition.

 

Nous pouvons en rester là pour aujourd’hui, mais je me réjouis de t’inviter à nouveau tout bientôt. Je rappelle à nos auditeurs qu’ils peuvent me suggérer des questions à te soumettre lors de notre prochaine entrevue.

À bientôt, amis cocréateurs dans cette densité !

Partagé par : https://consciencedivine.com

Source : https://foelia.net

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